“She's (Kathleen Sebelius) a bit older than Obama, but not old enough to be maternal. And she is quite attractive. They'd look too much like a couple together. [Putting her on the ticket] would risk evoking on a subconscious level every American trope about miscegenation — a recurrent, threatening theme throughout our cultural and political history. Every time they smile at each other, it will be triggered … And that's exactly the kind of anxiety you do not want to raise in white working-class men — the fear that this handsome, charismatic black guy is after their women.”
Monday, June 30, 2008
Juste au cas où vous pensiez que c'était derrière nous...
J'ai le goût de vomir.
Saturday, June 28, 2008
Ça ne s'invente pas.
Un amendement constitutionnel visant à empêcher les États (ou villes) des États-Unis d'accepter les mariages homosexuels est présentement devant le Sénat. "Défendre le mariage", clament ses partisans.
Deux des dix principaux promoteurs de cette loi, sont David Vitter, sénateur de la Louisiane accusé d'Avoir utilisé les services de prostitués, et Larry Criag, le sénateur de l'Idaho qui s'est fait coincé l'an dernier à demander des faveurs sexuelles dans une toilette d'aéroport.
Voilà. Des fois, ce n'est même pas nécessaire de puncher.
Deux des dix principaux promoteurs de cette loi, sont David Vitter, sénateur de la Louisiane accusé d'Avoir utilisé les services de prostitués, et Larry Criag, le sénateur de l'Idaho qui s'est fait coincé l'an dernier à demander des faveurs sexuelles dans une toilette d'aéroport.
Voilà. Des fois, ce n'est même pas nécessaire de puncher.
Thursday, June 12, 2008
Maxime Bernier n'aurait jamais fait ça
C'est facile, si près des Républicains et des RépublicainsliteduNord, d'oublier qu'il est possible d'être un politicien de droite, et tout de même infiniment respectable; de croire assez en des principes conservateurs pour se battre pour les libertés individuels, coûte que coûte. C'est ce qui rend la démission du porte-parole officiel en terme d'habitation en Grande-Bretagne, David Davis, d'autant plus frappant :
Il se représente pour son propre siège, est en fait une "single-issue election" sur le sujet des restrictions des libertés individuels.
Z'imaginez un des Républicains porter sa croyance en le "petit gouvernement" plus qu'en macaron, et faire cela aux États-Unis ?
David Davis, a right-winger and one of the Tories' political heavyweights, stunned Westminster by announcing he was quitting as both an MP and Shadow Home Secretary to fight against the Government's "strangulation" of British freedoms. Mr Davis, who lost the 2005 Tory leadership contest to David Cameron, has been the driving force behind Tory opposition to Gordon Brown's plans to extend detention without charge for terrorist suspects from 28 to 42 days.
Il se représente pour son propre siège, est en fait une "single-issue election" sur le sujet des restrictions des libertés individuels.
Z'imaginez un des Républicains porter sa croyance en le "petit gouvernement" plus qu'en macaron, et faire cela aux États-Unis ?
Wednesday, June 11, 2008
La définition d''entitlement
Belle sortie de Clinton, avec bien de la classe, tout se passe bien, non ?
Parce que c'est bien connu, les femmes DOIVENT appuyer une autre femme si elle se présente, peu importe la qualité respective des candidats ou la différence de leurs positions. L'appartenance identitaire d'abord et avant tout.
En suivant donc la même logique, je vous annonce que j'appuie désormais le parti libéral du Québec. Un frisé se doit d'appuyer ses semblables.
Solidaires nous l'emporterons!
“I won’t forget these people,” said Susie Tompkins Buell.(...) When asked to name “these people,” Ms. Buell specifies “all the women who sold out Hillary.” She declined to volunteer names on her list but answered “all of the above” when read a roster of prominent women supporting Mr. Obama that includes Senator Amy Klobuchar of Minnesota, Gov. Janet Napolitano of Arizona and Gov. Kathleen Sebelius of Kansas.
Parce que c'est bien connu, les femmes DOIVENT appuyer une autre femme si elle se présente, peu importe la qualité respective des candidats ou la différence de leurs positions. L'appartenance identitaire d'abord et avant tout.
