Puisque vous ne perdrez pas votre temps à lire dans le détail les résultats de votes des démocrates résidant à l'étranger:
Obama a obtenu 72 % du vote des démocrates vivant à Montréal, l'emportant aisément.
Avant de vous réjouir et de crier au progressisme québécois, il a obtenu 100 % des voix à Whitehorse. Tout comme en Antarctique - le froid glacial aide Obama, j'imagine.
Clinton peut se consoler : elle a balayé la Lybie, le Turkmenistan et le Liechtenstein.
Yâb que j'ai hâte que cette course se termine et que je puisse retrouver un semblant de vie normale.
Thursday, February 21, 2008
Wednesday, February 20, 2008
Septembre noir et roses rouges
De toutes les approches pour lutter contre le terrorisme, il me semble vraiment que celle préconisée par le Fatah des années 70 est la plus intéréssante : l'amour.
Alors, hein, vous comprenez le message : tous ensemble, débarquons à Kandahar avec une boîte de truffes et contribuons à la paix mondiale.
"Finally they hit upon an idea. Why not simply marry them off? In other words, why not find a way to give these men—the most dedicated, competent, and implacable fighters in the entire PLO—a reason to live rather than to die? Having failed to come up with any viable alternatives, the two men put their plan in motion.
They traveled to Palestinian refugee camps, to PLO offices and associated organizations, and to the capitals of all Middle Eastern countries with large Palestinian communities. Systematically identifying the most attractive young Palestinian women they could find, they put before these women what they hoped would be an irresistible proposition: Your fatherland needs you. Will you accept a critical mission of the utmost importance to the Palestinian people? Will you come to Beirut, for a reason to be disclosed upon your arrival, but one decreed by no higher authority than Chairman Arafat himself? How could a true patriot refuse?
So approximately a hundred of these beautiful young women were brought to Beirut. There, in a sort of PLO version of a college mixer, boy met girl, boy fell in love with girl, boy would, it was hoped, marry girl. There was an additional incentive, designed to facilitate not just amorous connections but long-lasting relationships. The hundred or so Black Septemberists were told that if they married these women, they would be paid $3,000; given an apartment in Beirut with a gas stove, a refrigerator, and a television; and employed by the PLO in some nonviolent capacity. Any of these couples that had a baby within a year would be rewarded with an additional $5,000.
Both Abu Iyad and the future general worried that their scheme would never work. But, as the general recounted, without exception the Black Septemberists fell in love, got married, settled down, and in most cases started a family. To make sure that none ever strayed, the two men devised a test. Periodically, the former terrorists would be handed legitimate passports and asked to go to the organization's offices in Geneva or Paris or some other city on genuine nonviolent PLO business. But, the general explained, not one of them would agree to travel abroad, for fear of being arrested and losing all that they had—that is, being deprived of their wives and children. "And so," my host told me, "that is how we shut down Black September and eliminated terrorism. It is the only successful case that I know of."
Alors, hein, vous comprenez le message : tous ensemble, débarquons à Kandahar avec une boîte de truffes et contribuons à la paix mondiale.
Ignorance is strength
Si Paul Martin dénonçait l'évasion fiscale, on se ruerait aux portes pour se payer sa gueule, pointer du doigt la Canada Steamship Lines et tout.
Alors, pourquoi personne ne souligne à quel point on prend les gens pour des cons quand une ancienne membre du conseil d'administration de Wal-Mart s'inscrit en faux contre les multinationales et les emplois transférés en Chine ?
Alors, pourquoi personne ne souligne à quel point on prend les gens pour des cons quand une ancienne membre du conseil d'administration de Wal-Mart s'inscrit en faux contre les multinationales et les emplois transférés en Chine ?
Tuesday, February 19, 2008
Département des titres douteux
Pourquoi Steven Kazmierczak, un étudiant brillant, a-t-il ouvert le feu ?
La question me met vachement mal à l'aise - comme s'il était plus normal que quelque ayant des mauvaises notes ouvre le feu sur ses camarades. Comme si succès scolaire et fusillades scolaires allaient de paire.
La question me met vachement mal à l'aise - comme s'il était plus normal que quelque ayant des mauvaises notes ouvre le feu sur ses camarades. Comme si succès scolaire et fusillades scolaires allaient de paire.
Wednesday, February 13, 2008
Trois petits tours avant de dormir...
I) Obama a annoncé aujourd'hui un plan de 210 milliards de dollars en investissement en infrastructure et en environnement. Outre l'immensité du chiffre - c'est plus que les revenus entiers du gouvernement du Canada - c'est cette citation que je retiens :
Green collar jobs. Des cols verts. J'adore - en une expression, le pont écologistes/travailleurs est tracé. Le NPD l'a déjà utilisé avant, et j'espère vraiment que l'on va la ressortir en campagne.
II) Parlant d'Obama, le NY Times nous rappelle aujourd'hui qu'il n'est pas parfait. Et que Clinton n'est pas toujours un robot:
C) Et, puisque c'est la St-Valentin, je finis ce spécial "All the news that's fit to print" avec un article sur le sexe. Et les dinosaures.
