Wednesday, September 26, 2007

la tactique de l'autruche

Suite aux derniers sondages catastrophiques pour le gouvernement du Québec, La Presse a recueilli le commentaire d'un de nos élus qui y est allé d'une analyse fine et riche :

Le whip Norman MacMillan, député de Papineau, ne comprend pas de son côté l'impopularité de Jean Charest. «Moi, je suis satisfait de M. Charest. Quand tu te promènes avec lui, tout le monde veut lui parler, le toucher. Les sondages, c'est comme une job de bras qu'on veut lui faire. C'est ce que je ne peux comprendre. ll y a acharnement, je ne sais pas de qui», a conclu le député MacMillan.


Seon des sources près du gouvernement, Christophersky a appris que M. Macmillan aurait également déclaré que la mort de Robert Bourassa est "un mythe, un complot contre les libéraux" et que la gravité n'est, au fond, qu'un tissu de mensonges destiné à nuire aux fédéralistes.

Tuesday, September 25, 2007

Faut qu'ils s'activent...

Kain sort un nouvel album. Nathalie Simard va en lancer un cet automne. Un quelconque paumé a lancé une chanson qui s'appelle Cedrika. Presque trois millions de personnes ont écouté le Banquier avec Céline Dion, Brian Mulroney et Denise Bombardier. Occupation Double recommençait avant-hier. Loft Story commence mercredi.

Hier, à la commission Bouchard-Taylor, les St-Jérômites (ou quelque chose du genre) ont répété à maintes et maintes reprises qu'il fallait préserver notre culture. Ça m'a fait sourire.

Thursday, September 20, 2007

Caron 4 America

On a gagné. Comme dans, "Le NPD a un siège au Québec". Comme dans, "Le NPD l'emporte dans un château-fort libéral". Je suis encore sur le party, c'est vous dire...

(Attention : au cours du prochain paragraphe je ferai un blogueur pathétique de moi-même en cassant du sucre sur le dos des médias traditionnels. Vous êtes prévenus). Et pour tous les analystes qui s'amusent à répéter à qui mieux mieux, que nous avons déjà gagné une partielle sans jamais arriver à percer durant l'élection suivante, laissez-moi porter quelques points à votre attention :

a) En 1993, Phil Edmonston ne s'est pas représenté;
b) En 1993, nous avions remplacé notre chef incroyablement populaire par Audrey McLaughlin;
c) En 1993, le Bloc Québécois, pour ses premières élections, a pigé à coeur joie dans nos militants.

Donc, les comparaisons boîteuses, on arrête ça immédiatement.

Aujourd'hui Outremont, demain le monde.

Sunday, September 16, 2007

Mais c'est encore bien trop loin, après demain...

Demain, à huit heures trente , les bureuax de vote ouvriront à Outremont, St-Hyacinthe et Roberval. J'ai peu parlé de la campagne depuis près d'un mois, pour cause de conflit d'intérêts assez flagrant merci - mais soyez surs qu'en cas de victoire, je vais me péter les bretelles assez solidement ici.

Il y a un petit truc, cependant, que j'aimerais souligner. Le vote voilé. Le niqab. Apparemment, le Québec tout entier se consacre désormais à la cause de l'identification électorale. Tout d'un coup. Et déchire donc sa chemise pour ce cas d'exception. Soit. Cause noble s'il en est une que l'identification adéquate des électeurs.

Mais vous savez qu'une photo n'est pas nécessaire pour voter ? Z'avez besoin que de deux cartes reconnues par Élections Canada, dont une avec votre adresse (ou une facture de Bell, par exemple). Et ils reconnaissent du stock en masse. Si je veux, je peux voter avec une facture de Visa et une carte d'affaires. Ou une carte de la bilbiothèque Lisette-Morin et un permis de pêche - sur lequel j'aurai moi-même écrit mon adresse.

C'est bizarre, je n'ai pas vu de grand reportage à TVA dénonçant les cartes reconnues par Élections Canada, ni de politiciens condamnant le directeur général des élections là-dessus.

Étrange.