En suivant donc la même logique, je vous annonce que j'appuie désormais le parti libéral du Québec. Un frisé se doit d'appuyer ses semblables.
Solidaires nous l'emporterons!
I Hope I Die Before I Get Old
Une histoire de Slate aujourd'hui, belle, touchante, triste, et qui va arriver de plus en plus souvent avec le vieillissement de la population. C'est la version 2008 des amants tragiquement séparés.
Un homme de 95 ans et une femme de 82 ans, tous deux atteints de démence, qui tombent amoureux, et sont séparés par le fils de l'homme, pour avoir commis tout un affront : celui d'avoir des relations sexuelles.
Le fils a fini par déménager son père, sans même le prévenir, sans même leur donner la chance de se dire au revoir. Je suis peut-être dans une journée fleur bleue, mais ça me brise le coeur.
Pensez-y : vous avez près d'un siècle, vous êtes au crépuscule de votre existence, perdant lentement vos esprits, et tout à coup, une petite flamme renaît. Vous vous redécouvrez une jeunesse inespérée. Vous remplacez les séances de bingo, de chaise berçante ou des Feux de l'amour par des parties de fesse. Vous ajoutez un peu de bonheur à vos derniers jours. Et on vous arrache tout ça, pour un stupide tabou, celui de la sexualité au troisième âge. Ridicule.
Vieillir est déjà bien trop triste pour se priver des plaisirs de la vie.
Un homme de 95 ans et une femme de 82 ans, tous deux atteints de démence, qui tombent amoureux, et sont séparés par le fils de l'homme, pour avoir commis tout un affront : celui d'avoir des relations sexuelles.
Before Dorothy came along, the manager said, Bob was really kind of a player and had all the women vying to sit with him on the porch. But with Dorothy, she said, "it was love." One day, the staff noticed that they were sitting together, then before long they were taking all their meals together, and over a matter of weeks, it became constant. Whenever Bob caught sight of Dorothy, he lit up "like a young stud seeing his lady for the first time." Even at 95, he'd pop out of his chair and straighten his clothes when she walked into the room. She would sit, and then he would sit. And both of them began taking far greater pride in their appearance; Dorothy went from wearing the same ratty yellow dress all the time to appearing for breakfast every morning in a different outfit, accessorized with pearls and hair combs.
Soon the relationship became sexual. At first, Dorothy's daughter and the facility manager doubted Dorothy's vivid accounts of having intercourse with Bob. But aides noticed that Bob became visibly aroused when he kissed Dorothy good night—and saw that he didn't want to leave her at her door anymore, either. (...) His overnight nurse was an obstacle to sleepovers, but the couple started spending time alone in their apartments during the day. When Bob's son became aware of these trysts, he tried to put a stop to them—in the manager's view because the son felt that old people "should be old and rock in the chair."
Le fils a fini par déménager son père, sans même le prévenir, sans même leur donner la chance de se dire au revoir. Je suis peut-être dans une journée fleur bleue, mais ça me brise le coeur.
Pensez-y : vous avez près d'un siècle, vous êtes au crépuscule de votre existence, perdant lentement vos esprits, et tout à coup, une petite flamme renaît. Vous vous redécouvrez une jeunesse inespérée. Vous remplacez les séances de bingo, de chaise berçante ou des Feux de l'amour par des parties de fesse. Vous ajoutez un peu de bonheur à vos derniers jours. Et on vous arrache tout ça, pour un stupide tabou, celui de la sexualité au troisième âge. Ridicule.
Vieillir est déjà bien trop triste pour se priver des plaisirs de la vie.
Monday, June 09, 2008
"Depuis que les barbares ont été élus"
Un petit oubli dans la liste de TC des horreurs conservatrices : les tentatives de fermer le centre d'injection supervisé de Vancouver, la seule "piquerie" légale en Amérique du Nord. Des centaines de vie ont déjà été sauvés grâce au centre, démarré par l'ancien maire de Vancouver Larry Campbell. Maintenant sénateur libéral, il ne mâche pas ses mots contre les conservateurs :
Vous croyez qu'on parlerait autant du manque de leadership de Stéphane Dion s'il défendait ainsi les autres institutions menacés par notre Reagan de pacotille ?