Non, pas les vidéos pornos de ptérodactyles. Un article sérieux. Sur le sexe. Et les dinosaures. Et les mystères que la science a encore à découvrir là-dessus.
Certains passent la St-Valentin avec une charmante dame, avec chandelles, chocolat et tout le tralala.
D'autres écrivent ou traînent sur un blogue à propos de dinosaures qui font l'amour.
Amis geeks, bonsoir.
He went on to call for a decade-long investment in a $150 billion plan to create five million so-called “green-collar” jobs to develop energy sources that are friendly to the environment
Green collar jobs. Des cols verts. J'adore - en une expression, le pont écologistes/travailleurs est tracé. Le NPD l'a déjà utilisé avant, et j'espère vraiment que l'on va la ressortir en campagne.
II) Parlant d'Obama, le NY Times nous rappelle aujourd'hui qu'il n'est pas parfait. Et que Clinton n'est pas toujours un robot:
Examples of their (NDLR : McCain et Clinton) mutual respect typically include a tale of holding a vodka-drinking contest in Estonia. Such a celebration may have been unlikely to happen with Mr. Obama, who on a trip to Russia in 2005 asked that his shot glass be filled with water.
C) Et, puisque c'est la St-Valentin, je finis ce spécial "All the news that's fit to print" avec un article sur le sexe. Et les dinosaures.
Non, pas les vidéos pornos de ptérodactyles. Un article sérieux. Sur le sexe. Et les dinosaures. Et les mystères que la science a encore à découvrir là-dessus.
Which brings me to my tyrannical fantasy. I want to take a journey 68 million years back in time to see a Tyrannosaurus rex couple mating. What was it like? Did they trumpet and bellow and stamp their feet? Did they thrash their enormous tails? Did he bite her neck in rapture and exude a musky scent? Somehow, I imagine that when two T. rex got it on, the earth shook for miles around.
And if I could only take this journey, I could answer a question that sometimes bothers me. Did T. rex have a penis? Did he even, as lizards do, have two?
Certains passent la St-Valentin avec une charmante dame, avec chandelles, chocolat et tout le tralala.
D'autres écrivent ou traînent sur un blogue à propos de dinosaures qui font l'amour.
Amis geeks, bonsoir.
Premier texte sur Denis Coderre de l'histoire de ce blogue - tadam!
Ainsi, les libéraux songeraient à ne pas faire tomber le gouvernement ce printemps, après tout.
Guh.
De un, je comprends mal en quoi une campagne électorale risque d'affecter les soldats. L'État-major de l'armée, qui prend la presque totalité des décisions au jour le jour, sera toujours là. Et si Stéphane Dion a pu prendre deux semaines de congé de campagne, fin 2005, pour présider la conférence de Montréal, le ministre de la défense pourra aisément prendre le temps chaque jour d'approuver peu importe ce qu'il a à approuver.
Mieux : une campagne risque d'amener à l'avant-plan un débat sur le rôle réel de notre armée, qui en sortira soit avec une nouvelle mission plus humanitaire, soit avec un mandat renforcé.
De deux, selon la récente entente entre l'opposition et le gouvernement, les forces canadiennes sont en Afghanistan jusqu'en 2011, minimum. Si on suit la logique tordue de Coderre, les libéraux devraient donc approuver aveuglément toutes les initiatives conservatrices des deux prochaines années.
Je comprends que les libéraux ont besoin d'une meilleure raison pour retarder les élections que "Harper a l'air de plus en plus taouin et on espère en profiter", mais sincèrement, ils pourraient faire mieux.
Si libéraux et conservateurs ont déjà dit qu'il ne faudrait pas qu'une élection soit déclenchée par la question afghane, le député Coderre va plus loin en affirmant qu'il ne devrait pas y avoir un «vide parlementaire», c'est à dire une campagne électorale, tant que les soldats canadiens risquent leur vie en Afghanistan.
Guh.
De un, je comprends mal en quoi une campagne électorale risque d'affecter les soldats. L'État-major de l'armée, qui prend la presque totalité des décisions au jour le jour, sera toujours là. Et si Stéphane Dion a pu prendre deux semaines de congé de campagne, fin 2005, pour présider la conférence de Montréal, le ministre de la défense pourra aisément prendre le temps chaque jour d'approuver peu importe ce qu'il a à approuver.
Mieux : une campagne risque d'amener à l'avant-plan un débat sur le rôle réel de notre armée, qui en sortira soit avec une nouvelle mission plus humanitaire, soit avec un mandat renforcé.
De deux, selon la récente entente entre l'opposition et le gouvernement, les forces canadiennes sont en Afghanistan jusqu'en 2011, minimum. Si on suit la logique tordue de Coderre, les libéraux devraient donc approuver aveuglément toutes les initiatives conservatrices des deux prochaines années.
Je comprends que les libéraux ont besoin d'une meilleure raison pour retarder les élections que "Harper a l'air de plus en plus taouin et on espère en profiter", mais sincèrement, ils pourraient faire mieux.