Monday, September 10, 2007

Encore meilleur avec de la Tremblay!

Ce soir, la commission Bouchard-Taylor sur les accomodements raisonnables débute. Yee-pee yay. Et ceux et celles qui, comme moi, ont une passion et pour le multiculturalisme, et pour la culture québécoise version caisse de 24, savent qu'il n'y a qu'un seul moyen de profiter pleinement d'un tel évènement : un jeu de calage. Yes sir. Voici donc, gracieuseté de Christophersky, qui ne recule devant rien pour vous amener information crédible et sérieuse, le jeu qui marquera (et embrouillera) les esprits :

L'alcool-modement raisonnable!

Le principe est simple : Ce soir, groupes communautaires et, surtout, simples citoyens passeront à tour de rôle exprimer leurs points de vue, certains moins sophistiqués que d'autres. Chaque phrase entendue entraîne donc une conséquence. Il est à noter que le jeu s'applique également à toute la couverture des accomodements raisonnables. Voici la liste, donc :

i) "Je suis pas raciste, mais..." = tout le monde boit trois gorgées. (Bonus de cinq gorgées si la personne se justifie boîteusement, du genre "j'ai des amis noirs")

ii) Référence au kirpan = tous les gars boivent trois gorgées (Bonus de quatre si l'intervenant ne l'appelle pas le kirpan mais "le couteau que les sikhs peuvent amener à l'école").

iii) Référence à la burqa ou au niqab = toutes les femmes boivent trois gorgées (Bonus de quatre si l'intervenant ne l,appelle pas par son nom mais bien "le voile que porte les femmes musulmanes")

iv) "Qu'ils retournent dont d'où ils viennent !" = Tout le monde finit sa bière.

v) "Si on va dans leurs pays, nous autres..." = Tous les joueurs droitiers doivent désormais boirent de la main gauche; tout écart à ce règlement vous vaudra une punition de cinq gorgées.

vi) "On était là bien avant eux..." = Le joueur le plus âgé distribue dix gorgées à son bon vouloir.

vii) Toute référence à la mollesse présumée des Québécois = Tout le monde prend une gorgée. Mais une petite, pour ne pas se fatiguer.

viii) Référence désobligeante envers la communauté juive = les joueurs circoncis distribuent chacun sept gorgées, selon leur bon vouloir.

Je sais, il m'en manque. Mais ça devrait suffire pour l'instant.

Allez, bonne hystérie collective les amis.

Sunday, September 09, 2007

I don't belong here

Ça fait un bail, un sacré bail; et, à l'époque, vous étiez pas mal plus nombreux ici, la dernière fois que je vous ai parlé de la Cappadoce.

Mais pour une meilleure idée de ce trésor turc, le NY Times (oui, toujours lui) a un show diapo ici.

Ça fait un sacré bail, vraiment.

Thursday, September 06, 2007

Insérez ici votre blague de guimauves

Si comme moi, le lien entre "feux de forêts en Grêce " et "Gouvernement grec blâmé" vous semblait étrange, The Economist a un excellent papier ici à ce sujet. Trois observations :

I- On dirait vraiment la description d'un pays dans les années 20. pas maintenant, avec les politiciens verreux, la mafia, les morts... on a tendance à oublier que les démocraties européennes - je pense à l'italienne et à la grecque, surtout- sont parfois très jeunes, et il y a des moments où ça paraît.

II) Faut être vraiment malade pour tirer sur un hélicoptère qui éteint un feu. Vraiment.

III) C'est tellement, tellement dégoûtant de voir jusqu'où certaines personnes peuvent aller pour faire une poignée de dollars. LEedécompte est d'une soixantaine de morts...