«Depuis que les barbares ont été élus - je les appelais déjà ainsi lorsque j'ai été élu maire -, ils ont commencé à tergiverser sur l'avenir du centre, explique-t-il. Ils savaient que la clinique était très bien vue à Vancouver. Ils ont tenté de trouver une bonne raison pour la fermer. Ils n'ont jamais rien trouvé. Tout ce qu'ils trouvaient était anecdotique ou n'avait pas été confirmé scientifiquement. En fait, les conservateurs ignorent tout simplement et volontairement les données scientifiques. Ils le font aussi en environnement, en économie. Ces gens n'ont pas d'idées. Ils sont complètement motivés par leur idéologie. Ils sont un désastre, un désastre total!»
Vous croyez qu'on parlerait autant du manque de leadership de Stéphane Dion s'il défendait ainsi les autres institutions menacés par notre Reagan de pacotille ?
Wednesday, June 04, 2008
Obama a un hôtel sur place du parc.
Je jouais souvent à des jeux de société, plus jeune. Et un peu trop souvent, ça se termine en fin en queue de poisson. Vous savez, vous jouez à Monopoly, vous avez toutes les propriétés sauf avenue Connecticut et l'Aqueduc qui lui appartiennent, la partie est écrite d'avance, vous avez gagné. Mais votre adversaire refuse de le reconnaître, et exige de jouer jusqu'au dernier tour, rallongeant inutilement la partie d'une heure ou deux pendant qu'il tourne, passe par go, hypothèque tout. Et ça devient inévitablement vachement plate.
La course à l'investiture démocrate, c'est comme une de ces parties de monopoly.
La course à l'investiture démocrate, c'est comme une de ces parties de monopoly.
Monday, June 02, 2008
Privé de desserts pendant 40 ans
Depuis ce soir, les règles d'immigration sont modifiés de façon horrible par les conservateurs. Petit résumé :
Ya-hoo.
Je n'arrive vraiment pas à savoir qui est le plus à blâmer pour la dérive du Canada dans une spirale de mesures (celle-ci, loi c-10 sur le financement des films, loi donnant une personnalité juridique au foetus...) qui me rappellent tant le parti républicain. Bien sûr, sans Harper et ses sbires, rien de tout ça n'arriverait. Mais, si la damnée opposition officielle faisait son satané boulot, rien de tout ça n'arriverait non plus.
Depuis des mois, le parti libéral s'enfonce, s'écroule, se pathétise, devient chaque jour une copie un peu plus pâle de lui-même. Sa position de base et permanente est " Harper détruit le pays, mais ne comptez pas sur nous pour nous mettre sur son chemin 0- on pourrait, gasp!, perdre quelques sièges si une élection était déclenchée. Alors, on jappe fort, mais on s'abstient au moment du vote". Petit conseil : peu de gens associent leadership et abstention. Le caucus libéral ne fait que nuire à ses propres espoirs électoraux en continuant ainsi de jouer à "On est contre, mais pas assez pour être VRAIMENT contre".
Vous aviez un ami, ou un cousin quand vous étiez jeune, avec des parents qui promettaient sans cesse mer et monde comme punitions, mais ne les appliquaient jamais ? Vous vous souvenez de ce qu'il faisait ? Bien assez vite, il comprenait que bien que ses parents n'approuvent pas ses actes, ils n'auraient jamais l'échine assez solide pour lui faire endurer les conséquences de ses actes.
Et il poussait le bouchon un peu plus loin chaque fois, immanquablement.
Je crains déjà la session parlementaire prochaine.
Le projet de loi accorde à la ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration un pouvoir discrétionnaire pour refuser une demande d'immigration, et ce, même si le demandeur répond à tous les critères de sélection. La ministre pourra également intervenir pour fixer des limites sur la catégorie et le pays d'origine des immigrants potentiels, sans aucune autre forme de balises.
Ya-hoo.
Je n'arrive vraiment pas à savoir qui est le plus à blâmer pour la dérive du Canada dans une spirale de mesures (celle-ci, loi c-10 sur le financement des films, loi donnant une personnalité juridique au foetus...) qui me rappellent tant le parti républicain. Bien sûr, sans Harper et ses sbires, rien de tout ça n'arriverait. Mais, si la damnée opposition officielle faisait son satané boulot, rien de tout ça n'arriverait non plus.