Friday, February 08, 2008
Bientôt, on parlera de Coton réutilisable Bertrand
La SAQ bannit les sacs de plastique. C'est bien. Si on désire que la ville - ou encore mieux, la province - ne soit déclarée zone sans sacs de plastique, il va falloir que d'autres grandes entreprises emboîtent le pas, pour donner l'exemple.
Si j'étais dans un groupe environnemental, je ciblerai une entreprise d'alimentation, une seule - Métro, par exemple - et j'encouragerais mes partisans à les innonder de courriels, de lettres, d'appels, de menaces de boycott, l'artillerie lourde, jusqu'à ce qu'elle cède. C'est infiniment plus facile de forcer une seule entreprise à changer ses habitudes qu'un secteur économique entier; et une fois que c'est fait, l'exemple donné (et, surtout, la publicité gratuite obtenue pour le virage vert de l'entreprise) va pousser les autres à suivre.
Ceci étant dit, petit extrait de l'article :
Huntingdon et San Francisco, deux villes si identiques.
Si j'étais dans un groupe environnemental, je ciblerai une entreprise d'alimentation, une seule - Métro, par exemple - et j'encouragerais mes partisans à les innonder de courriels, de lettres, d'appels, de menaces de boycott, l'artillerie lourde, jusqu'à ce qu'elle cède. C'est infiniment plus facile de forcer une seule entreprise à changer ses habitudes qu'un secteur économique entier; et une fois que c'est fait, l'exemple donné (et, surtout, la publicité gratuite obtenue pour le virage vert de l'entreprise) va pousser les autres à suivre.
Ceci étant dit, petit extrait de l'article :
D’autres entreprises ont entrepris de bannir les sacs de plastique, mais elles se trouvent surtout en Europe. Ici, des municipalités comme Huntingdon et San Francisco les ont interdits.
Huntingdon et San Francisco, deux villes si identiques.
Wednesday, February 06, 2008
Hier encore...
Petit bilan bien personnel de la soirée d'hier.
I) Qui a gagné ? Personne. Obama a gagné un peu plus d'états, Clinton un peu plus de délégués. Ils se sont séparés les huit plus gros états en deux (Illinois-Georgie-Minnesota-Missouri pour lui, Californie-New York-New Jersey-Massassuchets pour elle). Considérant l'immense avance que Clinton avait dans les sondages il y a quelques semaines à peine, c'est une superbe remontée.
II) 98 % des résultats sont compilés pour les démocrates en Alaska; Obama l'a emporté, 302 votes contre 103. Une abstention. Pour un grand total de 406 électeurs. L'Alaska a 13 délégués, soit un pour 31 voteurs. En guise de comparaison, New York comptera un délégué par 7500 électeurs. Vraiment, une excellente façon de choisir un président.
III) Obama devrait gagner la plupart des États durant le mois de février, à commencer samedi par l'État de Washington et sa population fortement éduquée (un électorat qui lui est hautement favorable) et la Louisianne. Obama se doit d'enchaîner victoire sur victoire, pour espérer surfer sur son momemtum jusqu'au 4 mars et arracher le Texas et l'Ohio à Clinton; pour Clinton, elle doit limiter les dégâts, contenir l'avancée d'Obama, et remplir les coffres au plus vite.
IV) Non mais, l'Alaska. Réalisez-vous qu'il y avait plus de gens à n'importe quelle assemblée générale de grève à Rimouski en 2005 que de gens qui ont voté hier ? Que presque dix fois plus de gens sont membres du groupe Facebook "Quand t'étais petit tu lisais que Tom-Tom et Nana dans J'aime lire" ? Que le nombre de gens ayant voté est semblable au nombre de gens présents sur une photo de Spencer Tunick ?
V) Si McCain est élu président, je n'ai qu'un seul souhait : qu'il ne meure pas. Juste au cas où il devait nommer Huckabee vice-président, ce qui devient de plus en plus probable.
VI) Gros débat, avec des copains scribes : une femme est-elle plus désavantagée dans la course à la présidence qu'un noir. Lequel des deux handicaps est le plus gros.
Je continue de croire que le racisme sous-latent est plus important que le sexisme sous-latent.
Il y a présentement cent sénateurs aux États-Unis; de ce nombre, 16 sont des femmes. Barack Obama est le seul noir. Le troisième de l'histoire.
Il y a présentement cinquante gouverneurs : huit femmes, et Deval Patrick, le seul afro-américain de ce groupe.
Il ya présentement 42 états qui ont un lieutenant gouverneur (qui est au gouverneur ce que le vice-président est au président). Dix femmes. Deux afro-américains.
Je crois que ça résume assez bien la situation.
I) Qui a gagné ? Personne. Obama a gagné un peu plus d'états, Clinton un peu plus de délégués. Ils se sont séparés les huit plus gros états en deux (Illinois-Georgie-Minnesota-Missouri pour lui, Californie-New York-New Jersey-Massassuchets pour elle). Considérant l'immense avance que Clinton avait dans les sondages il y a quelques semaines à peine, c'est une superbe remontée.
