D'accord, Eliot Spitzer, un de mes gouverneurs démocrates préférés, vient grosso modo de détruire sa carrière à coups de barres à clous. Si vous êtes un politicien nord-américain, coucher avec une prostituée est apparemment pire que d'être député et de posséder 90,000 $ cash dans votre congélateur.
Mais, d'un autre côté, si Spitzer devait démissionner (et je ne vois pas trop comment il ne le ferait pas), son successeur serait David Petterson, une perspective qui réjouit mon petit côté "affirmative action". Le deuxième état le plus populeux des États-Unis, une véritable locomotive économique, dirigée par un gouverneur non seulement noir, mais également aveugle ? Only in America, baby.
Monday, March 10, 2008
Thursday, March 06, 2008
Question Googlienne
Je cherchais la situation géographique exacte de la Yeshiva Mercaz Haraz, à Jérusalem, qui vient tout juste d'être victime d'un attentat terroriste, quand j'ai remarqué un truc étrange :
Israel est le seul pays du Moyen-Orient à ne pas être "carté" sur GoogleMaps. Rien - pas une seule autoroute, rien. J'ai cru d'abord à une question de sécurité, mais d'autres endroits pourtant rudement plus dangereux - l'Iraq, entre autres - sont répertoriés.
Je n'ai rien trouvé à ce sujet sur les pages d'aide de Google.
Étrange.
Israel est le seul pays du Moyen-Orient à ne pas être "carté" sur GoogleMaps. Rien - pas une seule autoroute, rien. J'ai cru d'abord à une question de sécurité, mais d'autres endroits pourtant rudement plus dangereux - l'Iraq, entre autres - sont répertoriés.
Je n'ai rien trouvé à ce sujet sur les pages d'aide de Google.
Étrange.
Thursday, February 21, 2008
Obama, Qc
Puisque vous ne perdrez pas votre temps à lire dans le détail les résultats de votes des démocrates résidant à l'étranger:
Obama a obtenu 72 % du vote des démocrates vivant à Montréal, l'emportant aisément.
Avant de vous réjouir et de crier au progressisme québécois, il a obtenu 100 % des voix à Whitehorse. Tout comme en Antarctique - le froid glacial aide Obama, j'imagine.
Clinton peut se consoler : elle a balayé la Lybie, le Turkmenistan et le Liechtenstein.
Yâb que j'ai hâte que cette course se termine et que je puisse retrouver un semblant de vie normale.
Obama a obtenu 72 % du vote des démocrates vivant à Montréal, l'emportant aisément.
Avant de vous réjouir et de crier au progressisme québécois, il a obtenu 100 % des voix à Whitehorse. Tout comme en Antarctique - le froid glacial aide Obama, j'imagine.
Clinton peut se consoler : elle a balayé la Lybie, le Turkmenistan et le Liechtenstein.
Yâb que j'ai hâte que cette course se termine et que je puisse retrouver un semblant de vie normale.
Wednesday, February 20, 2008
Septembre noir et roses rouges
De toutes les approches pour lutter contre le terrorisme, il me semble vraiment que celle préconisée par le Fatah des années 70 est la plus intéréssante : l'amour.
Alors, hein, vous comprenez le message : tous ensemble, débarquons à Kandahar avec une boîte de truffes et contribuons à la paix mondiale.
"Finally they hit upon an idea. Why not simply marry them off? In other words, why not find a way to give these men—the most dedicated, competent, and implacable fighters in the entire PLO—a reason to live rather than to die? Having failed to come up with any viable alternatives, the two men put their plan in motion.
They traveled to Palestinian refugee camps, to PLO offices and associated organizations, and to the capitals of all Middle Eastern countries with large Palestinian communities. Systematically identifying the most attractive young Palestinian women they could find, they put before these women what they hoped would be an irresistible proposition: Your fatherland needs you. Will you accept a critical mission of the utmost importance to the Palestinian people? Will you come to Beirut, for a reason to be disclosed upon your arrival, but one decreed by no higher authority than Chairman Arafat himself? How could a true patriot refuse?
So approximately a hundred of these beautiful young women were brought to Beirut. There, in a sort of PLO version of a college mixer, boy met girl, boy fell in love with girl, boy would, it was hoped, marry girl. There was an additional incentive, designed to facilitate not just amorous connections but long-lasting relationships. The hundred or so Black Septemberists were told that if they married these women, they would be paid $3,000; given an apartment in Beirut with a gas stove, a refrigerator, and a television; and employed by the PLO in some nonviolent capacity. Any of these couples that had a baby within a year would be rewarded with an additional $5,000.
Both Abu Iyad and the future general worried that their scheme would never work. But, as the general recounted, without exception the Black Septemberists fell in love, got married, settled down, and in most cases started a family. To make sure that none ever strayed, the two men devised a test. Periodically, the former terrorists would be handed legitimate passports and asked to go to the organization's offices in Geneva or Paris or some other city on genuine nonviolent PLO business. But, the general explained, not one of them would agree to travel abroad, for fear of being arrested and losing all that they had—that is, being deprived of their wives and children. "And so," my host told me, "that is how we shut down Black September and eliminated terrorism. It is the only successful case that I know of."
Alors, hein, vous comprenez le message : tous ensemble, débarquons à Kandahar avec une boîte de truffes et contribuons à la paix mondiale.
Ignorance is strength
Si Paul Martin dénonçait l'évasion fiscale, on se ruerait aux portes pour se payer sa gueule, pointer du doigt la Canada Steamship Lines et tout.
Alors, pourquoi personne ne souligne à quel point on prend les gens pour des cons quand une ancienne membre du conseil d'administration de Wal-Mart s'inscrit en faux contre les multinationales et les emplois transférés en Chine ?
Alors, pourquoi personne ne souligne à quel point on prend les gens pour des cons quand une ancienne membre du conseil d'administration de Wal-Mart s'inscrit en faux contre les multinationales et les emplois transférés en Chine ?
Tuesday, February 19, 2008
Département des titres douteux
Pourquoi Steven Kazmierczak, un étudiant brillant, a-t-il ouvert le feu ?
La question me met vachement mal à l'aise - comme s'il était plus normal que quelque ayant des mauvaises notes ouvre le feu sur ses camarades. Comme si succès scolaire et fusillades scolaires allaient de paire.
La question me met vachement mal à l'aise - comme s'il était plus normal que quelque ayant des mauvaises notes ouvre le feu sur ses camarades. Comme si succès scolaire et fusillades scolaires allaient de paire.
Wednesday, February 13, 2008
Trois petits tours avant de dormir...
I) Obama a annoncé aujourd'hui un plan de 210 milliards de dollars en investissement en infrastructure et en environnement. Outre l'immensité du chiffre - c'est plus que les revenus entiers du gouvernement du Canada - c'est cette citation que je retiens :
Green collar jobs. Des cols verts. J'adore - en une expression, le pont écologistes/travailleurs est tracé. Le NPD l'a déjà utilisé avant, et j'espère vraiment que l'on va la ressortir en campagne.
II) Parlant d'Obama, le NY Times nous rappelle aujourd'hui qu'il n'est pas parfait. Et que Clinton n'est pas toujours un robot:
C) Et, puisque c'est la St-Valentin, je finis ce spécial "All the news that's fit to print" avec un article sur le sexe. Et les dinosaures.
Non, pas les vidéos pornos de ptérodactyles. Un article sérieux. Sur le sexe. Et les dinosaures. Et les mystères que la science a encore à découvrir là-dessus.
Certains passent la St-Valentin avec une charmante dame, avec chandelles, chocolat et tout le tralala.
D'autres écrivent ou traînent sur un blogue à propos de dinosaures qui font l'amour.
Amis geeks, bonsoir.
He went on to call for a decade-long investment in a $150 billion plan to create five million so-called “green-collar” jobs to develop energy sources that are friendly to the environment
Green collar jobs. Des cols verts. J'adore - en une expression, le pont écologistes/travailleurs est tracé. Le NPD l'a déjà utilisé avant, et j'espère vraiment que l'on va la ressortir en campagne.
II) Parlant d'Obama, le NY Times nous rappelle aujourd'hui qu'il n'est pas parfait. Et que Clinton n'est pas toujours un robot:
Examples of their (NDLR : McCain et Clinton) mutual respect typically include a tale of holding a vodka-drinking contest in Estonia. Such a celebration may have been unlikely to happen with Mr. Obama, who on a trip to Russia in 2005 asked that his shot glass be filled with water.
C) Et, puisque c'est la St-Valentin, je finis ce spécial "All the news that's fit to print" avec un article sur le sexe. Et les dinosaures.
Non, pas les vidéos pornos de ptérodactyles. Un article sérieux. Sur le sexe. Et les dinosaures. Et les mystères que la science a encore à découvrir là-dessus.
Which brings me to my tyrannical fantasy. I want to take a journey 68 million years back in time to see a Tyrannosaurus rex couple mating. What was it like? Did they trumpet and bellow and stamp their feet? Did they thrash their enormous tails? Did he bite her neck in rapture and exude a musky scent? Somehow, I imagine that when two T. rex got it on, the earth shook for miles around.
And if I could only take this journey, I could answer a question that sometimes bothers me. Did T. rex have a penis? Did he even, as lizards do, have two?
Certains passent la St-Valentin avec une charmante dame, avec chandelles, chocolat et tout le tralala.
D'autres écrivent ou traînent sur un blogue à propos de dinosaures qui font l'amour.
Amis geeks, bonsoir.
Premier texte sur Denis Coderre de l'histoire de ce blogue - tadam!
Ainsi, les libéraux songeraient à ne pas faire tomber le gouvernement ce printemps, après tout.
Guh.
De un, je comprends mal en quoi une campagne électorale risque d'affecter les soldats. L'État-major de l'armée, qui prend la presque totalité des décisions au jour le jour, sera toujours là. Et si Stéphane Dion a pu prendre deux semaines de congé de campagne, fin 2005, pour présider la conférence de Montréal, le ministre de la défense pourra aisément prendre le temps chaque jour d'approuver peu importe ce qu'il a à approuver.
Mieux : une campagne risque d'amener à l'avant-plan un débat sur le rôle réel de notre armée, qui en sortira soit avec une nouvelle mission plus humanitaire, soit avec un mandat renforcé.
De deux, selon la récente entente entre l'opposition et le gouvernement, les forces canadiennes sont en Afghanistan jusqu'en 2011, minimum. Si on suit la logique tordue de Coderre, les libéraux devraient donc approuver aveuglément toutes les initiatives conservatrices des deux prochaines années.
Je comprends que les libéraux ont besoin d'une meilleure raison pour retarder les élections que "Harper a l'air de plus en plus taouin et on espère en profiter", mais sincèrement, ils pourraient faire mieux.
Si libéraux et conservateurs ont déjà dit qu'il ne faudrait pas qu'une élection soit déclenchée par la question afghane, le député Coderre va plus loin en affirmant qu'il ne devrait pas y avoir un «vide parlementaire», c'est à dire une campagne électorale, tant que les soldats canadiens risquent leur vie en Afghanistan.
Guh.
De un, je comprends mal en quoi une campagne électorale risque d'affecter les soldats. L'État-major de l'armée, qui prend la presque totalité des décisions au jour le jour, sera toujours là. Et si Stéphane Dion a pu prendre deux semaines de congé de campagne, fin 2005, pour présider la conférence de Montréal, le ministre de la défense pourra aisément prendre le temps chaque jour d'approuver peu importe ce qu'il a à approuver.
Mieux : une campagne risque d'amener à l'avant-plan un débat sur le rôle réel de notre armée, qui en sortira soit avec une nouvelle mission plus humanitaire, soit avec un mandat renforcé.
De deux, selon la récente entente entre l'opposition et le gouvernement, les forces canadiennes sont en Afghanistan jusqu'en 2011, minimum. Si on suit la logique tordue de Coderre, les libéraux devraient donc approuver aveuglément toutes les initiatives conservatrices des deux prochaines années.
Je comprends que les libéraux ont besoin d'une meilleure raison pour retarder les élections que "Harper a l'air de plus en plus taouin et on espère en profiter", mais sincèrement, ils pourraient faire mieux.
Friday, February 08, 2008
Bientôt, on parlera de Coton réutilisable Bertrand
La SAQ bannit les sacs de plastique. C'est bien. Si on désire que la ville - ou encore mieux, la province - ne soit déclarée zone sans sacs de plastique, il va falloir que d'autres grandes entreprises emboîtent le pas, pour donner l'exemple.
Si j'étais dans un groupe environnemental, je ciblerai une entreprise d'alimentation, une seule - Métro, par exemple - et j'encouragerais mes partisans à les innonder de courriels, de lettres, d'appels, de menaces de boycott, l'artillerie lourde, jusqu'à ce qu'elle cède. C'est infiniment plus facile de forcer une seule entreprise à changer ses habitudes qu'un secteur économique entier; et une fois que c'est fait, l'exemple donné (et, surtout, la publicité gratuite obtenue pour le virage vert de l'entreprise) va pousser les autres à suivre.
Ceci étant dit, petit extrait de l'article :
Huntingdon et San Francisco, deux villes si identiques.
Si j'étais dans un groupe environnemental, je ciblerai une entreprise d'alimentation, une seule - Métro, par exemple - et j'encouragerais mes partisans à les innonder de courriels, de lettres, d'appels, de menaces de boycott, l'artillerie lourde, jusqu'à ce qu'elle cède. C'est infiniment plus facile de forcer une seule entreprise à changer ses habitudes qu'un secteur économique entier; et une fois que c'est fait, l'exemple donné (et, surtout, la publicité gratuite obtenue pour le virage vert de l'entreprise) va pousser les autres à suivre.
Ceci étant dit, petit extrait de l'article :
D’autres entreprises ont entrepris de bannir les sacs de plastique, mais elles se trouvent surtout en Europe. Ici, des municipalités comme Huntingdon et San Francisco les ont interdits.
Huntingdon et San Francisco, deux villes si identiques.
Wednesday, February 06, 2008
Hier encore...
Petit bilan bien personnel de la soirée d'hier.
I) Qui a gagné ? Personne. Obama a gagné un peu plus d'états, Clinton un peu plus de délégués. Ils se sont séparés les huit plus gros états en deux (Illinois-Georgie-Minnesota-Missouri pour lui, Californie-New York-New Jersey-Massassuchets pour elle). Considérant l'immense avance que Clinton avait dans les sondages il y a quelques semaines à peine, c'est une superbe remontée.
II) 98 % des résultats sont compilés pour les démocrates en Alaska; Obama l'a emporté, 302 votes contre 103. Une abstention. Pour un grand total de 406 électeurs. L'Alaska a 13 délégués, soit un pour 31 voteurs. En guise de comparaison, New York comptera un délégué par 7500 électeurs. Vraiment, une excellente façon de choisir un président.
III) Obama devrait gagner la plupart des États durant le mois de février, à commencer samedi par l'État de Washington et sa population fortement éduquée (un électorat qui lui est hautement favorable) et la Louisianne. Obama se doit d'enchaîner victoire sur victoire, pour espérer surfer sur son momemtum jusqu'au 4 mars et arracher le Texas et l'Ohio à Clinton; pour Clinton, elle doit limiter les dégâts, contenir l'avancée d'Obama, et remplir les coffres au plus vite.
IV) Non mais, l'Alaska. Réalisez-vous qu'il y avait plus de gens à n'importe quelle assemblée générale de grève à Rimouski en 2005 que de gens qui ont voté hier ? Que presque dix fois plus de gens sont membres du groupe Facebook "Quand t'étais petit tu lisais que Tom-Tom et Nana dans J'aime lire" ? Que le nombre de gens ayant voté est semblable au nombre de gens présents sur une photo de Spencer Tunick ?
V) Si McCain est élu président, je n'ai qu'un seul souhait : qu'il ne meure pas. Juste au cas où il devait nommer Huckabee vice-président, ce qui devient de plus en plus probable.
VI) Gros débat, avec des copains scribes : une femme est-elle plus désavantagée dans la course à la présidence qu'un noir. Lequel des deux handicaps est le plus gros.
Je continue de croire que le racisme sous-latent est plus important que le sexisme sous-latent.
Il y a présentement cent sénateurs aux États-Unis; de ce nombre, 16 sont des femmes. Barack Obama est le seul noir. Le troisième de l'histoire.
Il y a présentement cinquante gouverneurs : huit femmes, et Deval Patrick, le seul afro-américain de ce groupe.
Il ya présentement 42 états qui ont un lieutenant gouverneur (qui est au gouverneur ce que le vice-président est au président). Dix femmes. Deux afro-américains.
Je crois que ça résume assez bien la situation.
I) Qui a gagné ? Personne. Obama a gagné un peu plus d'états, Clinton un peu plus de délégués. Ils se sont séparés les huit plus gros états en deux (Illinois-Georgie-Minnesota-Missouri pour lui, Californie-New York-New Jersey-Massassuchets pour elle). Considérant l'immense avance que Clinton avait dans les sondages il y a quelques semaines à peine, c'est une superbe remontée.
II) 98 % des résultats sont compilés pour les démocrates en Alaska; Obama l'a emporté, 302 votes contre 103. Une abstention. Pour un grand total de 406 électeurs. L'Alaska a 13 délégués, soit un pour 31 voteurs. En guise de comparaison, New York comptera un délégué par 7500 électeurs. Vraiment, une excellente façon de choisir un président.
III) Obama devrait gagner la plupart des États durant le mois de février, à commencer samedi par l'État de Washington et sa population fortement éduquée (un électorat qui lui est hautement favorable) et la Louisianne. Obama se doit d'enchaîner victoire sur victoire, pour espérer surfer sur son momemtum jusqu'au 4 mars et arracher le Texas et l'Ohio à Clinton; pour Clinton, elle doit limiter les dégâts, contenir l'avancée d'Obama, et remplir les coffres au plus vite.