Friday, August 31, 2007

Dans mon cercueil, je serai mal rasé

J'ai des défauts. Beaucoup. Je vous épargne l'énumération, mais je suis tout à fait conscient qu'il existe des gens (plusieurs, d'ailleurs) qui ne m'apprécient pas. Et si je sors m'acheter du lait, ce matin, que le bus 10 De Lorimier me heurte de plein fouet, que ma tête fracasse la vitre avant du véhicule, que le sang gicle et que cette existence qu'est la mienne prenne fin soudainement, je n'en serai pas une meilleure personne. Loin de là. J'aimerais que la poignée d'individus qui profiteront de mon décès pour manger des petites carottes sur le bras se souviennent de Christopher Young comme il était, et non pas comme un Christopher idéalisé qui donnait un foie chaque jour pour les plus démunis.

Alors quand je vois l'hypocrisie générale qui entoure la mort de la mairesse Boucher, quand j'entends le type de RDI déclarer que "La grandeur de l'hommage qui est fait à la mairesse Boucher est à la taille de l'admiration que lui vouaient ses citoyens", ça me met un peu hors de moi. On parle de quelqu'un, ici, qui faisait un référendum sur la construction d'un hôtel de ville, le perdait, et le construisait tout de même. On parle de quelqu'un avec une vision de petite ville, qui s'est battu contre la présentation des Jeux olympiques de 2002 à Québec, et pour le départ des Nordiques. Quelqu'un qui n'a présenté aucun programme électoral aux citoyens de sa ville. Quelqu'un qui s'est battu contre les fusions municipales, au nom d'un pseudo-nationalisme de quartier (du quartiérisme ?). Alors, permettez-moi de briser le concert d'éloges, mais le coup de la "grande dame, tout le monde l'aimait, blablabla", très peu pour moi.

Respecter les morts, c'est accepter tout ce qu'Ils furent de leur vivant, le bon comme le mauvais, et non pas faire d'eux des demi-dieux appréciés de tous et chacun et blanchis de chaque tort ou faute.

Thursday, August 30, 2007

Je ne sais pas s'ils offrent les tetes à claques en primeur...

Du Jerusalem Post, le Hizbollah prend le virage technologique :

Hizbullah is setting up an independent wireless phone network throughout southern Lebanon and in Beirut, according to Lebanese news reports. (...)An independent phone network system could pose a challenge to any efforts to gather intelligence from the conversations of Hizbullah guerrillas.

Creating an independent phone network is not difficult as long as money is not an issue, according to Yael Shahar, director of the Database and Open Source Intelligence Project at the International Institute for Counter Terrorism at IDC Herzliya. If the reports are true, Shahar said, the new network could, in theory, prevent Israeli eavesdropping, as well as help Hizbullah counterintelligence operations to ensure that no one within its ranks is a spy.

"This is not rocket science," she said. "You can sublease from worldwide networks and build your own network. All you need is money to hire technicians and to buy equipment such as transmitters."


Avec un peu de chance, ils ont engagé des techniciens de Vidéotron, et ne pourront donc plus trop faire d'attentats terroristes car ils devront attendre que les techniciens passent entre 7h30 et 20h00.

Tuesday, August 28, 2007

L'ATM au coeur d'or

Comme sans doute la plupart d'entre vous, je suis un fan fini du Canal Famille. Je connais mes classiques : Enfanforme, Télé-Pirate, Les trois mousquetaires version chat-japonais-que-en-fait-un-des-mousquetaires-était-une-fille, Chahut au Bahut, Fripe et pouille. Je peux encore réciter par coeur un nombre effarant de sketch du studio, époque Bruno Blanchet (ça va mââââl!). J'ai écouté, réécouté, et réécouté en DVD Radio Enfer, jusqu'Au point de satiété (quoi que Léo reste immanquablement savoureux). Je me souviens même des émission plus... préados ratés, comme Sur la Piste, avec Vincent Bolduc, jessica Barker, et Guillaume Lemay Thivierge avant qu'il ne s'échappe de l'enfer du has-beenisme. je suis de ceux qui déterrent les moins évidents lors des inévitables discussion sur les émissions de notre enfance, les Sharky et Georges, les zoolympiques.

Mais jusqu'à hier, j'Avais effacé de ma mémoire la série qui, pourtant m'accrochait le plus. Jusqu'à tant que je trouve ceci :



Le premier épisode intégral de Eerie, Indiana, version originale de Marshall et Simon. Et ça vieillit bien.