II) 98 % des résultats sont compilés pour les démocrates en Alaska; Obama l'a emporté, 302 votes contre 103. Une abstention. Pour un grand total de 406 électeurs. L'Alaska a 13 délégués, soit un pour 31 voteurs. En guise de comparaison, New York comptera un délégué par 7500 électeurs. Vraiment, une excellente façon de choisir un président.
III) Obama devrait gagner la plupart des États durant le mois de février, à commencer samedi par l'État de Washington et sa population fortement éduquée (un électorat qui lui est hautement favorable) et la Louisianne. Obama se doit d'enchaîner victoire sur victoire, pour espérer surfer sur son momemtum jusqu'au 4 mars et arracher le Texas et l'Ohio à Clinton; pour Clinton, elle doit limiter les dégâts, contenir l'avancée d'Obama, et remplir les coffres au plus vite.
IV) Non mais, l'Alaska. Réalisez-vous qu'il y avait plus de gens à n'importe quelle assemblée générale de grève à Rimouski en 2005 que de gens qui ont voté hier ? Que presque dix fois plus de gens sont membres du groupe Facebook "Quand t'étais petit tu lisais que Tom-Tom et Nana dans J'aime lire" ? Que le nombre de gens ayant voté est semblable au nombre de gens présents sur une photo de Spencer Tunick ?
V) Si McCain est élu président, je n'ai qu'un seul souhait : qu'il ne meure pas. Juste au cas où il devait nommer Huckabee vice-président, ce qui devient de plus en plus probable.
VI) Gros débat, avec des copains scribes : une femme est-elle plus désavantagée dans la course à la présidence qu'un noir. Lequel des deux handicaps est le plus gros.
Je continue de croire que le racisme sous-latent est plus important que le sexisme sous-latent.
Il y a présentement cent sénateurs aux États-Unis; de ce nombre, 16 sont des femmes. Barack Obama est le seul noir. Le troisième de l'histoire.
Il y a présentement cinquante gouverneurs : huit femmes, et Deval Patrick, le seul afro-américain de ce groupe.
Il ya présentement 42 états qui ont un lieutenant gouverneur (qui est au gouverneur ce que le vice-président est au président). Dix femmes. Deux afro-américains.
Je crois que ça résume assez bien la situation.
Friday, February 01, 2008
Sad But True
La citation du jour, gracieuseté de Mitchell Prothero, de Slate :
There is no reason to fear that Hezbollah might take control of Lebanon, since it's already the most powerful political and military force in the country. It's akin to worrying that a victory by Hillary Clinton over Barack Obama might lead to white people taking control of the United States. It wouldn't make a damn bit of difference.
Thursday, January 31, 2008
Débat démocrate
20:13 : Je tente de blogger live le débat démocrate de ce soir, pour me pratiquer à je ne sais trop quoi. Remarquez, j'essaie aussi de me faire un paté chinois en même temps, donc les résultats d'un comme de l'autre sont peu surs.
20:16 : Quiconque se plaignant que Barack Obama manque de substance risque d,être assez surpris de al critique assez précise merci du plan de santé d'Hillary Clinton.
20:19 : Jeu. Regardez trente secondes de débat entre Hillary et Obama. Puis, imaginez Harper ou Dion en faire partie. C'est à la fois incroyablement drôle, et si déprimant.
20:20 : Obama vient de remercier "Governor Shwartz" pour ses efforts pour un plan de santé californien. Arnold. Étrange.
20:24 : Un veston brun avec un collier turquoise, je trouve ça douteux, un peu.
20:28 : "Broadcasting healthcare negociations on C-SPAN so American people can see what we're trying to do" ? Wow. Toujours plus de caméras dans les négociations de coulisses. Obama!
20:33 : J'espère vraiment que quelqu'un des réseaux canadiens écoute le débat - un débat sans règles précises, c'est tellement plus agréable. Le contenu est vraiment plus intéressant.
20:37 : Jusqu'ici, seulement des questions sur le plan d'assurance-santé. Si j'étais candidat, je parlerais des horribles coûts d'administration et de marketing du système américain - plus de 15 %, comparativement à 2-3 % dans le système canadien. Des millairds facilement récupérables.
20:39 : Comment contrer les impacts négatifs de l'immigration - qui est principalement latino - sur les Afroaméricains. À Obama. Il marche sur des oeufs.
20:42 : Il s'en est bien tiré. Discours de tolérance. "Immigration est un bouc émissaire". Ça fait du bien de voir des politiciens qui n'utilisent pas trop la peur de l'autre pour gagner quelques votes. *cough*Pauline*cough.
20:50 : Clinton fait présentement un superbe speech sur l'impossibilité de déporter 12 millions d'immigrants. Vraiment, j'adore cette forme de débat.
20:51 : OK, Obama vient de passer en mode attaque. "You now have a clear position on this (les permis de conduire aux immigrants), but it took you a long time."
20:58 : Mon paté chinois est au four, finalement. À ce rythme, je devrais manger pendant la convention démocrate.
