Robin Philpot, héros incontesté des souverainistes québécois crinqués (non, pas toi David), est un con. Vous vous souvenez sans doute de lui comme celui qui a écrit, avec le toujours révisionniste Normand Lester, le livre d'Option Canada, lancé en pleine campagne fédérale. Ce que je n'avais pas compris à l'époque, c'est pourquoi personne n'avait fouillé un peu le passé de Philpot.
Car avant de devenir posterboy des anglophones pour le oui, Philpot a écrit un livre qui niait le génocide rwandais. Rien de moins. Parce que pas seulement des Tutsis furent tués. Ce qui revient à dire que les Juifs ne furent pas vraiment victimes d'un Génocide durant la deuxième guerre mondiale, étant donné que les Gypsies aussi étaient assassinés. Pire : il a dédié son livre à Juvenal Habyarimana, ancien président rwandais, celui-là même qui a créé les milices hutus qui allaient faire couler le sang durant le génocide. Comme ça.
Et bien, ce trou de cul de première classe est apparemment candidat péquiste dans St-Henri-Ste-Anne, et cette fois-ci, il ne s'en tirera pas. Son passé est ramené à l'avant par l'association rwandaise de Montréal; le chef du PQ n'a toujours pas réagi. J'ai une suggestion d'une déclaration de réaction.
"Robin Philpot est un trou de cul de première, un enfoiré, un idiot incroyable. Il s'est faufilé à travers les mailles du système, mais vous pouvez être persuadés qu'il ne recevra pas une seule once d'aide supplémentaire de notre parti durant cette élection".
Si seulement la vie était comme ça.
(EDIT : Au moment de visionner ce texte pour la première fois, la publicité qui apparaît à droite en est une... du Parti Québécois. Si vous vouliez leur voler quelques dollars qui iraient peut-être à Philpot autrement, vous savez ce qu'Il vous reste à faire.)
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
2 comments:
Perso, je me risquerai pas à pronconcer un jugement sur un type qui a jugé sans savoir, sans savoir- c'est-à-dire, #1, sans avoir lu son livre qui supposément nie le génocide, et #2, sans avoir moi-même été au Rwanda pour connaître le fin mot de l'histoire. L'Histoire en général, en fait, présente le problème (épistémologique (mot facultatif)) majeur du concept de "preuve". Faute d'avoir soi-même vécu les événements, nous sommes obligés de nous fier à des témoignages, parfois indirects, parfois par le biais d'objets.
Ce problème entraîne inévitablement une forme de "désinformation" historique où certaines hypothèses sont développées qui ne correspondent plus du tout à la réalité historique. Mais qu'est-ce que la réalité historique? L'adéquation entre 2 témoignages ou plus?
Est-ce qu'on peut légitimement estimer que l'opinion (qu'on croit ou sait faussée par l'idéologie) d'un politique sur des événements passés aura une influence néfaste sur ses choix d'avenir? Asseoir les candidats sur leur passé est quelque chose qu'on fait trop souvent de nos jours, comme si personne pouvait changer d'opinion ou changer tout court : le gars de l'ADQ qui a un casier judiciaire, par exemple, parce qu'il avait volé une mobilette (mobylette? anyway); c'est rendu un fabriquant DE LYRES. DE LYRES. BARBU. Est-ce qu'il y a pas plus politisé qu'un fabriquant de lyres barbu? Et on allait lui reprocher son vol de mobilette, c'est pratiquement la réincarnation de Dali! (Bon j'exagère mais on accuse quand même au p'tit bonheur ici)
Calmons-nous le pompon un peu, le gars a rien que pu être induit en erreur. Après tout, on fausse pas la vérité par pure masturbation intellectuelle; et s'il n'a PAS été induit en erreur et qu'il a menti, c'est évidemment dans une perspective de PROFIT. Ce qui veut dire qu'il est évidemment un [pas si mal] candidat politique parce qu'il sait rationnaliser réalité VS profit.
Pas un mot sur le débat des chefs jusqu'a maintenant !?!? Est-ce que la campagne électorale québecoise te laisse à ce point indifférent ?
J'viens de voir aux nouvelles, ca brasse pas mal en Hongrie... je suis pas mal sur que Radio-Canada aurait besoin d'un reporter dans ce coin la... tu iras porter ton CV :P
Post a Comment