Quatre jours avant les caucus de l'Iowa, donc. Et si la course semble serrée du côté républicain, Romney inondant l'État de publicité pour ravir la première place à Mike Huckabee, elle l'est encore plus du côté démocrate, les derniers sondages plaçant Edwards, Obama et Clinton à égalité. Le gagnant, qui, selon certains analystes, risque d'être décidé par aussi peu qu'un millier de votes, risque donc de l'emporter principalement en raison du procédé quelque peu... étrange des caucus.
Pensez à l'assemblée générale étudiante la plus anarchique, la moins démocratique à laquelle vous assistez (vous pouvez en profiter pour vous rappeler du type qui comparait François Cyr et moi à Hitler, en 2005). Empirez-la. Vous avez un caucus démocrate.
Le principe est simple : dans les 1784 districts de l'Iowa, les électeurs démocrates - qui, en raison de la petitesse du lieu, se connaissent déjà presque tous - se rassemblent dans une salle quelconque, divisée d'avance en plusieurs zones, par exemple une zone Obama, une zone Dodd, une zone Biden, et ainsi de suite, incluant une zone d'indécis. Ensuite, les participants ont une trentaine de minutes pour convaincre les indécis (et les gens des autres zones) de joindre leur clan. Après cette trentaine de minutes, tout est suspendu, et les responsables comptent les délégués respectifs.
Mais attention! Ce n'est pas fini! À ce moment, les candidats sous un seuil de viabilité prédéterminé, généralement entre 15 et 25 %, sont éliminés, et une autre trentaine de minutes est donnée aux camps restants pour convaincre les délégués "orphelins" de se joindre à eux (ou pour laisser le temps à deux camps éliminés de s'allier).
C'est donc beaucoup plus un jeu de coulisses qu'une véritable élection. Par exemple, présentement, les spéculations vont bon train : Hillary commande-t-elle à ses électeurs de certains districts de joindre Edwards, parfois, pour tenter de miner Obama ? Qui les supporters de Dodd, Kucinih, ou Biden appuieront-ils ? Les délégués d'Obama, en moyenne plus jeunes, sauront-ils être aussi efficaces que ceux d'Edwards, généralement plus expérimentés ?
Bref, c'est bien possible que le déroulement de la prochaine élection soit en bonne partie affectée par le fait que la famille Sutton de DesMoines se joigne au clan Clinton parce que celui-ci compte Bill Parcell, un ami de longue date. Ou que Barack Obama devienne éventuellement candidat parce que Suzie Mitchell de Cedar Rapids est incapable de dire non à son voisin.
Bienvenue en Iowa.
Sunday, December 30, 2007
Dans tes dents, Simon-Pierre Diamond!
NY Times :
Three days after the death of Benazir Bhutto, the Pakistan People’s Party on Sunday chose her 19-year-old son, Bilawal, and her husband, Asif Ali Zardari, as co-leaders of the party, the biggest and most potent in Pakistan.
Saturday, December 29, 2007
5
(Premier message de ce que j'espère sera une série de cinq, qui nous mène au 3 janvier, jour des caucus de l'Iowa).
En 2004, durant les dernières semaines avant les caucus de l'Iowa, Howard Dean et Dick Gephardt étaient donnés gagnants par les sondages. Ils ont donc fait ce qui, selon leurs consultants, s'imposait : ils ont attaqué, innondant l'Iowa et le New Hampshire de publicités négatives sur l'autre. Le jour du caucus, John Kerry sortait gagnant haut la main, et n'allait jamais perdre sa première place. Les électeurs des deux premiers États détestent la publicité négative.
Donc, quand je lis, dans le bienaimé NY Times, ceci :
Je me dis que Mike Huckabee doit vraiment, vraiment rire dans sa barbe.
En 2004, durant les dernières semaines avant les caucus de l'Iowa, Howard Dean et Dick Gephardt étaient donnés gagnants par les sondages. Ils ont donc fait ce qui, selon leurs consultants, s'imposait : ils ont attaqué, innondant l'Iowa et le New Hampshire de publicités négatives sur l'autre. Le jour du caucus, John Kerry sortait gagnant haut la main, et n'allait jamais perdre sa première place. Les électeurs des deux premiers États détestent la publicité négative.
Donc, quand je lis, dans le bienaimé NY Times, ceci :
On the Republican side, soon after Mitt Romney released a television advertisement on Friday in New Hampshire attacking Senator John McCain’s record on taxes and immigration, the McCain campaign released its first negative ad, using the words of the state’s leading papers to condemn Mr. Romney as a “phony.”
Je me dis que Mike Huckabee doit vraiment, vraiment rire dans sa barbe.
Wednesday, December 05, 2007
Analyse d'une profondeur insoupçonnée.
Ce ne sont pas les révélations de Schreiber sur 30,000$ remis cash qui vont faire le plus mal à Jean Charest.
C'est le fait que cela donne une excellente excuse aux journaux de ressortir des photos de lui à cette époque, avec son horrible coupe de cheveux rousse.
C'est le fait que cela donne une excellente excuse aux journaux de ressortir des photos de lui à cette époque, avec son horrible coupe de cheveux rousse.
La paix des faibles
(Je vous offre un texte un peu plus froid, écrit dans un cadre scolaire. Habituez-vous - c'est à ça que ressembleront mes écrits lorsque je serai publié...)
En 1993 furent signées les accords d’Oslo, qui devaient être le premier pas, vers une résolution du conflit israélo-palestinien. Leur application fut menée par Yitzhak Rabin et Shimon Peres du côté israélien, et Yasser Arafat du côté palestinien, tout trois jouissant d’un excellent appui auprès de leurs populations respectives.
Pourtant, durant les cinq années qui suivirent Oslo, près de deux fois plus d’Israéliens furent tués dans des attaques terroristes menées par des Palestiniens que durant les six années que durèrent l’Intifada, la guerre des pierres. Ytzhak Rabin fut assassiné, Benjamin Netanyahu, un partisan de la ligne dure, porté à la tête de l’État hébreu et le conflit reprit de plus belle, malgré d’autres tentatives de négociations.
Ces difficultés par des leaders forts à appliquer un plan de paix pourtant populaire soulèvent de sérieuses questions sur le réalisme des actuelles négociations dirigées par les Etats-Unis entre Palestiniens et Israéliens. Les dirigeants de ces nations, s’ils devaient arriver à une entente, n’auraient sans doute même pas le support nécessaire pour l’appliquer.
Le président palestinien Mahmoud Abbas est considérablement affaibli après sa longue confrontation avec le Hamas. Le Fatah, son parti politique, profondément divisé et discrédité, ayant perdu tout contrôle sur la bande de Gaza, Abbas ne peut compter sur un appui majoritaire de la population palestinienne, et ce, malgré les nombreuses tentatives internationales de renforcer son statut en accordant à l’Autorité Palestinienne un plus grand soutien financier.
Le premier ministre israélien Ehoud Olmert est pour sa part éclaboussé par un considérable scandale financier et doit composer avec une profonde division au sein de son parti, le Kadima, sur les pourparlers qu’il tient présentement. De plus, le consensus pour la paix est loin d’être large auprès de ses concitoyens : seuls 51 % des Israéliens appuient les plus récentes négociations.
George W. Bush, de son côté, tente en promouvant un plan de paix que l’histoire retienne autre chose de sa présidence que la désastreuse invasion de l’Irak. Mais advenant une entente, qui risque d’impliquer l’envoi de forces étrangères pour assurer à Israël une certaine sécurité, comment ce président au taux d’approbation famélique saura convaincre le Congrès de fournir les troupes nécessaires ? Ce partisan farouche de l’unilatéralisme saura-t-il convaincre la communauté internationale d’appuyer une entente ?
Certains diront qu’essayer vaut mieux que de ne rien faire. Il n’en est rien : en cas d’échec, il n’y aura pas de retour au statu quo. Le Hamas clamera qu’il avait raison de s’opposer aux négociations, et prendra encore plus de galon ; les faucons israéliens essaieront d’imposer une ligne plus dure au gouvernement Olmert. Les échecs répétés des dernières années ont eu pour conséquence de radicaliser les positions israéliennes et palestiniennes : la deuxième Intifada tire ses racines des ratés des négociations. À chaque porte claquée, à chaque sommet d’où ne provient que fumée, les sceptiques se voient renforcés, assurant à la prochaine tentative un peu moins de support.
Parfois, le chemin le plus court vers la paix passe par la patience. Si quelques politiciens tentant de sauver leurs carrières signent un accord de paix qu’ils n’auront jamais les capacités d’appliquer, ils ne feront que fournir des armes aux plus radicaux des deux camps. Un échec aussi retentissant jetterait un discrédit sur toute future tentative sérieuse de négocier une véritable paix durable, tentative qui devra avoir lieu lorsque les circonstances seront plus propices.
Le conflit au Proche-Orient dure depuis des décennies déjà ; rien ne saurait justifier que l’on bâcle rapidement une entente qui ne ferait qu’accentuer les tensions.
Les Palestiniens et les Israéliens méritent mieux qu’une paix des faibles.
En 1993 furent signées les accords d’Oslo, qui devaient être le premier pas, vers une résolution du conflit israélo-palestinien. Leur application fut menée par Yitzhak Rabin et Shimon Peres du côté israélien, et Yasser Arafat du côté palestinien, tout trois jouissant d’un excellent appui auprès de leurs populations respectives.
