20:13 : Je tente de blogger live le débat démocrate de ce soir, pour me pratiquer à je ne sais trop quoi. Remarquez, j'essaie aussi de me faire un paté chinois en même temps, donc les résultats d'un comme de l'autre sont peu surs.
20:16 : Quiconque se plaignant que Barack Obama manque de substance risque d,être assez surpris de al critique assez précise merci du plan de santé d'Hillary Clinton.
20:19 : Jeu. Regardez trente secondes de débat entre Hillary et Obama. Puis, imaginez Harper ou Dion en faire partie. C'est à la fois incroyablement drôle, et si déprimant.
20:20 : Obama vient de remercier "Governor Shwartz" pour ses efforts pour un plan de santé californien. Arnold. Étrange.
20:24 : Un veston brun avec un collier turquoise, je trouve ça douteux, un peu.
20:28 : "Broadcasting healthcare negociations on C-SPAN so American people can see what we're trying to do" ? Wow. Toujours plus de caméras dans les négociations de coulisses. Obama!
20:33 : J'espère vraiment que quelqu'un des réseaux canadiens écoute le débat - un débat sans règles précises, c'est tellement plus agréable. Le contenu est vraiment plus intéressant.
20:37 : Jusqu'ici, seulement des questions sur le plan d'assurance-santé. Si j'étais candidat, je parlerais des horribles coûts d'administration et de marketing du système américain - plus de 15 %, comparativement à 2-3 % dans le système canadien. Des millairds facilement récupérables.
20:39 : Comment contrer les impacts négatifs de l'immigration - qui est principalement latino - sur les Afroaméricains. À Obama. Il marche sur des oeufs.
20:42 : Il s'en est bien tiré. Discours de tolérance. "Immigration est un bouc émissaire". Ça fait du bien de voir des politiciens qui n'utilisent pas trop la peur de l'autre pour gagner quelques votes. *cough*Pauline*cough.
20:50 : Clinton fait présentement un superbe speech sur l'impossibilité de déporter 12 millions d'immigrants. Vraiment, j'adore cette forme de débat.
20:51 : OK, Obama vient de passer en mode attaque. "You now have a clear position on this (les permis de conduire aux immigrants), but it took you a long time."
20:58 : Mon paté chinois est au four, finalement. À ce rythme, je devrais manger pendant la convention démocrate.
21:06 : Question Kennedy pour Clinton. Elle cite son appui de trois des enfants de Robert Kennedy - comme si "la fille d'un politicien décédé en 1968" avait autant d'impact que "le deuxième sénateur ayant le plus d'ancienneté, symbole du progressisme américain". Puis, elle patine.
21:08 : Voir Hillary Clinton tenter de diminuer l'importance des appuis officiels (tradition libre de endorsements), c'est un peu comme voir Sarkozy dénoncer l'impact du Paris Match.
21:11 : Question à Clinton : "How can you be an agent of change when you're part of one of the two families that ruled America for the last twenty years". Ouch.
21:20 : La façon dont obama attaque McCain continuellement - la troisième fois déjà ce soir - on dirait qu'il se prépare déjà pour l'élection générale. Tant mieux. Si McCain est le candidat républicain, il va être extrêmement difficile à battre.
21:24 : Deux dollars que Clinton ne répond pas directement à l'attaque d'Obama sur son vote en faveur de l'occupation de l'Irak.
21:26 : Je viens de me faire deux piastres.
21:33 : Le vote, encore. Toujours pas de trace d'une possible perte de deux dollars.
21:35 : "Knowing he was a megalomaniac, knowing he wanted to compete with Osama Bin Laden for attention, I think we had legitimate concerns" - Clinton. Elle s'enfonce dans ses explications, vraiment.
21:43 : Et le prix de la question la plus inutile de la soirée va à : Y a-t-il trop de sexe venant d'Hollywood ?
21:47 : Clinton a-t-elle seulement répondu directement à une seule question ce soir ?
21h51 : C'est fini. Pas de gagnant, vraiment, pas de perdant non plus. Selon moi, Clinton a perdu un peu plus de plumes, avec le bout sur l'Irak.
Sur ce, mon paté chinois était excellent, et je retourne faire quelque chose d'un peu moins geek.
Genre, jouer à Tetris sur Facebook.
Soupir.
Thursday, January 31, 2008
Now I long for Yesterday
Je ne me souviens pas d'avoir lu un texte qui illustrait mieux les "lendemains qui déchantent" d'une campagne électorale que celui-ci.
Du jour au lendemain, passer de carburer au café, aux mises à jour de sites de nouvelles aux cinq minutes, aux gestions de crise continuelles, à l'excitation générale d'être continuellement en train de courir, passer de ce mode d'existence trépidant à la routine habituelle, ça fesse. Je n'ose même pas imaginer ajouter une défaite là-dessus.
I can remember sitting with Bill Bradley in his bare campaign office just after his withdrawal speech in 2000. Everyone was already gone except for a few loyal staff members and the last two Secret Service agents guarding the door. All the noise from all the rallies had subsided, and all that remained were a few empty cubicles and the occasional unanswered phone. I will never forget how one of the agents, checking his watch, offered the candidate a ride home before the final shift came to an end.