21:06 : Question Kennedy pour Clinton. Elle cite son appui de trois des enfants de Robert Kennedy - comme si "la fille d'un politicien décédé en 1968" avait autant d'impact que "le deuxième sénateur ayant le plus d'ancienneté, symbole du progressisme américain". Puis, elle patine.
21:08 : Voir Hillary Clinton tenter de diminuer l'importance des appuis officiels (tradition libre de endorsements), c'est un peu comme voir Sarkozy dénoncer l'impact du Paris Match.
21:11 : Question à Clinton : "How can you be an agent of change when you're part of one of the two families that ruled America for the last twenty years". Ouch.
21:20 : La façon dont obama attaque McCain continuellement - la troisième fois déjà ce soir - on dirait qu'il se prépare déjà pour l'élection générale. Tant mieux. Si McCain est le candidat républicain, il va être extrêmement difficile à battre.
21:24 : Deux dollars que Clinton ne répond pas directement à l'attaque d'Obama sur son vote en faveur de l'occupation de l'Irak.
21:26 : Je viens de me faire deux piastres.
21:33 : Le vote, encore. Toujours pas de trace d'une possible perte de deux dollars.
21:35 : "Knowing he was a megalomaniac, knowing he wanted to compete with Osama Bin Laden for attention, I think we had legitimate concerns" - Clinton. Elle s'enfonce dans ses explications, vraiment.
21:43 : Et le prix de la question la plus inutile de la soirée va à : Y a-t-il trop de sexe venant d'Hollywood ?
21:47 : Clinton a-t-elle seulement répondu directement à une seule question ce soir ?
21h51 : C'est fini. Pas de gagnant, vraiment, pas de perdant non plus. Selon moi, Clinton a perdu un peu plus de plumes, avec le bout sur l'Irak.
Sur ce, mon paté chinois était excellent, et je retourne faire quelque chose d'un peu moins geek.
Genre, jouer à Tetris sur Facebook.
Soupir.
20:16 : Quiconque se plaignant que Barack Obama manque de substance risque d,être assez surpris de al critique assez précise merci du plan de santé d'Hillary Clinton.
20:19 : Jeu. Regardez trente secondes de débat entre Hillary et Obama. Puis, imaginez Harper ou Dion en faire partie. C'est à la fois incroyablement drôle, et si déprimant.
20:20 : Obama vient de remercier "Governor Shwartz" pour ses efforts pour un plan de santé californien. Arnold. Étrange.
20:24 : Un veston brun avec un collier turquoise, je trouve ça douteux, un peu.
20:28 : "Broadcasting healthcare negociations on C-SPAN so American people can see what we're trying to do" ? Wow. Toujours plus de caméras dans les négociations de coulisses. Obama!
20:33 : J'espère vraiment que quelqu'un des réseaux canadiens écoute le débat - un débat sans règles précises, c'est tellement plus agréable. Le contenu est vraiment plus intéressant.
20:37 : Jusqu'ici, seulement des questions sur le plan d'assurance-santé. Si j'étais candidat, je parlerais des horribles coûts d'administration et de marketing du système américain - plus de 15 %, comparativement à 2-3 % dans le système canadien. Des millairds facilement récupérables.
20:39 : Comment contrer les impacts négatifs de l'immigration - qui est principalement latino - sur les Afroaméricains. À Obama. Il marche sur des oeufs.
20:42 : Il s'en est bien tiré. Discours de tolérance. "Immigration est un bouc émissaire". Ça fait du bien de voir des politiciens qui n'utilisent pas trop la peur de l'autre pour gagner quelques votes. *cough*Pauline*cough.
20:50 : Clinton fait présentement un superbe speech sur l'impossibilité de déporter 12 millions d'immigrants. Vraiment, j'adore cette forme de débat.
20:51 : OK, Obama vient de passer en mode attaque. "You now have a clear position on this (les permis de conduire aux immigrants), but it took you a long time."
20:58 : Mon paté chinois est au four, finalement. À ce rythme, je devrais manger pendant la convention démocrate.
21:06 : Question Kennedy pour Clinton. Elle cite son appui de trois des enfants de Robert Kennedy - comme si "la fille d'un politicien décédé en 1968" avait autant d'impact que "le deuxième sénateur ayant le plus d'ancienneté, symbole du progressisme américain". Puis, elle patine.
21:08 : Voir Hillary Clinton tenter de diminuer l'importance des appuis officiels (tradition libre de endorsements), c'est un peu comme voir Sarkozy dénoncer l'impact du Paris Match.
21:11 : Question à Clinton : "How can you be an agent of change when you're part of one of the two families that ruled America for the last twenty years". Ouch.
21:20 : La façon dont obama attaque McCain continuellement - la troisième fois déjà ce soir - on dirait qu'il se prépare déjà pour l'élection générale. Tant mieux. Si McCain est le candidat républicain, il va être extrêmement difficile à battre.
21:24 : Deux dollars que Clinton ne répond pas directement à l'attaque d'Obama sur son vote en faveur de l'occupation de l'Irak.
21:26 : Je viens de me faire deux piastres.
21:33 : Le vote, encore. Toujours pas de trace d'une possible perte de deux dollars.