IV) Non mais, l'Alaska. Réalisez-vous qu'il y avait plus de gens à n'importe quelle assemblée générale de grève à Rimouski en 2005 que de gens qui ont voté hier ? Que presque dix fois plus de gens sont membres du groupe Facebook "Quand t'étais petit tu lisais que Tom-Tom et Nana dans J'aime lire" ? Que le nombre de gens ayant voté est semblable au nombre de gens présents sur une photo de Spencer Tunick ?
V) Si McCain est élu président, je n'ai qu'un seul souhait : qu'il ne meure pas. Juste au cas où il devait nommer Huckabee vice-président, ce qui devient de plus en plus probable.
VI) Gros débat, avec des copains scribes : une femme est-elle plus désavantagée dans la course à la présidence qu'un noir. Lequel des deux handicaps est le plus gros.
Je continue de croire que le racisme sous-latent est plus important que le sexisme sous-latent.
Il y a présentement cent sénateurs aux États-Unis; de ce nombre, 16 sont des femmes. Barack Obama est le seul noir. Le troisième de l'histoire.
Il y a présentement cinquante gouverneurs : huit femmes, et Deval Patrick, le seul afro-américain de ce groupe.
Il ya présentement 42 états qui ont un lieutenant gouverneur (qui est au gouverneur ce que le vice-président est au président). Dix femmes. Deux afro-américains.
Je crois que ça résume assez bien la situation.
Friday, February 01, 2008
Sad But True
La citation du jour, gracieuseté de Mitchell Prothero, de Slate :
There is no reason to fear that Hezbollah might take control of Lebanon, since it's already the most powerful political and military force in the country. It's akin to worrying that a victory by Hillary Clinton over Barack Obama might lead to white people taking control of the United States. It wouldn't make a damn bit of difference.
Thursday, January 31, 2008
Débat démocrate
20:13 : Je tente de blogger live le débat démocrate de ce soir, pour me pratiquer à je ne sais trop quoi. Remarquez, j'essaie aussi de me faire un paté chinois en même temps, donc les résultats d'un comme de l'autre sont peu surs.
20:16 : Quiconque se plaignant que Barack Obama manque de substance risque d,être assez surpris de al critique assez précise merci du plan de santé d'Hillary Clinton.
20:19 : Jeu. Regardez trente secondes de débat entre Hillary et Obama. Puis, imaginez Harper ou Dion en faire partie. C'est à la fois incroyablement drôle, et si déprimant.
20:20 : Obama vient de remercier "Governor Shwartz" pour ses efforts pour un plan de santé californien. Arnold. Étrange.
20:24 : Un veston brun avec un collier turquoise, je trouve ça douteux, un peu.
20:28 : "Broadcasting healthcare negociations on C-SPAN so American people can see what we're trying to do" ? Wow. Toujours plus de caméras dans les négociations de coulisses. Obama!
20:33 : J'espère vraiment que quelqu'un des réseaux canadiens écoute le débat - un débat sans règles précises, c'est tellement plus agréable. Le contenu est vraiment plus intéressant.
20:37 : Jusqu'ici, seulement des questions sur le plan d'assurance-santé. Si j'étais candidat, je parlerais des horribles coûts d'administration et de marketing du système américain - plus de 15 %, comparativement à 2-3 % dans le système canadien. Des millairds facilement récupérables.
20:39 : Comment contrer les impacts négatifs de l'immigration - qui est principalement latino - sur les Afroaméricains. À Obama. Il marche sur des oeufs.
20:42 : Il s'en est bien tiré. Discours de tolérance. "Immigration est un bouc émissaire". Ça fait du bien de voir des politiciens qui n'utilisent pas trop la peur de l'autre pour gagner quelques votes. *cough*Pauline*cough.
20:50 : Clinton fait présentement un superbe speech sur l'impossibilité de déporter 12 millions d'immigrants. Vraiment, j'adore cette forme de débat.
20:51 : OK, Obama vient de passer en mode attaque. "You now have a clear position on this (les permis de conduire aux immigrants), but it took you a long time."
20:58 : Mon paté chinois est au four, finalement. À ce rythme, je devrais manger pendant la convention démocrate.
21:06 : Question Kennedy pour Clinton. Elle cite son appui de trois des enfants de Robert Kennedy - comme si "la fille d'un politicien décédé en 1968" avait autant d'impact que "le deuxième sénateur ayant le plus d'ancienneté, symbole du progressisme américain". Puis, elle patine.
21:08 : Voir Hillary Clinton tenter de diminuer l'importance des appuis officiels (tradition libre de endorsements), c'est un peu comme voir Sarkozy dénoncer l'impact du Paris Match.
21:11 : Question à Clinton : "How can you be an agent of change when you're part of one of the two families that ruled America for the last twenty years". Ouch.
21:20 : La façon dont obama attaque McCain continuellement - la troisième fois déjà ce soir - on dirait qu'il se prépare déjà pour l'élection générale. Tant mieux. Si McCain est le candidat républicain, il va être extrêmement difficile à battre.
21:24 : Deux dollars que Clinton ne répond pas directement à l'attaque d'Obama sur son vote en faveur de l'occupation de l'Irak.
21:26 : Je viens de me faire deux piastres.
21:33 : Le vote, encore. Toujours pas de trace d'une possible perte de deux dollars.
21:35 : "Knowing he was a megalomaniac, knowing he wanted to compete with Osama Bin Laden for attention, I think we had legitimate concerns" - Clinton. Elle s'enfonce dans ses explications, vraiment.
21:43 : Et le prix de la question la plus inutile de la soirée va à : Y a-t-il trop de sexe venant d'Hollywood ?
21:47 : Clinton a-t-elle seulement répondu directement à une seule question ce soir ?
21h51 : C'est fini. Pas de gagnant, vraiment, pas de perdant non plus. Selon moi, Clinton a perdu un peu plus de plumes, avec le bout sur l'Irak.
Sur ce, mon paté chinois était excellent, et je retourne faire quelque chose d'un peu moins geek.
Genre, jouer à Tetris sur Facebook.
Soupir.
20:16 : Quiconque se plaignant que Barack Obama manque de substance risque d,être assez surpris de al critique assez précise merci du plan de santé d'Hillary Clinton.
20:19 : Jeu. Regardez trente secondes de débat entre Hillary et Obama. Puis, imaginez Harper ou Dion en faire partie. C'est à la fois incroyablement drôle, et si déprimant.
20:20 : Obama vient de remercier "Governor Shwartz" pour ses efforts pour un plan de santé californien. Arnold. Étrange.
20:24 : Un veston brun avec un collier turquoise, je trouve ça douteux, un peu.
20:28 : "Broadcasting healthcare negociations on C-SPAN so American people can see what we're trying to do" ? Wow. Toujours plus de caméras dans les négociations de coulisses. Obama!
20:33 : J'espère vraiment que quelqu'un des réseaux canadiens écoute le débat - un débat sans règles précises, c'est tellement plus agréable. Le contenu est vraiment plus intéressant.
20:37 : Jusqu'ici, seulement des questions sur le plan d'assurance-santé. Si j'étais candidat, je parlerais des horribles coûts d'administration et de marketing du système américain - plus de 15 %, comparativement à 2-3 % dans le système canadien. Des millairds facilement récupérables.
20:39 : Comment contrer les impacts négatifs de l'immigration - qui est principalement latino - sur les Afroaméricains. À Obama. Il marche sur des oeufs.
20:42 : Il s'en est bien tiré. Discours de tolérance. "Immigration est un bouc émissaire". Ça fait du bien de voir des politiciens qui n'utilisent pas trop la peur de l'autre pour gagner quelques votes. *cough*Pauline*cough.
20:50 : Clinton fait présentement un superbe speech sur l'impossibilité de déporter 12 millions d'immigrants. Vraiment, j'adore cette forme de débat.
20:51 : OK, Obama vient de passer en mode attaque. "You now have a clear position on this (les permis de conduire aux immigrants), but it took you a long time."
20:58 : Mon paté chinois est au four, finalement. À ce rythme, je devrais manger pendant la convention démocrate.
21:06 : Question Kennedy pour Clinton. Elle cite son appui de trois des enfants de Robert Kennedy - comme si "la fille d'un politicien décédé en 1968" avait autant d'impact que "le deuxième sénateur ayant le plus d'ancienneté, symbole du progressisme américain". Puis, elle patine.
21:08 : Voir Hillary Clinton tenter de diminuer l'importance des appuis officiels (tradition libre de endorsements), c'est un peu comme voir Sarkozy dénoncer l'impact du Paris Match.
21:11 : Question à Clinton : "How can you be an agent of change when you're part of one of the two families that ruled America for the last twenty years". Ouch.
21:20 : La façon dont obama attaque McCain continuellement - la troisième fois déjà ce soir - on dirait qu'il se prépare déjà pour l'élection générale. Tant mieux. Si McCain est le candidat républicain, il va être extrêmement difficile à battre.
21:24 : Deux dollars que Clinton ne répond pas directement à l'attaque d'Obama sur son vote en faveur de l'occupation de l'Irak.
21:26 : Je viens de me faire deux piastres.
21:33 : Le vote, encore. Toujours pas de trace d'une possible perte de deux dollars.
21:35 : "Knowing he was a megalomaniac, knowing he wanted to compete with Osama Bin Laden for attention, I think we had legitimate concerns" - Clinton. Elle s'enfonce dans ses explications, vraiment.
21:43 : Et le prix de la question la plus inutile de la soirée va à : Y a-t-il trop de sexe venant d'Hollywood ?
21:47 : Clinton a-t-elle seulement répondu directement à une seule question ce soir ?
21h51 : C'est fini. Pas de gagnant, vraiment, pas de perdant non plus. Selon moi, Clinton a perdu un peu plus de plumes, avec le bout sur l'Irak.
Sur ce, mon paté chinois était excellent, et je retourne faire quelque chose d'un peu moins geek.
Genre, jouer à Tetris sur Facebook.
Soupir.
Now I long for Yesterday
Je ne me souviens pas d'avoir lu un texte qui illustrait mieux les "lendemains qui déchantent" d'une campagne électorale que celui-ci.
Du jour au lendemain, passer de carburer au café, aux mises à jour de sites de nouvelles aux cinq minutes, aux gestions de crise continuelles, à l'excitation générale d'être continuellement en train de courir, passer de ce mode d'existence trépidant à la routine habituelle, ça fesse. Je n'ose même pas imaginer ajouter une défaite là-dessus.
I can remember sitting with Bill Bradley in his bare campaign office just after his withdrawal speech in 2000. Everyone was already gone except for a few loyal staff members and the last two Secret Service agents guarding the door. All the noise from all the rallies had subsided, and all that remained were a few empty cubicles and the occasional unanswered phone. I will never forget how one of the agents, checking his watch, offered the candidate a ride home before the final shift came to an end.
It’s not just the candidate, though, who suffers the trauma. For all the people who work on a campaign, who share cramped apartments with other true believers and keep most of their belongings in a car, the end really does feel like The End. I stood in the Ohio headquarters of America Coming Together, the massive Democratic voter turnout operation, as John Kerry and John Edwards gave their concession speech the day after the 2004 election. A smart young organizer was weeping on her boss’s shoulder. I knew that if she lived to be 90, no matter what else she did or how successfully, the memory of that moment would probably still feel like a kick in the gut.
Du jour au lendemain, passer de carburer au café, aux mises à jour de sites de nouvelles aux cinq minutes, aux gestions de crise continuelles, à l'excitation générale d'être continuellement en train de courir, passer de ce mode d'existence trépidant à la routine habituelle, ça fesse. Je n'ose même pas imaginer ajouter une défaite là-dessus.
What Radio was for Rwanda
Triste.
Si ça devait se poursuivre - et j'ai bien peur que ce soit le cas - quelqu'un sait s'il est possible d'avoir des avions qui brouillent les ondes cellulaires, comme ceux qui brouillent les ondes radios (et qu'on aurait du utiliser au Rwanda) ?
It is one thing to broadcast subversive messages on Radio as was the case in Rwanda, and is alarmingly the case with some vernacular radio stations in Kenya.
It is an entirely different thing to send these messages to a carefully selected list of people on your contact list who will in turn send them on to their own select list of people so that the message spreads like a virus but catches only people who answer to certain ‘characteristics.’
It is more dangerous because there is more stealth to it. It is not done in the open, it is done in secret, making it harder to put an end to. In addition, the dissemination instrument is not situated in one central place that can be clamped down on easily. Rather, every mobile phone in this country is a potential dissemination instrument, making it nigh impossible to crackdown on the proliferators of these messages.
I’m very afraid that mobile phones will be for Kenya what Radio was for Rwanda. I really look forward to being proved wrong.
Si ça devait se poursuivre - et j'ai bien peur que ce soit le cas - quelqu'un sait s'il est possible d'avoir des avions qui brouillent les ondes cellulaires, comme ceux qui brouillent les ondes radios (et qu'on aurait du utiliser au Rwanda) ?
Thursday, January 24, 2008
Citation du jour
Matt Yglesias :
You see that resentment over US support for the despotic governments in Egypt, Jordan, and the Gulf is fueling anti-American terrorism and decide that the solution is to . . . keep supporting those governments and invade Iraq. After all, we support our clients for a reason so any modification to those policies would entail a cost. Iraq, by contrast, had been a regional adversary for quite some time. So why not support democracy by supporting it in Iraq? It's about on a par with worrying about gangrene developing in your right hand, but also worrying that you're right-handed and may not be able to write without it, so instead you decide to amputate the left hand and hope for the best.
Tuesday, January 22, 2008
Et le prix Scott McLellan du pire spin de la journée est remis à...
Michel Parent, président du syndicat des cols bleus. Vous savez, ceux qui ont réussi à ruiné à presque eux-seuls la réputation du mouvement syndical québécois ? Ce matin, dossier de Michèle Ouimet dans La Presse, sur les techniques d'intimidation de ces si sympathiques gaillards : griefs par milliers, vitres cassées, piques-niques sur les terrains des cadres, pneux crevés... Interrogé à ce sujet, M. Parent y va d'une analyse percutante :
Han han. Sans doute. Mais pourquoi n'y avions-nous pas pensé avant ?
Pour les autos des contremaîtres, Michel Parent a une théorie. «C'est peut-être eux qui abîment leur voiture parce qu'ils en veulent une neuve», insinue-t-il.
Han han. Sans doute. Mais pourquoi n'y avions-nous pas pensé avant ?
Rudy Cant' Fail...
Ok, je suis loin d'être le premier à faire le gag, mais la chanson est si bonne.
Excellent (mais surtout, troublant) article du NY Times ce matin sur le côté un peu... revanchard de Rudy 11 septembre Giuliani. Mes moments Giulianiens préférés :
Et ce n'est même pas la moitié de l'article.
Vous imaginez à la tête du pays ?
Excellent (mais surtout, troublant) article du NY Times ce matin sur le côté un peu... revanchard de Rudy 11 septembre Giuliani. Mes moments Giulianiens préférés :
In August 1997, James Schillaci, a rough-hewn chauffeur from the Bronx, dialed Mayor Giuliani’s radio program on WABC-AM to complain about a red-light sting run by the police near the Bronx Zoo. When the call yielded no results, Mr. Schillaci turned to The Daily News, which then ran a photo of the red light and this front page headline: “GOTCHA!” That morning, police officers appeared on Mr. Schillaci’s doorstep. What are you going to do, Mr. Schillaci asked, arrest me? He was joking, but the officers were not. They slapped on handcuffs and took him to court on a 13-year-old traffic warrant. (...)
After AIDS activists with Housing Works loudly challenged the mayor, city officials sabotaged the group’s application for a federal housing grant. A caseworker who spoke of missteps in the death of a child was fired. After unidentified city workers complained of pressure to hand contracts to Giuliani-favored organizations, investigators examined not the charges but the identity of the leakers. (...)
At 7 p.m. on May 17, Mr. Giuliani’s press secretary dialed reporters and served up a hotter story: A former youth commissioner under Mr. Dinkins, Richard L. Murphy, had ladled millions of dollars to supporters of the former mayor. And someone had destroyed Department of Youth Services records and hard drives and stolen computers in an apparent effort to obscure what had happened to that money. (...) None of it was true. In 1995, the Department of Investigation found no politically motivated contracts and no theft by senior officials. But Mr. Murphy’s professional life was wrecked. (...)Not long after, a major foundation recruited Mr. Murphy to work on the West Coast. The group wanted him to replicate his much-honored concept of opening schools at night as community centers. A senior Giuliani official called the foundation — a move a former mayoral official confirmed on the condition of anonymity for fear of embarrassing the organization — and the prospective job disappeared.(...)
In March 2000, an undercover officer killed Patrick Dorismond, a security guard, during a fight when the police mistook him for a drug dealer. The outcry infuriated the mayor, who released Mr. Dorismond’s juvenile record, a document that legally was supposed to remain sealed.The victim, Mr. Giuliani opined, was no “altar boy.” Actually, he was.
Et ce n'est même pas la moitié de l'article.
Vous imaginez à la tête du pays ?
Monday, January 21, 2008
There comes a time...
Si, le 3 novembre au soir, vous regardez, horrifié, dans mon salon, avec quelques bières dans le corps, les républicains vaincre l'impopularité incroyable de Bush et la guerre en Irak et emporter l'élection présidentielle, vous saurez quand tout cela a commencé. Janvier 2008. Et si vous cherchez quelqu'un à qui envoyer une lettre de remerciement, je vous suggère de l'envoyer à Little Rock, Arkansas.