Pourtant, durant les cinq années qui suivirent Oslo, près de deux fois plus d’Israéliens furent tués dans des attaques terroristes menées par des Palestiniens que durant les six années que durèrent l’Intifada, la guerre des pierres. Ytzhak Rabin fut assassiné, Benjamin Netanyahu, un partisan de la ligne dure, porté à la tête de l’État hébreu et le conflit reprit de plus belle, malgré d’autres tentatives de négociations.
Ces difficultés par des leaders forts à appliquer un plan de paix pourtant populaire soulèvent de sérieuses questions sur le réalisme des actuelles négociations dirigées par les Etats-Unis entre Palestiniens et Israéliens. Les dirigeants de ces nations, s’ils devaient arriver à une entente, n’auraient sans doute même pas le support nécessaire pour l’appliquer.
Le président palestinien Mahmoud Abbas est considérablement affaibli après sa longue confrontation avec le Hamas. Le Fatah, son parti politique, profondément divisé et discrédité, ayant perdu tout contrôle sur la bande de Gaza, Abbas ne peut compter sur un appui majoritaire de la population palestinienne, et ce, malgré les nombreuses tentatives internationales de renforcer son statut en accordant à l’Autorité Palestinienne un plus grand soutien financier.
Le premier ministre israélien Ehoud Olmert est pour sa part éclaboussé par un considérable scandale financier et doit composer avec une profonde division au sein de son parti, le Kadima, sur les pourparlers qu’il tient présentement. De plus, le consensus pour la paix est loin d’être large auprès de ses concitoyens : seuls 51 % des Israéliens appuient les plus récentes négociations.
George W. Bush, de son côté, tente en promouvant un plan de paix que l’histoire retienne autre chose de sa présidence que la désastreuse invasion de l’Irak. Mais advenant une entente, qui risque d’impliquer l’envoi de forces étrangères pour assurer à Israël une certaine sécurité, comment ce président au taux d’approbation famélique saura convaincre le Congrès de fournir les troupes nécessaires ? Ce partisan farouche de l’unilatéralisme saura-t-il convaincre la communauté internationale d’appuyer une entente ?
Certains diront qu’essayer vaut mieux que de ne rien faire. Il n’en est rien : en cas d’échec, il n’y aura pas de retour au statu quo. Le Hamas clamera qu’il avait raison de s’opposer aux négociations, et prendra encore plus de galon ; les faucons israéliens essaieront d’imposer une ligne plus dure au gouvernement Olmert. Les échecs répétés des dernières années ont eu pour conséquence de radicaliser les positions israéliennes et palestiniennes : la deuxième Intifada tire ses racines des ratés des négociations. À chaque porte claquée, à chaque sommet d’où ne provient que fumée, les sceptiques se voient renforcés, assurant à la prochaine tentative un peu moins de support.
Parfois, le chemin le plus court vers la paix passe par la patience. Si quelques politiciens tentant de sauver leurs carrières signent un accord de paix qu’ils n’auront jamais les capacités d’appliquer, ils ne feront que fournir des armes aux plus radicaux des deux camps. Un échec aussi retentissant jetterait un discrédit sur toute future tentative sérieuse de négocier une véritable paix durable, tentative qui devra avoir lieu lorsque les circonstances seront plus propices.
Le conflit au Proche-Orient dure depuis des décennies déjà ; rien ne saurait justifier que l’on bâcle rapidement une entente qui ne ferait qu’accentuer les tensions.
Les Palestiniens et les Israéliens méritent mieux qu’une paix des faibles.
Tuesday, December 04, 2007
1 msg d'aintéraie pu Biblique.
Si j'aspire à devenir un artisan du quatrième pouvoir (ou gratte merde, selon d'autres), c'est pour pouvoir pondre des histoires comme :celle-ci
Magnifique. Vous imaginez le grand patron de Bowater, de Bombardier, d'Alcan, qui reçoit une lettre truffée de fautes lui demandant d'investir dans la ville du dit député ?
Mais malheureusement, on n'en parlera pas beaucoup. Non. C'est tellement plus jouissif de jouer au mélodrame collectif en tombant à bras raccourcis sur notre génération qui ne sait (théoriquement, on s'entend) pas écrire que de vouloir de nos représentants publics un français de qualité. La génération Nintendo a le dos plus large que les péquenauds en cravate.
Le député adéquiste de Saint-Maurice, Robert Deschamps, a publié hier un communiqué de presse bourré de fautes de français plutôt évidentes. Il a même rebaptisé son propre parti «l'Association démocratique du Québec».(...) Le communiqué de presse compte au moins 20 fautes ou incorrections, ont confirmé les conseillers linguistiques de La Presse. C'est une moyenne de 2,2 fautes par phrase. (...)
Le décompte des fautes réalisé par La Presse inclut la ponctuation (l'omission d'un point d'interrogation et de virgules, par exemple). Mais il exclut les formulations boiteuses. Lorsqu'il propose des mesures pour venir en aide à Shawinigan à la suite de la fermeture de l'usine Belgo, Robert Deschamps écrit par exemple: «Regroupement de toutes les instances économiques tel (sic) la Société de développement de Shawinigan, le Conseil local de développement et les quelques autres soient regroupés pour former un seul comité économique (...)».
Magnifique. Vous imaginez le grand patron de Bowater, de Bombardier, d'Alcan, qui reçoit une lettre truffée de fautes lui demandant d'investir dans la ville du dit député ?
Mais malheureusement, on n'en parlera pas beaucoup. Non. C'est tellement plus jouissif de jouer au mélodrame collectif en tombant à bras raccourcis sur notre génération qui ne sait (théoriquement, on s'entend) pas écrire que de vouloir de nos représentants publics un français de qualité. La génération Nintendo a le dos plus large que les péquenauds en cravate.
Thursday, November 22, 2007
Because you loved me... NOT!
J'adore Halifax. C'est la ville anglophone où j'ai passé le plus de temps, et si je devais, un jour, devoir aller y habiter pour un boulot où je ne sais quoi, j'irais sans aucun pincement au coeur, contrairement à bien d'autres endroits. Les gens y sont sympathiques, la bière y est bonne, la ville est belle, entourée d'eau, avec plein de petits refuges sympathiques dans les alentours, la vie culturelle intéressante... Un beau coin. Et ils ne vous passent pas à tabac si, considérablement saoul, vous leur lancez des arachides en leur criant que vous voterez oui parce que leurs bars ferment à deux heures au lieu de trois. De bien chics types.
Et avec un sens de l'humour assez particulier. Assez, à vrai dire, pour réagir avec une moue un peu débitée à l'idée que Céline Dion soit le gros spectacle de l'année.
Et de se complaire en tant de sarcasmes et de blagues, qu'elle a annulé son spectacle.
Si un jour, j'ai l'occasion, je vais définitivement aller habiter à Halifax.
Et avec un sens de l'humour assez particulier. Assez, à vrai dire, pour réagir avec une moue un peu débitée à l'idée que Céline Dion soit le gros spectacle de l'année.
Et de se complaire en tant de sarcasmes et de blagues, qu'elle a annulé son spectacle.
Si un jour, j'ai l'occasion, je vais définitivement aller habiter à Halifax.
Wednesday, November 21, 2007
Paraît que Goldust va bientôt appuyer Hillary
Mike Huckabee.
Je vous ai parlé de lui la semaine dernière; et bien, aparemment, je n'étais pas le seul has-been dont il attirait l'attention.
Huckabee peut maintenant compter sur une publicité télévisée (qui est plutôt drôle) avec nul autre que Chuck Norris. Sans blague.
Les plus internautes d'entre vous en sont déjà tout excités, mais attendez. Ceux et celles qui vivent dans le vrai monde savent quel appui est le plus important de tous, dans une lutte politique : celui des lutteurs.
Et le WonderBoy lui-même, Ric Flair, mieux connu sous le nom du "vieux mou bleaché qui lutte encore en bobettes à l'approche de la soixantaine", vient d'appuyer Huckabee. à ceux qui trouveraient cela étrange, je référerai ce vidéo :
"I got more cars than you got friends"?
Yup. Un républicain.
Je vous ai parlé de lui la semaine dernière; et bien, aparemment, je n'étais pas le seul has-been dont il attirait l'attention.
Huckabee peut maintenant compter sur une publicité télévisée (qui est plutôt drôle) avec nul autre que Chuck Norris. Sans blague.
Les plus internautes d'entre vous en sont déjà tout excités, mais attendez. Ceux et celles qui vivent dans le vrai monde savent quel appui est le plus important de tous, dans une lutte politique : celui des lutteurs.
Et le WonderBoy lui-même, Ric Flair, mieux connu sous le nom du "vieux mou bleaché qui lutte encore en bobettes à l'approche de la soixantaine", vient d'appuyer Huckabee. à ceux qui trouveraient cela étrange, je référerai ce vidéo :
"I got more cars than you got friends"?
Yup. Un républicain.
Wednesday, November 14, 2007
It's about polls and focus groups, idiot.
Sous les pressions populaires et politiciennes, Elliot Spitzer, gouverneur de l'État de New York, a retiré sa proposition de fournir des permis de conduire aux immigrants illégaux de son état. Yippee-kee-yay, autre victoire de la xénophobie sur le gros bon sens.
Il ya une citation ce matin, dans le NY Times, qui me fout les jetons, vraiment.
Not solely about doing what one thinks is right.
Je comprends de mieux en mieux le cynisme.
Il ya une citation ce matin, dans le NY Times, qui me fout les jetons, vraiment.