21:35 : "Knowing he was a megalomaniac, knowing he wanted to compete with Osama Bin Laden for attention, I think we had legitimate concerns" - Clinton. Elle s'enfonce dans ses explications, vraiment.
21:43 : Et le prix de la question la plus inutile de la soirée va à : Y a-t-il trop de sexe venant d'Hollywood ?
21:47 : Clinton a-t-elle seulement répondu directement à une seule question ce soir ?
21h51 : C'est fini. Pas de gagnant, vraiment, pas de perdant non plus. Selon moi, Clinton a perdu un peu plus de plumes, avec le bout sur l'Irak.
Sur ce, mon paté chinois était excellent, et je retourne faire quelque chose d'un peu moins geek.
Genre, jouer à Tetris sur Facebook.
Soupir.
Now I long for Yesterday
Je ne me souviens pas d'avoir lu un texte qui illustrait mieux les "lendemains qui déchantent" d'une campagne électorale que celui-ci.
Du jour au lendemain, passer de carburer au café, aux mises à jour de sites de nouvelles aux cinq minutes, aux gestions de crise continuelles, à l'excitation générale d'être continuellement en train de courir, passer de ce mode d'existence trépidant à la routine habituelle, ça fesse. Je n'ose même pas imaginer ajouter une défaite là-dessus.
I can remember sitting with Bill Bradley in his bare campaign office just after his withdrawal speech in 2000. Everyone was already gone except for a few loyal staff members and the last two Secret Service agents guarding the door. All the noise from all the rallies had subsided, and all that remained were a few empty cubicles and the occasional unanswered phone. I will never forget how one of the agents, checking his watch, offered the candidate a ride home before the final shift came to an end.
It’s not just the candidate, though, who suffers the trauma. For all the people who work on a campaign, who share cramped apartments with other true believers and keep most of their belongings in a car, the end really does feel like The End. I stood in the Ohio headquarters of America Coming Together, the massive Democratic voter turnout operation, as John Kerry and John Edwards gave their concession speech the day after the 2004 election. A smart young organizer was weeping on her boss’s shoulder. I knew that if she lived to be 90, no matter what else she did or how successfully, the memory of that moment would probably still feel like a kick in the gut.
Du jour au lendemain, passer de carburer au café, aux mises à jour de sites de nouvelles aux cinq minutes, aux gestions de crise continuelles, à l'excitation générale d'être continuellement en train de courir, passer de ce mode d'existence trépidant à la routine habituelle, ça fesse. Je n'ose même pas imaginer ajouter une défaite là-dessus.
What Radio was for Rwanda
Triste.
Si ça devait se poursuivre - et j'ai bien peur que ce soit le cas - quelqu'un sait s'il est possible d'avoir des avions qui brouillent les ondes cellulaires, comme ceux qui brouillent les ondes radios (et qu'on aurait du utiliser au Rwanda) ?
It is one thing to broadcast subversive messages on Radio as was the case in Rwanda, and is alarmingly the case with some vernacular radio stations in Kenya.
It is an entirely different thing to send these messages to a carefully selected list of people on your contact list who will in turn send them on to their own select list of people so that the message spreads like a virus but catches only people who answer to certain ‘characteristics.’
It is more dangerous because there is more stealth to it. It is not done in the open, it is done in secret, making it harder to put an end to. In addition, the dissemination instrument is not situated in one central place that can be clamped down on easily. Rather, every mobile phone in this country is a potential dissemination instrument, making it nigh impossible to crackdown on the proliferators of these messages.
I’m very afraid that mobile phones will be for Kenya what Radio was for Rwanda. I really look forward to being proved wrong.
Si ça devait se poursuivre - et j'ai bien peur que ce soit le cas - quelqu'un sait s'il est possible d'avoir des avions qui brouillent les ondes cellulaires, comme ceux qui brouillent les ondes radios (et qu'on aurait du utiliser au Rwanda) ?
Thursday, January 24, 2008
Citation du jour
Matt Yglesias :
You see that resentment over US support for the despotic governments in Egypt, Jordan, and the Gulf is fueling anti-American terrorism and decide that the solution is to . . . keep supporting those governments and invade Iraq. After all, we support our clients for a reason so any modification to those policies would entail a cost. Iraq, by contrast, had been a regional adversary for quite some time. So why not support democracy by supporting it in Iraq? It's about on a par with worrying about gangrene developing in your right hand, but also worrying that you're right-handed and may not be able to write without it, so instead you decide to amputate the left hand and hope for the best.
Tuesday, January 22, 2008
Et le prix Scott McLellan du pire spin de la journée est remis à...
Michel Parent, président du syndicat des cols bleus. Vous savez, ceux qui ont réussi à ruiné à presque eux-seuls la réputation du mouvement syndical québécois ? Ce matin, dossier de Michèle Ouimet dans La Presse, sur les techniques d'intimidation de ces si sympathiques gaillards : griefs par milliers, vitres cassées, piques-niques sur les terrains des cadres, pneux crevés... Interrogé à ce sujet, M. Parent y va d'une analyse percutante :
Han han. Sans doute. Mais pourquoi n'y avions-nous pas pensé avant ?