Le clan Clinton s'est lancé dans la politique du pire, dans le négatif avant, dans la petite politique de bas étage, ils se sont tranformés en Karl Rove. Ils ont délibérément trompé le public sur la position de Barack Obama sur l'Irak. Ils ont tenté de "noircir" Obama, de détruire son message qui transcendait les races en le peinturant dans un coin comme un candidat noir, point. Ils ont joué sur la tension raciale entre les hispaniques et les afroaméricaines. Ils ont joué la carte du genre, présentant (faussement) Hillary comme désavantagée par son statut de femme. Ils ont tenté de faire annuler des lieux de caucus au Nevada où ils croyaient qu'Obama pouvait gagner - pire, ils ont triché de façon éhontée dans certains endroits. Pour poursuivre leur dynastie, pour garder le pouvoir, les Clinton ont fait fi de tout sens commun - et sont en train de diviser le parti de façon irréparable.
Pire : la plupart de cette campagne de salissage est le fruit de Bill Clinton, ancien président. Jamais un ancien président ne s'est mouillé de telle façon dans une lutte intestine - et jamais pour favoriser de façon aussi évidente ses propres intérêts. Obama doit maintenant affronter non seulement la machine Hillary, l'establishment du parti, les stratégistes de salle sombre qui ont façonné le robot Hillary à coup de focus groups et de sondages, mais aussi monsieur 42, un homme que j'aimais incroyablement, jusqu'à il y a quelques semaines.
Je ne cesse de voir sur des blogues américaines des démocrates, déçus, promettant de ne pas avoter pour Hillary si elle devait être la candidate démocrate, après tout.
Si elle gâchait cette occasion pour les démocrates, je promets que dans mon salon, le 3, je lâcherai quelques gros mots.
Le clan Clinton s'est lancé dans la politique du pire, dans le négatif avant, dans la petite politique de bas étage, ils se sont tranformés en Karl Rove. Ils ont délibérément trompé le public sur la position de Barack Obama sur l'Irak. Ils ont tenté de "noircir" Obama, de détruire son message qui transcendait les races en le peinturant dans un coin comme un candidat noir, point. Ils ont joué sur la tension raciale entre les hispaniques et les afroaméricaines. Ils ont joué la carte du genre, présentant (faussement) Hillary comme désavantagée par son statut de femme. Ils ont tenté de faire annuler des lieux de caucus au Nevada où ils croyaient qu'Obama pouvait gagner - pire, ils ont triché de façon éhontée dans certains endroits. Pour poursuivre leur dynastie, pour garder le pouvoir, les Clinton ont fait fi de tout sens commun - et sont en train de diviser le parti de façon irréparable.
Pire : la plupart de cette campagne de salissage est le fruit de Bill Clinton, ancien président. Jamais un ancien président ne s'est mouillé de telle façon dans une lutte intestine - et jamais pour favoriser de façon aussi évidente ses propres intérêts. Obama doit maintenant affronter non seulement la machine Hillary, l'establishment du parti, les stratégistes de salle sombre qui ont façonné le robot Hillary à coup de focus groups et de sondages, mais aussi monsieur 42, un homme que j'aimais incroyablement, jusqu'à il y a quelques semaines.
Je ne cesse de voir sur des blogues américaines des démocrates, déçus, promettant de ne pas avoter pour Hillary si elle devait être la candidate démocrate, après tout.
Si elle gâchait cette occasion pour les démocrates, je promets que dans mon salon, le 3, je lâcherai quelques gros mots.
Saturday, January 19, 2008
Des croissants libertaires pour déjeuner.
Samedi matin, 9h30. J'ai une réunion, donc je suis un des rares plateauistes se levant avant quatre heures de l'après-midi. L'avenue Mont-Royal est vide, ou enfin, presque.
Parce que devant la station de métro, là où se tiennent normalement les crackpots trippant sur Lyndon Larouche, se tiennent deux types, barbus, look un peu hippie, avec des dépliants et des pancartes.
De Ron Paul. Candidat à la nomination républicaine pour la présidence. Libertarien.
J'avais beaucoup lu sur le dévouement incroyable des militants de Ron Paul, qui ont nolisé un dirigeable à son effigie, qui ont battu des records de levée de fonds, qui ont pris contrôle ou presque de la sphère internet républicaine. J'avais aussi lu des dizaines de commentaires sur leur drôle de distribution de leurs efforts - nommément, noliser un dirigeable et contrôler internet au lieu de, hum, faire sortir le vote.
Mais jamais je n'aurais pensé qu'ils étaient assez fous pour traduire leurs dépliants en français pour pouvoir les distribuer un samedi matin dans une ville qui ne peut même pas voter pour lui, jamais.
Parce que devant la station de métro, là où se tiennent normalement les crackpots trippant sur Lyndon Larouche, se tiennent deux types, barbus, look un peu hippie, avec des dépliants et des pancartes.
De Ron Paul. Candidat à la nomination républicaine pour la présidence. Libertarien.
J'avais beaucoup lu sur le dévouement incroyable des militants de Ron Paul, qui ont nolisé un dirigeable à son effigie, qui ont battu des records de levée de fonds, qui ont pris contrôle ou presque de la sphère internet républicaine. J'avais aussi lu des dizaines de commentaires sur leur drôle de distribution de leurs efforts - nommément, noliser un dirigeable et contrôler internet au lieu de, hum, faire sortir le vote.
Mais jamais je n'aurais pensé qu'ils étaient assez fous pour traduire leurs dépliants en français pour pouvoir les distribuer un samedi matin dans une ville qui ne peut même pas voter pour lui, jamais.
Friday, January 11, 2008
Bob ?
Trouvé ce matin, dans le NY Times :
Robert Zimmerman ? Un spécialiste en communications ?
Choc et stupeur!
“It’s a very long prelude, and I think it is becoming a very old story very fast,” said Robert Zimmerman, a communications specialist who is one of Senator Hillary Rodham Clinton’s fund-raisers.
Robert Zimmerman ? Un spécialiste en communications ?
Choc et stupeur!
Thursday, January 03, 2008
Dans ses propres mots
I know how hard it is. It comes with little sleep, little pay, and a lot of sacrifice. There are days of disappointment, but sometimes, just sometimes, there are nights like this – a night that, years from now, when we’ve made the changes we believe in; when more families can afford to see a doctor; when our children inherit a planet that’s a little cleaner and safer; when the world sees America differently, and America sees itself as a nation less divided and more united; you’ll be able look back with pride and say that this was the moment when it all began.
Ce soir...
Richardson appuierait Obama lors des deuxièmes tours. Si ce devait être vrai, Obama part avec plus de cartes dans sa poche que Clinton, Richardson étant le "second-tier candidate" (Quelqu'un sait le terme pour cela en français?) avec le plus d'appui.
Il faut être crinqué en sale pour revenir deux semaines avant le début des cours pour participer à un caucus.
Si mon explication des caucus vous laisse encore pantois, le NY Times l'explique avec un chouette petit graphique. Et deux explications sur pourquoi c'est le pire système possible, gracieuseté de Jeff Greenfield et Christopher Hitchens, de Slate.
Préchauffez le pop-corn.
Il faut être crinqué en sale pour revenir deux semaines avant le début des cours pour participer à un caucus.
Si mon explication des caucus vous laisse encore pantois, le NY Times l'explique avec un chouette petit graphique. Et deux explications sur pourquoi c'est le pire système possible, gracieuseté de Jeff Greenfield et Christopher Hitchens, de Slate.
Préchauffez le pop-corn.
Tuesday, January 01, 2008
2...
Plus que 48 heures.
Les DesMoines Register a publié aujourd'hui son dernier sondage, généralement le plus fiable de tous. Les résultats ? Obama en avance avec 32 pourcent des votes, suivi par Clinton (25) et Edwards (24). Du côté républicain, Huckabee est en avance.
Mais avec l'étrange système de l'Iowa, ce qui risque de compter le plus, chez les démocrates, ce sont les électeurs des candidats "marginaux". Et à ce sujet, Dennis Kucinich a aujourd'hui appelé ses partisans à appuyer Obama comme deuxième choix. C'est un gros gain pour Obama, Kucinich étant beaucoup plus près idéologiquement d'Edwards que de lui.
On peut s'attendre à ce que les partisans de Richardson, dans un deuxième tour, appuient massivement Hillary; Richardson fait presque plus campagne pour être vice-président sous Clinton que pour être président. Les électeurs de Biden, de leur côté, risquent de choisir un candidat avec plus d'expérience qu'Obama.
J'ai rarement eu aussi hâte pour un non-événement.
Les DesMoines Register a publié aujourd'hui son dernier sondage, généralement le plus fiable de tous. Les résultats ? Obama en avance avec 32 pourcent des votes, suivi par Clinton (25) et Edwards (24). Du côté républicain, Huckabee est en avance.
Mais avec l'étrange système de l'Iowa, ce qui risque de compter le plus, chez les démocrates, ce sont les électeurs des candidats "marginaux". Et à ce sujet, Dennis Kucinich a aujourd'hui appelé ses partisans à appuyer Obama comme deuxième choix. C'est un gros gain pour Obama, Kucinich étant beaucoup plus près idéologiquement d'Edwards que de lui.
On peut s'attendre à ce que les partisans de Richardson, dans un deuxième tour, appuient massivement Hillary; Richardson fait presque plus campagne pour être vice-président sous Clinton que pour être président. Les électeurs de Biden, de leur côté, risquent de choisir un candidat avec plus d'expérience qu'Obama.
J'ai rarement eu aussi hâte pour un non-événement.
Sunday, December 30, 2007
4 - Question préalable.
Quatre jours avant les caucus de l'Iowa, donc. Et si la course semble serrée du côté républicain, Romney inondant l'État de publicité pour ravir la première place à Mike Huckabee, elle l'est encore plus du côté démocrate, les derniers sondages plaçant Edwards, Obama et Clinton à égalité. Le gagnant, qui, selon certains analystes, risque d'être décidé par aussi peu qu'un millier de votes, risque donc de l'emporter principalement en raison du procédé quelque peu... étrange des caucus.
Pensez à l'assemblée générale étudiante la plus anarchique, la moins démocratique à laquelle vous assistez (vous pouvez en profiter pour vous rappeler du type qui comparait François Cyr et moi à Hitler, en 2005). Empirez-la. Vous avez un caucus démocrate.
Le principe est simple : dans les 1784 districts de l'Iowa, les électeurs démocrates - qui, en raison de la petitesse du lieu, se connaissent déjà presque tous - se rassemblent dans une salle quelconque, divisée d'avance en plusieurs zones, par exemple une zone Obama, une zone Dodd, une zone Biden, et ainsi de suite, incluant une zone d'indécis. Ensuite, les participants ont une trentaine de minutes pour convaincre les indécis (et les gens des autres zones) de joindre leur clan. Après cette trentaine de minutes, tout est suspendu, et les responsables comptent les délégués respectifs.
Mais attention! Ce n'est pas fini! À ce moment, les candidats sous un seuil de viabilité prédéterminé, généralement entre 15 et 25 %, sont éliminés, et une autre trentaine de minutes est donnée aux camps restants pour convaincre les délégués "orphelins" de se joindre à eux (ou pour laisser le temps à deux camps éliminés de s'allier).
C'est donc beaucoup plus un jeu de coulisses qu'une véritable élection. Par exemple, présentement, les spéculations vont bon train : Hillary commande-t-elle à ses électeurs de certains districts de joindre Edwards, parfois, pour tenter de miner Obama ? Qui les supporters de Dodd, Kucinih, ou Biden appuieront-ils ? Les délégués d'Obama, en moyenne plus jeunes, sauront-ils être aussi efficaces que ceux d'Edwards, généralement plus expérimentés ?
Bref, c'est bien possible que le déroulement de la prochaine élection soit en bonne partie affectée par le fait que la famille Sutton de DesMoines se joigne au clan Clinton parce que celui-ci compte Bill Parcell, un ami de longue date. Ou que Barack Obama devienne éventuellement candidat parce que Suzie Mitchell de Cedar Rapids est incapable de dire non à son voisin.
Bienvenue en Iowa.
Pensez à l'assemblée générale étudiante la plus anarchique, la moins démocratique à laquelle vous assistez (vous pouvez en profiter pour vous rappeler du type qui comparait François Cyr et moi à Hitler, en 2005). Empirez-la. Vous avez un caucus démocrate.
Le principe est simple : dans les 1784 districts de l'Iowa, les électeurs démocrates - qui, en raison de la petitesse du lieu, se connaissent déjà presque tous - se rassemblent dans une salle quelconque, divisée d'avance en plusieurs zones, par exemple une zone Obama, une zone Dodd, une zone Biden, et ainsi de suite, incluant une zone d'indécis. Ensuite, les participants ont une trentaine de minutes pour convaincre les indécis (et les gens des autres zones) de joindre leur clan. Après cette trentaine de minutes, tout est suspendu, et les responsables comptent les délégués respectifs.
Mais attention! Ce n'est pas fini! À ce moment, les candidats sous un seuil de viabilité prédéterminé, généralement entre 15 et 25 %, sont éliminés, et une autre trentaine de minutes est donnée aux camps restants pour convaincre les délégués "orphelins" de se joindre à eux (ou pour laisser le temps à deux camps éliminés de s'allier).
C'est donc beaucoup plus un jeu de coulisses qu'une véritable élection. Par exemple, présentement, les spéculations vont bon train : Hillary commande-t-elle à ses électeurs de certains districts de joindre Edwards, parfois, pour tenter de miner Obama ? Qui les supporters de Dodd, Kucinih, ou Biden appuieront-ils ? Les délégués d'Obama, en moyenne plus jeunes, sauront-ils être aussi efficaces que ceux d'Edwards, généralement plus expérimentés ?
Bref, c'est bien possible que le déroulement de la prochaine élection soit en bonne partie affectée par le fait que la famille Sutton de DesMoines se joigne au clan Clinton parce que celui-ci compte Bill Parcell, un ami de longue date. Ou que Barack Obama devienne éventuellement candidat parce que Suzie Mitchell de Cedar Rapids est incapable de dire non à son voisin.
Bienvenue en Iowa.
Dans tes dents, Simon-Pierre Diamond!
NY Times :
Three days after the death of Benazir Bhutto, the Pakistan People’s Party on Sunday chose her 19-year-old son, Bilawal, and her husband, Asif Ali Zardari, as co-leaders of the party, the biggest and most potent in Pakistan.
Saturday, December 29, 2007
5
(Premier message de ce que j'espère sera une série de cinq, qui nous mène au 3 janvier, jour des caucus de l'Iowa).
En 2004, durant les dernières semaines avant les caucus de l'Iowa, Howard Dean et Dick Gephardt étaient donnés gagnants par les sondages. Ils ont donc fait ce qui, selon leurs consultants, s'imposait : ils ont attaqué, innondant l'Iowa et le New Hampshire de publicités négatives sur l'autre. Le jour du caucus, John Kerry sortait gagnant haut la main, et n'allait jamais perdre sa première place. Les électeurs des deux premiers États détestent la publicité négative.
Donc, quand je lis, dans le bienaimé NY Times, ceci :
Je me dis que Mike Huckabee doit vraiment, vraiment rire dans sa barbe.
En 2004, durant les dernières semaines avant les caucus de l'Iowa, Howard Dean et Dick Gephardt étaient donnés gagnants par les sondages. Ils ont donc fait ce qui, selon leurs consultants, s'imposait : ils ont attaqué, innondant l'Iowa et le New Hampshire de publicités négatives sur l'autre. Le jour du caucus, John Kerry sortait gagnant haut la main, et n'allait jamais perdre sa première place. Les électeurs des deux premiers États détestent la publicité négative.
Donc, quand je lis, dans le bienaimé NY Times, ceci :
On the Republican side, soon after Mitt Romney released a television advertisement on Friday in New Hampshire attacking Senator John McCain’s record on taxes and immigration, the McCain campaign released its first negative ad, using the words of the state’s leading papers to condemn Mr. Romney as a “phony.”
Je me dis que Mike Huckabee doit vraiment, vraiment rire dans sa barbe.
Wednesday, December 05, 2007
Analyse d'une profondeur insoupçonnée.
Ce ne sont pas les révélations de Schreiber sur 30,000$ remis cash qui vont faire le plus mal à Jean Charest.
C'est le fait que cela donne une excellente excuse aux journaux de ressortir des photos de lui à cette époque, avec son horrible coupe de cheveux rousse.
C'est le fait que cela donne une excellente excuse aux journaux de ressortir des photos de lui à cette époque, avec son horrible coupe de cheveux rousse.
La paix des faibles
(Je vous offre un texte un peu plus froid, écrit dans un cadre scolaire. Habituez-vous - c'est à ça que ressembleront mes écrits lorsque je serai publié...)
En 1993 furent signées les accords d’Oslo, qui devaient être le premier pas, vers une résolution du conflit israélo-palestinien. Leur application fut menée par Yitzhak Rabin et Shimon Peres du côté israélien, et Yasser Arafat du côté palestinien, tout trois jouissant d’un excellent appui auprès de leurs populations respectives.
Pourtant, durant les cinq années qui suivirent Oslo, près de deux fois plus d’Israéliens furent tués dans des attaques terroristes menées par des Palestiniens que durant les six années que durèrent l’Intifada, la guerre des pierres. Ytzhak Rabin fut assassiné, Benjamin Netanyahu, un partisan de la ligne dure, porté à la tête de l’État hébreu et le conflit reprit de plus belle, malgré d’autres tentatives de négociations.
Ces difficultés par des leaders forts à appliquer un plan de paix pourtant populaire soulèvent de sérieuses questions sur le réalisme des actuelles négociations dirigées par les Etats-Unis entre Palestiniens et Israéliens. Les dirigeants de ces nations, s’ils devaient arriver à une entente, n’auraient sans doute même pas le support nécessaire pour l’appliquer.
Le président palestinien Mahmoud Abbas est considérablement affaibli après sa longue confrontation avec le Hamas. Le Fatah, son parti politique, profondément divisé et discrédité, ayant perdu tout contrôle sur la bande de Gaza, Abbas ne peut compter sur un appui majoritaire de la population palestinienne, et ce, malgré les nombreuses tentatives internationales de renforcer son statut en accordant à l’Autorité Palestinienne un plus grand soutien financier.