But Mr. Spitzer, who once dismissed a critic of his proposal as “factually wrong, legally wrong, morally wrong, ethically wrong,” was more conciliatory today, saying that leadership was “not solely about doing what one thinks is right.”
Not solely about doing what one thinks is right.
Je comprends de mieux en mieux le cynisme.
Monday, November 12, 2007
Je me mouille.
Pour quiconque possédant cette si précieuse chose que les anciens appelaient "une vie", les présidentielles américaines sont un concept fort éloigné, et plutôt décidé : après tout, si on écoute Hêtu de La Presse ou le type de LCN, tout est décidé, ce sera Rudy vs. Hillary, c'est tout, les sondages nationaux le disent.
Les autres, ceux qui écoutent Colbert, lisent le Christian Science Monitor et aiment The West Wing, me permettront ce bref aparté pour remettre les pendules à l'heure.
Le momentum des présidentielles américaines se décide toujours dans les deux premiers états qui votent, c'est-à-dire l'Iowa (qui vote par caucus, un peu comme des assemblées générales, moins les gars de l'ASSÉ) et le New Hampshire. Les sondages nationaux sont aussi pertinents dans ce cas qu'un sondage pancanadien sur le prochain chef du PQ. L'histoire est à peu près toujours la même : à quelques mois des primaires, X est persuadé de gagner, il a plus d'appuis, plus d'argent, bref, la nomination est dans sa poche. Puis, Y gagne - ou est très près de gagner - dans ces deux états, et il finit par l'emporter. Et, souvent, le candidat Y n'est même pas le deuxième dans les sondages nationaux. Si on se fiait aux sondages nationaux, Dean aurait été candidat démocrate en 2004, Tsongas en 1992 au lieu de Clinton, et Jimmy Carter n'aurait jamais été président. Bref, rien n'est décidé d'avance. Loin de là.
Du coté démocrate, et John Edwards, et Barack Obama ont de solides organisations en Iowa, et peuvent espérer l'emporter; de plus, Bill Richardson y compte un important appui.
Du coté républicain, c'est encore plus complexe : Mitt Romney, un ancien gouverneur plutôt progressiste métamorphosé en conservateur pur et dur, fait la lutte avec Mike Huckabee, le favori des "Christian Conservatives", pour la première place en Iowa et au New Hampshire. D'ailleurs, Rudy Guliani a déjà fait une croix sur ces deux états, laissant croire qu'il risque fort bien de ne pas posséder le momentum lorsque les primaires de taille plus importantes auront lieu.
En d'autres mots, peu importe ce que Hêtu dit, c'est encore trop serré pour prédire l'issue.
Mais vous me connaissez, ce n'est pas le genre de choses qui m'arrêtent. Prédictions, mesdames et messieurs.
Ni Hillary Clinton, ni John Edwards ne seront nominés pour la présidence démocrate. Ce sera Obama, ou Chris Dodd, mon petit préféré (qui n'a cependant aucune chance); Bill Richardson a toutes les chances d'être nommé vice-président, pour équilibrer le ticket, si qui que ce soit d'autre qu'Obama l'emporte (parce qu'un ticket noir/latino, ça passerait moyennement bien).
Mike Huckabee sera sur le ticket; sans doute sous un ticket Romney-Huckabee, mais je n'exclus pas qu'il emporte la nomination présidentielle.
On se revoit dans deux mois, d'ici là, je trouve des excuses pour m'être planté.
Les autres, ceux qui écoutent Colbert, lisent le Christian Science Monitor et aiment The West Wing, me permettront ce bref aparté pour remettre les pendules à l'heure.
Le momentum des présidentielles américaines se décide toujours dans les deux premiers états qui votent, c'est-à-dire l'Iowa (qui vote par caucus, un peu comme des assemblées générales, moins les gars de l'ASSÉ) et le New Hampshire. Les sondages nationaux sont aussi pertinents dans ce cas qu'un sondage pancanadien sur le prochain chef du PQ. L'histoire est à peu près toujours la même : à quelques mois des primaires, X est persuadé de gagner, il a plus d'appuis, plus d'argent, bref, la nomination est dans sa poche. Puis, Y gagne - ou est très près de gagner - dans ces deux états, et il finit par l'emporter. Et, souvent, le candidat Y n'est même pas le deuxième dans les sondages nationaux. Si on se fiait aux sondages nationaux, Dean aurait été candidat démocrate en 2004, Tsongas en 1992 au lieu de Clinton, et Jimmy Carter n'aurait jamais été président. Bref, rien n'est décidé d'avance. Loin de là.
Du coté démocrate, et John Edwards, et Barack Obama ont de solides organisations en Iowa, et peuvent espérer l'emporter; de plus, Bill Richardson y compte un important appui.
Du coté républicain, c'est encore plus complexe : Mitt Romney, un ancien gouverneur plutôt progressiste métamorphosé en conservateur pur et dur, fait la lutte avec Mike Huckabee, le favori des "Christian Conservatives", pour la première place en Iowa et au New Hampshire. D'ailleurs, Rudy Guliani a déjà fait une croix sur ces deux états, laissant croire qu'il risque fort bien de ne pas posséder le momentum lorsque les primaires de taille plus importantes auront lieu.
En d'autres mots, peu importe ce que Hêtu dit, c'est encore trop serré pour prédire l'issue.
Mais vous me connaissez, ce n'est pas le genre de choses qui m'arrêtent. Prédictions, mesdames et messieurs.
Ni Hillary Clinton, ni John Edwards ne seront nominés pour la présidence démocrate. Ce sera Obama, ou Chris Dodd, mon petit préféré (qui n'a cependant aucune chance); Bill Richardson a toutes les chances d'être nommé vice-président, pour équilibrer le ticket, si qui que ce soit d'autre qu'Obama l'emporte (parce qu'un ticket noir/latino, ça passerait moyennement bien).
Mike Huckabee sera sur le ticket; sans doute sous un ticket Romney-Huckabee, mais je n'exclus pas qu'il emporte la nomination présidentielle.
On se revoit dans deux mois, d'ici là, je trouve des excuses pour m'être planté.
Saturday, November 10, 2007
Your daily dose of trivia!
En 2002, Saddam Hussein s'est soumis à un référendum. Les Irakiens devaient voter à savoir s'ils désiraient, oui ou non, conserver le sympathique dictateur à la tête du pays. (Le libellé exact était quelque chose du genre "Saddam Hussein a fait connaître sa proposition d’en arriver, avec le reste de l'Irak, à une nouvelle entente fondée sur le principe de l’égalité des peuples..." Non, désolé, confusion.)
Bien qu'il soit virtuellement assuré de gagner- les électeurs votent devant des observateurs du parti baathiste, et doivent inscrire leurs noms sur les bulletins de vote - Saddam met tout de même sur pied une campagne électorale, histoire de gagner le coeur des Irakiens. Et quoi de mieux pour ce faire, qu'un refrain impossible à se sortir de la tête ? Chicago Tribune :
I Will Always Love You. Oui oui. Avoir été au courant, je vous jure que jamais je n'aurais marché contre la guerre en Irak - un président qui impose à son peuple d'écouter I Will Always Love You continuellement mérite d'être enlevé du pouvoir par tous les moyens possibles.
N'empêche que, évidemment, la version de Whitney Houston ne pouvait être utilisée, pour une panoplie de raisons allant de "une chanson thème en anglais serait un peu étrange" à "le gouvernement irakien n'est pas particulièrement favorable aux consommateurs de marijuana". Ce fut donc cette version, en arabe, qui jouait.
Je ne suis toujours pas familier avec l'arabe, mais je doute fortement que les paroles furent traduites intégralement. Surtout le premier paragraphe :
Prophétique, diront certains.
Bien qu'il soit virtuellement assuré de gagner- les électeurs votent devant des observateurs du parti baathiste, et doivent inscrire leurs noms sur les bulletins de vote - Saddam met tout de même sur pied une campagne électorale, histoire de gagner le coeur des Irakiens. Et quoi de mieux pour ce faire, qu'un refrain impossible à se sortir de la tête ? Chicago Tribune :
The nation's three television stations continually show clips of Hussein hugging women, kissing children, praying with men and waving to adoring crowds. In the background, the campaign song blares to the melody of Whitney Houston's hit "I Will Always Love You."
I Will Always Love You. Oui oui. Avoir été au courant, je vous jure que jamais je n'aurais marché contre la guerre en Irak - un président qui impose à son peuple d'écouter I Will Always Love You continuellement mérite d'être enlevé du pouvoir par tous les moyens possibles.
N'empêche que, évidemment, la version de Whitney Houston ne pouvait être utilisée, pour une panoplie de raisons allant de "une chanson thème en anglais serait un peu étrange" à "le gouvernement irakien n'est pas particulièrement favorable aux consommateurs de marijuana". Ce fut donc cette version, en arabe, qui jouait.
Je ne suis toujours pas familier avec l'arabe, mais je doute fortement que les paroles furent traduites intégralement. Surtout le premier paragraphe :
If I should stay,
I would only be in your way.
So I'll go, but I know
I'll think of you ev'ry step of the way.
Prophétique, diront certains.
Thursday, November 08, 2007
Fonds de tiroir
A) Une fois de plus, par rapport aux présidentielles américaines, c'est Borat qui a le point de vue le plus approprié :
B) Je suis responsable d'au moins la moitié de ça.