Pour les autos des contremaîtres, Michel Parent a une théorie. «C'est peut-être eux qui abîment leur voiture parce qu'ils en veulent une neuve», insinue-t-il.
Han han. Sans doute. Mais pourquoi n'y avions-nous pas pensé avant ?
Rudy Cant' Fail...
Ok, je suis loin d'être le premier à faire le gag, mais la chanson est si bonne.
Excellent (mais surtout, troublant) article du NY Times ce matin sur le côté un peu... revanchard de Rudy 11 septembre Giuliani. Mes moments Giulianiens préférés :
Et ce n'est même pas la moitié de l'article.
Vous imaginez à la tête du pays ?
Excellent (mais surtout, troublant) article du NY Times ce matin sur le côté un peu... revanchard de Rudy 11 septembre Giuliani. Mes moments Giulianiens préférés :
In August 1997, James Schillaci, a rough-hewn chauffeur from the Bronx, dialed Mayor Giuliani’s radio program on WABC-AM to complain about a red-light sting run by the police near the Bronx Zoo. When the call yielded no results, Mr. Schillaci turned to The Daily News, which then ran a photo of the red light and this front page headline: “GOTCHA!” That morning, police officers appeared on Mr. Schillaci’s doorstep. What are you going to do, Mr. Schillaci asked, arrest me? He was joking, but the officers were not. They slapped on handcuffs and took him to court on a 13-year-old traffic warrant. (...)
After AIDS activists with Housing Works loudly challenged the mayor, city officials sabotaged the group’s application for a federal housing grant. A caseworker who spoke of missteps in the death of a child was fired. After unidentified city workers complained of pressure to hand contracts to Giuliani-favored organizations, investigators examined not the charges but the identity of the leakers. (...)
At 7 p.m. on May 17, Mr. Giuliani’s press secretary dialed reporters and served up a hotter story: A former youth commissioner under Mr. Dinkins, Richard L. Murphy, had ladled millions of dollars to supporters of the former mayor. And someone had destroyed Department of Youth Services records and hard drives and stolen computers in an apparent effort to obscure what had happened to that money. (...) None of it was true. In 1995, the Department of Investigation found no politically motivated contracts and no theft by senior officials. But Mr. Murphy’s professional life was wrecked. (...)Not long after, a major foundation recruited Mr. Murphy to work on the West Coast. The group wanted him to replicate his much-honored concept of opening schools at night as community centers. A senior Giuliani official called the foundation — a move a former mayoral official confirmed on the condition of anonymity for fear of embarrassing the organization — and the prospective job disappeared.(...)
In March 2000, an undercover officer killed Patrick Dorismond, a security guard, during a fight when the police mistook him for a drug dealer. The outcry infuriated the mayor, who released Mr. Dorismond’s juvenile record, a document that legally was supposed to remain sealed.The victim, Mr. Giuliani opined, was no “altar boy.” Actually, he was.
Et ce n'est même pas la moitié de l'article.
Vous imaginez à la tête du pays ?
Monday, January 21, 2008
There comes a time...
Si, le 3 novembre au soir, vous regardez, horrifié, dans mon salon, avec quelques bières dans le corps, les républicains vaincre l'impopularité incroyable de Bush et la guerre en Irak et emporter l'élection présidentielle, vous saurez quand tout cela a commencé. Janvier 2008. Et si vous cherchez quelqu'un à qui envoyer une lettre de remerciement, je vous suggère de l'envoyer à Little Rock, Arkansas.
Le clan Clinton s'est lancé dans la politique du pire, dans le négatif avant, dans la petite politique de bas étage, ils se sont tranformés en Karl Rove. Ils ont délibérément trompé le public sur la position de Barack Obama sur l'Irak. Ils ont tenté de "noircir" Obama, de détruire son message qui transcendait les races en le peinturant dans un coin comme un candidat noir, point. Ils ont joué sur la tension raciale entre les hispaniques et les afroaméricaines. Ils ont joué la carte du genre, présentant (faussement) Hillary comme désavantagée par son statut de femme. Ils ont tenté de faire annuler des lieux de caucus au Nevada où ils croyaient qu'Obama pouvait gagner - pire, ils ont triché de façon éhontée dans certains endroits. Pour poursuivre leur dynastie, pour garder le pouvoir, les Clinton ont fait fi de tout sens commun - et sont en train de diviser le parti de façon irréparable.
Pire : la plupart de cette campagne de salissage est le fruit de Bill Clinton, ancien président. Jamais un ancien président ne s'est mouillé de telle façon dans une lutte intestine - et jamais pour favoriser de façon aussi évidente ses propres intérêts. Obama doit maintenant affronter non seulement la machine Hillary, l'establishment du parti, les stratégistes de salle sombre qui ont façonné le robot Hillary à coup de focus groups et de sondages, mais aussi monsieur 42, un homme que j'aimais incroyablement, jusqu'à il y a quelques semaines.