Le premier ministre israélien Ehoud Olmert est pour sa part éclaboussé par un considérable scandale financier et doit composer avec une profonde division au sein de son parti, le Kadima, sur les pourparlers qu’il tient présentement. De plus, le consensus pour la paix est loin d’être large auprès de ses concitoyens : seuls 51 % des Israéliens appuient les plus récentes négociations.
George W. Bush, de son côté, tente en promouvant un plan de paix que l’histoire retienne autre chose de sa présidence que la désastreuse invasion de l’Irak. Mais advenant une entente, qui risque d’impliquer l’envoi de forces étrangères pour assurer à Israël une certaine sécurité, comment ce président au taux d’approbation famélique saura convaincre le Congrès de fournir les troupes nécessaires ? Ce partisan farouche de l’unilatéralisme saura-t-il convaincre la communauté internationale d’appuyer une entente ?
Certains diront qu’essayer vaut mieux que de ne rien faire. Il n’en est rien : en cas d’échec, il n’y aura pas de retour au statu quo. Le Hamas clamera qu’il avait raison de s’opposer aux négociations, et prendra encore plus de galon ; les faucons israéliens essaieront d’imposer une ligne plus dure au gouvernement Olmert. Les échecs répétés des dernières années ont eu pour conséquence de radicaliser les positions israéliennes et palestiniennes : la deuxième Intifada tire ses racines des ratés des négociations. À chaque porte claquée, à chaque sommet d’où ne provient que fumée, les sceptiques se voient renforcés, assurant à la prochaine tentative un peu moins de support.
Parfois, le chemin le plus court vers la paix passe par la patience. Si quelques politiciens tentant de sauver leurs carrières signent un accord de paix qu’ils n’auront jamais les capacités d’appliquer, ils ne feront que fournir des armes aux plus radicaux des deux camps. Un échec aussi retentissant jetterait un discrédit sur toute future tentative sérieuse de négocier une véritable paix durable, tentative qui devra avoir lieu lorsque les circonstances seront plus propices.
Le conflit au Proche-Orient dure depuis des décennies déjà ; rien ne saurait justifier que l’on bâcle rapidement une entente qui ne ferait qu’accentuer les tensions.
Les Palestiniens et les Israéliens méritent mieux qu’une paix des faibles.
En 1993 furent signées les accords d’Oslo, qui devaient être le premier pas, vers une résolution du conflit israélo-palestinien. Leur application fut menée par Yitzhak Rabin et Shimon Peres du côté israélien, et Yasser Arafat du côté palestinien, tout trois jouissant d’un excellent appui auprès de leurs populations respectives.
Pourtant, durant les cinq années qui suivirent Oslo, près de deux fois plus d’Israéliens furent tués dans des attaques terroristes menées par des Palestiniens que durant les six années que durèrent l’Intifada, la guerre des pierres. Ytzhak Rabin fut assassiné, Benjamin Netanyahu, un partisan de la ligne dure, porté à la tête de l’État hébreu et le conflit reprit de plus belle, malgré d’autres tentatives de négociations.
Ces difficultés par des leaders forts à appliquer un plan de paix pourtant populaire soulèvent de sérieuses questions sur le réalisme des actuelles négociations dirigées par les Etats-Unis entre Palestiniens et Israéliens. Les dirigeants de ces nations, s’ils devaient arriver à une entente, n’auraient sans doute même pas le support nécessaire pour l’appliquer.
Le président palestinien Mahmoud Abbas est considérablement affaibli après sa longue confrontation avec le Hamas. Le Fatah, son parti politique, profondément divisé et discrédité, ayant perdu tout contrôle sur la bande de Gaza, Abbas ne peut compter sur un appui majoritaire de la population palestinienne, et ce, malgré les nombreuses tentatives internationales de renforcer son statut en accordant à l’Autorité Palestinienne un plus grand soutien financier.
Le premier ministre israélien Ehoud Olmert est pour sa part éclaboussé par un considérable scandale financier et doit composer avec une profonde division au sein de son parti, le Kadima, sur les pourparlers qu’il tient présentement. De plus, le consensus pour la paix est loin d’être large auprès de ses concitoyens : seuls 51 % des Israéliens appuient les plus récentes négociations.
George W. Bush, de son côté, tente en promouvant un plan de paix que l’histoire retienne autre chose de sa présidence que la désastreuse invasion de l’Irak. Mais advenant une entente, qui risque d’impliquer l’envoi de forces étrangères pour assurer à Israël une certaine sécurité, comment ce président au taux d’approbation famélique saura convaincre le Congrès de fournir les troupes nécessaires ? Ce partisan farouche de l’unilatéralisme saura-t-il convaincre la communauté internationale d’appuyer une entente ?
Certains diront qu’essayer vaut mieux que de ne rien faire. Il n’en est rien : en cas d’échec, il n’y aura pas de retour au statu quo. Le Hamas clamera qu’il avait raison de s’opposer aux négociations, et prendra encore plus de galon ; les faucons israéliens essaieront d’imposer une ligne plus dure au gouvernement Olmert. Les échecs répétés des dernières années ont eu pour conséquence de radicaliser les positions israéliennes et palestiniennes : la deuxième Intifada tire ses racines des ratés des négociations. À chaque porte claquée, à chaque sommet d’où ne provient que fumée, les sceptiques se voient renforcés, assurant à la prochaine tentative un peu moins de support.
Parfois, le chemin le plus court vers la paix passe par la patience. Si quelques politiciens tentant de sauver leurs carrières signent un accord de paix qu’ils n’auront jamais les capacités d’appliquer, ils ne feront que fournir des armes aux plus radicaux des deux camps. Un échec aussi retentissant jetterait un discrédit sur toute future tentative sérieuse de négocier une véritable paix durable, tentative qui devra avoir lieu lorsque les circonstances seront plus propices.
Le conflit au Proche-Orient dure depuis des décennies déjà ; rien ne saurait justifier que l’on bâcle rapidement une entente qui ne ferait qu’accentuer les tensions.
Les Palestiniens et les Israéliens méritent mieux qu’une paix des faibles.
Tuesday, December 04, 2007
1 msg d'aintéraie pu Biblique.
Si j'aspire à devenir un artisan du quatrième pouvoir (ou gratte merde, selon d'autres), c'est pour pouvoir pondre des histoires comme :celle-ci
Magnifique. Vous imaginez le grand patron de Bowater, de Bombardier, d'Alcan, qui reçoit une lettre truffée de fautes lui demandant d'investir dans la ville du dit député ?
Mais malheureusement, on n'en parlera pas beaucoup. Non. C'est tellement plus jouissif de jouer au mélodrame collectif en tombant à bras raccourcis sur notre génération qui ne sait (théoriquement, on s'entend) pas écrire que de vouloir de nos représentants publics un français de qualité. La génération Nintendo a le dos plus large que les péquenauds en cravate.
Le député adéquiste de Saint-Maurice, Robert Deschamps, a publié hier un communiqué de presse bourré de fautes de français plutôt évidentes. Il a même rebaptisé son propre parti «l'Association démocratique du Québec».(...) Le communiqué de presse compte au moins 20 fautes ou incorrections, ont confirmé les conseillers linguistiques de La Presse. C'est une moyenne de 2,2 fautes par phrase. (...)
Le décompte des fautes réalisé par La Presse inclut la ponctuation (l'omission d'un point d'interrogation et de virgules, par exemple). Mais il exclut les formulations boiteuses. Lorsqu'il propose des mesures pour venir en aide à Shawinigan à la suite de la fermeture de l'usine Belgo, Robert Deschamps écrit par exemple: «Regroupement de toutes les instances économiques tel (sic) la Société de développement de Shawinigan, le Conseil local de développement et les quelques autres soient regroupés pour former un seul comité économique (...)».
Magnifique. Vous imaginez le grand patron de Bowater, de Bombardier, d'Alcan, qui reçoit une lettre truffée de fautes lui demandant d'investir dans la ville du dit député ?
Mais malheureusement, on n'en parlera pas beaucoup. Non. C'est tellement plus jouissif de jouer au mélodrame collectif en tombant à bras raccourcis sur notre génération qui ne sait (théoriquement, on s'entend) pas écrire que de vouloir de nos représentants publics un français de qualité. La génération Nintendo a le dos plus large que les péquenauds en cravate.
Thursday, November 22, 2007
Because you loved me... NOT!
J'adore Halifax. C'est la ville anglophone où j'ai passé le plus de temps, et si je devais, un jour, devoir aller y habiter pour un boulot où je ne sais quoi, j'irais sans aucun pincement au coeur, contrairement à bien d'autres endroits. Les gens y sont sympathiques, la bière y est bonne, la ville est belle, entourée d'eau, avec plein de petits refuges sympathiques dans les alentours, la vie culturelle intéressante... Un beau coin. Et ils ne vous passent pas à tabac si, considérablement saoul, vous leur lancez des arachides en leur criant que vous voterez oui parce que leurs bars ferment à deux heures au lieu de trois. De bien chics types.
Et avec un sens de l'humour assez particulier. Assez, à vrai dire, pour réagir avec une moue un peu débitée à l'idée que Céline Dion soit le gros spectacle de l'année.
Et de se complaire en tant de sarcasmes et de blagues, qu'elle a annulé son spectacle.
Si un jour, j'ai l'occasion, je vais définitivement aller habiter à Halifax.
Et avec un sens de l'humour assez particulier. Assez, à vrai dire, pour réagir avec une moue un peu débitée à l'idée que Céline Dion soit le gros spectacle de l'année.
Et de se complaire en tant de sarcasmes et de blagues, qu'elle a annulé son spectacle.
Si un jour, j'ai l'occasion, je vais définitivement aller habiter à Halifax.
Wednesday, November 21, 2007
Paraît que Goldust va bientôt appuyer Hillary
Mike Huckabee.
Je vous ai parlé de lui la semaine dernière; et bien, aparemment, je n'étais pas le seul has-been dont il attirait l'attention.
Huckabee peut maintenant compter sur une publicité télévisée (qui est plutôt drôle) avec nul autre que Chuck Norris. Sans blague.
Les plus internautes d'entre vous en sont déjà tout excités, mais attendez. Ceux et celles qui vivent dans le vrai monde savent quel appui est le plus important de tous, dans une lutte politique : celui des lutteurs.
Et le WonderBoy lui-même, Ric Flair, mieux connu sous le nom du "vieux mou bleaché qui lutte encore en bobettes à l'approche de la soixantaine", vient d'appuyer Huckabee. à ceux qui trouveraient cela étrange, je référerai ce vidéo :
"I got more cars than you got friends"?
Yup. Un républicain.
Je vous ai parlé de lui la semaine dernière; et bien, aparemment, je n'étais pas le seul has-been dont il attirait l'attention.
Huckabee peut maintenant compter sur une publicité télévisée (qui est plutôt drôle) avec nul autre que Chuck Norris. Sans blague.
Les plus internautes d'entre vous en sont déjà tout excités, mais attendez. Ceux et celles qui vivent dans le vrai monde savent quel appui est le plus important de tous, dans une lutte politique : celui des lutteurs.
Et le WonderBoy lui-même, Ric Flair, mieux connu sous le nom du "vieux mou bleaché qui lutte encore en bobettes à l'approche de la soixantaine", vient d'appuyer Huckabee. à ceux qui trouveraient cela étrange, je référerai ce vidéo :
"I got more cars than you got friends"?
Yup. Un républicain.
Wednesday, November 14, 2007
It's about polls and focus groups, idiot.
Sous les pressions populaires et politiciennes, Elliot Spitzer, gouverneur de l'État de New York, a retiré sa proposition de fournir des permis de conduire aux immigrants illégaux de son état. Yippee-kee-yay, autre victoire de la xénophobie sur le gros bon sens.
Il ya une citation ce matin, dans le NY Times, qui me fout les jetons, vraiment.
Not solely about doing what one thinks is right.
Je comprends de mieux en mieux le cynisme.
Il ya une citation ce matin, dans le NY Times, qui me fout les jetons, vraiment.
But Mr. Spitzer, who once dismissed a critic of his proposal as “factually wrong, legally wrong, morally wrong, ethically wrong,” was more conciliatory today, saying that leadership was “not solely about doing what one thinks is right.”
Not solely about doing what one thinks is right.
Je comprends de mieux en mieux le cynisme.
Monday, November 12, 2007
Je me mouille.
Pour quiconque possédant cette si précieuse chose que les anciens appelaient "une vie", les présidentielles américaines sont un concept fort éloigné, et plutôt décidé : après tout, si on écoute Hêtu de La Presse ou le type de LCN, tout est décidé, ce sera Rudy vs. Hillary, c'est tout, les sondages nationaux le disent.
Les autres, ceux qui écoutent Colbert, lisent le Christian Science Monitor et aiment The West Wing, me permettront ce bref aparté pour remettre les pendules à l'heure.
Le momentum des présidentielles américaines se décide toujours dans les deux premiers états qui votent, c'est-à-dire l'Iowa (qui vote par caucus, un peu comme des assemblées générales, moins les gars de l'ASSÉ) et le New Hampshire. Les sondages nationaux sont aussi pertinents dans ce cas qu'un sondage pancanadien sur le prochain chef du PQ. L'histoire est à peu près toujours la même : à quelques mois des primaires, X est persuadé de gagner, il a plus d'appuis, plus d'argent, bref, la nomination est dans sa poche. Puis, Y gagne - ou est très près de gagner - dans ces deux états, et il finit par l'emporter. Et, souvent, le candidat Y n'est même pas le deuxième dans les sondages nationaux. Si on se fiait aux sondages nationaux, Dean aurait été candidat démocrate en 2004, Tsongas en 1992 au lieu de Clinton, et Jimmy Carter n'aurait jamais été président. Bref, rien n'est décidé d'avance. Loin de là.
Du coté démocrate, et John Edwards, et Barack Obama ont de solides organisations en Iowa, et peuvent espérer l'emporter; de plus, Bill Richardson y compte un important appui.
Du coté républicain, c'est encore plus complexe : Mitt Romney, un ancien gouverneur plutôt progressiste métamorphosé en conservateur pur et dur, fait la lutte avec Mike Huckabee, le favori des "Christian Conservatives", pour la première place en Iowa et au New Hampshire. D'ailleurs, Rudy Guliani a déjà fait une croix sur ces deux états, laissant croire qu'il risque fort bien de ne pas posséder le momentum lorsque les primaires de taille plus importantes auront lieu.
En d'autres mots, peu importe ce que Hêtu dit, c'est encore trop serré pour prédire l'issue.
Mais vous me connaissez, ce n'est pas le genre de choses qui m'arrêtent. Prédictions, mesdames et messieurs.
Ni Hillary Clinton, ni John Edwards ne seront nominés pour la présidence démocrate. Ce sera Obama, ou Chris Dodd, mon petit préféré (qui n'a cependant aucune chance); Bill Richardson a toutes les chances d'être nommé vice-président, pour équilibrer le ticket, si qui que ce soit d'autre qu'Obama l'emporte (parce qu'un ticket noir/latino, ça passerait moyennement bien).
Mike Huckabee sera sur le ticket; sans doute sous un ticket Romney-Huckabee, mais je n'exclus pas qu'il emporte la nomination présidentielle.
On se revoit dans deux mois, d'ici là, je trouve des excuses pour m'être planté.
Les autres, ceux qui écoutent Colbert, lisent le Christian Science Monitor et aiment The West Wing, me permettront ce bref aparté pour remettre les pendules à l'heure.
Le momentum des présidentielles américaines se décide toujours dans les deux premiers états qui votent, c'est-à-dire l'Iowa (qui vote par caucus, un peu comme des assemblées générales, moins les gars de l'ASSÉ) et le New Hampshire. Les sondages nationaux sont aussi pertinents dans ce cas qu'un sondage pancanadien sur le prochain chef du PQ. L'histoire est à peu près toujours la même : à quelques mois des primaires, X est persuadé de gagner, il a plus d'appuis, plus d'argent, bref, la nomination est dans sa poche. Puis, Y gagne - ou est très près de gagner - dans ces deux états, et il finit par l'emporter. Et, souvent, le candidat Y n'est même pas le deuxième dans les sondages nationaux. Si on se fiait aux sondages nationaux, Dean aurait été candidat démocrate en 2004, Tsongas en 1992 au lieu de Clinton, et Jimmy Carter n'aurait jamais été président. Bref, rien n'est décidé d'avance. Loin de là.
Du coté démocrate, et John Edwards, et Barack Obama ont de solides organisations en Iowa, et peuvent espérer l'emporter; de plus, Bill Richardson y compte un important appui.
Du coté républicain, c'est encore plus complexe : Mitt Romney, un ancien gouverneur plutôt progressiste métamorphosé en conservateur pur et dur, fait la lutte avec Mike Huckabee, le favori des "Christian Conservatives", pour la première place en Iowa et au New Hampshire. D'ailleurs, Rudy Guliani a déjà fait une croix sur ces deux états, laissant croire qu'il risque fort bien de ne pas posséder le momentum lorsque les primaires de taille plus importantes auront lieu.
En d'autres mots, peu importe ce que Hêtu dit, c'est encore trop serré pour prédire l'issue.
Mais vous me connaissez, ce n'est pas le genre de choses qui m'arrêtent. Prédictions, mesdames et messieurs.
Ni Hillary Clinton, ni John Edwards ne seront nominés pour la présidence démocrate. Ce sera Obama, ou Chris Dodd, mon petit préféré (qui n'a cependant aucune chance); Bill Richardson a toutes les chances d'être nommé vice-président, pour équilibrer le ticket, si qui que ce soit d'autre qu'Obama l'emporte (parce qu'un ticket noir/latino, ça passerait moyennement bien).
