Pour le périple iranien, ce sera ici:
christoyoung.blogspot.com
Friday, May 29, 2009
Friday, April 17, 2009
Des visages, des figures
Vais-je vraiment encore parler de téléréalité?
Oui.
Depuis quelques jours, j'entends parler un peu partout de Susan Boyle, cette britannique au look peu avantageux qui a offert une prestation fantastique à Britain's Got Talent, une émission de téléréalité. Pour ceux qui n'auraient pas encore vu le vidéo, il est ici.
Elle a connu un succès époustouflant: les trois juges l'ont couvert d'éloges et au moment d'écrire ces lignes, 20 millions d'internautes avaient visionné sa performance d'une chanson des Misérables sur YouTube.
Pour ma part, je ressens un malaise profond en regardant ces vidéos et le succès incroyable de ceux-ci.
Qu'il soit difficile pour quelqu'un qui n'est pas un canon de beauté de percer dans l'industrie musicale, c'est un fait accompli. Le marketing de chaque nouvelle chanteuse tourne presque exclusivement autour de son physique, que ce soit à coup de vidéoclips suggestifs, de pochettes d'albums provocatrices ou de publicités frôlant la pornographie.
Mais la réaction au talent de Susan Boyle illustre que cette fausse équation - il faut être belle pour chanter - est maintenant imprégnée dans l'esprit collectif. Des millions de personnes qui n'ont normalement rien à foutre de la trame sonore des Misérables se ruent sur la vidéo non pas pour le talent brut de Boyle, mais pour le contraste surprenant entre son talent et son apparence. Des millions de personnes ont une réaction commune - celle d'être étonnées, et émerveillées, qu'une personne au physique si peu avantageux puisse chanter si bien.
C'est triste de voir que le marketing musical a non seulement réussi à nous vendre des chanteuses qui sont des pitounes avant d'être des voix, mais aussi à nous convaincre en tant que société que seules les pitounes ont la possibilité d'avoir du talent.
Oui.
Depuis quelques jours, j'entends parler un peu partout de Susan Boyle, cette britannique au look peu avantageux qui a offert une prestation fantastique à Britain's Got Talent, une émission de téléréalité. Pour ceux qui n'auraient pas encore vu le vidéo, il est ici.
Elle a connu un succès époustouflant: les trois juges l'ont couvert d'éloges et au moment d'écrire ces lignes, 20 millions d'internautes avaient visionné sa performance d'une chanson des Misérables sur YouTube.
Pour ma part, je ressens un malaise profond en regardant ces vidéos et le succès incroyable de ceux-ci.
Qu'il soit difficile pour quelqu'un qui n'est pas un canon de beauté de percer dans l'industrie musicale, c'est un fait accompli. Le marketing de chaque nouvelle chanteuse tourne presque exclusivement autour de son physique, que ce soit à coup de vidéoclips suggestifs, de pochettes d'albums provocatrices ou de publicités frôlant la pornographie.
Mais la réaction au talent de Susan Boyle illustre que cette fausse équation - il faut être belle pour chanter - est maintenant imprégnée dans l'esprit collectif. Des millions de personnes qui n'ont normalement rien à foutre de la trame sonore des Misérables se ruent sur la vidéo non pas pour le talent brut de Boyle, mais pour le contraste surprenant entre son talent et son apparence. Des millions de personnes ont une réaction commune - celle d'être étonnées, et émerveillées, qu'une personne au physique si peu avantageux puisse chanter si bien.
C'est triste de voir que le marketing musical a non seulement réussi à nous vendre des chanteuses qui sont des pitounes avant d'être des voix, mais aussi à nous convaincre en tant que société que seules les pitounes ont la possibilité d'avoir du talent.
Monday, March 16, 2009
Bagdad et Wal-Mart
Une manie que trop de journalistes (ou d'étudiants en journalisme) ont, c'est de parler sans cesse de journalisme, comme si ça intéressait tout le monde. Ça n'intéresse définitivement pas tout le monde.
Je me permets cependant un bref accroc à ma règle maison (Ne les emmerde pas avec ça, emmerde-les avec un obscur sénateur américain) pour vous recommander fortement cet article, sur la chute inévitable des journaux.
Citation-clé :
Je me permets cependant un bref accroc à ma règle maison (Ne les emmerde pas avec ça, emmerde-les avec un obscur sénateur américain) pour vous recommander fortement cet article, sur la chute inévitable des journaux.