It’s not just the candidate, though, who suffers the trauma. For all the people who work on a campaign, who share cramped apartments with other true believers and keep most of their belongings in a car, the end really does feel like The End. I stood in the Ohio headquarters of America Coming Together, the massive Democratic voter turnout operation, as John Kerry and John Edwards gave their concession speech the day after the 2004 election. A smart young organizer was weeping on her boss’s shoulder. I knew that if she lived to be 90, no matter what else she did or how successfully, the memory of that moment would probably still feel like a kick in the gut.
Du jour au lendemain, passer de carburer au café, aux mises à jour de sites de nouvelles aux cinq minutes, aux gestions de crise continuelles, à l'excitation générale d'être continuellement en train de courir, passer de ce mode d'existence trépidant à la routine habituelle, ça fesse. Je n'ose même pas imaginer ajouter une défaite là-dessus.
What Radio was for Rwanda
Triste.
Si ça devait se poursuivre - et j'ai bien peur que ce soit le cas - quelqu'un sait s'il est possible d'avoir des avions qui brouillent les ondes cellulaires, comme ceux qui brouillent les ondes radios (et qu'on aurait du utiliser au Rwanda) ?
It is one thing to broadcast subversive messages on Radio as was the case in Rwanda, and is alarmingly the case with some vernacular radio stations in Kenya.
It is an entirely different thing to send these messages to a carefully selected list of people on your contact list who will in turn send them on to their own select list of people so that the message spreads like a virus but catches only people who answer to certain ‘characteristics.’
It is more dangerous because there is more stealth to it. It is not done in the open, it is done in secret, making it harder to put an end to. In addition, the dissemination instrument is not situated in one central place that can be clamped down on easily. Rather, every mobile phone in this country is a potential dissemination instrument, making it nigh impossible to crackdown on the proliferators of these messages.
I’m very afraid that mobile phones will be for Kenya what Radio was for Rwanda. I really look forward to being proved wrong.
Si ça devait se poursuivre - et j'ai bien peur que ce soit le cas - quelqu'un sait s'il est possible d'avoir des avions qui brouillent les ondes cellulaires, comme ceux qui brouillent les ondes radios (et qu'on aurait du utiliser au Rwanda) ?
Thursday, January 24, 2008
Citation du jour
Matt Yglesias :
You see that resentment over US support for the despotic governments in Egypt, Jordan, and the Gulf is fueling anti-American terrorism and decide that the solution is to . . . keep supporting those governments and invade Iraq. After all, we support our clients for a reason so any modification to those policies would entail a cost. Iraq, by contrast, had been a regional adversary for quite some time. So why not support democracy by supporting it in Iraq? It's about on a par with worrying about gangrene developing in your right hand, but also worrying that you're right-handed and may not be able to write without it, so instead you decide to amputate the left hand and hope for the best.
Tuesday, January 22, 2008
Et le prix Scott McLellan du pire spin de la journée est remis à...
Michel Parent, président du syndicat des cols bleus. Vous savez, ceux qui ont réussi à ruiné à presque eux-seuls la réputation du mouvement syndical québécois ? Ce matin, dossier de Michèle Ouimet dans La Presse, sur les techniques d'intimidation de ces si sympathiques gaillards : griefs par milliers, vitres cassées, piques-niques sur les terrains des cadres, pneux crevés... Interrogé à ce sujet, M. Parent y va d'une analyse percutante :
Han han. Sans doute. Mais pourquoi n'y avions-nous pas pensé avant ?
Pour les autos des contremaîtres, Michel Parent a une théorie. «C'est peut-être eux qui abîment leur voiture parce qu'ils en veulent une neuve», insinue-t-il.
Han han. Sans doute. Mais pourquoi n'y avions-nous pas pensé avant ?
Rudy Cant' Fail...
Ok, je suis loin d'être le premier à faire le gag, mais la chanson est si bonne.
Excellent (mais surtout, troublant) article du NY Times ce matin sur le côté un peu... revanchard de Rudy 11 septembre Giuliani. Mes moments Giulianiens préférés :
Et ce n'est même pas la moitié de l'article.
Vous imaginez à la tête du pays ?
Excellent (mais surtout, troublant) article du NY Times ce matin sur le côté un peu... revanchard de Rudy 11 septembre Giuliani. Mes moments Giulianiens préférés :
In August 1997, James Schillaci, a rough-hewn chauffeur from the Bronx, dialed Mayor Giuliani’s radio program on WABC-AM to complain about a red-light sting run by the police near the Bronx Zoo. When the call yielded no results, Mr. Schillaci turned to The Daily News, which then ran a photo of the red light and this front page headline: “GOTCHA!” That morning, police officers appeared on Mr. Schillaci’s doorstep. What are you going to do, Mr. Schillaci asked, arrest me? He was joking, but the officers were not. They slapped on handcuffs and took him to court on a 13-year-old traffic warrant. (...)