En attendant que JD et moi ne mettions la main sur ces DVDs de (merci JD) Alfred J. Kwak, gâtez-vous!

Monday, August 27, 2007

Vieux motard que jamais

Ainsi donc, Alberto Gonzalez, ministre de la justice de l'administration Bush, peinturé dans un coin autant par les démocrates que les républicains, l'homme qui était allé voir John Ashcroft sur son lit d'hôpital pour le convaincre de prolonger le programme d'écoutes électroniques, l'homme dont la performance était si pityable qu'il nuisait à l'administration républicaine simplement en respirant, démissionne.

La semaine dernière, c'était Gordon O'Connor, horrible ministre de la défense, spécialiste du pied dans la bouche, celui qui émettait sept opinions officielles en deux jorus sur le même sujet, celui qui était si incompétent que simplement en clignant des yeux faisait chuter le taux d'approbation de la mission canadienne en Afghanistan, a été muté au ministère du Revenu, communément appelé "le parking pour politiciens poches mais ayant trop d'influence pour juste les mettre dehors du Cabinet".

Question : S'il faut que, de toute façon, vous finissiez par vous débarasser de la roue qui grince dans votre administration (ou mouvement, ou organisation), pourquoi attendre six, sept, huit mois, quand tout le mal est fait ?

Bon débarras, quand même.

Sunday, August 19, 2007

Y fait chaud aujourd'hui su'l Plateau

Donc, me voilà arrivé au quartier général du faux accent français et du "ah ouais, j'ai un projet de film, multidisciplinaire'. Entouré de l'essentiel : boîtes, pots de peinture et Boréale cuivrée. Jusqu'ici c'est sympathique, Dumas est venu me porter un panier de fruits hier, et j'ai déjà commencé à télécharger quelques pièces d'électro, au cas où la Gestapo du Plateau inspecterait.

Mais quand même : vingt-quatre heures ici, et déjà, ma couverture d'agent dormant du Mossad commence à s'effriter...

Thursday, August 16, 2007

Jeux vidéos & camion cube

A) Ça, c'est con. Je me souviens d'être au primaire, et de la très forte correlation entre joueurs de jeux vidéos/personnes ayant de la facilité en anglais. Légiférer la langue, oui. Mais ce n'est pas en jouant à Halo 3 que vous allez améliorer votre langue... Seul résultat que tout cela risque de donner : Les gamers québécois auront moins de choix.

B) J'suis dans les boîtes, donc petit break de quelques jours, ici. on se reverra quand je serai un urbain ultra branché, voisin de Pierre Lapointe.

Saturday, August 04, 2007

Ti-Poil, all the way!

CalgaryGrit (lien dans ma colonne de droite) tient présentement les rondes éliminatoires poru déterminer le meilleur premier ministre provincial de l'histoire du Canada... Un par province va être sélectionné, et le vote pour le Québec se tient juste ici. Comme la aprticipation est rachitique, je vous encourage à aller faire un tour, ne serait-ce que parce qu'enfoncer René Lévesque - mon choix personnel - dans un tel concours, ce serait fort amusant.

I want your...

L'université du Texas a procédé récemment à une étude majeure, avec plus de 1500 étudiants. L'objectif premier : savoir les raisons qui poussent les humains à avoir des relations sexuelles. Les résultats sont ici (les résultats commencent à la page cinq, après le blabla procédural). Et pour ceux qui ont autre chose à faire que de les lire (comme, hum, faire l'amour) voici quelques faits qui, selon votre humble serviteur, sont dignes de mention :

I) La raison numéro un, homme comme femme, est "J'étais attiré(e) par l'autre personne". Ça aide, en général.

II) La septième raison la plus populaire : I was horny. C'est devant "Je voulais l'Aventure/l'excitation" et "J'ai réalisé que j'étais en amour".

III) Trois raisons uniques aux femmes : J'étais saoule (numéro 49), je voulais réparer les pots cassés après une chicane (numéro 48) et l'autre personne avait un bon sens de l'humour - "Donc, le gars c'était un pingouin!" "Ah, c'est vraiment drôle, voici une fellation!" - au numéro 44.