Citation-clé :
The expense of printing created an environment where Wal-Mart was willing to subsidize the Baghdad bureau. This wasn’t because of any deep link between advertising and reporting, nor was it about any real desire on the part of Wal-Mart to have their marketing budget go to international correspondents. It was just an accident. The competition-deflecting effects of printing cost got destroyed by the internet, where everyone pays for the infrastructure, and then everyone gets to use it. And when Wal-Mart, and the local Maytag dealer, and the law firm hiring a secretary, and that kid down the block selling his bike, were all able to use that infrastructure to get out of their old relationship with the publisher, they did. They’d never really signed up to fund the Baghdad bureau anyway.
Sunday, March 08, 2009
Dédé.
Je viens d'écouter un peu par hasard le medley des Colocs à Star Académie.
Ça m'a rappelé que dans l'insoutenable légèreté de l'être, Milan Kundera disait que "Le kitsch, c’est la station de correspondance entre l’être et l’oubli."
Il avait raison, malheureusement.
Ça m'a rappelé que dans l'insoutenable légèreté de l'être, Milan Kundera disait que "Le kitsch, c’est la station de correspondance entre l’être et l’oubli."
Il avait raison, malheureusement.
Carl Carmoni est content
Vous serez contents d'apprendre que le Tribunal administratif du Québec a finalement pris une décision qui marquera les annales judiciaires : le mini-putt est un sport.
À quand un jugement sur les dards de gazon ?
À quand un jugement sur les dards de gazon ?
Un excellent timing
Si j'avais terminé mes études en économie, j'aurais gradué l'an dernier, arrivant sur le marché du travail pile pour la crise économique et les dizaines de milliers de pertes d'emploi dans ce domaine.
Mais j'ai changé de parcours scolaire, et je terminerai l'an prochain un baccalauréat en journalisme.
Selon la dernière édition du journal de la Fédération Professionnelle des Journalistes du Québec, le Trente, un journaliste sur 10 aura perdu son emploi d'ici cet été.
Je suis une sorte de mauvais sort, au fond.
Mais j'ai changé de parcours scolaire, et je terminerai l'an prochain un baccalauréat en journalisme.
Selon la dernière édition du journal de la Fédération Professionnelle des Journalistes du Québec, le Trente, un journaliste sur 10 aura perdu son emploi d'ici cet été.
Je suis une sorte de mauvais sort, au fond.
Thursday, February 26, 2009
Thursday, February 12, 2009
Tout d'un coup, Nickelback c'est pas si pire
Oubliez la crise économique, ou le réchauffement climatique.
Là, on est vraiment dans la merde.
Limp Bizkit est de retour.
Je préfère me crever les tympans immédiatement.
Là, on est vraiment dans la merde.
Limp Bizkit est de retour.
Je préfère me crever les tympans immédiatement.
Wednesday, February 11, 2009
On est les plus meilleurs!
Vous savez quoi ? On est les meilleurs.
Canada has done more than survive this financial crisis. The country is positively thriving in it. Canadian banks are well capitalized and poised to take advantage of opportunities that American and European banks cannot seize. The Toronto Dominion Bank, for example, was the 15th-largest bank in North America one year ago. Now it is the fifth-largest. It hasn't grown in size; the others have all shrunk.
So what accounts for the genius of the Canadians? Common sense. Over the past 15 years, as the United States and Europe loosened regulations on their financial industries, the Canadians refused to follow suit, seeing the old rules as useful shock absorbers. Canadian banks are typically leveraged at 18 to 1—compared with U.S. banks at 26 to 1 and European banks at a frightening 61 to 1.
Le retour du chanoine
Le 21 janvier 2009, le pape Benoît XVI a décidé de retirer l'excommunication qui pesait sur les évêques traditionalistes de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, dont Mgr Richard Williamson. Ce dernier a depuis mis en doute l'existence des chambres à gaz pendant la Deuxième Guerre mondiale.-Jean-Roch Villemaire, candidat du Parti Indépendantiste dans la circonscription de Hull
Au seuil de son pontificat, Benoît XVI formulait la demande suivante: «Priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups.» Je souhaite donc exprimer ma solidarité à Benoît XVI. Si ce geste historique peut attirer le désaveu de certains médias hostiles recourant aux amalgames, il suscite en des milliers de chrétiens une joie immense qui les remplit d'espérance.
Une joie immense qui les remplit d'espérance.
Je ne pense pas avoir besoin de commenter.
Subscribe to:
Posts (Atom)