After AIDS activists with Housing Works loudly challenged the mayor, city officials sabotaged the group’s application for a federal housing grant. A caseworker who spoke of missteps in the death of a child was fired. After unidentified city workers complained of pressure to hand contracts to Giuliani-favored organizations, investigators examined not the charges but the identity of the leakers. (...)
At 7 p.m. on May 17, Mr. Giuliani’s press secretary dialed reporters and served up a hotter story: A former youth commissioner under Mr. Dinkins, Richard L. Murphy, had ladled millions of dollars to supporters of the former mayor. And someone had destroyed Department of Youth Services records and hard drives and stolen computers in an apparent effort to obscure what had happened to that money. (...) None of it was true. In 1995, the Department of Investigation found no politically motivated contracts and no theft by senior officials. But Mr. Murphy’s professional life was wrecked. (...)Not long after, a major foundation recruited Mr. Murphy to work on the West Coast. The group wanted him to replicate his much-honored concept of opening schools at night as community centers. A senior Giuliani official called the foundation — a move a former mayoral official confirmed on the condition of anonymity for fear of embarrassing the organization — and the prospective job disappeared.(...)
In March 2000, an undercover officer killed Patrick Dorismond, a security guard, during a fight when the police mistook him for a drug dealer. The outcry infuriated the mayor, who released Mr. Dorismond’s juvenile record, a document that legally was supposed to remain sealed.The victim, Mr. Giuliani opined, was no “altar boy.” Actually, he was.
Et ce n'est même pas la moitié de l'article.
Vous imaginez à la tête du pays ?
Monday, January 21, 2008
There comes a time...
Si, le 3 novembre au soir, vous regardez, horrifié, dans mon salon, avec quelques bières dans le corps, les républicains vaincre l'impopularité incroyable de Bush et la guerre en Irak et emporter l'élection présidentielle, vous saurez quand tout cela a commencé. Janvier 2008. Et si vous cherchez quelqu'un à qui envoyer une lettre de remerciement, je vous suggère de l'envoyer à Little Rock, Arkansas.
Le clan Clinton s'est lancé dans la politique du pire, dans le négatif avant, dans la petite politique de bas étage, ils se sont tranformés en Karl Rove. Ils ont délibérément trompé le public sur la position de Barack Obama sur l'Irak. Ils ont tenté de "noircir" Obama, de détruire son message qui transcendait les races en le peinturant dans un coin comme un candidat noir, point. Ils ont joué sur la tension raciale entre les hispaniques et les afroaméricaines. Ils ont joué la carte du genre, présentant (faussement) Hillary comme désavantagée par son statut de femme. Ils ont tenté de faire annuler des lieux de caucus au Nevada où ils croyaient qu'Obama pouvait gagner - pire, ils ont triché de façon éhontée dans certains endroits. Pour poursuivre leur dynastie, pour garder le pouvoir, les Clinton ont fait fi de tout sens commun - et sont en train de diviser le parti de façon irréparable.
Pire : la plupart de cette campagne de salissage est le fruit de Bill Clinton, ancien président. Jamais un ancien président ne s'est mouillé de telle façon dans une lutte intestine - et jamais pour favoriser de façon aussi évidente ses propres intérêts. Obama doit maintenant affronter non seulement la machine Hillary, l'establishment du parti, les stratégistes de salle sombre qui ont façonné le robot Hillary à coup de focus groups et de sondages, mais aussi monsieur 42, un homme que j'aimais incroyablement, jusqu'à il y a quelques semaines.
Je ne cesse de voir sur des blogues américaines des démocrates, déçus, promettant de ne pas avoter pour Hillary si elle devait être la candidate démocrate, après tout.
Si elle gâchait cette occasion pour les démocrates, je promets que dans mon salon, le 3, je lâcherai quelques gros mots.
Le clan Clinton s'est lancé dans la politique du pire, dans le négatif avant, dans la petite politique de bas étage, ils se sont tranformés en Karl Rove. Ils ont délibérément trompé le public sur la position de Barack Obama sur l'Irak. Ils ont tenté de "noircir" Obama, de détruire son message qui transcendait les races en le peinturant dans un coin comme un candidat noir, point. Ils ont joué sur la tension raciale entre les hispaniques et les afroaméricaines. Ils ont joué la carte du genre, présentant (faussement) Hillary comme désavantagée par son statut de femme. Ils ont tenté de faire annuler des lieux de caucus au Nevada où ils croyaient qu'Obama pouvait gagner - pire, ils ont triché de façon éhontée dans certains endroits. Pour poursuivre leur dynastie, pour garder le pouvoir, les Clinton ont fait fi de tout sens commun - et sont en train de diviser le parti de façon irréparable.
Pire : la plupart de cette campagne de salissage est le fruit de Bill Clinton, ancien président. Jamais un ancien président ne s'est mouillé de telle façon dans une lutte intestine - et jamais pour favoriser de façon aussi évidente ses propres intérêts. Obama doit maintenant affronter non seulement la machine Hillary, l'establishment du parti, les stratégistes de salle sombre qui ont façonné le robot Hillary à coup de focus groups et de sondages, mais aussi monsieur 42, un homme que j'aimais incroyablement, jusqu'à il y a quelques semaines.