C) Certains croient qu'il faudrait mettre une limite d'âge pour les permis de conduire; moi, je crois qu'il faudrait en mettre une sur les cartes de journalistes. Ça nous éviterait des chroniques délirantes comme celle-ci, de Réjean Tremblay, où il fustige le Canadien pour... avoir arrêté de servir de la bière aux journalistes. Sans blague. Moment favori :
D) Je suis en grève. Quelqu'un quelque part s'est dit que le rapport de force, c'était un concept TELLEMENT surévalué, et que bon hein, le gouvernement Charest tremblerait sans doute à voir sortir seules les quatres assos les plus radicales de l'université la plus radicale de la province. Tout ça pour dire qu'en plus de profiter de cette semaine pour me donner une bonne conscience militante, je vais essayer de relancer ce blogue moribond. Paraît que le truc, pour relancer des projets moribonds, c'est de lancer des idées absurdes, pas vraiment étudiées, pas vraiment efficaces, mais qui attirent les grands titres. Alors tiens :
Bannissons les commissions scolaires.
J'attends la consécration, maintenant.
"I cannot believe that it possible a woman can become Premier of US and A - in Kazakhstan, we say that to give a woman power, is like to give a monkey a gun - very dangerous. We do not give monkeys guns any more in Kazakhstan ever since the Astana Zoo massacre of 2003 when Torkin the orang-utan shoot 17 schoolchildrens. I personal would like the basketball player, Barak Obamas to be Premier."
B) Je suis responsable d'au moins la moitié de ça.
C) Certains croient qu'il faudrait mettre une limite d'âge pour les permis de conduire; moi, je crois qu'il faudrait en mettre une sur les cartes de journalistes. Ça nous éviterait des chroniques délirantes comme celle-ci, de Réjean Tremblay, où il fustige le Canadien pour... avoir arrêté de servir de la bière aux journalistes. Sans blague. Moment favori :
C'est ça, Mme Marois, avoir le sens des responsabilités sociales pour la plus visible des institutions québécoises. Couper la bière. Que les joueurs soient incapables de dire bonjour en français aux balayeurs de plancher, on s'en fout. Mais va-t-on faire veiller les deux jeunes du salon des médias une heure de plus? Pas question. Ça, c'est du respect des choses importantes.
D) Je suis en grève. Quelqu'un quelque part s'est dit que le rapport de force, c'était un concept TELLEMENT surévalué, et que bon hein, le gouvernement Charest tremblerait sans doute à voir sortir seules les quatres assos les plus radicales de l'université la plus radicale de la province. Tout ça pour dire qu'en plus de profiter de cette semaine pour me donner une bonne conscience militante, je vais essayer de relancer ce blogue moribond. Paraît que le truc, pour relancer des projets moribonds, c'est de lancer des idées absurdes, pas vraiment étudiées, pas vraiment efficaces, mais qui attirent les grands titres. Alors tiens :
Bannissons les commissions scolaires.
J'attends la consécration, maintenant.
Friday, October 26, 2007
B'jour, 'ci Wayne Gretzky.
EDIT : Quelqu'un en quelque part a corrigé les textes que je mettais en lien. N'empêche que. Ce qui est posté ici-bas est l'original.
Liblogues, l'organe officiel des blogues libéraux, dirigé par l'exécrable Jason Cherniak, lance un concours de vidéo internet! Yé! Et les règlements sont simples. Liblogues :
Que je attendre pour participation ?
Plus de détails sans doute. Que j'obtiens dans le communiqué officiel, que Cherniak, après s'être auto-nommé expert, diffuse sur son blogue! Joie!
Le libéral parti être comment fort à la Québec que pas gens pouvait mettre de anglais à le français!
Ce tu Wla, Gwassideurw!
Liblogues, l'organe officiel des blogues libéraux, dirigé par l'exécrable Jason Cherniak, lance un concours de vidéo internet! Yé! Et les règlements sont simples. Liblogues :
Bienvenue a le concours vidéo de Liblogues. En dessous, vous pouvez voir les vidéos qui appuyer libéralisme au Canada et qui soumettraient par les Canadiens et Canadiennes de tout le pays. Le vote commencera le 8 novembre. Le gagnant recevra une prise de 250 $. Une autre prise conférera par un jury des experts qui comprit sénateur Jerry Grafstein, Warren Kinsella, John Duffy, Ian Davey et Jason Cherniak.
Que je attendre pour participation ?
Plus de détails sans doute. Que j'obtiens dans le communiqué officiel, que Cherniak, après s'être auto-nommé expert, diffuse sur son blogue! Joie!
(...)« Les jeunes Canadiens sont très actif sur l’Internet, » a expliqué Jason Cherniak, le président du Liblogues. « Nous espérons que si nous offrons des prix pour les meilleurs vidéo qui appuyer libéralisme au Canada, les jeunes Canadiens qui sont créateur vont penser que des politiques quand même ils ne sont pas militants. J’estime que certains des vidéos seront mieux que les annonces professionnelles pendent les élections. » (...)L’argent pour les prix n’a pas contribué par les organisations fédérale ou provinciales Libéral.
Le libéral parti être comment fort à la Québec que pas gens pouvait mettre de anglais à le français!
Ce tu Wla, Gwassideurw!
Monday, October 22, 2007
Le 11 septembre, c'est la faute de FDR
Hier, les candidats républicains à la présidence ont atteint un niveau d'hostilité sans précédent. Durant un débat, ils se sont attaqués directement les uns les autres, se blâmant mutuellement de n'être que de faux conservateurs, ou de changer d'idées régulièrement. Giuliani et Thompson, en particulier, se sont affrontés de façon assez raide.
Mais au milieu de cet important débat dans la droite américaine, un représentant sut se tenir, et parler des enjeux qui, eux, affectent réellement les Américains, prouvant que les Républicains sont près du peuple, et toujours pertinents. NY Times :
Finalement, quelqu'un qui dit les vraies affaires!
Mais au milieu de cet important débat dans la droite américaine, un représentant sut se tenir, et parler des enjeux qui, eux, affectent réellement les Américains, prouvant que les Républicains sont près du peuple, et toujours pertinents. NY Times :
One candidate, Representative Duncan Hunter of California, even criticized President John F. Kennedy, faulting him for failing to drive Fidel Castro out of Cuba.
Finalement, quelqu'un qui dit les vraies affaires!
Saturday, October 20, 2007
Tuesday, October 09, 2007
Se tirer dans le pied, façon UQÀMienne
Petit truc de marketing, à l'intention des décideurs du monde de l'éducation.
Vous êtes une direction d'université. Financièrement très serrée. Et la dernière chose que vous souhaitez c'est de voir une mutinerie étudiante.
C'est une très mauvaise idée que d'envoyer des factures aux étudiants la veille (ou surveille) des votes de grêve, leur réclamant pour la semaine prochaine le 50 $ de hausse de frais qui n'était pas inclus dans la dernière facture.
Une très, très mauvaise idée.
Vous êtes une direction d'université. Financièrement très serrée. Et la dernière chose que vous souhaitez c'est de voir une mutinerie étudiante.
C'est une très mauvaise idée que d'envoyer des factures aux étudiants la veille (ou surveille) des votes de grêve, leur réclamant pour la semaine prochaine le 50 $ de hausse de frais qui n'était pas inclus dans la dernière facture.
Une très, très mauvaise idée.
Monday, October 08, 2007
La prochaine fois, ce sera Dennis DeYoung
Pour régler la conflit isarelo-palestinien, certains ont des plans de paix, des échanges organisés entre population, la collaboration économique, le support aux modérés d'un coté comme de l'autre. Balivernes. Le Canada, lui, fournit bien mieux.
Ne reculant devant rien, Christophersky a même mis la main sur le setlist de Bryan pour ce spectacle mémorable! Il jouera donc :
Can't Stop This Thing We Started
Thought I'd Died and Go to Heaven
Summer of '49
Cuts Like a Knife
The Only Thing That Looks Good On Me Is A Bomb
Kids Wanna Rock
(Everything I do)I Do It Against You
(Giving Palestine) Back to You
Have You Ever Really Owned Your Homeland ?
La paix est proche.
Le rocker canadien Bryan Adams sera la tête d'affiche de deux concerts pour la paix en Cisjordanie et en Israël, la semaine prochaine. Les organisateurs ont fait savoir dimanche que ces spectacles, le 18 octobre, seraient reliés par satellite à d'autres événements prévus simultanément à Londres, Ottawa, Boston et Washington.
Ne reculant devant rien, Christophersky a même mis la main sur le setlist de Bryan pour ce spectacle mémorable! Il jouera donc :
Can't Stop This Thing We Started
Thought I'd Died and Go to Heaven
Summer of '49
Cuts Like a Knife
The Only Thing That Looks Good On Me Is A Bomb
Kids Wanna Rock
(Everything I do)I Do It Against You
(Giving Palestine) Back to You
Have You Ever Really Owned Your Homeland ?
La paix est proche.
Wednesday, September 26, 2007
la tactique de l'autruche
Suite aux derniers sondages catastrophiques pour le gouvernement du Québec, La Presse a recueilli le commentaire d'un de nos élus qui y est allé d'une analyse fine et riche :
Seon des sources près du gouvernement, Christophersky a appris que M. Macmillan aurait également déclaré que la mort de Robert Bourassa est "un mythe, un complot contre les libéraux" et que la gravité n'est, au fond, qu'un tissu de mensonges destiné à nuire aux fédéralistes.