Depuis des mois, le parti libéral s'enfonce, s'écroule, se pathétise, devient chaque jour une copie un peu plus pâle de lui-même. Sa position de base et permanente est " Harper détruit le pays, mais ne comptez pas sur nous pour nous mettre sur son chemin 0- on pourrait, gasp!, perdre quelques sièges si une élection était déclenchée. Alors, on jappe fort, mais on s'abstient au moment du vote". Petit conseil : peu de gens associent leadership et abstention. Le caucus libéral ne fait que nuire à ses propres espoirs électoraux en continuant ainsi de jouer à "On est contre, mais pas assez pour être VRAIMENT contre".
Vous aviez un ami, ou un cousin quand vous étiez jeune, avec des parents qui promettaient sans cesse mer et monde comme punitions, mais ne les appliquaient jamais ? Vous vous souvenez de ce qu'il faisait ? Bien assez vite, il comprenait que bien que ses parents n'approuvent pas ses actes, ils n'auraient jamais l'échine assez solide pour lui faire endurer les conséquences de ses actes.
Et il poussait le bouchon un peu plus loin chaque fois, immanquablement.
Je crains déjà la session parlementaire prochaine.
Saturday, May 31, 2008
The Lottery, 21e siècle
Les très neutres Suisses doivent aujourd'hui se brancher, c'est référendum. Une mesure leur est en effet proposée : authoriser les votes publics par bulletin secret pour les demandes de citoyenneté. Si le oui l'emporte, certaines régions qui avaient été tenues de changer leur pratiques par la Cour Suprême pourront retourner à leurs anciennes habitudes : tenir un vote secret ouvert à tous, afin de décider si, oui ou non, un demandeur de citoyennté est accepté ou non. Une sorte de démocratisation des jeux romains : si Cesar pouvait de par son pouce décider de la vie ou la mort d'un gladiateur, le peuple tout entier a maintenant un pouvoir presque aussi fort à portée de la main, celui de dire : es-tu un autre, ou des nôtres ?
Bien évidemment, les organisations de droits de l'homme crient. Et qui est le principal militant pour cette mesure ?
Kicking away a black sheep!
Et comme si ce barbarisme n'était pas déjà assez, ils en ont rajouté :
Tout ça, dans un pays riche, scolarisé, moderne, puissant malgré sa petite taille; dans un pays symbole de paix.
À ne pas mentionner aux stratégistes adéquistes, juste au cas...
Bien évidemment, les organisations de droits de l'homme crient. Et qui est le principal militant pour cette mesure ?
The referendum was initiated by the Swiss People’s Party, a right-wing group that is the most powerful party in the federal Parliament.Known as SVP, the party made international headlines before last year’s general election with a campaign that many called racist. A poster on billboards across the country summed up the party’s stance on immigrants: It showed white sheep standing on the Swiss flag and kicking away a black sheep.
Kicking away a black sheep!
Et comme si ce barbarisme n'était pas déjà assez, ils en ont rajouté :
Meanwhile, the party has collected enough signatures for other anti-foreigner referendums. One would allow Switzerland to expel entire families if one member commits a crime. Another, in a country in which foreigners make up many of the small Muslim minority, calls for a ban on the building of minarets.
Tout ça, dans un pays riche, scolarisé, moderne, puissant malgré sa petite taille; dans un pays symbole de paix.
À ne pas mentionner aux stratégistes adéquistes, juste au cas...
Thursday, May 29, 2008
Si un gag était ici, il serait puéril et juvénile
Le métier de "choisisseur de joueurs sur les cartes de baseball" vient de remonter dans mon estime après cet article de Slate.
Moment-clé :
Moment-clé :
It's probably the most thinking Geideman ever did compiling a checklist, save for the 1992 Upper Deck set when he assigned numbers that ended in 69 to players with porn-star-sounding names. (Dick Schofield at No. 269, Heathcliff Slocumb at No. 569, and Dickie Thon at No. 769.)
VP Watch
En attendant d'avoir quelque chose de constructif à dire sur le sujet, ce blogue vous mentionne que James Webb est un politicien génial, et qu'il ferait un colistier incroyable à Obama.