Je ne cesse de voir sur des blogues américaines des démocrates, déçus, promettant de ne pas avoter pour Hillary si elle devait être la candidate démocrate, après tout.
Si elle gâchait cette occasion pour les démocrates, je promets que dans mon salon, le 3, je lâcherai quelques gros mots.
Saturday, January 19, 2008
Des croissants libertaires pour déjeuner.
Samedi matin, 9h30. J'ai une réunion, donc je suis un des rares plateauistes se levant avant quatre heures de l'après-midi. L'avenue Mont-Royal est vide, ou enfin, presque.
Parce que devant la station de métro, là où se tiennent normalement les crackpots trippant sur Lyndon Larouche, se tiennent deux types, barbus, look un peu hippie, avec des dépliants et des pancartes.
De Ron Paul. Candidat à la nomination républicaine pour la présidence. Libertarien.
J'avais beaucoup lu sur le dévouement incroyable des militants de Ron Paul, qui ont nolisé un dirigeable à son effigie, qui ont battu des records de levée de fonds, qui ont pris contrôle ou presque de la sphère internet républicaine. J'avais aussi lu des dizaines de commentaires sur leur drôle de distribution de leurs efforts - nommément, noliser un dirigeable et contrôler internet au lieu de, hum, faire sortir le vote.
Mais jamais je n'aurais pensé qu'ils étaient assez fous pour traduire leurs dépliants en français pour pouvoir les distribuer un samedi matin dans une ville qui ne peut même pas voter pour lui, jamais.
Parce que devant la station de métro, là où se tiennent normalement les crackpots trippant sur Lyndon Larouche, se tiennent deux types, barbus, look un peu hippie, avec des dépliants et des pancartes.
De Ron Paul. Candidat à la nomination républicaine pour la présidence. Libertarien.
J'avais beaucoup lu sur le dévouement incroyable des militants de Ron Paul, qui ont nolisé un dirigeable à son effigie, qui ont battu des records de levée de fonds, qui ont pris contrôle ou presque de la sphère internet républicaine. J'avais aussi lu des dizaines de commentaires sur leur drôle de distribution de leurs efforts - nommément, noliser un dirigeable et contrôler internet au lieu de, hum, faire sortir le vote.
Mais jamais je n'aurais pensé qu'ils étaient assez fous pour traduire leurs dépliants en français pour pouvoir les distribuer un samedi matin dans une ville qui ne peut même pas voter pour lui, jamais.
Friday, January 11, 2008
Bob ?
Trouvé ce matin, dans le NY Times :
Robert Zimmerman ? Un spécialiste en communications ?
Choc et stupeur!
“It’s a very long prelude, and I think it is becoming a very old story very fast,” said Robert Zimmerman, a communications specialist who is one of Senator Hillary Rodham Clinton’s fund-raisers.
Robert Zimmerman ? Un spécialiste en communications ?
Choc et stupeur!
Thursday, January 03, 2008
Dans ses propres mots
I know how hard it is. It comes with little sleep, little pay, and a lot of sacrifice. There are days of disappointment, but sometimes, just sometimes, there are nights like this – a night that, years from now, when we’ve made the changes we believe in; when more families can afford to see a doctor; when our children inherit a planet that’s a little cleaner and safer; when the world sees America differently, and America sees itself as a nation less divided and more united; you’ll be able look back with pride and say that this was the moment when it all began.
Ce soir...
Richardson appuierait Obama lors des deuxièmes tours. Si ce devait être vrai, Obama part avec plus de cartes dans sa poche que Clinton, Richardson étant le "second-tier candidate" (Quelqu'un sait le terme pour cela en français?) avec le plus d'appui.
Il faut être crinqué en sale pour revenir deux semaines avant le début des cours pour participer à un caucus.
Si mon explication des caucus vous laisse encore pantois, le NY Times l'explique avec un chouette petit graphique. Et deux explications sur pourquoi c'est le pire système possible, gracieuseté de Jeff Greenfield et Christopher Hitchens, de Slate.
Préchauffez le pop-corn.
Il faut être crinqué en sale pour revenir deux semaines avant le début des cours pour participer à un caucus.
Si mon explication des caucus vous laisse encore pantois, le NY Times l'explique avec un chouette petit graphique. Et deux explications sur pourquoi c'est le pire système possible, gracieuseté de Jeff Greenfield et Christopher Hitchens, de Slate.
Préchauffez le pop-corn.
Tuesday, January 01, 2008
2...
Plus que 48 heures.
Les DesMoines Register a publié aujourd'hui son dernier sondage, généralement le plus fiable de tous. Les résultats ? Obama en avance avec 32 pourcent des votes, suivi par Clinton (25) et Edwards (24). Du côté républicain, Huckabee est en avance.
Mais avec l'étrange système de l'Iowa, ce qui risque de compter le plus, chez les démocrates, ce sont les électeurs des candidats "marginaux". Et à ce sujet, Dennis Kucinich a aujourd'hui appelé ses partisans à appuyer Obama comme deuxième choix. C'est un gros gain pour Obama, Kucinich étant beaucoup plus près idéologiquement d'Edwards que de lui.