Le whip Norman MacMillan, député de Papineau, ne comprend pas de son côté l'impopularité de Jean Charest. «Moi, je suis satisfait de M. Charest. Quand tu te promènes avec lui, tout le monde veut lui parler, le toucher. Les sondages, c'est comme une job de bras qu'on veut lui faire. C'est ce que je ne peux comprendre. ll y a acharnement, je ne sais pas de qui», a conclu le député MacMillan.
Seon des sources près du gouvernement, Christophersky a appris que M. Macmillan aurait également déclaré que la mort de Robert Bourassa est "un mythe, un complot contre les libéraux" et que la gravité n'est, au fond, qu'un tissu de mensonges destiné à nuire aux fédéralistes.
Tuesday, September 25, 2007
Faut qu'ils s'activent...
Kain sort un nouvel album. Nathalie Simard va en lancer un cet automne. Un quelconque paumé a lancé une chanson qui s'appelle Cedrika. Presque trois millions de personnes ont écouté le Banquier avec Céline Dion, Brian Mulroney et Denise Bombardier. Occupation Double recommençait avant-hier. Loft Story commence mercredi.
Hier, à la commission Bouchard-Taylor, les St-Jérômites (ou quelque chose du genre) ont répété à maintes et maintes reprises qu'il fallait préserver notre culture. Ça m'a fait sourire.
Hier, à la commission Bouchard-Taylor, les St-Jérômites (ou quelque chose du genre) ont répété à maintes et maintes reprises qu'il fallait préserver notre culture. Ça m'a fait sourire.
Thursday, September 20, 2007
Caron 4 America
On a gagné. Comme dans, "Le NPD a un siège au Québec". Comme dans, "Le NPD l'emporte dans un château-fort libéral". Je suis encore sur le party, c'est vous dire...
(Attention : au cours du prochain paragraphe je ferai un blogueur pathétique de moi-même en cassant du sucre sur le dos des médias traditionnels. Vous êtes prévenus). Et pour tous les analystes qui s'amusent à répéter à qui mieux mieux, que nous avons déjà gagné une partielle sans jamais arriver à percer durant l'élection suivante, laissez-moi porter quelques points à votre attention :
a) En 1993, Phil Edmonston ne s'est pas représenté;
b) En 1993, nous avions remplacé notre chef incroyablement populaire par Audrey McLaughlin;
c) En 1993, le Bloc Québécois, pour ses premières élections, a pigé à coeur joie dans nos militants.
Donc, les comparaisons boîteuses, on arrête ça immédiatement.
Aujourd'hui Outremont, demain le monde.
(Attention : au cours du prochain paragraphe je ferai un blogueur pathétique de moi-même en cassant du sucre sur le dos des médias traditionnels. Vous êtes prévenus). Et pour tous les analystes qui s'amusent à répéter à qui mieux mieux, que nous avons déjà gagné une partielle sans jamais arriver à percer durant l'élection suivante, laissez-moi porter quelques points à votre attention :
a) En 1993, Phil Edmonston ne s'est pas représenté;
b) En 1993, nous avions remplacé notre chef incroyablement populaire par Audrey McLaughlin;
c) En 1993, le Bloc Québécois, pour ses premières élections, a pigé à coeur joie dans nos militants.
Donc, les comparaisons boîteuses, on arrête ça immédiatement.
Aujourd'hui Outremont, demain le monde.
Sunday, September 16, 2007
Mais c'est encore bien trop loin, après demain...
Demain, à huit heures trente , les bureuax de vote ouvriront à Outremont, St-Hyacinthe et Roberval. J'ai peu parlé de la campagne depuis près d'un mois, pour cause de conflit d'intérêts assez flagrant merci - mais soyez surs qu'en cas de victoire, je vais me péter les bretelles assez solidement ici.
Il y a un petit truc, cependant, que j'aimerais souligner. Le vote voilé. Le niqab. Apparemment, le Québec tout entier se consacre désormais à la cause de l'identification électorale. Tout d'un coup. Et déchire donc sa chemise pour ce cas d'exception. Soit. Cause noble s'il en est une que l'identification adéquate des électeurs.
Mais vous savez qu'une photo n'est pas nécessaire pour voter ? Z'avez besoin que de deux cartes reconnues par Élections Canada, dont une avec votre adresse (ou une facture de Bell, par exemple). Et ils reconnaissent du stock en masse. Si je veux, je peux voter avec une facture de Visa et une carte d'affaires. Ou une carte de la bilbiothèque Lisette-Morin et un permis de pêche - sur lequel j'aurai moi-même écrit mon adresse.
C'est bizarre, je n'ai pas vu de grand reportage à TVA dénonçant les cartes reconnues par Élections Canada, ni de politiciens condamnant le directeur général des élections là-dessus.
Étrange.
Il y a un petit truc, cependant, que j'aimerais souligner. Le vote voilé. Le niqab. Apparemment, le Québec tout entier se consacre désormais à la cause de l'identification électorale. Tout d'un coup. Et déchire donc sa chemise pour ce cas d'exception. Soit. Cause noble s'il en est une que l'identification adéquate des électeurs.
Mais vous savez qu'une photo n'est pas nécessaire pour voter ? Z'avez besoin que de deux cartes reconnues par Élections Canada, dont une avec votre adresse (ou une facture de Bell, par exemple). Et ils reconnaissent du stock en masse. Si je veux, je peux voter avec une facture de Visa et une carte d'affaires. Ou une carte de la bilbiothèque Lisette-Morin et un permis de pêche - sur lequel j'aurai moi-même écrit mon adresse.
C'est bizarre, je n'ai pas vu de grand reportage à TVA dénonçant les cartes reconnues par Élections Canada, ni de politiciens condamnant le directeur général des élections là-dessus.
Étrange.
Monday, September 10, 2007
Encore meilleur avec de la Tremblay!
Ce soir, la commission Bouchard-Taylor sur les accomodements raisonnables débute. Yee-pee yay. Et ceux et celles qui, comme moi, ont une passion et pour le multiculturalisme, et pour la culture québécoise version caisse de 24, savent qu'il n'y a qu'un seul moyen de profiter pleinement d'un tel évènement : un jeu de calage. Yes sir. Voici donc, gracieuseté de Christophersky, qui ne recule devant rien pour vous amener information crédible et sérieuse, le jeu qui marquera (et embrouillera) les esprits :
L'alcool-modement raisonnable!
Le principe est simple : Ce soir, groupes communautaires et, surtout, simples citoyens passeront à tour de rôle exprimer leurs points de vue, certains moins sophistiqués que d'autres. Chaque phrase entendue entraîne donc une conséquence. Il est à noter que le jeu s'applique également à toute la couverture des accomodements raisonnables. Voici la liste, donc :
i) "Je suis pas raciste, mais..." = tout le monde boit trois gorgées. (Bonus de cinq gorgées si la personne se justifie boîteusement, du genre "j'ai des amis noirs")
ii) Référence au kirpan = tous les gars boivent trois gorgées (Bonus de quatre si l'intervenant ne l'appelle pas le kirpan mais "le couteau que les sikhs peuvent amener à l'école").
iii) Référence à la burqa ou au niqab = toutes les femmes boivent trois gorgées (Bonus de quatre si l'intervenant ne l,appelle pas par son nom mais bien "le voile que porte les femmes musulmanes")
iv) "Qu'ils retournent dont d'où ils viennent !" = Tout le monde finit sa bière.
v) "Si on va dans leurs pays, nous autres..." = Tous les joueurs droitiers doivent désormais boirent de la main gauche; tout écart à ce règlement vous vaudra une punition de cinq gorgées.
vi) "On était là bien avant eux..." = Le joueur le plus âgé distribue dix gorgées à son bon vouloir.
vii) Toute référence à la mollesse présumée des Québécois = Tout le monde prend une gorgée. Mais une petite, pour ne pas se fatiguer.
viii) Référence désobligeante envers la communauté juive = les joueurs circoncis distribuent chacun sept gorgées, selon leur bon vouloir.
Je sais, il m'en manque. Mais ça devrait suffire pour l'instant.
Allez, bonne hystérie collective les amis.
L'alcool-modement raisonnable!
Le principe est simple : Ce soir, groupes communautaires et, surtout, simples citoyens passeront à tour de rôle exprimer leurs points de vue, certains moins sophistiqués que d'autres. Chaque phrase entendue entraîne donc une conséquence. Il est à noter que le jeu s'applique également à toute la couverture des accomodements raisonnables. Voici la liste, donc :
i) "Je suis pas raciste, mais..." = tout le monde boit trois gorgées. (Bonus de cinq gorgées si la personne se justifie boîteusement, du genre "j'ai des amis noirs")
ii) Référence au kirpan = tous les gars boivent trois gorgées (Bonus de quatre si l'intervenant ne l'appelle pas le kirpan mais "le couteau que les sikhs peuvent amener à l'école").
iii) Référence à la burqa ou au niqab = toutes les femmes boivent trois gorgées (Bonus de quatre si l'intervenant ne l,appelle pas par son nom mais bien "le voile que porte les femmes musulmanes")
iv) "Qu'ils retournent dont d'où ils viennent !" = Tout le monde finit sa bière.
v) "Si on va dans leurs pays, nous autres..." = Tous les joueurs droitiers doivent désormais boirent de la main gauche; tout écart à ce règlement vous vaudra une punition de cinq gorgées.
vi) "On était là bien avant eux..." = Le joueur le plus âgé distribue dix gorgées à son bon vouloir.
vii) Toute référence à la mollesse présumée des Québécois = Tout le monde prend une gorgée. Mais une petite, pour ne pas se fatiguer.
viii) Référence désobligeante envers la communauté juive = les joueurs circoncis distribuent chacun sept gorgées, selon leur bon vouloir.