Pas parce qu'un démocrate ancien secrétaire de la Marine sous Reagan cloue le bec aux attaques de mollesses des Républicains. Pas parce que son bagage ancestral un peu lieutenant-Danesque de "my family fought in every war since the Civil War" enterre les idioties de soupçons sur le patriotisme de Obama. Pas parce qu'il met la Virginie en jeu, un état crucial. Pas parce qu'il est mon ami Facebook.
Parce qu'il est un chien d'attaque absolument fantastique, le yin du yan de Obama. Quelqu'un qui roule avec plaisir les Républicains dans la boue, et qui a la crédibilité et la gueule pour le faire.
Pas parce qu'un démocrate ancien secrétaire de la Marine sous Reagan cloue le bec aux attaques de mollesses des Républicains. Pas parce que son bagage ancestral un peu lieutenant-Danesque de "my family fought in every war since the Civil War" enterre les idioties de soupçons sur le patriotisme de Obama. Pas parce qu'il met la Virginie en jeu, un état crucial. Pas parce qu'il est mon ami Facebook.
Parce qu'il est un chien d'attaque absolument fantastique, le yin du yan de Obama. Quelqu'un qui roule avec plaisir les Républicains dans la boue, et qui a la crédibilité et la gueule pour le faire.
Monday, May 26, 2008
Bleuh.
Ok, je suis paresseux, et de par ma faute il reste - quoi ? Trois personnes qui viennent parfois faire un tour ici ?
Bref, je devrais être assez sédentaire cet été, et donc tenterai de jeter un peu d'huile sur ce moribond feu bloguesque. En d'autres mots, écrire plus qu'une fois par deux semaines. Et tenter de soigner ma fixation sur la politique américaine.
Voilà.
Bref, je devrais être assez sédentaire cet été, et donc tenterai de jeter un peu d'huile sur ce moribond feu bloguesque. En d'autres mots, écrire plus qu'une fois par deux semaines. Et tenter de soigner ma fixation sur la politique américaine.
Voilà.
Thursday, May 15, 2008
Interlude musical
Trève de politicailleries, voici l'essentiel.
Je suis tombé sous le charme l'été dernier de Emilie Clepper, à Trois-Pistoles. Elle a depuis lancé un album - et le charme ne s'est toujours pas estompé. Elle a une voix sublime, vraiment.
Bref, prenez un petit cinq minutes et allez l'écouter un peu ici.
Je suis tombé sous le charme l'été dernier de Emilie Clepper, à Trois-Pistoles. Elle a depuis lancé un album - et le charme ne s'est toujours pas estompé. Elle a une voix sublime, vraiment.
Bref, prenez un petit cinq minutes et allez l'écouter un peu ici.
Tuesday, May 13, 2008
euh...
Vu sur Politico :
He gave up golf to show solidarity with soldiers ?!?!?!?
In Politico-Yahoo News interview, Bush laments flawed pre-war intelligence and says he gave up golf to show solidarity with soldiers.
He gave up golf to show solidarity with soldiers ?!?!?!?
Monday, April 07, 2008
L'urbanisme, façon Michel Tremblay
Trouvé dans un article traitant de la reconstruction du Manège Militaire de Québec, qui a brûlé en fin de semaine :
Un stationnement ?
"Guh, la ville vient de perdre un joyau architectural, on pourrait le remplacer par un parking!"
Il y a des gens tordus, dans la vie.
D'ailleurs, la nature du prochain Manège ne fait pas l'unanimité, puisque les possibilités sont nombreuses: maintenir les façades, tout démolir, tout recouvrir, même l'idée d'y mettre un stationnement a été lancée par des citoyens
Un stationnement ?
"Guh, la ville vient de perdre un joyau architectural, on pourrait le remplacer par un parking!"
Il y a des gens tordus, dans la vie.
Saturday, April 05, 2008
Le Lama en Irak... Soupir.
Il y a des jours où j'y crois, vraiment, et où je planifie ma future escapade à Washington pour célébrer l'inauguration du président Barack Obama.
Et il y en a d'autres où JD me ramène sur terre et m'envoie des articles comme celui-ci.
