AbitibiBowater compte vendre ses barrages de production d'hydroélectricité, au Saguenay Lac-St-Jean. Les syndicats s'y opposent : les faibles coûts de l'électricité sont la force principale des usines de papier du coin pour rester compétitives. Pas de barrages, pas de papetières à Alma et Kénogami.
Question.
Je n'ai rien contre l'idée d'octroyer en parallèle à une compagnie nationale d'électricité des permissions à certaines industries de construire leurs propres centrales. Ça crée de l'emploi pour pas très cher, dans des régions qui en ont bien de besoin.
Mais je ne pense pas que le Québec a exempté des compagnies d'aluminium ou de papier de la nationalisation pour qu'ils se revirent de bord, ferment leurs shops et vendent l'électricité directement parce que c'est plus rentable.
Dans ce cas, pourquoi personne n'a mis dans le contrat initial une clause du style "l'électricité produite sert principalement à faire fonctionner vos usines; si celles-ci doivent fermer, ou si vous deviez décider de vendre les centrales, Hydro-Québec les achètera automatiquement, pour un montant si dérisoire que vous en braillerez des années durant" ?
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