Je sais, il m'en manque. Mais ça devrait suffire pour l'instant.
Allez, bonne hystérie collective les amis.
Sunday, September 09, 2007
I don't belong here
Ça fait un bail, un sacré bail; et, à l'époque, vous étiez pas mal plus nombreux ici, la dernière fois que je vous ai parlé de la Cappadoce.
Mais pour une meilleure idée de ce trésor turc, le NY Times (oui, toujours lui) a un show diapo ici.
Ça fait un sacré bail, vraiment.
Mais pour une meilleure idée de ce trésor turc, le NY Times (oui, toujours lui) a un show diapo ici.
Ça fait un sacré bail, vraiment.
Thursday, September 06, 2007
Insérez ici votre blague de guimauves
Si comme moi, le lien entre "feux de forêts en Grêce " et "Gouvernement grec blâmé" vous semblait étrange, The Economist a un excellent papier ici à ce sujet. Trois observations :
I- On dirait vraiment la description d'un pays dans les années 20. pas maintenant, avec les politiciens verreux, la mafia, les morts... on a tendance à oublier que les démocraties européennes - je pense à l'italienne et à la grecque, surtout- sont parfois très jeunes, et il y a des moments où ça paraît.
II) Faut être vraiment malade pour tirer sur un hélicoptère qui éteint un feu. Vraiment.
III) C'est tellement, tellement dégoûtant de voir jusqu'où certaines personnes peuvent aller pour faire une poignée de dollars. LEedécompte est d'une soixantaine de morts...
I- On dirait vraiment la description d'un pays dans les années 20. pas maintenant, avec les politiciens verreux, la mafia, les morts... on a tendance à oublier que les démocraties européennes - je pense à l'italienne et à la grecque, surtout- sont parfois très jeunes, et il y a des moments où ça paraît.
II) Faut être vraiment malade pour tirer sur un hélicoptère qui éteint un feu. Vraiment.
III) C'est tellement, tellement dégoûtant de voir jusqu'où certaines personnes peuvent aller pour faire une poignée de dollars. LEedécompte est d'une soixantaine de morts...
Friday, August 31, 2007
Dans mon cercueil, je serai mal rasé
J'ai des défauts. Beaucoup. Je vous épargne l'énumération, mais je suis tout à fait conscient qu'il existe des gens (plusieurs, d'ailleurs) qui ne m'apprécient pas. Et si je sors m'acheter du lait, ce matin, que le bus 10 De Lorimier me heurte de plein fouet, que ma tête fracasse la vitre avant du véhicule, que le sang gicle et que cette existence qu'est la mienne prenne fin soudainement, je n'en serai pas une meilleure personne. Loin de là. J'aimerais que la poignée d'individus qui profiteront de mon décès pour manger des petites carottes sur le bras se souviennent de Christopher Young comme il était, et non pas comme un Christopher idéalisé qui donnait un foie chaque jour pour les plus démunis.
Alors quand je vois l'hypocrisie générale qui entoure la mort de la mairesse Boucher, quand j'entends le type de RDI déclarer que "La grandeur de l'hommage qui est fait à la mairesse Boucher est à la taille de l'admiration que lui vouaient ses citoyens", ça me met un peu hors de moi. On parle de quelqu'un, ici, qui faisait un référendum sur la construction d'un hôtel de ville, le perdait, et le construisait tout de même. On parle de quelqu'un avec une vision de petite ville, qui s'est battu contre la présentation des Jeux olympiques de 2002 à Québec, et pour le départ des Nordiques. Quelqu'un qui n'a présenté aucun programme électoral aux citoyens de sa ville. Quelqu'un qui s'est battu contre les fusions municipales, au nom d'un pseudo-nationalisme de quartier (du quartiérisme ?). Alors, permettez-moi de briser le concert d'éloges, mais le coup de la "grande dame, tout le monde l'aimait, blablabla", très peu pour moi.
Respecter les morts, c'est accepter tout ce qu'Ils furent de leur vivant, le bon comme le mauvais, et non pas faire d'eux des demi-dieux appréciés de tous et chacun et blanchis de chaque tort ou faute.
Alors quand je vois l'hypocrisie générale qui entoure la mort de la mairesse Boucher, quand j'entends le type de RDI déclarer que "La grandeur de l'hommage qui est fait à la mairesse Boucher est à la taille de l'admiration que lui vouaient ses citoyens", ça me met un peu hors de moi. On parle de quelqu'un, ici, qui faisait un référendum sur la construction d'un hôtel de ville, le perdait, et le construisait tout de même. On parle de quelqu'un avec une vision de petite ville, qui s'est battu contre la présentation des Jeux olympiques de 2002 à Québec, et pour le départ des Nordiques. Quelqu'un qui n'a présenté aucun programme électoral aux citoyens de sa ville. Quelqu'un qui s'est battu contre les fusions municipales, au nom d'un pseudo-nationalisme de quartier (du quartiérisme ?). Alors, permettez-moi de briser le concert d'éloges, mais le coup de la "grande dame, tout le monde l'aimait, blablabla", très peu pour moi.
Respecter les morts, c'est accepter tout ce qu'Ils furent de leur vivant, le bon comme le mauvais, et non pas faire d'eux des demi-dieux appréciés de tous et chacun et blanchis de chaque tort ou faute.
Thursday, August 30, 2007
Je ne sais pas s'ils offrent les tetes à claques en primeur...
Du Jerusalem Post, le Hizbollah prend le virage technologique :
Avec un peu de chance, ils ont engagé des techniciens de Vidéotron, et ne pourront donc plus trop faire d'attentats terroristes car ils devront attendre que les techniciens passent entre 7h30 et 20h00.
Hizbullah is setting up an independent wireless phone network throughout southern Lebanon and in Beirut, according to Lebanese news reports. (...)An independent phone network system could pose a challenge to any efforts to gather intelligence from the conversations of Hizbullah guerrillas.
Creating an independent phone network is not difficult as long as money is not an issue, according to Yael Shahar, director of the Database and Open Source Intelligence Project at the International Institute for Counter Terrorism at IDC Herzliya. If the reports are true, Shahar said, the new network could, in theory, prevent Israeli eavesdropping, as well as help Hizbullah counterintelligence operations to ensure that no one within its ranks is a spy.
"This is not rocket science," she said. "You can sublease from worldwide networks and build your own network. All you need is money to hire technicians and to buy equipment such as transmitters."
Avec un peu de chance, ils ont engagé des techniciens de Vidéotron, et ne pourront donc plus trop faire d'attentats terroristes car ils devront attendre que les techniciens passent entre 7h30 et 20h00.
Tuesday, August 28, 2007
L'ATM au coeur d'or
Comme sans doute la plupart d'entre vous, je suis un fan fini du Canal Famille. Je connais mes classiques : Enfanforme, Télé-Pirate, Les trois mousquetaires version chat-japonais-que-en-fait-un-des-mousquetaires-était-une-fille, Chahut au Bahut, Fripe et pouille. Je peux encore réciter par coeur un nombre effarant de sketch du studio, époque Bruno Blanchet (ça va mââââl!). J'ai écouté, réécouté, et réécouté en DVD Radio Enfer, jusqu'Au point de satiété (quoi que Léo reste immanquablement savoureux). Je me souviens même des émission plus... préados ratés, comme Sur la Piste, avec Vincent Bolduc, jessica Barker, et Guillaume Lemay Thivierge avant qu'il ne s'échappe de l'enfer du has-beenisme. je suis de ceux qui déterrent les moins évidents lors des inévitables discussion sur les émissions de notre enfance, les Sharky et Georges, les zoolympiques.
Mais jusqu'à hier, j'Avais effacé de ma mémoire la série qui, pourtant m'accrochait le plus. Jusqu'à tant que je trouve ceci :
Le premier épisode intégral de Eerie, Indiana, version originale de Marshall et Simon. Et ça vieillit bien.
En attendant que JD et moi ne mettions la main sur ces DVDs de (merci JD) Alfred J. Kwak, gâtez-vous!
Mais jusqu'à hier, j'Avais effacé de ma mémoire la série qui, pourtant m'accrochait le plus. Jusqu'à tant que je trouve ceci :
Le premier épisode intégral de Eerie, Indiana, version originale de Marshall et Simon. Et ça vieillit bien.
En attendant que JD et moi ne mettions la main sur ces DVDs de (merci JD) Alfred J. Kwak, gâtez-vous!
Monday, August 27, 2007
Vieux motard que jamais
Ainsi donc, Alberto Gonzalez, ministre de la justice de l'administration Bush, peinturé dans un coin autant par les démocrates que les républicains, l'homme qui était allé voir John Ashcroft sur son lit d'hôpital pour le convaincre de prolonger le programme d'écoutes électroniques, l'homme dont la performance était si pityable qu'il nuisait à l'administration républicaine simplement en respirant, démissionne.
La semaine dernière, c'était Gordon O'Connor, horrible ministre de la défense, spécialiste du pied dans la bouche, celui qui émettait sept opinions officielles en deux jorus sur le même sujet, celui qui était si incompétent que simplement en clignant des yeux faisait chuter le taux d'approbation de la mission canadienne en Afghanistan, a été muté au ministère du Revenu, communément appelé "le parking pour politiciens poches mais ayant trop d'influence pour juste les mettre dehors du Cabinet".
