Une semaine après l'annonce de «mesures de redressement» des services de trains de banlieue de la métropole, le cauchemar des usagers se poursuit.(...)
Dès 5h30, un bris mécanique du train assurant le premier départ sur la ligne de Deux-Montagnes a provoqué des délais allant de 10 à 23 minutes pour les cinq premiers trains de la journée. En soirée, trois départs ont été retardés et un autre annulé en raison d'un problème de signalisation à la Gare centrale.
Imaginez! Ces pauvres habitants de Blainville, de Lachine et de Deux-Montagnes qui sont arrivés en retard!
Quoi ? J'entends des sceptiques, qui ne comprennent pas pourquoi on en fait tout un plat ? Qui me disent que la 97, la 125, la 161, bref, bien des autobus ont la fâcheuse habitude ne pas passer à Montréal ? Que le métro est souvent arrêté pendant trente à quarante-cinq minutes pour des interventions ambulancières ? Que dès la première bordée de neige, les retards d'autobus peuvent aller jusqu'à une heure ?
Mais vous n'avez rien compris, peuples d'ignares! On parle du nerf de notre société, de la colonne vertébrale de notre économie, bref, des banlieusards, pas de vulgaires citadins! Leur temps est précieux, beaucoup plus que le vôtre!
«C'est devenu pire que dans les trains des pays du tiers-monde», a souligné une passagère, Antoinette Ghanem.
Botswana et Terrebonne, même combat.
2 comments:
Hahaha.
Non mais quel horreur.
Je suis étonnée qu'il n'y ait pas de comparaison douteuse avec les méchants communisses.
En tout cas, c'est beau le métier de journalisse!!
Ok mais au moins en Afrique ils n'ont pas de neige...Hum mais c'est vrai qu'ici on n'as pas de migration de buffles.
Décidément Botswana et Terrebonne même combat!
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