On peut s'attendre à ce que les partisans de Richardson, dans un deuxième tour, appuient massivement Hillary; Richardson fait presque plus campagne pour être vice-président sous Clinton que pour être président. Les électeurs de Biden, de leur côté, risquent de choisir un candidat avec plus d'expérience qu'Obama.
J'ai rarement eu aussi hâte pour un non-événement.
Les DesMoines Register a publié aujourd'hui son dernier sondage, généralement le plus fiable de tous. Les résultats ? Obama en avance avec 32 pourcent des votes, suivi par Clinton (25) et Edwards (24). Du côté républicain, Huckabee est en avance.
Mais avec l'étrange système de l'Iowa, ce qui risque de compter le plus, chez les démocrates, ce sont les électeurs des candidats "marginaux". Et à ce sujet, Dennis Kucinich a aujourd'hui appelé ses partisans à appuyer Obama comme deuxième choix. C'est un gros gain pour Obama, Kucinich étant beaucoup plus près idéologiquement d'Edwards que de lui.
On peut s'attendre à ce que les partisans de Richardson, dans un deuxième tour, appuient massivement Hillary; Richardson fait presque plus campagne pour être vice-président sous Clinton que pour être président. Les électeurs de Biden, de leur côté, risquent de choisir un candidat avec plus d'expérience qu'Obama.
J'ai rarement eu aussi hâte pour un non-événement.
Sunday, December 30, 2007
4 - Question préalable.
Quatre jours avant les caucus de l'Iowa, donc. Et si la course semble serrée du côté républicain, Romney inondant l'État de publicité pour ravir la première place à Mike Huckabee, elle l'est encore plus du côté démocrate, les derniers sondages plaçant Edwards, Obama et Clinton à égalité. Le gagnant, qui, selon certains analystes, risque d'être décidé par aussi peu qu'un millier de votes, risque donc de l'emporter principalement en raison du procédé quelque peu... étrange des caucus.
Pensez à l'assemblée générale étudiante la plus anarchique, la moins démocratique à laquelle vous assistez (vous pouvez en profiter pour vous rappeler du type qui comparait François Cyr et moi à Hitler, en 2005). Empirez-la. Vous avez un caucus démocrate.
Le principe est simple : dans les 1784 districts de l'Iowa, les électeurs démocrates - qui, en raison de la petitesse du lieu, se connaissent déjà presque tous - se rassemblent dans une salle quelconque, divisée d'avance en plusieurs zones, par exemple une zone Obama, une zone Dodd, une zone Biden, et ainsi de suite, incluant une zone d'indécis. Ensuite, les participants ont une trentaine de minutes pour convaincre les indécis (et les gens des autres zones) de joindre leur clan. Après cette trentaine de minutes, tout est suspendu, et les responsables comptent les délégués respectifs.
Mais attention! Ce n'est pas fini! À ce moment, les candidats sous un seuil de viabilité prédéterminé, généralement entre 15 et 25 %, sont éliminés, et une autre trentaine de minutes est donnée aux camps restants pour convaincre les délégués "orphelins" de se joindre à eux (ou pour laisser le temps à deux camps éliminés de s'allier).
C'est donc beaucoup plus un jeu de coulisses qu'une véritable élection. Par exemple, présentement, les spéculations vont bon train : Hillary commande-t-elle à ses électeurs de certains districts de joindre Edwards, parfois, pour tenter de miner Obama ? Qui les supporters de Dodd, Kucinih, ou Biden appuieront-ils ? Les délégués d'Obama, en moyenne plus jeunes, sauront-ils être aussi efficaces que ceux d'Edwards, généralement plus expérimentés ?
Bref, c'est bien possible que le déroulement de la prochaine élection soit en bonne partie affectée par le fait que la famille Sutton de DesMoines se joigne au clan Clinton parce que celui-ci compte Bill Parcell, un ami de longue date. Ou que Barack Obama devienne éventuellement candidat parce que Suzie Mitchell de Cedar Rapids est incapable de dire non à son voisin.
Bienvenue en Iowa.
Pensez à l'assemblée générale étudiante la plus anarchique, la moins démocratique à laquelle vous assistez (vous pouvez en profiter pour vous rappeler du type qui comparait François Cyr et moi à Hitler, en 2005). Empirez-la. Vous avez un caucus démocrate.
Le principe est simple : dans les 1784 districts de l'Iowa, les électeurs démocrates - qui, en raison de la petitesse du lieu, se connaissent déjà presque tous - se rassemblent dans une salle quelconque, divisée d'avance en plusieurs zones, par exemple une zone Obama, une zone Dodd, une zone Biden, et ainsi de suite, incluant une zone d'indécis. Ensuite, les participants ont une trentaine de minutes pour convaincre les indécis (et les gens des autres zones) de joindre leur clan. Après cette trentaine de minutes, tout est suspendu, et les responsables comptent les délégués respectifs.