La citation clé:
Il y a de ces jours où défendre la démocratie est un peu plus difficile que d'autres.
Et il y en a d'autres où JD me ramène sur terre et m'envoie des articles comme celui-ci.
La citation clé:
She scoffs at the idea of voting for Obama: "I don't want to be a Muslim!" She looks dubious when told Obama is Christian. "Then why did he go see what's-his-name over in Iraq, that Lama?"
Il y a de ces jours où défendre la démocratie est un peu plus difficile que d'autres.
Friday, April 04, 2008
Vivement des élections.
Vous souvenez-vous, durant les dernières élections, comment certains observateurs issus de la gauche et certains députés libéraux et néodémocrates se sont fait rabroués lorsqu'ils ont mentionné l'existence d'un agenda caché du parti Conservateur ? Vous rappellez-vous à quel point cette suggestion d'un "hidden agenda" était considérée comme ridicule par les médias ?
Le parti Conservateur dépose présentement des modifications immenses à la loi sur l'immigration, des modifications qui vont grandement nuire aux futurs demandeurs d'aide sur base humanitaire ou de compassion. Bref, privilégier à tout prix et dans tous les cas l'électricien de Westbury plutôt que le réfugié du Darfour.
Et ces modifications, elles ne sont pas déposées en projet de loi indépendant. Non. Elles sont attachées au budget - ce qui n'a absolument RIEN à voir - de façon à ce qu'elles passent automatiquement, les libéraux ayant trop peur d'élections pour voter contre.
Bout d'viarge, c'est quoi ça, sinon un agenda caché ?
Le parti Conservateur dépose présentement des modifications immenses à la loi sur l'immigration, des modifications qui vont grandement nuire aux futurs demandeurs d'aide sur base humanitaire ou de compassion. Bref, privilégier à tout prix et dans tous les cas l'électricien de Westbury plutôt que le réfugié du Darfour.
Et ces modifications, elles ne sont pas déposées en projet de loi indépendant. Non. Elles sont attachées au budget - ce qui n'a absolument RIEN à voir - de façon à ce qu'elles passent automatiquement, les libéraux ayant trop peur d'élections pour voter contre.
Bout d'viarge, c'est quoi ça, sinon un agenda caché ?
Wednesday, April 02, 2008
Pierre et le loup sexiste
(En réponse à la chronique Le sexisme à l'oeuvre, de Lysiane Gagnon, paru le 1er avril 2008)
Selon Lysiane Gagnon, les appels répétés faits auprès d’Hillary Clinton pour qu’elle abandonne la course à l’investiture démocrate seraient en fait du « sexisme à l’œuvre », le titre de sa dernière chronique. Cette accusation de sexisme n’est nullement prouvée ni justifiée dans son billet; de plus, elle fait complètement fi de la situation politique actuelle. Ces appels à l’abandon transcendent les questions de sexe ou de personnalité; ils sont faits par simple réalisme politique. Les chances de Clinton de gagner l’investiture démocrate frôlent le zéro, et en s’acharnant à rester dans la course, elle mine les chances de son propre parti aux prochaines présidentielles.
Contrairement à ce que Mme Gagnon affirme, la Pennsylvanie n’est pas « le seul espoir d’Hillary Clinton, mathématiquement parlant ». Même si Mme Clinon devait l’emporter avec une majorité écrasante – ce qui est toujours loin d’être assuré - les règles d’attribution des délégués font que cela ne saurait suffire à rattraper le retard de 129 délégués qu’elle accuse envers Barack Obama. Pire : la semaine suivant le vote en Pennsylvanie, tout indique que la Caroline du Nord donnera au sénateur de l’Illinois une avance considérable, annulant en bonne partie les gains tout juste obtenus de Clinton.
Le seul espoir mathématique de la sénatrice de New York réside dans l'espoir que les super-délégués, ces membres influents du parti, votent massivement pour elle et renversent la décision du vote populaire. Oublions l’aspect bien peu démocratique de la chose, et concentrons-nous plutôt sur l’irréalisme croissant d’un tel scénario. Depuis le 5 février, date du « super Tuesday », les super délégués se rallient massivement à Barack Obama : soixante-quatre l'ont appuyé durant cette période, contre moins d’une dizaine pour Mme Clinton durant la même période. Il faudrait tout un revirement pour renverser cette tendance déjà bien ancrée.