IV) Trois raisons uniques aux hommes : Mes hormones étaient hors de contrôle (numéro 33), l'autre personne était trop sexy pour résister, ce qui sonne comme une très mauvaise excuse pour avoir tromper sa copine (numéro 34) et je voulais améliorer mes performances sexuelles - donc, mesdemoiselles, certains hommes vous utilisent comme entraînement, soyez prévenues - au numéro 36.

V) Les raisons les plus... frappantes, dans le top des raisons les moins mentionnées : À cause d'un pari (J'te gage dix piastres que t'es pas game de coucher avec Pascal!), je voulais mettre fin à ma relation (Ma blonde n'arrête plus de me faire l'amour, je pense vraiment qu'elle ne m'aime plus), je voulais me débarasser d'un mal de tête, je voulais changer de sujet de conversation ("Donc, j'étais àla crème glacée, et là Martin arrive, il me dit, hey! prends à la vanille, c'est... euh... qu'est-ce que tu fais là ?...hmmm...") et, finalement, je voulais me sentir plus près de Dieu.

Copulez maintenant, jeunes intellos.

Sunday, July 29, 2007

Et ils ont de la barbe!

Une équipe n'ayant pas fait les demi-finales depuis trente-et-un ans, affrontant l'équipe ayant gagné cinq des six dernières éditions de la coupe. Une équipe qui voyage en classe économique, souvent retenu à l'aréoport, versus une équipe ultra riche en jet privé. Comme dans les Mighty Ducks, hein ?

Sauf que Goldberg et les autres n'habitaient pas dans un pays en plein chaos, et n'avaient pas perdu de proches dans une guerre qui s'éternise.

Gordon Bombay, cette année, s'appelle Jorvan Vieira, et il vient de mener une équipe irakienne, pot-pourri de Sunnites, Chiites et Kurdes, à une victoire en coupe d'Asie, 1-0, dimanche, contre l'Arabie Saoudite.

Et ils l'ont vraiment, vraiment eu difficile. Par exemple :

For starters, Iraq lost an early preliminary match against South Korea, 3-0, after traveling 36 hours to get to the game. And then, an already exhausted Younes Mahmoud, the team’s captain, was detained for 12 hours in Bangkok, awaiting permission to enter the country on the eve of Iraq’s first tournament game against Thailand.
Upon arriving in Kuala Lumpur for the semifinal match against South Korea, the players found their hotel rooms occupied by the Iranian team, which had already been eliminated. The Iraqis waited for hours in the lobby for rooms, delaying their scheduled practice — and sleep.


C'est tout petit dans le grand portrait de la situation, certes, mais c'est clair que de tels évènements ne peuvent qu'aider à former une plus grande unité irakienne - certains suggèrent même de remplacer le gouvernement par l'équipe de soccer, rien de moins. Rien ne sert de s'épivarder le poil des jambes pour rien - ce n'est pas la coupe d'Asie qui va régler la situation irakienne, loin de là - mais... il s'agit sans doute là du premier truc positif qui vient de la région depuis longtemps, alors aussi bien s'en réjouir, ne serait-ce qu'un peu.

Et puis, Younis Mahmoud, ça sonne un peu comme Charlie "Spazway" Conway , si on fait l'effort, non ?

Thursday, July 26, 2007

But they were all yellow...

Deamin, officiellement, le très attendu film des Simpsons sort. Pour célébrer l'occasion - et par le fait même, la centième entrée sur ce blogue - voici mes cinq meilleurs épisodes des Simpsons. Sentez-vous libre d'y aller de votre propre palmarès.

5. Homer's Barbershop Quartet

J'adore les épisodes flashback - et celui-là est le meilleur. Abu, Homer, Skinner et Barney connaissent le succès avec un groupe vocal, jusqu'aux Emmy. Des gags de Beatles à la tonne (l'album Bigger than Jesus!), une parodie cinglante du milieu du spectacle. Du bonbon.

