Ainsi donc, Alberto Gonzalez, ministre de la justice de l'administration Bush, peinturé dans un coin autant par les démocrates que les républicains, l'homme qui était allé voir John Ashcroft sur son lit d'hôpital pour le convaincre de prolonger le programme d'écoutes électroniques, l'homme dont la performance était si pityable qu'il nuisait à l'administration républicaine simplement en respirant, démissionne.
La semaine dernière, c'était Gordon O'Connor, horrible ministre de la défense, spécialiste du pied dans la bouche, celui qui émettait sept opinions officielles en deux jorus sur le même sujet, celui qui était si incompétent que simplement en clignant des yeux faisait chuter le taux d'approbation de la mission canadienne en Afghanistan, a été muté au ministère du Revenu, communément appelé "le parking pour politiciens poches mais ayant trop d'influence pour juste les mettre dehors du Cabinet".
Question : S'il faut que, de toute façon, vous finissiez par vous débarasser de la roue qui grince dans votre administration (ou mouvement, ou organisation), pourquoi attendre six, sept, huit mois, quand tout le mal est fait ?
Bon débarras, quand même.
Monday, August 27, 2007
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2 comments:
Jolie contrepèterie en passant =P
(Ouuiiiiiiiii je connais des moooots!)
"S'il faut que, de toute façon, vous finissiez par vous débarasser de la roue qui grince dans votre administration (ou mouvement, ou organisation), pourquoi attendre six, sept, huit mois, quand tout le mal est fait ?"
J'imagine que ta question était plutôt pour la forme... nomme-moi quelqu'un entre Cheney, Rumsfeld, ou Bush qui admettra avoir commis une erreur en -- moins -- de trois ans. Gonzalez était un peu de cette trempe-là, quoi que ça me surprend qu'il ait pas flanché avant =P
Tout ça pour dire, rare sont les personnes assez compétentes à l'intérieur de l'administration pour avoir pu se rendre compte qu'Alberto était un con partial qui tenait davantage de la baleine que de l'éléphant dans le proverbial magasin de porcelaine; et plus rares encore, pour ne pas dire "inexistantes" sont les personnes qui avaient l'autorité de s'en débarasser après avoir eu une subite "prise de conscience"... il a quand même dû démissionner de lui-même, non? ;)
Encore une nouvelle que j'apprends de toi en premier. M'as finir par lire cyberpresse directement, coudonc!
Les populations du Cape sont très laborieuses. (Ma contrepèterie préférée. Ever.)
Et quand même. Alberto Gonzalez, c'était la pire décision de tous les temps. Environ 14/16ème de secondes après que les rumeurs sur sa nomination aient commencé à circuler, les médias de masse (et pas juste les obscurs blogs d'extrême-gauche) publiaient plein de citations très récentes où Gonzalez disait que la convention de Genève, c'était de la marde, et que la torture, y'avait rien de tel pour faire bander. (Bon, j'ai peut-être modifier quelques détails, mais en gros, c'est ça.)
Ça prend pas la tête à Palpatine pour prédire que ce gars-là allait
1) être grossièrement incompétent
2) être une cible très facile pour l'opposition et pour quiconque pense que la convention de Genève, c'est une pas-si-mauvaise chose.
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