Le problème avec le billet de Madame Gagnon, c’est que pour démontrer son point, elle compare des pommes avec des orangs-outans. Certes, personne n’a poussé les candidats à la direction du PQ à se retirer même lorsque Boisclair était donné gagnant, idem pour la course à la direction libérale de 1993. Mais ces présumés gagnants l’étaient selon les sondages uniquement. Dans le cas de la course démocrate, ce ne sont pas les sondages qui donnent Obama vainqueur – c’est le vote des électeurs des 40 états ayant tenu leur scrutin. Déjà 83 % des électeurs se sont prononcés, et ils ont donné au sénateur de l’Illinois une majorité insurmontable de délégués élus.
Une autre fausse information est également relayée par Mme Gagnon, celle que l’association de Obama avec le pasteur Wright « l’a fait reculer de 10 points ». Gallup, une des firmes de sondages les plus crédibles du pays, a certes mesuré un léger recul dans les jours suivant cet épisode, mais nullement de dix points; de plus, Obama a largement récupéré cette baisse depuis. Cependant, la firme a obtenu un chiffre intéressant : 28 % des électeurs de Mme Clinton voteront apparemment pour le parti républicain si Obama devait être confirmé comme candidat. En restant dans la course alors que les dés sont déjà jetés, Mme Clinton ne fait qu’exacerber le ressentiment de ses partisans envers celui qui sera le candidat démocrate à l’élection présidentielle, diminuant ses chances de l’emporter.
Les appels au retrait de la candidature de Mme Clinton ne tirent pas leur racines d’un sexisme caché, mais bien d’un pragmatisme politique : le parti avant la personne, comme le dit le dicton. À trop crier au loup sexiste, l'éditorialiste risque d’amenuiser ce terme, ce qui serait grandement dommageable pour une cause si juste.
Selon Lysiane Gagnon, les appels répétés faits auprès d’Hillary Clinton pour qu’elle abandonne la course à l’investiture démocrate seraient en fait du « sexisme à l’œuvre », le titre de sa dernière chronique. Cette accusation de sexisme n’est nullement prouvée ni justifiée dans son billet; de plus, elle fait complètement fi de la situation politique actuelle. Ces appels à l’abandon transcendent les questions de sexe ou de personnalité; ils sont faits par simple réalisme politique. Les chances de Clinton de gagner l’investiture démocrate frôlent le zéro, et en s’acharnant à rester dans la course, elle mine les chances de son propre parti aux prochaines présidentielles.
Contrairement à ce que Mme Gagnon affirme, la Pennsylvanie n’est pas « le seul espoir d’Hillary Clinton, mathématiquement parlant ». Même si Mme Clinon devait l’emporter avec une majorité écrasante – ce qui est toujours loin d’être assuré - les règles d’attribution des délégués font que cela ne saurait suffire à rattraper le retard de 129 délégués qu’elle accuse envers Barack Obama. Pire : la semaine suivant le vote en Pennsylvanie, tout indique que la Caroline du Nord donnera au sénateur de l’Illinois une avance considérable, annulant en bonne partie les gains tout juste obtenus de Clinton.
Le seul espoir mathématique de la sénatrice de New York réside dans l'espoir que les super-délégués, ces membres influents du parti, votent massivement pour elle et renversent la décision du vote populaire. Oublions l’aspect bien peu démocratique de la chose, et concentrons-nous plutôt sur l’irréalisme croissant d’un tel scénario. Depuis le 5 février, date du « super Tuesday », les super délégués se rallient massivement à Barack Obama : soixante-quatre l'ont appuyé durant cette période, contre moins d’une dizaine pour Mme Clinton durant la même période. Il faudrait tout un revirement pour renverser cette tendance déjà bien ancrée.