Mike Huckabee sera sur le ticket; sans doute sous un ticket Romney-Huckabee, mais je n'exclus pas qu'il emporte la nomination présidentielle.
On se revoit dans deux mois, d'ici là, je trouve des excuses pour m'être planté.
Saturday, November 10, 2007
Your daily dose of trivia!
En 2002, Saddam Hussein s'est soumis à un référendum. Les Irakiens devaient voter à savoir s'ils désiraient, oui ou non, conserver le sympathique dictateur à la tête du pays. (Le libellé exact était quelque chose du genre "Saddam Hussein a fait connaître sa proposition d’en arriver, avec le reste de l'Irak, à une nouvelle entente fondée sur le principe de l’égalité des peuples..." Non, désolé, confusion.)
Bien qu'il soit virtuellement assuré de gagner- les électeurs votent devant des observateurs du parti baathiste, et doivent inscrire leurs noms sur les bulletins de vote - Saddam met tout de même sur pied une campagne électorale, histoire de gagner le coeur des Irakiens. Et quoi de mieux pour ce faire, qu'un refrain impossible à se sortir de la tête ? Chicago Tribune :
I Will Always Love You. Oui oui. Avoir été au courant, je vous jure que jamais je n'aurais marché contre la guerre en Irak - un président qui impose à son peuple d'écouter I Will Always Love You continuellement mérite d'être enlevé du pouvoir par tous les moyens possibles.
N'empêche que, évidemment, la version de Whitney Houston ne pouvait être utilisée, pour une panoplie de raisons allant de "une chanson thème en anglais serait un peu étrange" à "le gouvernement irakien n'est pas particulièrement favorable aux consommateurs de marijuana". Ce fut donc cette version, en arabe, qui jouait.
Je ne suis toujours pas familier avec l'arabe, mais je doute fortement que les paroles furent traduites intégralement. Surtout le premier paragraphe :
Prophétique, diront certains.
Bien qu'il soit virtuellement assuré de gagner- les électeurs votent devant des observateurs du parti baathiste, et doivent inscrire leurs noms sur les bulletins de vote - Saddam met tout de même sur pied une campagne électorale, histoire de gagner le coeur des Irakiens. Et quoi de mieux pour ce faire, qu'un refrain impossible à se sortir de la tête ? Chicago Tribune :
The nation's three television stations continually show clips of Hussein hugging women, kissing children, praying with men and waving to adoring crowds. In the background, the campaign song blares to the melody of Whitney Houston's hit "I Will Always Love You."
I Will Always Love You. Oui oui. Avoir été au courant, je vous jure que jamais je n'aurais marché contre la guerre en Irak - un président qui impose à son peuple d'écouter I Will Always Love You continuellement mérite d'être enlevé du pouvoir par tous les moyens possibles.
N'empêche que, évidemment, la version de Whitney Houston ne pouvait être utilisée, pour une panoplie de raisons allant de "une chanson thème en anglais serait un peu étrange" à "le gouvernement irakien n'est pas particulièrement favorable aux consommateurs de marijuana". Ce fut donc cette version, en arabe, qui jouait.
Je ne suis toujours pas familier avec l'arabe, mais je doute fortement que les paroles furent traduites intégralement. Surtout le premier paragraphe :
If I should stay,
I would only be in your way.
So I'll go, but I know
I'll think of you ev'ry step of the way.
Prophétique, diront certains.
Thursday, November 08, 2007
Fonds de tiroir
A) Une fois de plus, par rapport aux présidentielles américaines, c'est Borat qui a le point de vue le plus approprié :
B) Je suis responsable d'au moins la moitié de ça.
C) Certains croient qu'il faudrait mettre une limite d'âge pour les permis de conduire; moi, je crois qu'il faudrait en mettre une sur les cartes de journalistes. Ça nous éviterait des chroniques délirantes comme celle-ci, de Réjean Tremblay, où il fustige le Canadien pour... avoir arrêté de servir de la bière aux journalistes. Sans blague. Moment favori :
D) Je suis en grève. Quelqu'un quelque part s'est dit que le rapport de force, c'était un concept TELLEMENT surévalué, et que bon hein, le gouvernement Charest tremblerait sans doute à voir sortir seules les quatres assos les plus radicales de l'université la plus radicale de la province. Tout ça pour dire qu'en plus de profiter de cette semaine pour me donner une bonne conscience militante, je vais essayer de relancer ce blogue moribond. Paraît que le truc, pour relancer des projets moribonds, c'est de lancer des idées absurdes, pas vraiment étudiées, pas vraiment efficaces, mais qui attirent les grands titres. Alors tiens :
Bannissons les commissions scolaires.
J'attends la consécration, maintenant.
"I cannot believe that it possible a woman can become Premier of US and A - in Kazakhstan, we say that to give a woman power, is like to give a monkey a gun - very dangerous. We do not give monkeys guns any more in Kazakhstan ever since the Astana Zoo massacre of 2003 when Torkin the orang-utan shoot 17 schoolchildrens. I personal would like the basketball player, Barak Obamas to be Premier."
B) Je suis responsable d'au moins la moitié de ça.
C) Certains croient qu'il faudrait mettre une limite d'âge pour les permis de conduire; moi, je crois qu'il faudrait en mettre une sur les cartes de journalistes. Ça nous éviterait des chroniques délirantes comme celle-ci, de Réjean Tremblay, où il fustige le Canadien pour... avoir arrêté de servir de la bière aux journalistes. Sans blague. Moment favori :
C'est ça, Mme Marois, avoir le sens des responsabilités sociales pour la plus visible des institutions québécoises. Couper la bière. Que les joueurs soient incapables de dire bonjour en français aux balayeurs de plancher, on s'en fout. Mais va-t-on faire veiller les deux jeunes du salon des médias une heure de plus? Pas question. Ça, c'est du respect des choses importantes.
D) Je suis en grève. Quelqu'un quelque part s'est dit que le rapport de force, c'était un concept TELLEMENT surévalué, et que bon hein, le gouvernement Charest tremblerait sans doute à voir sortir seules les quatres assos les plus radicales de l'université la plus radicale de la province. Tout ça pour dire qu'en plus de profiter de cette semaine pour me donner une bonne conscience militante, je vais essayer de relancer ce blogue moribond. Paraît que le truc, pour relancer des projets moribonds, c'est de lancer des idées absurdes, pas vraiment étudiées, pas vraiment efficaces, mais qui attirent les grands titres. Alors tiens :
Bannissons les commissions scolaires.
J'attends la consécration, maintenant.
Friday, October 26, 2007
B'jour, 'ci Wayne Gretzky.
EDIT : Quelqu'un en quelque part a corrigé les textes que je mettais en lien. N'empêche que. Ce qui est posté ici-bas est l'original.
Liblogues, l'organe officiel des blogues libéraux, dirigé par l'exécrable Jason Cherniak, lance un concours de vidéo internet! Yé! Et les règlements sont simples. Liblogues :
Que je attendre pour participation ?
Plus de détails sans doute. Que j'obtiens dans le communiqué officiel, que Cherniak, après s'être auto-nommé expert, diffuse sur son blogue! Joie!
Le libéral parti être comment fort à la Québec que pas gens pouvait mettre de anglais à le français!
Ce tu Wla, Gwassideurw!
Liblogues, l'organe officiel des blogues libéraux, dirigé par l'exécrable Jason Cherniak, lance un concours de vidéo internet! Yé! Et les règlements sont simples. Liblogues :
Bienvenue a le concours vidéo de Liblogues. En dessous, vous pouvez voir les vidéos qui appuyer libéralisme au Canada et qui soumettraient par les Canadiens et Canadiennes de tout le pays. Le vote commencera le 8 novembre. Le gagnant recevra une prise de 250 $. Une autre prise conférera par un jury des experts qui comprit sénateur Jerry Grafstein, Warren Kinsella, John Duffy, Ian Davey et Jason Cherniak.
Que je attendre pour participation ?
Plus de détails sans doute. Que j'obtiens dans le communiqué officiel, que Cherniak, après s'être auto-nommé expert, diffuse sur son blogue! Joie!
(...)« Les jeunes Canadiens sont très actif sur l’Internet, » a expliqué Jason Cherniak, le président du Liblogues. « Nous espérons que si nous offrons des prix pour les meilleurs vidéo qui appuyer libéralisme au Canada, les jeunes Canadiens qui sont créateur vont penser que des politiques quand même ils ne sont pas militants. J’estime que certains des vidéos seront mieux que les annonces professionnelles pendent les élections. » (...)L’argent pour les prix n’a pas contribué par les organisations fédérale ou provinciales Libéral.
Le libéral parti être comment fort à la Québec que pas gens pouvait mettre de anglais à le français!
Ce tu Wla, Gwassideurw!
Monday, October 22, 2007
Le 11 septembre, c'est la faute de FDR
Hier, les candidats républicains à la présidence ont atteint un niveau d'hostilité sans précédent. Durant un débat, ils se sont attaqués directement les uns les autres, se blâmant mutuellement de n'être que de faux conservateurs, ou de changer d'idées régulièrement. Giuliani et Thompson, en particulier, se sont affrontés de façon assez raide.
Mais au milieu de cet important débat dans la droite américaine, un représentant sut se tenir, et parler des enjeux qui, eux, affectent réellement les Américains, prouvant que les Républicains sont près du peuple, et toujours pertinents. NY Times :
Finalement, quelqu'un qui dit les vraies affaires!
Mais au milieu de cet important débat dans la droite américaine, un représentant sut se tenir, et parler des enjeux qui, eux, affectent réellement les Américains, prouvant que les Républicains sont près du peuple, et toujours pertinents. NY Times :
One candidate, Representative Duncan Hunter of California, even criticized President John F. Kennedy, faulting him for failing to drive Fidel Castro out of Cuba.
Finalement, quelqu'un qui dit les vraies affaires!
Saturday, October 20, 2007
Tuesday, October 09, 2007
Se tirer dans le pied, façon UQÀMienne
Petit truc de marketing, à l'intention des décideurs du monde de l'éducation.
Vous êtes une direction d'université. Financièrement très serrée. Et la dernière chose que vous souhaitez c'est de voir une mutinerie étudiante.
C'est une très mauvaise idée que d'envoyer des factures aux étudiants la veille (ou surveille) des votes de grêve, leur réclamant pour la semaine prochaine le 50 $ de hausse de frais qui n'était pas inclus dans la dernière facture.
Une très, très mauvaise idée.
Vous êtes une direction d'université. Financièrement très serrée. Et la dernière chose que vous souhaitez c'est de voir une mutinerie étudiante.
C'est une très mauvaise idée que d'envoyer des factures aux étudiants la veille (ou surveille) des votes de grêve, leur réclamant pour la semaine prochaine le 50 $ de hausse de frais qui n'était pas inclus dans la dernière facture.
Une très, très mauvaise idée.
Monday, October 08, 2007
La prochaine fois, ce sera Dennis DeYoung
Pour régler la conflit isarelo-palestinien, certains ont des plans de paix, des échanges organisés entre population, la collaboration économique, le support aux modérés d'un coté comme de l'autre. Balivernes. Le Canada, lui, fournit bien mieux.
Ne reculant devant rien, Christophersky a même mis la main sur le setlist de Bryan pour ce spectacle mémorable! Il jouera donc :
Can't Stop This Thing We Started
Thought I'd Died and Go to Heaven
Summer of '49
Cuts Like a Knife
The Only Thing That Looks Good On Me Is A Bomb
Kids Wanna Rock
(Everything I do)I Do It Against You
(Giving Palestine) Back to You
Have You Ever Really Owned Your Homeland ?
La paix est proche.
Le rocker canadien Bryan Adams sera la tête d'affiche de deux concerts pour la paix en Cisjordanie et en Israël, la semaine prochaine. Les organisateurs ont fait savoir dimanche que ces spectacles, le 18 octobre, seraient reliés par satellite à d'autres événements prévus simultanément à Londres, Ottawa, Boston et Washington.
Ne reculant devant rien, Christophersky a même mis la main sur le setlist de Bryan pour ce spectacle mémorable! Il jouera donc :
Can't Stop This Thing We Started
Thought I'd Died and Go to Heaven
Summer of '49
Cuts Like a Knife
The Only Thing That Looks Good On Me Is A Bomb
Kids Wanna Rock
(Everything I do)I Do It Against You
(Giving Palestine) Back to You
Have You Ever Really Owned Your Homeland ?
La paix est proche.
Wednesday, September 26, 2007
la tactique de l'autruche
Suite aux derniers sondages catastrophiques pour le gouvernement du Québec, La Presse a recueilli le commentaire d'un de nos élus qui y est allé d'une analyse fine et riche :
Seon des sources près du gouvernement, Christophersky a appris que M. Macmillan aurait également déclaré que la mort de Robert Bourassa est "un mythe, un complot contre les libéraux" et que la gravité n'est, au fond, qu'un tissu de mensonges destiné à nuire aux fédéralistes.
Le whip Norman MacMillan, député de Papineau, ne comprend pas de son côté l'impopularité de Jean Charest. «Moi, je suis satisfait de M. Charest. Quand tu te promènes avec lui, tout le monde veut lui parler, le toucher. Les sondages, c'est comme une job de bras qu'on veut lui faire. C'est ce que je ne peux comprendre. ll y a acharnement, je ne sais pas de qui», a conclu le député MacMillan.
Seon des sources près du gouvernement, Christophersky a appris que M. Macmillan aurait également déclaré que la mort de Robert Bourassa est "un mythe, un complot contre les libéraux" et que la gravité n'est, au fond, qu'un tissu de mensonges destiné à nuire aux fédéralistes.
Tuesday, September 25, 2007
Faut qu'ils s'activent...
Kain sort un nouvel album. Nathalie Simard va en lancer un cet automne. Un quelconque paumé a lancé une chanson qui s'appelle Cedrika. Presque trois millions de personnes ont écouté le Banquier avec Céline Dion, Brian Mulroney et Denise Bombardier. Occupation Double recommençait avant-hier. Loft Story commence mercredi.
Hier, à la commission Bouchard-Taylor, les St-Jérômites (ou quelque chose du genre) ont répété à maintes et maintes reprises qu'il fallait préserver notre culture. Ça m'a fait sourire.
Hier, à la commission Bouchard-Taylor, les St-Jérômites (ou quelque chose du genre) ont répété à maintes et maintes reprises qu'il fallait préserver notre culture. Ça m'a fait sourire.
Thursday, September 20, 2007
Caron 4 America
On a gagné. Comme dans, "Le NPD a un siège au Québec". Comme dans, "Le NPD l'emporte dans un château-fort libéral". Je suis encore sur le party, c'est vous dire...
(Attention : au cours du prochain paragraphe je ferai un blogueur pathétique de moi-même en cassant du sucre sur le dos des médias traditionnels. Vous êtes prévenus). Et pour tous les analystes qui s'amusent à répéter à qui mieux mieux, que nous avons déjà gagné une partielle sans jamais arriver à percer durant l'élection suivante, laissez-moi porter quelques points à votre attention :
a) En 1993, Phil Edmonston ne s'est pas représenté;
b) En 1993, nous avions remplacé notre chef incroyablement populaire par Audrey McLaughlin;
c) En 1993, le Bloc Québécois, pour ses premières élections, a pigé à coeur joie dans nos militants.
Donc, les comparaisons boîteuses, on arrête ça immédiatement.
Aujourd'hui Outremont, demain le monde.
(Attention : au cours du prochain paragraphe je ferai un blogueur pathétique de moi-même en cassant du sucre sur le dos des médias traditionnels. Vous êtes prévenus). Et pour tous les analystes qui s'amusent à répéter à qui mieux mieux, que nous avons déjà gagné une partielle sans jamais arriver à percer durant l'élection suivante, laissez-moi porter quelques points à votre attention :
a) En 1993, Phil Edmonston ne s'est pas représenté;
b) En 1993, nous avions remplacé notre chef incroyablement populaire par Audrey McLaughlin;
c) En 1993, le Bloc Québécois, pour ses premières élections, a pigé à coeur joie dans nos militants.
Donc, les comparaisons boîteuses, on arrête ça immédiatement.
Aujourd'hui Outremont, demain le monde.
Sunday, September 16, 2007
Mais c'est encore bien trop loin, après demain...
Demain, à huit heures trente , les bureuax de vote ouvriront à Outremont, St-Hyacinthe et Roberval. J'ai peu parlé de la campagne depuis près d'un mois, pour cause de conflit d'intérêts assez flagrant merci - mais soyez surs qu'en cas de victoire, je vais me péter les bretelles assez solidement ici.
Il y a un petit truc, cependant, que j'aimerais souligner. Le vote voilé. Le niqab. Apparemment, le Québec tout entier se consacre désormais à la cause de l'identification électorale. Tout d'un coup. Et déchire donc sa chemise pour ce cas d'exception. Soit. Cause noble s'il en est une que l'identification adéquate des électeurs.
Mais vous savez qu'une photo n'est pas nécessaire pour voter ? Z'avez besoin que de deux cartes reconnues par Élections Canada, dont une avec votre adresse (ou une facture de Bell, par exemple). Et ils reconnaissent du stock en masse. Si je veux, je peux voter avec une facture de Visa et une carte d'affaires. Ou une carte de la bilbiothèque Lisette-Morin et un permis de pêche - sur lequel j'aurai moi-même écrit mon adresse.
C'est bizarre, je n'ai pas vu de grand reportage à TVA dénonçant les cartes reconnues par Élections Canada, ni de politiciens condamnant le directeur général des élections là-dessus.
Étrange.
Il y a un petit truc, cependant, que j'aimerais souligner. Le vote voilé. Le niqab. Apparemment, le Québec tout entier se consacre désormais à la cause de l'identification électorale. Tout d'un coup. Et déchire donc sa chemise pour ce cas d'exception. Soit. Cause noble s'il en est une que l'identification adéquate des électeurs.