Mais attention! Ce n'est pas fini! À ce moment, les candidats sous un seuil de viabilité prédéterminé, généralement entre 15 et 25 %, sont éliminés, et une autre trentaine de minutes est donnée aux camps restants pour convaincre les délégués "orphelins" de se joindre à eux (ou pour laisser le temps à deux camps éliminés de s'allier).
C'est donc beaucoup plus un jeu de coulisses qu'une véritable élection. Par exemple, présentement, les spéculations vont bon train : Hillary commande-t-elle à ses électeurs de certains districts de joindre Edwards, parfois, pour tenter de miner Obama ? Qui les supporters de Dodd, Kucinih, ou Biden appuieront-ils ? Les délégués d'Obama, en moyenne plus jeunes, sauront-ils être aussi efficaces que ceux d'Edwards, généralement plus expérimentés ?
Bref, c'est bien possible que le déroulement de la prochaine élection soit en bonne partie affectée par le fait que la famille Sutton de DesMoines se joigne au clan Clinton parce que celui-ci compte Bill Parcell, un ami de longue date. Ou que Barack Obama devienne éventuellement candidat parce que Suzie Mitchell de Cedar Rapids est incapable de dire non à son voisin.
Bienvenue en Iowa.
Dans tes dents, Simon-Pierre Diamond!
NY Times :
Three days after the death of Benazir Bhutto, the Pakistan People’s Party on Sunday chose her 19-year-old son, Bilawal, and her husband, Asif Ali Zardari, as co-leaders of the party, the biggest and most potent in Pakistan.
Saturday, December 29, 2007
5
(Premier message de ce que j'espère sera une série de cinq, qui nous mène au 3 janvier, jour des caucus de l'Iowa).
En 2004, durant les dernières semaines avant les caucus de l'Iowa, Howard Dean et Dick Gephardt étaient donnés gagnants par les sondages. Ils ont donc fait ce qui, selon leurs consultants, s'imposait : ils ont attaqué, innondant l'Iowa et le New Hampshire de publicités négatives sur l'autre. Le jour du caucus, John Kerry sortait gagnant haut la main, et n'allait jamais perdre sa première place. Les électeurs des deux premiers États détestent la publicité négative.
Donc, quand je lis, dans le bienaimé NY Times, ceci :
Je me dis que Mike Huckabee doit vraiment, vraiment rire dans sa barbe.
En 2004, durant les dernières semaines avant les caucus de l'Iowa, Howard Dean et Dick Gephardt étaient donnés gagnants par les sondages. Ils ont donc fait ce qui, selon leurs consultants, s'imposait : ils ont attaqué, innondant l'Iowa et le New Hampshire de publicités négatives sur l'autre. Le jour du caucus, John Kerry sortait gagnant haut la main, et n'allait jamais perdre sa première place. Les électeurs des deux premiers États détestent la publicité négative.
Donc, quand je lis, dans le bienaimé NY Times, ceci :
On the Republican side, soon after Mitt Romney released a television advertisement on Friday in New Hampshire attacking Senator John McCain’s record on taxes and immigration, the McCain campaign released its first negative ad, using the words of the state’s leading papers to condemn Mr. Romney as a “phony.”
Je me dis que Mike Huckabee doit vraiment, vraiment rire dans sa barbe.
Wednesday, December 05, 2007
Analyse d'une profondeur insoupçonnée.
Ce ne sont pas les révélations de Schreiber sur 30,000$ remis cash qui vont faire le plus mal à Jean Charest.
C'est le fait que cela donne une excellente excuse aux journaux de ressortir des photos de lui à cette époque, avec son horrible coupe de cheveux rousse.
C'est le fait que cela donne une excellente excuse aux journaux de ressortir des photos de lui à cette époque, avec son horrible coupe de cheveux rousse.
La paix des faibles
(Je vous offre un texte un peu plus froid, écrit dans un cadre scolaire. Habituez-vous - c'est à ça que ressembleront mes écrits lorsque je serai publié...)
En 1993 furent signées les accords d’Oslo, qui devaient être le premier pas, vers une résolution du conflit israélo-palestinien. Leur application fut menée par Yitzhak Rabin et Shimon Peres du côté israélien, et Yasser Arafat du côté palestinien, tout trois jouissant d’un excellent appui auprès de leurs populations respectives.
Pourtant, durant les cinq années qui suivirent Oslo, près de deux fois plus d’Israéliens furent tués dans des attaques terroristes menées par des Palestiniens que durant les six années que durèrent l’Intifada, la guerre des pierres. Ytzhak Rabin fut assassiné, Benjamin Netanyahu, un partisan de la ligne dure, porté à la tête de l’État hébreu et le conflit reprit de plus belle, malgré d’autres tentatives de négociations.
Ces difficultés par des leaders forts à appliquer un plan de paix pourtant populaire soulèvent de sérieuses questions sur le réalisme des actuelles négociations dirigées par les Etats-Unis entre Palestiniens et Israéliens. Les dirigeants de ces nations, s’ils devaient arriver à une entente, n’auraient sans doute même pas le support nécessaire pour l’appliquer.