Citation : Baby on Board... Something, something, Burt Ward... Hey, that baby write itself!

4. Sideshow Bob Roberts

L'épisode créé pour les geeks de politique, tel... moi. Sideshow Bob sort de président suite aux pressions d'un pseudo-Rush Limbaugh, et est élu maire républicain. Avec Dracula dans le comité exécutif du parti Républicain, un gag de distributrice d'eau, trente-quatre mille références à divers débats présidentiels américains (lire sur Michael Dukakis rend cet épisode infiniment plus drôle), c'est un petit chef d'oeuvre.

Citation : Barlow: My friends, isn't this just typical? Another intelligent
conservative here, railroaded by our liberal justice system,
just like [reads lists] Colonel Oliver North, officer Stacey
Koons, and cartoon Smokespeson Joe Camel.
[scene switch back to Bart listening to walkman in class]
Well, I've had it! I am going to make it my mission to see that
our friend Bob is set free.
Bart: Nooo! [class stops, looks at him]
Edna: Well, _despite_ Bart's objections, the people of South Africa
can now vote in free democratic elections.


3. Lemon of Troy

Les gens de Shelbyville volent le citronnier de Springfield, déclenchant une guerre inter-urbaine. Une éloge à la fierté civique, avec des gags de cousine, et une ambiance héroïque du début à la fin... Inclue certains des meilleurs moments de Milhouse, et un des meilleurs punchs finaux de la série (du jus de betterave!).

Citation :
Milhouse : Qu'est-ce qu'ils disent ?
Bart: Je le sais pas.
Milhouse : J'pensais que tu pouvais lire sur les lèvres!
Bart: Moi aussi j'pensais.

2. Last Exit to Springfield

Homer devient leader syndical, pour ravoir l'assurance dentaire. Marie à merveilles les clins d'oeil visuels (Burns et Smithers en Batman et Robin, ou attaqués par des robots) et citations mémorables ("Ceux qui sont pour, ouais! Ceux qui sont contre, nion!"), plus le meilleur des délires de Abe Simpson (Les oignons à la ceinture!). Et a démarré la mode de marcher sur le coté en faisant Baa-beloumbeloumboumboum! Que demander de plus ?

Citation : You can't treat the working man this way. One day, we'll form a union and get the fair and equitable treatment we deserve! Then we'll go too far, and get corrupt and shiftless, and the Japanese will eat us alive!

1. Cape Feare

Sideshow Bob est mon personnage préféré. Et j'adore les opéras de Gilbert & Sullivan. Et les blagues d'allemands qui ne peuvent pas être méchants (Die Bart, Die!). Et les parades d'éléphants dans la rue. Et les cactus. Et... c'Est parfait. Vraiment. Et j'ai rarement vu du slapstick aussi efficace. J'veux dire, deux fois quinze secondes de rateaux! Deux fois!!!

Citation :
Agent : Monsieur Simpson, quand je vais vous dire Bonjour Monsieur Thompson, et vous piler sur les pieds, vous allez me répodnre bonjour. Bonjour, Monsieur, Thompson!
(Silence)
Homer : Je pense qu'il essaie de vous dire quelque chose.

Wednesday, July 25, 2007

Just like a dream...

OK, mettons quelque chose au clair.

De un, Like a Prayer est la meilleure chanson de Madonna de tous les temps.

De deux, mon indécrottable optimisme ne m'a jamais transformé en crédule politique : au cours de la dernière élection fédérale, jamais au grand jamais je ne me suis fait d'illusion sur les chances de mon parti (le NPD, si vous aviez oublié) de gagner quoi que ce soit au Québec. On s'entend : croître, oui, et je m'excitais le poil à l'idée de gagner 4 % dans des comtés éloignés, mais gagner un siège, non. Je voyais ça comme un objectif éloigné, distant. Plus maintenant.