Mais vous savez qu'une photo n'est pas nécessaire pour voter ? Z'avez besoin que de deux cartes reconnues par Élections Canada, dont une avec votre adresse (ou une facture de Bell, par exemple). Et ils reconnaissent du stock en masse. Si je veux, je peux voter avec une facture de Visa et une carte d'affaires. Ou une carte de la bilbiothèque Lisette-Morin et un permis de pêche - sur lequel j'aurai moi-même écrit mon adresse.
C'est bizarre, je n'ai pas vu de grand reportage à TVA dénonçant les cartes reconnues par Élections Canada, ni de politiciens condamnant le directeur général des élections là-dessus.
Étrange.
Monday, September 10, 2007
Encore meilleur avec de la Tremblay!
Ce soir, la commission Bouchard-Taylor sur les accomodements raisonnables débute. Yee-pee yay. Et ceux et celles qui, comme moi, ont une passion et pour le multiculturalisme, et pour la culture québécoise version caisse de 24, savent qu'il n'y a qu'un seul moyen de profiter pleinement d'un tel évènement : un jeu de calage. Yes sir. Voici donc, gracieuseté de Christophersky, qui ne recule devant rien pour vous amener information crédible et sérieuse, le jeu qui marquera (et embrouillera) les esprits :
L'alcool-modement raisonnable!
Le principe est simple : Ce soir, groupes communautaires et, surtout, simples citoyens passeront à tour de rôle exprimer leurs points de vue, certains moins sophistiqués que d'autres. Chaque phrase entendue entraîne donc une conséquence. Il est à noter que le jeu s'applique également à toute la couverture des accomodements raisonnables. Voici la liste, donc :
i) "Je suis pas raciste, mais..." = tout le monde boit trois gorgées. (Bonus de cinq gorgées si la personne se justifie boîteusement, du genre "j'ai des amis noirs")
ii) Référence au kirpan = tous les gars boivent trois gorgées (Bonus de quatre si l'intervenant ne l'appelle pas le kirpan mais "le couteau que les sikhs peuvent amener à l'école").
iii) Référence à la burqa ou au niqab = toutes les femmes boivent trois gorgées (Bonus de quatre si l'intervenant ne l,appelle pas par son nom mais bien "le voile que porte les femmes musulmanes")
iv) "Qu'ils retournent dont d'où ils viennent !" = Tout le monde finit sa bière.
v) "Si on va dans leurs pays, nous autres..." = Tous les joueurs droitiers doivent désormais boirent de la main gauche; tout écart à ce règlement vous vaudra une punition de cinq gorgées.
vi) "On était là bien avant eux..." = Le joueur le plus âgé distribue dix gorgées à son bon vouloir.
vii) Toute référence à la mollesse présumée des Québécois = Tout le monde prend une gorgée. Mais une petite, pour ne pas se fatiguer.
viii) Référence désobligeante envers la communauté juive = les joueurs circoncis distribuent chacun sept gorgées, selon leur bon vouloir.
Je sais, il m'en manque. Mais ça devrait suffire pour l'instant.
Allez, bonne hystérie collective les amis.
L'alcool-modement raisonnable!
Le principe est simple : Ce soir, groupes communautaires et, surtout, simples citoyens passeront à tour de rôle exprimer leurs points de vue, certains moins sophistiqués que d'autres. Chaque phrase entendue entraîne donc une conséquence. Il est à noter que le jeu s'applique également à toute la couverture des accomodements raisonnables. Voici la liste, donc :
i) "Je suis pas raciste, mais..." = tout le monde boit trois gorgées. (Bonus de cinq gorgées si la personne se justifie boîteusement, du genre "j'ai des amis noirs")
ii) Référence au kirpan = tous les gars boivent trois gorgées (Bonus de quatre si l'intervenant ne l'appelle pas le kirpan mais "le couteau que les sikhs peuvent amener à l'école").
iii) Référence à la burqa ou au niqab = toutes les femmes boivent trois gorgées (Bonus de quatre si l'intervenant ne l,appelle pas par son nom mais bien "le voile que porte les femmes musulmanes")
iv) "Qu'ils retournent dont d'où ils viennent !" = Tout le monde finit sa bière.
v) "Si on va dans leurs pays, nous autres..." = Tous les joueurs droitiers doivent désormais boirent de la main gauche; tout écart à ce règlement vous vaudra une punition de cinq gorgées.
vi) "On était là bien avant eux..." = Le joueur le plus âgé distribue dix gorgées à son bon vouloir.
vii) Toute référence à la mollesse présumée des Québécois = Tout le monde prend une gorgée. Mais une petite, pour ne pas se fatiguer.
viii) Référence désobligeante envers la communauté juive = les joueurs circoncis distribuent chacun sept gorgées, selon leur bon vouloir.
Je sais, il m'en manque. Mais ça devrait suffire pour l'instant.
Allez, bonne hystérie collective les amis.
Sunday, September 09, 2007
I don't belong here
Ça fait un bail, un sacré bail; et, à l'époque, vous étiez pas mal plus nombreux ici, la dernière fois que je vous ai parlé de la Cappadoce.
Mais pour une meilleure idée de ce trésor turc, le NY Times (oui, toujours lui) a un show diapo ici.
Ça fait un sacré bail, vraiment.
Mais pour une meilleure idée de ce trésor turc, le NY Times (oui, toujours lui) a un show diapo ici.
Ça fait un sacré bail, vraiment.
Thursday, September 06, 2007
Insérez ici votre blague de guimauves
Si comme moi, le lien entre "feux de forêts en Grêce " et "Gouvernement grec blâmé" vous semblait étrange, The Economist a un excellent papier ici à ce sujet. Trois observations :
I- On dirait vraiment la description d'un pays dans les années 20. pas maintenant, avec les politiciens verreux, la mafia, les morts... on a tendance à oublier que les démocraties européennes - je pense à l'italienne et à la grecque, surtout- sont parfois très jeunes, et il y a des moments où ça paraît.
II) Faut être vraiment malade pour tirer sur un hélicoptère qui éteint un feu. Vraiment.
III) C'est tellement, tellement dégoûtant de voir jusqu'où certaines personnes peuvent aller pour faire une poignée de dollars. LEedécompte est d'une soixantaine de morts...
I- On dirait vraiment la description d'un pays dans les années 20. pas maintenant, avec les politiciens verreux, la mafia, les morts... on a tendance à oublier que les démocraties européennes - je pense à l'italienne et à la grecque, surtout- sont parfois très jeunes, et il y a des moments où ça paraît.
II) Faut être vraiment malade pour tirer sur un hélicoptère qui éteint un feu. Vraiment.
III) C'est tellement, tellement dégoûtant de voir jusqu'où certaines personnes peuvent aller pour faire une poignée de dollars. LEedécompte est d'une soixantaine de morts...
Friday, August 31, 2007
Dans mon cercueil, je serai mal rasé
J'ai des défauts. Beaucoup. Je vous épargne l'énumération, mais je suis tout à fait conscient qu'il existe des gens (plusieurs, d'ailleurs) qui ne m'apprécient pas. Et si je sors m'acheter du lait, ce matin, que le bus 10 De Lorimier me heurte de plein fouet, que ma tête fracasse la vitre avant du véhicule, que le sang gicle et que cette existence qu'est la mienne prenne fin soudainement, je n'en serai pas une meilleure personne. Loin de là. J'aimerais que la poignée d'individus qui profiteront de mon décès pour manger des petites carottes sur le bras se souviennent de Christopher Young comme il était, et non pas comme un Christopher idéalisé qui donnait un foie chaque jour pour les plus démunis.
Alors quand je vois l'hypocrisie générale qui entoure la mort de la mairesse Boucher, quand j'entends le type de RDI déclarer que "La grandeur de l'hommage qui est fait à la mairesse Boucher est à la taille de l'admiration que lui vouaient ses citoyens", ça me met un peu hors de moi. On parle de quelqu'un, ici, qui faisait un référendum sur la construction d'un hôtel de ville, le perdait, et le construisait tout de même. On parle de quelqu'un avec une vision de petite ville, qui s'est battu contre la présentation des Jeux olympiques de 2002 à Québec, et pour le départ des Nordiques. Quelqu'un qui n'a présenté aucun programme électoral aux citoyens de sa ville. Quelqu'un qui s'est battu contre les fusions municipales, au nom d'un pseudo-nationalisme de quartier (du quartiérisme ?). Alors, permettez-moi de briser le concert d'éloges, mais le coup de la "grande dame, tout le monde l'aimait, blablabla", très peu pour moi.
Respecter les morts, c'est accepter tout ce qu'Ils furent de leur vivant, le bon comme le mauvais, et non pas faire d'eux des demi-dieux appréciés de tous et chacun et blanchis de chaque tort ou faute.
Alors quand je vois l'hypocrisie générale qui entoure la mort de la mairesse Boucher, quand j'entends le type de RDI déclarer que "La grandeur de l'hommage qui est fait à la mairesse Boucher est à la taille de l'admiration que lui vouaient ses citoyens", ça me met un peu hors de moi. On parle de quelqu'un, ici, qui faisait un référendum sur la construction d'un hôtel de ville, le perdait, et le construisait tout de même. On parle de quelqu'un avec une vision de petite ville, qui s'est battu contre la présentation des Jeux olympiques de 2002 à Québec, et pour le départ des Nordiques. Quelqu'un qui n'a présenté aucun programme électoral aux citoyens de sa ville. Quelqu'un qui s'est battu contre les fusions municipales, au nom d'un pseudo-nationalisme de quartier (du quartiérisme ?). Alors, permettez-moi de briser le concert d'éloges, mais le coup de la "grande dame, tout le monde l'aimait, blablabla", très peu pour moi.
Respecter les morts, c'est accepter tout ce qu'Ils furent de leur vivant, le bon comme le mauvais, et non pas faire d'eux des demi-dieux appréciés de tous et chacun et blanchis de chaque tort ou faute.
Thursday, August 30, 2007
Je ne sais pas s'ils offrent les tetes à claques en primeur...
Du Jerusalem Post, le Hizbollah prend le virage technologique :
Avec un peu de chance, ils ont engagé des techniciens de Vidéotron, et ne pourront donc plus trop faire d'attentats terroristes car ils devront attendre que les techniciens passent entre 7h30 et 20h00.
Hizbullah is setting up an independent wireless phone network throughout southern Lebanon and in Beirut, according to Lebanese news reports. (...)An independent phone network system could pose a challenge to any efforts to gather intelligence from the conversations of Hizbullah guerrillas.
Creating an independent phone network is not difficult as long as money is not an issue, according to Yael Shahar, director of the Database and Open Source Intelligence Project at the International Institute for Counter Terrorism at IDC Herzliya. If the reports are true, Shahar said, the new network could, in theory, prevent Israeli eavesdropping, as well as help Hizbullah counterintelligence operations to ensure that no one within its ranks is a spy.
"This is not rocket science," she said. "You can sublease from worldwide networks and build your own network. All you need is money to hire technicians and to buy equipment such as transmitters."
Avec un peu de chance, ils ont engagé des techniciens de Vidéotron, et ne pourront donc plus trop faire d'attentats terroristes car ils devront attendre que les techniciens passent entre 7h30 et 20h00.
Tuesday, August 28, 2007
L'ATM au coeur d'or
Comme sans doute la plupart d'entre vous, je suis un fan fini du Canal Famille. Je connais mes classiques : Enfanforme, Télé-Pirate, Les trois mousquetaires version chat-japonais-que-en-fait-un-des-mousquetaires-était-une-fille, Chahut au Bahut, Fripe et pouille. Je peux encore réciter par coeur un nombre effarant de sketch du studio, époque Bruno Blanchet (ça va mââââl!). J'ai écouté, réécouté, et réécouté en DVD Radio Enfer, jusqu'Au point de satiété (quoi que Léo reste immanquablement savoureux). Je me souviens même des émission plus... préados ratés, comme Sur la Piste, avec Vincent Bolduc, jessica Barker, et Guillaume Lemay Thivierge avant qu'il ne s'échappe de l'enfer du has-beenisme. je suis de ceux qui déterrent les moins évidents lors des inévitables discussion sur les émissions de notre enfance, les Sharky et Georges, les zoolympiques.
Mais jusqu'à hier, j'Avais effacé de ma mémoire la série qui, pourtant m'accrochait le plus. Jusqu'à tant que je trouve ceci :
Le premier épisode intégral de Eerie, Indiana, version originale de Marshall et Simon. Et ça vieillit bien.
En attendant que JD et moi ne mettions la main sur ces DVDs de (merci JD) Alfred J. Kwak, gâtez-vous!
Mais jusqu'à hier, j'Avais effacé de ma mémoire la série qui, pourtant m'accrochait le plus. Jusqu'à tant que je trouve ceci :
Le premier épisode intégral de Eerie, Indiana, version originale de Marshall et Simon. Et ça vieillit bien.
En attendant que JD et moi ne mettions la main sur ces DVDs de (merci JD) Alfred J. Kwak, gâtez-vous!
Monday, August 27, 2007
Vieux motard que jamais
Ainsi donc, Alberto Gonzalez, ministre de la justice de l'administration Bush, peinturé dans un coin autant par les démocrates que les républicains, l'homme qui était allé voir John Ashcroft sur son lit d'hôpital pour le convaincre de prolonger le programme d'écoutes électroniques, l'homme dont la performance était si pityable qu'il nuisait à l'administration républicaine simplement en respirant, démissionne.
La semaine dernière, c'était Gordon O'Connor, horrible ministre de la défense, spécialiste du pied dans la bouche, celui qui émettait sept opinions officielles en deux jorus sur le même sujet, celui qui était si incompétent que simplement en clignant des yeux faisait chuter le taux d'approbation de la mission canadienne en Afghanistan, a été muté au ministère du Revenu, communément appelé "le parking pour politiciens poches mais ayant trop d'influence pour juste les mettre dehors du Cabinet".
Question : S'il faut que, de toute façon, vous finissiez par vous débarasser de la roue qui grince dans votre administration (ou mouvement, ou organisation), pourquoi attendre six, sept, huit mois, quand tout le mal est fait ?
Bon débarras, quand même.
La semaine dernière, c'était Gordon O'Connor, horrible ministre de la défense, spécialiste du pied dans la bouche, celui qui émettait sept opinions officielles en deux jorus sur le même sujet, celui qui était si incompétent que simplement en clignant des yeux faisait chuter le taux d'approbation de la mission canadienne en Afghanistan, a été muté au ministère du Revenu, communément appelé "le parking pour politiciens poches mais ayant trop d'influence pour juste les mettre dehors du Cabinet".
Question : S'il faut que, de toute façon, vous finissiez par vous débarasser de la roue qui grince dans votre administration (ou mouvement, ou organisation), pourquoi attendre six, sept, huit mois, quand tout le mal est fait ?
Bon débarras, quand même.
Sunday, August 19, 2007
Y fait chaud aujourd'hui su'l Plateau
Donc, me voilà arrivé au quartier général du faux accent français et du "ah ouais, j'ai un projet de film, multidisciplinaire'. Entouré de l'essentiel : boîtes, pots de peinture et Boréale cuivrée. Jusqu'ici c'est sympathique, Dumas est venu me porter un panier de fruits hier, et j'ai déjà commencé à télécharger quelques pièces d'électro, au cas où la Gestapo du Plateau inspecterait.
Mais quand même : vingt-quatre heures ici, et déjà, ma couverture d'agent dormant du Mossad commence à s'effriter...
Mais quand même : vingt-quatre heures ici, et déjà, ma couverture d'agent dormant du Mossad commence à s'effriter...
Thursday, August 16, 2007
Jeux vidéos & camion cube
A) Ça, c'est con. Je me souviens d'être au primaire, et de la très forte correlation entre joueurs de jeux vidéos/personnes ayant de la facilité en anglais. Légiférer la langue, oui. Mais ce n'est pas en jouant à Halo 3 que vous allez améliorer votre langue... Seul résultat que tout cela risque de donner : Les gamers québécois auront moins de choix.
B) J'suis dans les boîtes, donc petit break de quelques jours, ici. on se reverra quand je serai un urbain ultra branché, voisin de Pierre Lapointe.
B) J'suis dans les boîtes, donc petit break de quelques jours, ici. on se reverra quand je serai un urbain ultra branché, voisin de Pierre Lapointe.
Saturday, August 04, 2007
Ti-Poil, all the way!
CalgaryGrit (lien dans ma colonne de droite) tient présentement les rondes éliminatoires poru déterminer le meilleur premier ministre provincial de l'histoire du Canada... Un par province va être sélectionné, et le vote pour le Québec se tient juste ici. Comme la aprticipation est rachitique, je vous encourage à aller faire un tour, ne serait-ce que parce qu'enfoncer René Lévesque - mon choix personnel - dans un tel concours, ce serait fort amusant.
I want your...
L'université du Texas a procédé récemment à une étude majeure, avec plus de 1500 étudiants. L'objectif premier : savoir les raisons qui poussent les humains à avoir des relations sexuelles. Les résultats sont ici (les résultats commencent à la page cinq, après le blabla procédural). Et pour ceux qui ont autre chose à faire que de les lire (comme, hum, faire l'amour) voici quelques faits qui, selon votre humble serviteur, sont dignes de mention :
I) La raison numéro un, homme comme femme, est "J'étais attiré(e) par l'autre personne". Ça aide, en général.
II) La septième raison la plus populaire : I was horny. C'est devant "Je voulais l'Aventure/l'excitation" et "J'ai réalisé que j'étais en amour".
III) Trois raisons uniques aux femmes : J'étais saoule (numéro 49), je voulais réparer les pots cassés après une chicane (numéro 48) et l'autre personne avait un bon sens de l'humour - "Donc, le gars c'était un pingouin!" "Ah, c'est vraiment drôle, voici une fellation!" - au numéro 44.