Question : S'il faut que, de toute façon, vous finissiez par vous débarasser de la roue qui grince dans votre administration (ou mouvement, ou organisation), pourquoi attendre six, sept, huit mois, quand tout le mal est fait ?
Bon débarras, quand même.
La semaine dernière, c'était Gordon O'Connor, horrible ministre de la défense, spécialiste du pied dans la bouche, celui qui émettait sept opinions officielles en deux jorus sur le même sujet, celui qui était si incompétent que simplement en clignant des yeux faisait chuter le taux d'approbation de la mission canadienne en Afghanistan, a été muté au ministère du Revenu, communément appelé "le parking pour politiciens poches mais ayant trop d'influence pour juste les mettre dehors du Cabinet".
Question : S'il faut que, de toute façon, vous finissiez par vous débarasser de la roue qui grince dans votre administration (ou mouvement, ou organisation), pourquoi attendre six, sept, huit mois, quand tout le mal est fait ?
Bon débarras, quand même.
Sunday, August 19, 2007
Y fait chaud aujourd'hui su'l Plateau
Donc, me voilà arrivé au quartier général du faux accent français et du "ah ouais, j'ai un projet de film, multidisciplinaire'. Entouré de l'essentiel : boîtes, pots de peinture et Boréale cuivrée. Jusqu'ici c'est sympathique, Dumas est venu me porter un panier de fruits hier, et j'ai déjà commencé à télécharger quelques pièces d'électro, au cas où la Gestapo du Plateau inspecterait.
Mais quand même : vingt-quatre heures ici, et déjà, ma couverture d'agent dormant du Mossad commence à s'effriter...
Mais quand même : vingt-quatre heures ici, et déjà, ma couverture d'agent dormant du Mossad commence à s'effriter...
Thursday, August 16, 2007
Jeux vidéos & camion cube
A) Ça, c'est con. Je me souviens d'être au primaire, et de la très forte correlation entre joueurs de jeux vidéos/personnes ayant de la facilité en anglais. Légiférer la langue, oui. Mais ce n'est pas en jouant à Halo 3 que vous allez améliorer votre langue... Seul résultat que tout cela risque de donner : Les gamers québécois auront moins de choix.
B) J'suis dans les boîtes, donc petit break de quelques jours, ici. on se reverra quand je serai un urbain ultra branché, voisin de Pierre Lapointe.
B) J'suis dans les boîtes, donc petit break de quelques jours, ici. on se reverra quand je serai un urbain ultra branché, voisin de Pierre Lapointe.
Saturday, August 04, 2007
Ti-Poil, all the way!
CalgaryGrit (lien dans ma colonne de droite) tient présentement les rondes éliminatoires poru déterminer le meilleur premier ministre provincial de l'histoire du Canada... Un par province va être sélectionné, et le vote pour le Québec se tient juste ici. Comme la aprticipation est rachitique, je vous encourage à aller faire un tour, ne serait-ce que parce qu'enfoncer René Lévesque - mon choix personnel - dans un tel concours, ce serait fort amusant.
I want your...
L'université du Texas a procédé récemment à une étude majeure, avec plus de 1500 étudiants. L'objectif premier : savoir les raisons qui poussent les humains à avoir des relations sexuelles. Les résultats sont ici (les résultats commencent à la page cinq, après le blabla procédural). Et pour ceux qui ont autre chose à faire que de les lire (comme, hum, faire l'amour) voici quelques faits qui, selon votre humble serviteur, sont dignes de mention :
I) La raison numéro un, homme comme femme, est "J'étais attiré(e) par l'autre personne". Ça aide, en général.
II) La septième raison la plus populaire : I was horny. C'est devant "Je voulais l'Aventure/l'excitation" et "J'ai réalisé que j'étais en amour".
III) Trois raisons uniques aux femmes : J'étais saoule (numéro 49), je voulais réparer les pots cassés après une chicane (numéro 48) et l'autre personne avait un bon sens de l'humour - "Donc, le gars c'était un pingouin!" "Ah, c'est vraiment drôle, voici une fellation!" - au numéro 44.
IV) Trois raisons uniques aux hommes : Mes hormones étaient hors de contrôle (numéro 33), l'autre personne était trop sexy pour résister, ce qui sonne comme une très mauvaise excuse pour avoir tromper sa copine (numéro 34) et je voulais améliorer mes performances sexuelles - donc, mesdemoiselles, certains hommes vous utilisent comme entraînement, soyez prévenues - au numéro 36.
V) Les raisons les plus... frappantes, dans le top des raisons les moins mentionnées : À cause d'un pari (J'te gage dix piastres que t'es pas game de coucher avec Pascal!), je voulais mettre fin à ma relation (Ma blonde n'arrête plus de me faire l'amour, je pense vraiment qu'elle ne m'aime plus), je voulais me débarasser d'un mal de tête, je voulais changer de sujet de conversation ("Donc, j'étais àla crème glacée, et là Martin arrive, il me dit, hey! prends à la vanille, c'est... euh... qu'est-ce que tu fais là ?...hmmm...") et, finalement, je voulais me sentir plus près de Dieu.
Copulez maintenant, jeunes intellos.
I) La raison numéro un, homme comme femme, est "J'étais attiré(e) par l'autre personne". Ça aide, en général.
II) La septième raison la plus populaire : I was horny. C'est devant "Je voulais l'Aventure/l'excitation" et "J'ai réalisé que j'étais en amour".
III) Trois raisons uniques aux femmes : J'étais saoule (numéro 49), je voulais réparer les pots cassés après une chicane (numéro 48) et l'autre personne avait un bon sens de l'humour - "Donc, le gars c'était un pingouin!" "Ah, c'est vraiment drôle, voici une fellation!" - au numéro 44.
IV) Trois raisons uniques aux hommes : Mes hormones étaient hors de contrôle (numéro 33), l'autre personne était trop sexy pour résister, ce qui sonne comme une très mauvaise excuse pour avoir tromper sa copine (numéro 34) et je voulais améliorer mes performances sexuelles - donc, mesdemoiselles, certains hommes vous utilisent comme entraînement, soyez prévenues - au numéro 36.
V) Les raisons les plus... frappantes, dans le top des raisons les moins mentionnées : À cause d'un pari (J'te gage dix piastres que t'es pas game de coucher avec Pascal!), je voulais mettre fin à ma relation (Ma blonde n'arrête plus de me faire l'amour, je pense vraiment qu'elle ne m'aime plus), je voulais me débarasser d'un mal de tête, je voulais changer de sujet de conversation ("Donc, j'étais àla crème glacée, et là Martin arrive, il me dit, hey! prends à la vanille, c'est... euh... qu'est-ce que tu fais là ?...hmmm...") et, finalement, je voulais me sentir plus près de Dieu.
Copulez maintenant, jeunes intellos.
Sunday, July 29, 2007
Et ils ont de la barbe!
Une équipe n'ayant pas fait les demi-finales depuis trente-et-un ans, affrontant l'équipe ayant gagné cinq des six dernières éditions de la coupe. Une équipe qui voyage en classe économique, souvent retenu à l'aréoport, versus une équipe ultra riche en jet privé. Comme dans les Mighty Ducks, hein ?
Sauf que Goldberg et les autres n'habitaient pas dans un pays en plein chaos, et n'avaient pas perdu de proches dans une guerre qui s'éternise.
Gordon Bombay, cette année, s'appelle Jorvan Vieira, et il vient de mener une équipe irakienne, pot-pourri de Sunnites, Chiites et Kurdes, à une victoire en coupe d'Asie, 1-0, dimanche, contre l'Arabie Saoudite.
Et ils l'ont vraiment, vraiment eu difficile. Par exemple :
C'est tout petit dans le grand portrait de la situation, certes, mais c'est clair que de tels évènements ne peuvent qu'aider à former une plus grande unité irakienne - certains suggèrent même de remplacer le gouvernement par l'équipe de soccer, rien de moins. Rien ne sert de s'épivarder le poil des jambes pour rien - ce n'est pas la coupe d'Asie qui va régler la situation irakienne, loin de là - mais... il s'agit sans doute là du premier truc positif qui vient de la région depuis longtemps, alors aussi bien s'en réjouir, ne serait-ce qu'un peu.
Et puis, Younis Mahmoud, ça sonne un peu comme Charlie "Spazway" Conway , si on fait l'effort, non ?
Sauf que Goldberg et les autres n'habitaient pas dans un pays en plein chaos, et n'avaient pas perdu de proches dans une guerre qui s'éternise.
Gordon Bombay, cette année, s'appelle Jorvan Vieira, et il vient de mener une équipe irakienne, pot-pourri de Sunnites, Chiites et Kurdes, à une victoire en coupe d'Asie, 1-0, dimanche, contre l'Arabie Saoudite.
Et ils l'ont vraiment, vraiment eu difficile. Par exemple :
For starters, Iraq lost an early preliminary match against South Korea, 3-0, after traveling 36 hours to get to the game. And then, an already exhausted Younes Mahmoud, the team’s captain, was detained for 12 hours in Bangkok, awaiting permission to enter the country on the eve of Iraq’s first tournament game against Thailand.
Upon arriving in Kuala Lumpur for the semifinal match against South Korea, the players found their hotel rooms occupied by the Iranian team, which had already been eliminated. The Iraqis waited for hours in the lobby for rooms, delaying their scheduled practice — and sleep.