J'ai essayé, très, très fort de ne pas trop m'exciter quand Thomas Mulcair, ancien ministre provincial de l'environnement, a fait le saut pour nous, et a décidé de se présenter dans Outremont. Je veux dire, il est très bon, peut attirer des votes autant chez les fédéralistes que chez les souverainistes. Il s'est fait botter par Jean Charest, parce qu'il essayait d'être trop écolo! Et en plus, il porte une barbe. C'est dur à battre comme profil, mais j'essayais de rester... froid. Rien ne sert de s'exciter, me disais-je, il faut militer à point.

Puis, le Bloc a nommé son candidat. Jean-Paul Gilson, président de l'association de comté, communément appelé "le vieux bénévole à qui on donne une chance, parce que hein, personne d'important voulait aller à l'abattoir cette année". Et les libéraux ont nommé le leur, Jocelyn Coulon, un ancien journaliste devenu universitaire, brillant mais ayant laissé derrière lui quinze ans d'écrits qui risquent de frustrer la communauté juive, fort importante dans le comté; de plus, il est loin de soulever les passions. Et les conservateurs ont nommé aujourd'hui le leur, Gilles Duguay, un ancien diplomate qui a peu de chances, à moins que la population d'Outremont ne soit allé en grand nombre en Moldavie, ait eu des problèmes de passeport et ait obtenu d'excellents services de l'ambassade.

Tout ça mis ensemble, avec les sondages bien encourageants des derniers mois, me donne l'impression qu'on peut, cette fois, pour la toute première fois (OK, la deuxième - mais mettons, la toute première fois depuis que je sais parler) gagner un siège au Québec. Vraiment. Sincèrement. Faire une brèche dans le mur Québec, et ensuite s'y engouffrer en grand nombre. Poser la première brique de l'édifice de notre conquête de la province. Et tous les autres clichés de construction du genre.

On se quitte sur une citation de Gilles Duguay, candidat conservateur dans Outremont :

"Outremont c'est un résumé du Canada, 100 000 personnes, les religions, les langues, concordent. "

Parce qu'on sait tous que chaque comté au Canada compte une forte population hassidique, une majorité francophone et un quartier rempli de hipster anglophones qui tripent sur Godspeed You Black Emperor.

Sunday, July 15, 2007

Les hommes de principe existent encore

C'est cool, être vert. Si on était dans Josie and the Pussycats (Full disclosure : ce film est un de mes péchés mignons), on dirait que vert est le nouveau rose. on parle fort fort de préservation, on colle des photos de Al Gore ou Steven Guilbeault dans notre agenda, on recycle, puis on se sent bien. On continue de prendre l'auto pour faire 700 mètres, mais on fait un ou deux petits sacrifices, du type manger des pois chiches bio chaque mercredi, ou amener un sac en tissu au supermarché, et on se sent bien. Vachement bien.

Et pendant ce temps, certains font des vrais sacrifices. Non, pas Madonna au Live Earth. Des types dont on ne parle pas. Des types comme Jeffrey Lee. Dernier survivant du clan des Djok, tribu indigène australienne propriétaire légale de la région de Koongarra, au nord du pays Et monsieur Lee demande aux autorités australienne d'intégrer ses terres au parc national de Kakadu, qui est tout près.

Jusque ici, c'est un geste noble, tout au plus. Ce qui en fait un geste carrément héroïque, c'est que les terres de monsieur Lee contiennent de l'uranium. Pas juste un peu : cinq milliards de dollars d'uranium. À peine ça. Et il crache là-dessus, tout simplement. Par amour de la terre, principalement.

L'histoire est ici. Et elle fait fichtrement du bien à lire.

Wednesday, July 04, 2007

*Silence*

Vous n'avez aucune raison de connaître Mike Gravel; ancien sénateur de l'Alaska dans les années 70, descendant de Québécois (il parle français!), il s'essaie présentement pour avoir la nomination démocrate pour la présidence. Sincèrement, j'ai plus de chances que lui (allez, j'attends Christo '08!). Et ça lui permet de faire n'importe quoi. Vraiment, n'importe quoi.

Comme faire une pub où il ne dit absolument rien. Et lance une roche à l'eau.



Vraiment étrange.