IV) Trois raisons uniques aux hommes : Mes hormones étaient hors de contrôle (numéro 33), l'autre personne était trop sexy pour résister, ce qui sonne comme une très mauvaise excuse pour avoir tromper sa copine (numéro 34) et je voulais améliorer mes performances sexuelles - donc, mesdemoiselles, certains hommes vous utilisent comme entraînement, soyez prévenues - au numéro 36.
V) Les raisons les plus... frappantes, dans le top des raisons les moins mentionnées : À cause d'un pari (J'te gage dix piastres que t'es pas game de coucher avec Pascal!), je voulais mettre fin à ma relation (Ma blonde n'arrête plus de me faire l'amour, je pense vraiment qu'elle ne m'aime plus), je voulais me débarasser d'un mal de tête, je voulais changer de sujet de conversation ("Donc, j'étais àla crème glacée, et là Martin arrive, il me dit, hey! prends à la vanille, c'est... euh... qu'est-ce que tu fais là ?...hmmm...") et, finalement, je voulais me sentir plus près de Dieu.
Copulez maintenant, jeunes intellos.
I) La raison numéro un, homme comme femme, est "J'étais attiré(e) par l'autre personne". Ça aide, en général.
II) La septième raison la plus populaire : I was horny. C'est devant "Je voulais l'Aventure/l'excitation" et "J'ai réalisé que j'étais en amour".
III) Trois raisons uniques aux femmes : J'étais saoule (numéro 49), je voulais réparer les pots cassés après une chicane (numéro 48) et l'autre personne avait un bon sens de l'humour - "Donc, le gars c'était un pingouin!" "Ah, c'est vraiment drôle, voici une fellation!" - au numéro 44.
IV) Trois raisons uniques aux hommes : Mes hormones étaient hors de contrôle (numéro 33), l'autre personne était trop sexy pour résister, ce qui sonne comme une très mauvaise excuse pour avoir tromper sa copine (numéro 34) et je voulais améliorer mes performances sexuelles - donc, mesdemoiselles, certains hommes vous utilisent comme entraînement, soyez prévenues - au numéro 36.
V) Les raisons les plus... frappantes, dans le top des raisons les moins mentionnées : À cause d'un pari (J'te gage dix piastres que t'es pas game de coucher avec Pascal!), je voulais mettre fin à ma relation (Ma blonde n'arrête plus de me faire l'amour, je pense vraiment qu'elle ne m'aime plus), je voulais me débarasser d'un mal de tête, je voulais changer de sujet de conversation ("Donc, j'étais àla crème glacée, et là Martin arrive, il me dit, hey! prends à la vanille, c'est... euh... qu'est-ce que tu fais là ?...hmmm...") et, finalement, je voulais me sentir plus près de Dieu.
Copulez maintenant, jeunes intellos.
Sunday, July 29, 2007
Et ils ont de la barbe!
Une équipe n'ayant pas fait les demi-finales depuis trente-et-un ans, affrontant l'équipe ayant gagné cinq des six dernières éditions de la coupe. Une équipe qui voyage en classe économique, souvent retenu à l'aréoport, versus une équipe ultra riche en jet privé. Comme dans les Mighty Ducks, hein ?
Sauf que Goldberg et les autres n'habitaient pas dans un pays en plein chaos, et n'avaient pas perdu de proches dans une guerre qui s'éternise.
Gordon Bombay, cette année, s'appelle Jorvan Vieira, et il vient de mener une équipe irakienne, pot-pourri de Sunnites, Chiites et Kurdes, à une victoire en coupe d'Asie, 1-0, dimanche, contre l'Arabie Saoudite.
Et ils l'ont vraiment, vraiment eu difficile. Par exemple :
C'est tout petit dans le grand portrait de la situation, certes, mais c'est clair que de tels évènements ne peuvent qu'aider à former une plus grande unité irakienne - certains suggèrent même de remplacer le gouvernement par l'équipe de soccer, rien de moins. Rien ne sert de s'épivarder le poil des jambes pour rien - ce n'est pas la coupe d'Asie qui va régler la situation irakienne, loin de là - mais... il s'agit sans doute là du premier truc positif qui vient de la région depuis longtemps, alors aussi bien s'en réjouir, ne serait-ce qu'un peu.
Et puis, Younis Mahmoud, ça sonne un peu comme Charlie "Spazway" Conway , si on fait l'effort, non ?
Sauf que Goldberg et les autres n'habitaient pas dans un pays en plein chaos, et n'avaient pas perdu de proches dans une guerre qui s'éternise.
Gordon Bombay, cette année, s'appelle Jorvan Vieira, et il vient de mener une équipe irakienne, pot-pourri de Sunnites, Chiites et Kurdes, à une victoire en coupe d'Asie, 1-0, dimanche, contre l'Arabie Saoudite.
Et ils l'ont vraiment, vraiment eu difficile. Par exemple :
For starters, Iraq lost an early preliminary match against South Korea, 3-0, after traveling 36 hours to get to the game. And then, an already exhausted Younes Mahmoud, the team’s captain, was detained for 12 hours in Bangkok, awaiting permission to enter the country on the eve of Iraq’s first tournament game against Thailand.
Upon arriving in Kuala Lumpur for the semifinal match against South Korea, the players found their hotel rooms occupied by the Iranian team, which had already been eliminated. The Iraqis waited for hours in the lobby for rooms, delaying their scheduled practice — and sleep.
C'est tout petit dans le grand portrait de la situation, certes, mais c'est clair que de tels évènements ne peuvent qu'aider à former une plus grande unité irakienne - certains suggèrent même de remplacer le gouvernement par l'équipe de soccer, rien de moins. Rien ne sert de s'épivarder le poil des jambes pour rien - ce n'est pas la coupe d'Asie qui va régler la situation irakienne, loin de là - mais... il s'agit sans doute là du premier truc positif qui vient de la région depuis longtemps, alors aussi bien s'en réjouir, ne serait-ce qu'un peu.
Et puis, Younis Mahmoud, ça sonne un peu comme Charlie "Spazway" Conway , si on fait l'effort, non ?
Thursday, July 26, 2007
But they were all yellow...
Deamin, officiellement, le très attendu film des Simpsons sort. Pour célébrer l'occasion - et par le fait même, la centième entrée sur ce blogue - voici mes cinq meilleurs épisodes des Simpsons. Sentez-vous libre d'y aller de votre propre palmarès.
5. Homer's Barbershop Quartet
J'adore les épisodes flashback - et celui-là est le meilleur. Abu, Homer, Skinner et Barney connaissent le succès avec un groupe vocal, jusqu'aux Emmy. Des gags de Beatles à la tonne (l'album Bigger than Jesus!), une parodie cinglante du milieu du spectacle. Du bonbon.
Citation : Baby on Board... Something, something, Burt Ward... Hey, that baby write itself!
4. Sideshow Bob Roberts
L'épisode créé pour les geeks de politique, tel... moi. Sideshow Bob sort de président suite aux pressions d'un pseudo-Rush Limbaugh, et est élu maire républicain. Avec Dracula dans le comité exécutif du parti Républicain, un gag de distributrice d'eau, trente-quatre mille références à divers débats présidentiels américains (lire sur Michael Dukakis rend cet épisode infiniment plus drôle), c'est un petit chef d'oeuvre.
Citation : Barlow: My friends, isn't this just typical? Another intelligent
conservative here, railroaded by our liberal justice system,
just like [reads lists] Colonel Oliver North, officer Stacey
Koons, and cartoon Smokespeson Joe Camel.
[scene switch back to Bart listening to walkman in class]
Well, I've had it! I am going to make it my mission to see that
our friend Bob is set free.
Bart: Nooo! [class stops, looks at him]
Edna: Well, _despite_ Bart's objections, the people of South Africa
can now vote in free democratic elections.
3. Lemon of Troy
Les gens de Shelbyville volent le citronnier de Springfield, déclenchant une guerre inter-urbaine. Une éloge à la fierté civique, avec des gags de cousine, et une ambiance héroïque du début à la fin... Inclue certains des meilleurs moments de Milhouse, et un des meilleurs punchs finaux de la série (du jus de betterave!).
Citation :
Milhouse : Qu'est-ce qu'ils disent ?
Bart: Je le sais pas.
Milhouse : J'pensais que tu pouvais lire sur les lèvres!
Bart: Moi aussi j'pensais.
2. Last Exit to Springfield
Homer devient leader syndical, pour ravoir l'assurance dentaire. Marie à merveilles les clins d'oeil visuels (Burns et Smithers en Batman et Robin, ou attaqués par des robots) et citations mémorables ("Ceux qui sont pour, ouais! Ceux qui sont contre, nion!"), plus le meilleur des délires de Abe Simpson (Les oignons à la ceinture!). Et a démarré la mode de marcher sur le coté en faisant Baa-beloumbeloumboumboum! Que demander de plus ?
Citation : You can't treat the working man this way. One day, we'll form a union and get the fair and equitable treatment we deserve! Then we'll go too far, and get corrupt and shiftless, and the Japanese will eat us alive!
1. Cape Feare
Sideshow Bob est mon personnage préféré. Et j'adore les opéras de Gilbert & Sullivan. Et les blagues d'allemands qui ne peuvent pas être méchants (Die Bart, Die!). Et les parades d'éléphants dans la rue. Et les cactus. Et... c'Est parfait. Vraiment. Et j'ai rarement vu du slapstick aussi efficace. J'veux dire, deux fois quinze secondes de rateaux! Deux fois!!!
Citation :
Agent : Monsieur Simpson, quand je vais vous dire Bonjour Monsieur Thompson, et vous piler sur les pieds, vous allez me répodnre bonjour. Bonjour, Monsieur, Thompson!
(Silence)
Homer : Je pense qu'il essaie de vous dire quelque chose.
5. Homer's Barbershop Quartet
J'adore les épisodes flashback - et celui-là est le meilleur. Abu, Homer, Skinner et Barney connaissent le succès avec un groupe vocal, jusqu'aux Emmy. Des gags de Beatles à la tonne (l'album Bigger than Jesus!), une parodie cinglante du milieu du spectacle. Du bonbon.
Citation : Baby on Board... Something, something, Burt Ward... Hey, that baby write itself!
4. Sideshow Bob Roberts
L'épisode créé pour les geeks de politique, tel... moi. Sideshow Bob sort de président suite aux pressions d'un pseudo-Rush Limbaugh, et est élu maire républicain. Avec Dracula dans le comité exécutif du parti Républicain, un gag de distributrice d'eau, trente-quatre mille références à divers débats présidentiels américains (lire sur Michael Dukakis rend cet épisode infiniment plus drôle), c'est un petit chef d'oeuvre.
Citation : Barlow: My friends, isn't this just typical? Another intelligent
conservative here, railroaded by our liberal justice system,
just like [reads lists] Colonel Oliver North, officer Stacey
Koons, and cartoon Smokespeson Joe Camel.
[scene switch back to Bart listening to walkman in class]
Well, I've had it! I am going to make it my mission to see that
our friend Bob is set free.
Bart: Nooo! [class stops, looks at him]
Edna: Well, _despite_ Bart's objections, the people of South Africa
can now vote in free democratic elections.
3. Lemon of Troy
Les gens de Shelbyville volent le citronnier de Springfield, déclenchant une guerre inter-urbaine. Une éloge à la fierté civique, avec des gags de cousine, et une ambiance héroïque du début à la fin... Inclue certains des meilleurs moments de Milhouse, et un des meilleurs punchs finaux de la série (du jus de betterave!).
Citation :
Milhouse : Qu'est-ce qu'ils disent ?
Bart: Je le sais pas.
Milhouse : J'pensais que tu pouvais lire sur les lèvres!
Bart: Moi aussi j'pensais.
2. Last Exit to Springfield
Homer devient leader syndical, pour ravoir l'assurance dentaire. Marie à merveilles les clins d'oeil visuels (Burns et Smithers en Batman et Robin, ou attaqués par des robots) et citations mémorables ("Ceux qui sont pour, ouais! Ceux qui sont contre, nion!"), plus le meilleur des délires de Abe Simpson (Les oignons à la ceinture!). Et a démarré la mode de marcher sur le coté en faisant Baa-beloumbeloumboumboum! Que demander de plus ?
Citation : You can't treat the working man this way. One day, we'll form a union and get the fair and equitable treatment we deserve! Then we'll go too far, and get corrupt and shiftless, and the Japanese will eat us alive!
1. Cape Feare
Sideshow Bob est mon personnage préféré. Et j'adore les opéras de Gilbert & Sullivan. Et les blagues d'allemands qui ne peuvent pas être méchants (Die Bart, Die!). Et les parades d'éléphants dans la rue. Et les cactus. Et... c'Est parfait. Vraiment. Et j'ai rarement vu du slapstick aussi efficace. J'veux dire, deux fois quinze secondes de rateaux! Deux fois!!!
Citation :
Agent : Monsieur Simpson, quand je vais vous dire Bonjour Monsieur Thompson, et vous piler sur les pieds, vous allez me répodnre bonjour. Bonjour, Monsieur, Thompson!
(Silence)
Homer : Je pense qu'il essaie de vous dire quelque chose.
Wednesday, July 25, 2007
Just like a dream...
OK, mettons quelque chose au clair.
De un, Like a Prayer est la meilleure chanson de Madonna de tous les temps.
De deux, mon indécrottable optimisme ne m'a jamais transformé en crédule politique : au cours de la dernière élection fédérale, jamais au grand jamais je ne me suis fait d'illusion sur les chances de mon parti (le NPD, si vous aviez oublié) de gagner quoi que ce soit au Québec. On s'entend : croître, oui, et je m'excitais le poil à l'idée de gagner 4 % dans des comtés éloignés, mais gagner un siège, non. Je voyais ça comme un objectif éloigné, distant. Plus maintenant.
J'ai essayé, très, très fort de ne pas trop m'exciter quand Thomas Mulcair, ancien ministre provincial de l'environnement, a fait le saut pour nous, et a décidé de se présenter dans Outremont. Je veux dire, il est très bon, peut attirer des votes autant chez les fédéralistes que chez les souverainistes. Il s'est fait botter par Jean Charest, parce qu'il essayait d'être trop écolo! Et en plus, il porte une barbe. C'est dur à battre comme profil, mais j'essayais de rester... froid. Rien ne sert de s'exciter, me disais-je, il faut militer à point.
Puis, le Bloc a nommé son candidat. Jean-Paul Gilson, président de l'association de comté, communément appelé "le vieux bénévole à qui on donne une chance, parce que hein, personne d'important voulait aller à l'abattoir cette année". Et les libéraux ont nommé le leur, Jocelyn Coulon, un ancien journaliste devenu universitaire, brillant mais ayant laissé derrière lui quinze ans d'écrits qui risquent de frustrer la communauté juive, fort importante dans le comté; de plus, il est loin de soulever les passions. Et les conservateurs ont nommé aujourd'hui le leur, Gilles Duguay, un ancien diplomate qui a peu de chances, à moins que la population d'Outremont ne soit allé en grand nombre en Moldavie, ait eu des problèmes de passeport et ait obtenu d'excellents services de l'ambassade.
Tout ça mis ensemble, avec les sondages bien encourageants des derniers mois, me donne l'impression qu'on peut, cette fois, pour la toute première fois (OK, la deuxième - mais mettons, la toute première fois depuis que je sais parler) gagner un siège au Québec. Vraiment. Sincèrement. Faire une brèche dans le mur Québec, et ensuite s'y engouffrer en grand nombre. Poser la première brique de l'édifice de notre conquête de la province. Et tous les autres clichés de construction du genre.
On se quitte sur une citation de Gilles Duguay, candidat conservateur dans Outremont :
"Outremont c'est un résumé du Canada, 100 000 personnes, les religions, les langues, concordent. "
Parce qu'on sait tous que chaque comté au Canada compte une forte population hassidique, une majorité francophone et un quartier rempli de hipster anglophones qui tripent sur Godspeed You Black Emperor.
De un, Like a Prayer est la meilleure chanson de Madonna de tous les temps.
De deux, mon indécrottable optimisme ne m'a jamais transformé en crédule politique : au cours de la dernière élection fédérale, jamais au grand jamais je ne me suis fait d'illusion sur les chances de mon parti (le NPD, si vous aviez oublié) de gagner quoi que ce soit au Québec. On s'entend : croître, oui, et je m'excitais le poil à l'idée de gagner 4 % dans des comtés éloignés, mais gagner un siège, non. Je voyais ça comme un objectif éloigné, distant. Plus maintenant.
J'ai essayé, très, très fort de ne pas trop m'exciter quand Thomas Mulcair, ancien ministre provincial de l'environnement, a fait le saut pour nous, et a décidé de se présenter dans Outremont. Je veux dire, il est très bon, peut attirer des votes autant chez les fédéralistes que chez les souverainistes. Il s'est fait botter par Jean Charest, parce qu'il essayait d'être trop écolo! Et en plus, il porte une barbe. C'est dur à battre comme profil, mais j'essayais de rester... froid. Rien ne sert de s'exciter, me disais-je, il faut militer à point.
Puis, le Bloc a nommé son candidat. Jean-Paul Gilson, président de l'association de comté, communément appelé "le vieux bénévole à qui on donne une chance, parce que hein, personne d'important voulait aller à l'abattoir cette année". Et les libéraux ont nommé le leur, Jocelyn Coulon, un ancien journaliste devenu universitaire, brillant mais ayant laissé derrière lui quinze ans d'écrits qui risquent de frustrer la communauté juive, fort importante dans le comté; de plus, il est loin de soulever les passions. Et les conservateurs ont nommé aujourd'hui le leur, Gilles Duguay, un ancien diplomate qui a peu de chances, à moins que la population d'Outremont ne soit allé en grand nombre en Moldavie, ait eu des problèmes de passeport et ait obtenu d'excellents services de l'ambassade.