Le problème avec le billet de Madame Gagnon, c’est que pour démontrer son point, elle compare des pommes avec des orangs-outans. Certes, personne n’a poussé les candidats à la direction du PQ à se retirer même lorsque Boisclair était donné gagnant, idem pour la course à la direction libérale de 1993. Mais ces présumés gagnants l’étaient selon les sondages uniquement. Dans le cas de la course démocrate, ce ne sont pas les sondages qui donnent Obama vainqueur – c’est le vote des électeurs des 40 états ayant tenu leur scrutin. Déjà 83 % des électeurs se sont prononcés, et ils ont donné au sénateur de l’Illinois une majorité insurmontable de délégués élus.
Une autre fausse information est également relayée par Mme Gagnon, celle que l’association de Obama avec le pasteur Wright « l’a fait reculer de 10 points ». Gallup, une des firmes de sondages les plus crédibles du pays, a certes mesuré un léger recul dans les jours suivant cet épisode, mais nullement de dix points; de plus, Obama a largement récupéré cette baisse depuis. Cependant, la firme a obtenu un chiffre intéressant : 28 % des électeurs de Mme Clinton voteront apparemment pour le parti républicain si Obama devait être confirmé comme candidat. En restant dans la course alors que les dés sont déjà jetés, Mme Clinton ne fait qu’exacerber le ressentiment de ses partisans envers celui qui sera le candidat démocrate à l’élection présidentielle, diminuant ses chances de l’emporter.
Les appels au retrait de la candidature de Mme Clinton ne tirent pas leur racines d’un sexisme caché, mais bien d’un pragmatisme politique : le parti avant la personne, comme le dit le dicton. À trop crier au loup sexiste, l'éditorialiste risque d’amenuiser ce terme, ce qui serait grandement dommageable pour une cause si juste.
Wednesday, March 12, 2008
Département des citations complètement connes
Linda Lapointe, de l'ADQ :
Encourager la natalité, soit; mais il me semble que faire des enfants nécessite un traitement un peu plus nuancé que celui d'un téléthon. "Encore un effort, les gens à la maison, on est à 145 bébés de battre le record de l'année dernière!"
Mais il y a pire : Geraldine Ferraro, candidate démcorate à la vice-présidence en 1984, et proche conseillère de Hillary Clinton.
La meilleure réplique jusque ici est venue d'un blogueur de The Atlantic : "Cause, you know, running as a black guy named Barack Hussein Obama is so easy".
Après avoir comparé Obama à un Jesse Jackson deux, après l'avoir fonci dans des publicités, après avoir joué la carte raciale pour gagner des votes, on accuse Obama - le seul sénateur noir présentement - d'être chanceux d'être noir. La seule chose qui pourrait être pire c'est... Oh, c'est fait. Ferraro, s'expliquant :
Le triste sort tragique des blancs aux États-Unis, ce mal trop souvent oublié. Donnez généreusement pour soutenir Ferraro, Mark Penn et ces autres pauvres blancs victimes de discrimination de la classe noire dominante.
Moi, j'en ai fait quatre, mais l'idéal c'est d'en faire au moins deux. (...) Alors si on peut mettre un focus là-dessus
Encourager la natalité, soit; mais il me semble que faire des enfants nécessite un traitement un peu plus nuancé que celui d'un téléthon. "Encore un effort, les gens à la maison, on est à 145 bébés de battre le record de l'année dernière!"
Mais il y a pire : Geraldine Ferraro, candidate démcorate à la vice-présidence en 1984, et proche conseillère de Hillary Clinton.
If Obama was a white man, he would not be in this position. And if he was a woman of any color, he would not be in this position. He happens to be very lucky to be who he is. And the country is caught up in the concept.
La meilleure réplique jusque ici est venue d'un blogueur de The Atlantic : "Cause, you know, running as a black guy named Barack Hussein Obama is so easy".
Après avoir comparé Obama à un Jesse Jackson deux, après l'avoir fonci dans des publicités, après avoir joué la carte raciale pour gagner des votes, on accuse Obama - le seul sénateur noir présentement - d'être chanceux d'être noir. La seule chose qui pourrait être pire c'est... Oh, c'est fait. Ferraro, s'expliquant :
Every time that campaign is upset about something, they call it racist. I will not be discriminated against because I’m white.
Le triste sort tragique des blancs aux États-Unis, ce mal trop souvent oublié. Donnez généreusement pour soutenir Ferraro, Mark Penn et ces autres pauvres blancs victimes de discrimination de la classe noire dominante.
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