Le président palestinien Mahmoud Abbas est considérablement affaibli après sa longue confrontation avec le Hamas. Le Fatah, son parti politique, profondément divisé et discrédité, ayant perdu tout contrôle sur la bande de Gaza, Abbas ne peut compter sur un appui majoritaire de la population palestinienne, et ce, malgré les nombreuses tentatives internationales de renforcer son statut en accordant à l’Autorité Palestinienne un plus grand soutien financier.
Le premier ministre israélien Ehoud Olmert est pour sa part éclaboussé par un considérable scandale financier et doit composer avec une profonde division au sein de son parti, le Kadima, sur les pourparlers qu’il tient présentement. De plus, le consensus pour la paix est loin d’être large auprès de ses concitoyens : seuls 51 % des Israéliens appuient les plus récentes négociations.
George W. Bush, de son côté, tente en promouvant un plan de paix que l’histoire retienne autre chose de sa présidence que la désastreuse invasion de l’Irak. Mais advenant une entente, qui risque d’impliquer l’envoi de forces étrangères pour assurer à Israël une certaine sécurité, comment ce président au taux d’approbation famélique saura convaincre le Congrès de fournir les troupes nécessaires ? Ce partisan farouche de l’unilatéralisme saura-t-il convaincre la communauté internationale d’appuyer une entente ?
Certains diront qu’essayer vaut mieux que de ne rien faire. Il n’en est rien : en cas d’échec, il n’y aura pas de retour au statu quo. Le Hamas clamera qu’il avait raison de s’opposer aux négociations, et prendra encore plus de galon ; les faucons israéliens essaieront d’imposer une ligne plus dure au gouvernement Olmert. Les échecs répétés des dernières années ont eu pour conséquence de radicaliser les positions israéliennes et palestiniennes : la deuxième Intifada tire ses racines des ratés des négociations. À chaque porte claquée, à chaque sommet d’où ne provient que fumée, les sceptiques se voient renforcés, assurant à la prochaine tentative un peu moins de support.
Parfois, le chemin le plus court vers la paix passe par la patience. Si quelques politiciens tentant de sauver leurs carrières signent un accord de paix qu’ils n’auront jamais les capacités d’appliquer, ils ne feront que fournir des armes aux plus radicaux des deux camps. Un échec aussi retentissant jetterait un discrédit sur toute future tentative sérieuse de négocier une véritable paix durable, tentative qui devra avoir lieu lorsque les circonstances seront plus propices.
Le conflit au Proche-Orient dure depuis des décennies déjà ; rien ne saurait justifier que l’on bâcle rapidement une entente qui ne ferait qu’accentuer les tensions.
Les Palestiniens et les Israéliens méritent mieux qu’une paix des faibles.
En 1993 furent signées les accords d’Oslo, qui devaient être le premier pas, vers une résolution du conflit israélo-palestinien. Leur application fut menée par Yitzhak Rabin et Shimon Peres du côté israélien, et Yasser Arafat du côté palestinien, tout trois jouissant d’un excellent appui auprès de leurs populations respectives.
Pourtant, durant les cinq années qui suivirent Oslo, près de deux fois plus d’Israéliens furent tués dans des attaques terroristes menées par des Palestiniens que durant les six années que durèrent l’Intifada, la guerre des pierres. Ytzhak Rabin fut assassiné, Benjamin Netanyahu, un partisan de la ligne dure, porté à la tête de l’État hébreu et le conflit reprit de plus belle, malgré d’autres tentatives de négociations.
Ces difficultés par des leaders forts à appliquer un plan de paix pourtant populaire soulèvent de sérieuses questions sur le réalisme des actuelles négociations dirigées par les Etats-Unis entre Palestiniens et Israéliens. Les dirigeants de ces nations, s’ils devaient arriver à une entente, n’auraient sans doute même pas le support nécessaire pour l’appliquer.
Le président palestinien Mahmoud Abbas est considérablement affaibli après sa longue confrontation avec le Hamas. Le Fatah, son parti politique, profondément divisé et discrédité, ayant perdu tout contrôle sur la bande de Gaza, Abbas ne peut compter sur un appui majoritaire de la population palestinienne, et ce, malgré les nombreuses tentatives internationales de renforcer son statut en accordant à l’Autorité Palestinienne un plus grand soutien financier.
Le premier ministre israélien Ehoud Olmert est pour sa part éclaboussé par un considérable scandale financier et doit composer avec une profonde division au sein de son parti, le Kadima, sur les pourparlers qu’il tient présentement. De plus, le consensus pour la paix est loin d’être large auprès de ses concitoyens : seuls 51 % des Israéliens appuient les plus récentes négociations.
George W. Bush, de son côté, tente en promouvant un plan de paix que l’histoire retienne autre chose de sa présidence que la désastreuse invasion de l’Irak. Mais advenant une entente, qui risque d’impliquer l’envoi de forces étrangères pour assurer à Israël une certaine sécurité, comment ce président au taux d’approbation famélique saura convaincre le Congrès de fournir les troupes nécessaires ? Ce partisan farouche de l’unilatéralisme saura-t-il convaincre la communauté internationale d’appuyer une entente ?