Je ne cesse de voir sur des blogues américaines des démocrates, déçus, promettant de ne pas avoter pour Hillary si elle devait être la candidate démocrate, après tout.
Si elle gâchait cette occasion pour les démocrates, je promets que dans mon salon, le 3, je lâcherai quelques gros mots.
Le clan Clinton s'est lancé dans la politique du pire, dans le négatif avant, dans la petite politique de bas étage, ils se sont tranformés en Karl Rove. Ils ont délibérément trompé le public sur la position de Barack Obama sur l'Irak. Ils ont tenté de "noircir" Obama, de détruire son message qui transcendait les races en le peinturant dans un coin comme un candidat noir, point. Ils ont joué sur la tension raciale entre les hispaniques et les afroaméricaines. Ils ont joué la carte du genre, présentant (faussement) Hillary comme désavantagée par son statut de femme. Ils ont tenté de faire annuler des lieux de caucus au Nevada où ils croyaient qu'Obama pouvait gagner - pire, ils ont triché de façon éhontée dans certains endroits. Pour poursuivre leur dynastie, pour garder le pouvoir, les Clinton ont fait fi de tout sens commun - et sont en train de diviser le parti de façon irréparable.
Pire : la plupart de cette campagne de salissage est le fruit de Bill Clinton, ancien président. Jamais un ancien président ne s'est mouillé de telle façon dans une lutte intestine - et jamais pour favoriser de façon aussi évidente ses propres intérêts. Obama doit maintenant affronter non seulement la machine Hillary, l'establishment du parti, les stratégistes de salle sombre qui ont façonné le robot Hillary à coup de focus groups et de sondages, mais aussi monsieur 42, un homme que j'aimais incroyablement, jusqu'à il y a quelques semaines.
Je ne cesse de voir sur des blogues américaines des démocrates, déçus, promettant de ne pas avoter pour Hillary si elle devait être la candidate démocrate, après tout.
Si elle gâchait cette occasion pour les démocrates, je promets que dans mon salon, le 3, je lâcherai quelques gros mots.
Saturday, January 19, 2008
Des croissants libertaires pour déjeuner.
Samedi matin, 9h30. J'ai une réunion, donc je suis un des rares plateauistes se levant avant quatre heures de l'après-midi. L'avenue Mont-Royal est vide, ou enfin, presque.
Parce que devant la station de métro, là où se tiennent normalement les crackpots trippant sur Lyndon Larouche, se tiennent deux types, barbus, look un peu hippie, avec des dépliants et des pancartes.
De Ron Paul. Candidat à la nomination républicaine pour la présidence. Libertarien.
J'avais beaucoup lu sur le dévouement incroyable des militants de Ron Paul, qui ont nolisé un dirigeable à son effigie, qui ont battu des records de levée de fonds, qui ont pris contrôle ou presque de la sphère internet républicaine. J'avais aussi lu des dizaines de commentaires sur leur drôle de distribution de leurs efforts - nommément, noliser un dirigeable et contrôler internet au lieu de, hum, faire sortir le vote.
Mais jamais je n'aurais pensé qu'ils étaient assez fous pour traduire leurs dépliants en français pour pouvoir les distribuer un samedi matin dans une ville qui ne peut même pas voter pour lui, jamais.
Parce que devant la station de métro, là où se tiennent normalement les crackpots trippant sur Lyndon Larouche, se tiennent deux types, barbus, look un peu hippie, avec des dépliants et des pancartes.
De Ron Paul. Candidat à la nomination républicaine pour la présidence. Libertarien.
J'avais beaucoup lu sur le dévouement incroyable des militants de Ron Paul, qui ont nolisé un dirigeable à son effigie, qui ont battu des records de levée de fonds, qui ont pris contrôle ou presque de la sphère internet républicaine. J'avais aussi lu des dizaines de commentaires sur leur drôle de distribution de leurs efforts - nommément, noliser un dirigeable et contrôler internet au lieu de, hum, faire sortir le vote.
Mais jamais je n'aurais pensé qu'ils étaient assez fous pour traduire leurs dépliants en français pour pouvoir les distribuer un samedi matin dans une ville qui ne peut même pas voter pour lui, jamais.
Friday, January 11, 2008
Bob ?
Trouvé ce matin, dans le NY Times :
Robert Zimmerman ? Un spécialiste en communications ?
Choc et stupeur!
“It’s a very long prelude, and I think it is becoming a very old story very fast,” said Robert Zimmerman, a communications specialist who is one of Senator Hillary Rodham Clinton’s fund-raisers.
Robert Zimmerman ? Un spécialiste en communications ?
Choc et stupeur!
Thursday, January 03, 2008
Dans ses propres mots
I know how hard it is. It comes with little sleep, little pay, and a lot of sacrifice. There are days of disappointment, but sometimes, just sometimes, there are nights like this – a night that, years from now, when we’ve made the changes we believe in; when more families can afford to see a doctor; when our children inherit a planet that’s a little cleaner and safer; when the world sees America differently, and America sees itself as a nation less divided and more united; you’ll be able look back with pride and say that this was the moment when it all began.
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