Tout ça mis ensemble, avec les sondages bien encourageants des derniers mois, me donne l'impression qu'on peut, cette fois, pour la toute première fois (OK, la deuxième - mais mettons, la toute première fois depuis que je sais parler) gagner un siège au Québec. Vraiment. Sincèrement. Faire une brèche dans le mur Québec, et ensuite s'y engouffrer en grand nombre. Poser la première brique de l'édifice de notre conquête de la province. Et tous les autres clichés de construction du genre.
On se quitte sur une citation de Gilles Duguay, candidat conservateur dans Outremont :
"Outremont c'est un résumé du Canada, 100 000 personnes, les religions, les langues, concordent. "
Parce qu'on sait tous que chaque comté au Canada compte une forte population hassidique, une majorité francophone et un quartier rempli de hipster anglophones qui tripent sur Godspeed You Black Emperor.
Sunday, July 15, 2007
Les hommes de principe existent encore
C'est cool, être vert. Si on était dans Josie and the Pussycats (Full disclosure : ce film est un de mes péchés mignons), on dirait que vert est le nouveau rose. on parle fort fort de préservation, on colle des photos de Al Gore ou Steven Guilbeault dans notre agenda, on recycle, puis on se sent bien. On continue de prendre l'auto pour faire 700 mètres, mais on fait un ou deux petits sacrifices, du type manger des pois chiches bio chaque mercredi, ou amener un sac en tissu au supermarché, et on se sent bien. Vachement bien.
Et pendant ce temps, certains font des vrais sacrifices. Non, pas Madonna au Live Earth. Des types dont on ne parle pas. Des types comme Jeffrey Lee. Dernier survivant du clan des Djok, tribu indigène australienne propriétaire légale de la région de Koongarra, au nord du pays Et monsieur Lee demande aux autorités australienne d'intégrer ses terres au parc national de Kakadu, qui est tout près.
Jusque ici, c'est un geste noble, tout au plus. Ce qui en fait un geste carrément héroïque, c'est que les terres de monsieur Lee contiennent de l'uranium. Pas juste un peu : cinq milliards de dollars d'uranium. À peine ça. Et il crache là-dessus, tout simplement. Par amour de la terre, principalement.
L'histoire est ici. Et elle fait fichtrement du bien à lire.
Et pendant ce temps, certains font des vrais sacrifices. Non, pas Madonna au Live Earth. Des types dont on ne parle pas. Des types comme Jeffrey Lee. Dernier survivant du clan des Djok, tribu indigène australienne propriétaire légale de la région de Koongarra, au nord du pays Et monsieur Lee demande aux autorités australienne d'intégrer ses terres au parc national de Kakadu, qui est tout près.
Jusque ici, c'est un geste noble, tout au plus. Ce qui en fait un geste carrément héroïque, c'est que les terres de monsieur Lee contiennent de l'uranium. Pas juste un peu : cinq milliards de dollars d'uranium. À peine ça. Et il crache là-dessus, tout simplement. Par amour de la terre, principalement.
L'histoire est ici. Et elle fait fichtrement du bien à lire.
Wednesday, July 04, 2007
*Silence*
Vous n'avez aucune raison de connaître Mike Gravel; ancien sénateur de l'Alaska dans les années 70, descendant de Québécois (il parle français!), il s'essaie présentement pour avoir la nomination démocrate pour la présidence. Sincèrement, j'ai plus de chances que lui (allez, j'attends Christo '08!). Et ça lui permet de faire n'importe quoi. Vraiment, n'importe quoi.
Comme faire une pub où il ne dit absolument rien. Et lance une roche à l'eau.
Vraiment étrange.
Comme faire une pub où il ne dit absolument rien. Et lance une roche à l'eau.
Vraiment étrange.
Saturday, June 30, 2007
La madame était contente.
Le bout difficile dans le fait de travailler avec le public, c'est d'assumer que celui-ci a toujours raison. Peu importe ce qu'il dit. Traduction libre d'une discussion de cet après-midi :
CHRISTO- Vous venez de quelle région ?
DAME - États-Unis.
CHRISTO, laissant libre cours à son côté américanophile - Quel état ?
DAME - Arkansas. L'état de Bill Clinton.
CHRISTO - (...) (En fait, c'Est une amorce de phrase, de contemplation de Bill)
DAME - Malheureusement.
Le bout difficile dans le fait de travailler avec le public, c'est d'apprendre à mordre sa lèvre inférieure jusqu'au sang, parfois.
CHRISTO- Vous venez de quelle région ?
DAME - États-Unis.
CHRISTO, laissant libre cours à son côté américanophile - Quel état ?
DAME - Arkansas. L'état de Bill Clinton.
CHRISTO - (...) (En fait, c'Est une amorce de phrase, de contemplation de Bill)
DAME - Malheureusement.
Le bout difficile dans le fait de travailler avec le public, c'est d'apprendre à mordre sa lèvre inférieure jusqu'au sang, parfois.
Friday, June 29, 2007
Hum.
Parler de politique l'été, c'est un peu comme parler de baseball l'hiver : déjà que c'est considérablement ennuyant quand il se passe quelque chose, imaginez quand il se passe rien.
En d'autres mots, je vais tenter de mettre à jour ici le plus possible, mais en attendant septembre et la rentrée parlementaire, ça risque d'être aussi éparse qu'au cours de la dernière semaine.
En attendant, voilà de quoi gâter les mélomanes (et les nerds!) d'entre vous, mon petit péché des derniers mois, The Decemberists.
En d'autres mots, je vais tenter de mettre à jour ici le plus possible, mais en attendant septembre et la rentrée parlementaire, ça risque d'être aussi éparse qu'au cours de la dernière semaine.
En attendant, voilà de quoi gâter les mélomanes (et les nerds!) d'entre vous, mon petit péché des derniers mois, The Decemberists.
Thursday, June 14, 2007
Balle qui roule Hamas secousses...
Worst. Title. Ever. Vraiment, désolé.
J'étais dans le phare, aujourd'hui. Je regardais l'horizon - Forestville, diront certains, mais je trouve "l'horizon" plus esthétique - et je me disais, tiens, il me semble qu'on manque de gouvernements islamistes à la solde de l'Iran et de la Syrie. Et je rentre dans l'auto, paf! le Hamas a saisi les bâtiments de sécurité présidentiels dans la bande de Gaza, dominant la bande toute entière. Ça tombe bien, hein ?
Sérieusement, c'est triste. Vraiment. Les luttes fratricides intra-palestiniennes sont aussi vieilles que la cause palestinienne elle-même, mais... quand même. D'un coté, un parti traditionnel corrompu et déclinant. De l'autre, un parti islamiste pronant l'usage de la violence. Vraiment, un choix super.
C'est facile d'oublier, depuis Oslo, que la bande de Gaza et la Cisjordanie appartiennent toujours à Israel. Mais les territoires occupés le sont, justement. Occupés. Et si demain matin le gouvernement albertain tombait - par la violence, de surcroît- dans les mains d'une organisation qui ne souhaite pas seulement son indépendance, mais bien l'annihilation complète du Canada, vous pouvez être surs que les forces armées canadiennes vont intervenir illico presto.
Bref, s'il fallait que le Hamas considère comme légitime son nouveau pouvoir, ou tente de prendre la Cisjordanie également, avec le président Abbas qui, fort de l'appui de l'Occident, va tenter de gouverner par décret, tout ça pourrait devenir encore plus sanglant qu'au cours des derniers jours - et déjà, on compte 59 morts depuis lundi. J'espère que, contrairement à la dernière fois, je me trompe; mais j'ai plus l'impression d'assister à un coup de semonce qu'à une conclusion d'une lutte interne.
J'étais dans le phare, aujourd'hui. Je regardais l'horizon - Forestville, diront certains, mais je trouve "l'horizon" plus esthétique - et je me disais, tiens, il me semble qu'on manque de gouvernements islamistes à la solde de l'Iran et de la Syrie. Et je rentre dans l'auto, paf! le Hamas a saisi les bâtiments de sécurité présidentiels dans la bande de Gaza, dominant la bande toute entière. Ça tombe bien, hein ?
Sérieusement, c'est triste. Vraiment. Les luttes fratricides intra-palestiniennes sont aussi vieilles que la cause palestinienne elle-même, mais... quand même. D'un coté, un parti traditionnel corrompu et déclinant. De l'autre, un parti islamiste pronant l'usage de la violence. Vraiment, un choix super.
C'est facile d'oublier, depuis Oslo, que la bande de Gaza et la Cisjordanie appartiennent toujours à Israel. Mais les territoires occupés le sont, justement. Occupés. Et si demain matin le gouvernement albertain tombait - par la violence, de surcroît- dans les mains d'une organisation qui ne souhaite pas seulement son indépendance, mais bien l'annihilation complète du Canada, vous pouvez être surs que les forces armées canadiennes vont intervenir illico presto.
Bref, s'il fallait que le Hamas considère comme légitime son nouveau pouvoir, ou tente de prendre la Cisjordanie également, avec le président Abbas qui, fort de l'appui de l'Occident, va tenter de gouverner par décret, tout ça pourrait devenir encore plus sanglant qu'au cours des derniers jours - et déjà, on compte 59 morts depuis lundi. J'espère que, contrairement à la dernière fois, je me trompe; mais j'ai plus l'impression d'assister à un coup de semonce qu'à une conclusion d'une lutte interne.
Tuesday, June 12, 2007
gotcha!
Monday, June 11, 2007
L'Europe en cinq talking points.
I) D'habitude, je laisse le Sarkozy bashing à plus compétente (et plus jolie, disons-le) que moi. Mais les gars saoûls, c'est mon domaine d'expertise. Alors voilà : Sarkozy saoûl.
II) Aux élections belges, les chrétiens-démocrates ont gagné, faisant de Yves Leterme le probable prochain premier ministre. Ils sont alliés avec un parti flamand séparatiste. Et selon la BBC :
Alors, attendez-vous à ce que ça brasse un peu.
III) George Bush est détesté par toute la planète ou presque. Toute ? Non! Car une poignée d'irréductibles pays résistent à l'enivahisseur du gros bon sens. Dont l'Albanie, où il vient d'être traité en roi. NY Times :
Juste ça. Une compilation au premier lecteur qui me trouve la preuve que quelqu'un de clairement plus important ert plus grandiose y est déjà passé.
IV) Il reste seize jours avant que Gordon Brown ne prenne la place de Tony Blair. À voir comment a fini le dernier pseudo-putsch d'un ministre des Finances dans un parti centriste (*cough*Paul Martin*cough*), je mets un petit deux qu'il ne survit pas à la prochaine élection.
V) Vladimir Poutine est de plus en plus autoritaire. Mais ce qui me glace le sang, c'est son cynisme toujours croissant par rapport aux droits humaines. Extrait d'un entretien du Figaro :
C'était l'Europe.
II) Aux élections belges, les chrétiens-démocrates ont gagné, faisant de Yves Leterme le probable prochain premier ministre. Ils sont alliés avec un parti flamand séparatiste. Et selon la BBC :
He has previously caused controversy by saying that a united Belgium was an "accident of history" and that the country has no "intrinsic value".
Alors, attendez-vous à ce que ça brasse un peu.
III) George Bush est détesté par toute la planète ou presque. Toute ? Non! Car une poignée d'irréductibles pays résistent à l'enivahisseur du gros bon sens. Dont l'Albanie, où il vient d'être traité en roi. NY Times :
Military cannons boomed a 21-gun salute in his honor. Thousands of people jammed Skanderbeg Square in downtown Tirana, wearing Uncle Sam top hats in the sweltering heat, hoping to glimpse the presidential motorcade. The superlatives flowed so freely that Mr. Bush looked a tad sheepish when Prime Minister Sali Berisha proclaimed him “the greatest and most distinguished guest we have ever had in all times.”
Juste ça. Une compilation au premier lecteur qui me trouve la preuve que quelqu'un de clairement plus important ert plus grandiose y est déjà passé.
IV) Il reste seize jours avant que Gordon Brown ne prenne la place de Tony Blair. À voir comment a fini le dernier pseudo-putsch d'un ministre des Finances dans un parti centriste (*cough*Paul Martin*cough*), je mets un petit deux qu'il ne survit pas à la prochaine élection.
V) Vladimir Poutine est de plus en plus autoritaire. Mais ce qui me glace le sang, c'est son cynisme toujours croissant par rapport aux droits humaines. Extrait d'un entretien du Figaro :
-Gerhard Schroeder vous a qualifié de « pur démocrate ». L'êtes-vous vraiment ?
-Oui, bien sûr ! Bien sûr que je suis un pur et absolu démocrate ! La tragédie, c'est que je suis le seul pur démocrate au monde. Voyez les États-Unis : des tortures horribles, des sans-abri, Guantanamo. Voyez l'Europe : des manifestations violentes, durement réprimées. Même les Ukrainiens se sont discrédités et vont vers la tyrannie. Depuis la mort de Gandhi, je n'ai personne à qui parler !
C'était l'Europe.
Friday, June 08, 2007
Un lascar qui m'saoûle un peu plus que les autres.
CBC, sur le dernier sommmet du G8:
Yahoo :
C'est tout. Juste un petit rappel que le Canada n'est le seul à souffrir de Harper. Le tiers-monde peut maintenant invoquer ce privilège aussi.
Music producer Bob Geldof and Bono have singled out Canada for holding up progress on the Africa issue at this year's summit in Heiligendamm, Germany.
Yahoo :
According to Geldof, Canadian officials at pre-summit talks this week were insisting that there should be no fixed figures in the aid communique
C'est tout. Juste un petit rappel que le Canada n'est le seul à souffrir de Harper. Le tiers-monde peut maintenant invoquer ce privilège aussi.
Tuesday, June 05, 2007
La manchette de la semaine prochaine
Vous ne connaissez sans doute pas Ehud Barak. Et c'est triste. Parce que c'est sans doute la meilleure chance qu'a connu Israel et la Palestine de connaître la paix depuis longtemps.
Barak, un ancien militaire (à vrai dire, le militaire le plus décoré du pays, juste ça) devenu chef du parti travailliste israelien, fut élu premier ministre en 1999, et, tranchant avec l'attitude agressive de son prédécesseur, Benjamin Netanyahu, il entreprit immédiatement de négocier une paix durable avec l'Autorité Palestinienne, sous la surveillance de Bill Clinton qui souhaitait terminer en beauté sa présidence.
Barak a offert aux Palestiniens l'équivalent de 92 % de l'ancienne Palestine, plus des territoires dans le Negev pour compenser le 8 % manquant. Le droit de retour pour une partie des réfugiés, plus une compensation financière importante pour ceux ne pouvant revenir. L'Autorité sur Jérusalem-Est, future capitale de l'état palestinien. Yasser Arafat, toujours aussi stratège, finit par claquer la porte au nez de Barak, le laissant les mains vides devant son électorat. Le reste est bien connu : Intifada, Sharon, mur, Hamas, etc.
Je parle de ça parce que c'est l'anniversaire de la guerre de six jours, évidemment, et qu'une presque solution (quoique partielle), ça vaut la peine d'en parler. Mais surtout parce que la semaine dernière, les travaillistes ont voté pour démettre leur chef actuel Amir Peretz, extrêmement impopulaire depuis sa direction de l'armée durant la guerre au Liban de l'été dernier. Et qu'au deuxième tour du vote, mardi prochain, Ehud Barak affrontera Ami Ayalon. Et que les deux ont juré de se retirer de la coalition du Kadima, donc de faire tomber le gouvernement. Et donc, que vous en entendrez parler à profusion, sans doute, la semaine prochaine, parce que Barak (ou Ayalon) auront une influence considérable sur la politique moyen-orientale.
Et, surtout, que je suis encore un peu trop idéaliste par rapport à ce dossier, persuadé qu'il y aura, un jour, une paix négociée entre Israéliens et Palestiniens. Et Barak est, jusque ici, celui qui s'en est approché le plus.
Barak, un ancien militaire (à vrai dire, le militaire le plus décoré du pays, juste ça) devenu chef du parti travailliste israelien, fut élu premier ministre en 1999, et, tranchant avec l'attitude agressive de son prédécesseur, Benjamin Netanyahu, il entreprit immédiatement de négocier une paix durable avec l'Autorité Palestinienne, sous la surveillance de Bill Clinton qui souhaitait terminer en beauté sa présidence.
Barak a offert aux Palestiniens l'équivalent de 92 % de l'ancienne Palestine, plus des territoires dans le Negev pour compenser le 8 % manquant. Le droit de retour pour une partie des réfugiés, plus une compensation financière importante pour ceux ne pouvant revenir. L'Autorité sur Jérusalem-Est, future capitale de l'état palestinien. Yasser Arafat, toujours aussi stratège, finit par claquer la porte au nez de Barak, le laissant les mains vides devant son électorat. Le reste est bien connu : Intifada, Sharon, mur, Hamas, etc.
Je parle de ça parce que c'est l'anniversaire de la guerre de six jours, évidemment, et qu'une presque solution (quoique partielle), ça vaut la peine d'en parler. Mais surtout parce que la semaine dernière, les travaillistes ont voté pour démettre leur chef actuel Amir Peretz, extrêmement impopulaire depuis sa direction de l'armée durant la guerre au Liban de l'été dernier. Et qu'au deuxième tour du vote, mardi prochain, Ehud Barak affrontera Ami Ayalon. Et que les deux ont juré de se retirer de la coalition du Kadima, donc de faire tomber le gouvernement. Et donc, que vous en entendrez parler à profusion, sans doute, la semaine prochaine, parce que Barak (ou Ayalon) auront une influence considérable sur la politique moyen-orientale.
Et, surtout, que je suis encore un peu trop idéaliste par rapport à ce dossier, persuadé qu'il y aura, un jour, une paix négociée entre Israéliens et Palestiniens. Et Barak est, jusque ici, celui qui s'en est approché le plus.
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