Certains diront qu’essayer vaut mieux que de ne rien faire. Il n’en est rien : en cas d’échec, il n’y aura pas de retour au statu quo. Le Hamas clamera qu’il avait raison de s’opposer aux négociations, et prendra encore plus de galon ; les faucons israéliens essaieront d’imposer une ligne plus dure au gouvernement Olmert. Les échecs répétés des dernières années ont eu pour conséquence de radicaliser les positions israéliennes et palestiniennes : la deuxième Intifada tire ses racines des ratés des négociations. À chaque porte claquée, à chaque sommet d’où ne provient que fumée, les sceptiques se voient renforcés, assurant à la prochaine tentative un peu moins de support.
Parfois, le chemin le plus court vers la paix passe par la patience. Si quelques politiciens tentant de sauver leurs carrières signent un accord de paix qu’ils n’auront jamais les capacités d’appliquer, ils ne feront que fournir des armes aux plus radicaux des deux camps. Un échec aussi retentissant jetterait un discrédit sur toute future tentative sérieuse de négocier une véritable paix durable, tentative qui devra avoir lieu lorsque les circonstances seront plus propices.
Le conflit au Proche-Orient dure depuis des décennies déjà ; rien ne saurait justifier que l’on bâcle rapidement une entente qui ne ferait qu’accentuer les tensions.
Les Palestiniens et les Israéliens méritent mieux qu’une paix des faibles.
Tuesday, December 04, 2007
1 msg d'aintéraie pu Biblique.
Si j'aspire à devenir un artisan du quatrième pouvoir (ou gratte merde, selon d'autres), c'est pour pouvoir pondre des histoires comme :celle-ci
Magnifique. Vous imaginez le grand patron de Bowater, de Bombardier, d'Alcan, qui reçoit une lettre truffée de fautes lui demandant d'investir dans la ville du dit député ?
Mais malheureusement, on n'en parlera pas beaucoup. Non. C'est tellement plus jouissif de jouer au mélodrame collectif en tombant à bras raccourcis sur notre génération qui ne sait (théoriquement, on s'entend) pas écrire que de vouloir de nos représentants publics un français de qualité. La génération Nintendo a le dos plus large que les péquenauds en cravate.
Le député adéquiste de Saint-Maurice, Robert Deschamps, a publié hier un communiqué de presse bourré de fautes de français plutôt évidentes. Il a même rebaptisé son propre parti «l'Association démocratique du Québec».(...) Le communiqué de presse compte au moins 20 fautes ou incorrections, ont confirmé les conseillers linguistiques de La Presse. C'est une moyenne de 2,2 fautes par phrase. (...)
Le décompte des fautes réalisé par La Presse inclut la ponctuation (l'omission d'un point d'interrogation et de virgules, par exemple). Mais il exclut les formulations boiteuses. Lorsqu'il propose des mesures pour venir en aide à Shawinigan à la suite de la fermeture de l'usine Belgo, Robert Deschamps écrit par exemple: «Regroupement de toutes les instances économiques tel (sic) la Société de développement de Shawinigan, le Conseil local de développement et les quelques autres soient regroupés pour former un seul comité économique (...)».
Magnifique. Vous imaginez le grand patron de Bowater, de Bombardier, d'Alcan, qui reçoit une lettre truffée de fautes lui demandant d'investir dans la ville du dit député ?
Mais malheureusement, on n'en parlera pas beaucoup. Non. C'est tellement plus jouissif de jouer au mélodrame collectif en tombant à bras raccourcis sur notre génération qui ne sait (théoriquement, on s'entend) pas écrire que de vouloir de nos représentants publics un français de qualité. La génération Nintendo a le dos plus large que les péquenauds en cravate.
Thursday, November 22, 2007
Because you loved me... NOT!
J'adore Halifax. C'est la ville anglophone où j'ai passé le plus de temps, et si je devais, un jour, devoir aller y habiter pour un boulot où je ne sais quoi, j'irais sans aucun pincement au coeur, contrairement à bien d'autres endroits. Les gens y sont sympathiques, la bière y est bonne, la ville est belle, entourée d'eau, avec plein de petits refuges sympathiques dans les alentours, la vie culturelle intéressante... Un beau coin. Et ils ne vous passent pas à tabac si, considérablement saoul, vous leur lancez des arachides en leur criant que vous voterez oui parce que leurs bars ferment à deux heures au lieu de trois. De bien chics types.
Et avec un sens de l'humour assez particulier. Assez, à vrai dire, pour réagir avec une moue un peu débitée à l'idée que Céline Dion soit le gros spectacle de l'année.
Et de se complaire en tant de sarcasmes et de blagues, qu'elle a annulé son spectacle.
Si un jour, j'ai l'occasion, je vais définitivement aller habiter à Halifax.
Et avec un sens de l'humour assez particulier. Assez, à vrai dire, pour réagir avec une moue un peu débitée à l'idée que Céline Dion soit le gros spectacle de l'année.
Et de se complaire en tant de sarcasmes et de blagues, qu'elle a annulé son spectacle.
Si un jour, j'ai l'occasion, je vais définitivement aller habiter à Halifax.
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