C'est tout petit dans le grand portrait de la situation, certes, mais c'est clair que de tels évènements ne peuvent qu'aider à former une plus grande unité irakienne - certains suggèrent même de remplacer le gouvernement par l'équipe de soccer, rien de moins. Rien ne sert de s'épivarder le poil des jambes pour rien - ce n'est pas la coupe d'Asie qui va régler la situation irakienne, loin de là - mais... il s'agit sans doute là du premier truc positif qui vient de la région depuis longtemps, alors aussi bien s'en réjouir, ne serait-ce qu'un peu.
Et puis, Younis Mahmoud, ça sonne un peu comme Charlie "Spazway" Conway , si on fait l'effort, non ?
Thursday, July 26, 2007
But they were all yellow...
Deamin, officiellement, le très attendu film des Simpsons sort. Pour célébrer l'occasion - et par le fait même, la centième entrée sur ce blogue - voici mes cinq meilleurs épisodes des Simpsons. Sentez-vous libre d'y aller de votre propre palmarès.
5. Homer's Barbershop Quartet
J'adore les épisodes flashback - et celui-là est le meilleur. Abu, Homer, Skinner et Barney connaissent le succès avec un groupe vocal, jusqu'aux Emmy. Des gags de Beatles à la tonne (l'album Bigger than Jesus!), une parodie cinglante du milieu du spectacle. Du bonbon.
Citation : Baby on Board... Something, something, Burt Ward... Hey, that baby write itself!
4. Sideshow Bob Roberts
L'épisode créé pour les geeks de politique, tel... moi. Sideshow Bob sort de président suite aux pressions d'un pseudo-Rush Limbaugh, et est élu maire républicain. Avec Dracula dans le comité exécutif du parti Républicain, un gag de distributrice d'eau, trente-quatre mille références à divers débats présidentiels américains (lire sur Michael Dukakis rend cet épisode infiniment plus drôle), c'est un petit chef d'oeuvre.
Citation : Barlow: My friends, isn't this just typical? Another intelligent
conservative here, railroaded by our liberal justice system,
just like [reads lists] Colonel Oliver North, officer Stacey
Koons, and cartoon Smokespeson Joe Camel.
[scene switch back to Bart listening to walkman in class]
Well, I've had it! I am going to make it my mission to see that
our friend Bob is set free.
Bart: Nooo! [class stops, looks at him]
Edna: Well, _despite_ Bart's objections, the people of South Africa
can now vote in free democratic elections.
3. Lemon of Troy
Les gens de Shelbyville volent le citronnier de Springfield, déclenchant une guerre inter-urbaine. Une éloge à la fierté civique, avec des gags de cousine, et une ambiance héroïque du début à la fin... Inclue certains des meilleurs moments de Milhouse, et un des meilleurs punchs finaux de la série (du jus de betterave!).
Citation :
Milhouse : Qu'est-ce qu'ils disent ?
Bart: Je le sais pas.
Milhouse : J'pensais que tu pouvais lire sur les lèvres!
Bart: Moi aussi j'pensais.
2. Last Exit to Springfield
Homer devient leader syndical, pour ravoir l'assurance dentaire. Marie à merveilles les clins d'oeil visuels (Burns et Smithers en Batman et Robin, ou attaqués par des robots) et citations mémorables ("Ceux qui sont pour, ouais! Ceux qui sont contre, nion!"), plus le meilleur des délires de Abe Simpson (Les oignons à la ceinture!). Et a démarré la mode de marcher sur le coté en faisant Baa-beloumbeloumboumboum! Que demander de plus ?
Citation : You can't treat the working man this way. One day, we'll form a union and get the fair and equitable treatment we deserve! Then we'll go too far, and get corrupt and shiftless, and the Japanese will eat us alive!
1. Cape Feare
Sideshow Bob est mon personnage préféré. Et j'adore les opéras de Gilbert & Sullivan. Et les blagues d'allemands qui ne peuvent pas être méchants (Die Bart, Die!). Et les parades d'éléphants dans la rue. Et les cactus. Et... c'Est parfait. Vraiment. Et j'ai rarement vu du slapstick aussi efficace. J'veux dire, deux fois quinze secondes de rateaux! Deux fois!!!
Citation :
Agent : Monsieur Simpson, quand je vais vous dire Bonjour Monsieur Thompson, et vous piler sur les pieds, vous allez me répodnre bonjour. Bonjour, Monsieur, Thompson!
(Silence)
Homer : Je pense qu'il essaie de vous dire quelque chose.
5. Homer's Barbershop Quartet
J'adore les épisodes flashback - et celui-là est le meilleur. Abu, Homer, Skinner et Barney connaissent le succès avec un groupe vocal, jusqu'aux Emmy. Des gags de Beatles à la tonne (l'album Bigger than Jesus!), une parodie cinglante du milieu du spectacle. Du bonbon.
Citation : Baby on Board... Something, something, Burt Ward... Hey, that baby write itself!
4. Sideshow Bob Roberts
L'épisode créé pour les geeks de politique, tel... moi. Sideshow Bob sort de président suite aux pressions d'un pseudo-Rush Limbaugh, et est élu maire républicain. Avec Dracula dans le comité exécutif du parti Républicain, un gag de distributrice d'eau, trente-quatre mille références à divers débats présidentiels américains (lire sur Michael Dukakis rend cet épisode infiniment plus drôle), c'est un petit chef d'oeuvre.
Citation : Barlow: My friends, isn't this just typical? Another intelligent
conservative here, railroaded by our liberal justice system,
just like [reads lists] Colonel Oliver North, officer Stacey
Koons, and cartoon Smokespeson Joe Camel.
[scene switch back to Bart listening to walkman in class]
Well, I've had it! I am going to make it my mission to see that
our friend Bob is set free.
Bart: Nooo! [class stops, looks at him]
Edna: Well, _despite_ Bart's objections, the people of South Africa
can now vote in free democratic elections.
3. Lemon of Troy
Les gens de Shelbyville volent le citronnier de Springfield, déclenchant une guerre inter-urbaine. Une éloge à la fierté civique, avec des gags de cousine, et une ambiance héroïque du début à la fin... Inclue certains des meilleurs moments de Milhouse, et un des meilleurs punchs finaux de la série (du jus de betterave!).
Citation :
Milhouse : Qu'est-ce qu'ils disent ?
Bart: Je le sais pas.
Milhouse : J'pensais que tu pouvais lire sur les lèvres!
Bart: Moi aussi j'pensais.
2. Last Exit to Springfield
Homer devient leader syndical, pour ravoir l'assurance dentaire. Marie à merveilles les clins d'oeil visuels (Burns et Smithers en Batman et Robin, ou attaqués par des robots) et citations mémorables ("Ceux qui sont pour, ouais! Ceux qui sont contre, nion!"), plus le meilleur des délires de Abe Simpson (Les oignons à la ceinture!). Et a démarré la mode de marcher sur le coté en faisant Baa-beloumbeloumboumboum! Que demander de plus ?
Citation : You can't treat the working man this way. One day, we'll form a union and get the fair and equitable treatment we deserve! Then we'll go too far, and get corrupt and shiftless, and the Japanese will eat us alive!
1. Cape Feare
Sideshow Bob est mon personnage préféré. Et j'adore les opéras de Gilbert & Sullivan. Et les blagues d'allemands qui ne peuvent pas être méchants (Die Bart, Die!). Et les parades d'éléphants dans la rue. Et les cactus. Et... c'Est parfait. Vraiment. Et j'ai rarement vu du slapstick aussi efficace. J'veux dire, deux fois quinze secondes de rateaux! Deux fois!!!
Citation :
Agent : Monsieur Simpson, quand je vais vous dire Bonjour Monsieur Thompson, et vous piler sur les pieds, vous allez me répodnre bonjour. Bonjour, Monsieur, Thompson!
(Silence)
Homer : Je pense qu'il essaie de vous dire quelque chose.
Wednesday, July 25, 2007
Just like a dream...
OK, mettons quelque chose au clair.
De un, Like a Prayer est la meilleure chanson de Madonna de tous les temps.
De deux, mon indécrottable optimisme ne m'a jamais transformé en crédule politique : au cours de la dernière élection fédérale, jamais au grand jamais je ne me suis fait d'illusion sur les chances de mon parti (le NPD, si vous aviez oublié) de gagner quoi que ce soit au Québec. On s'entend : croître, oui, et je m'excitais le poil à l'idée de gagner 4 % dans des comtés éloignés, mais gagner un siège, non. Je voyais ça comme un objectif éloigné, distant. Plus maintenant.
J'ai essayé, très, très fort de ne pas trop m'exciter quand Thomas Mulcair, ancien ministre provincial de l'environnement, a fait le saut pour nous, et a décidé de se présenter dans Outremont. Je veux dire, il est très bon, peut attirer des votes autant chez les fédéralistes que chez les souverainistes. Il s'est fait botter par Jean Charest, parce qu'il essayait d'être trop écolo! Et en plus, il porte une barbe. C'est dur à battre comme profil, mais j'essayais de rester... froid. Rien ne sert de s'exciter, me disais-je, il faut militer à point.
Puis, le Bloc a nommé son candidat. Jean-Paul Gilson, président de l'association de comté, communément appelé "le vieux bénévole à qui on donne une chance, parce que hein, personne d'important voulait aller à l'abattoir cette année". Et les libéraux ont nommé le leur, Jocelyn Coulon, un ancien journaliste devenu universitaire, brillant mais ayant laissé derrière lui quinze ans d'écrits qui risquent de frustrer la communauté juive, fort importante dans le comté; de plus, il est loin de soulever les passions. Et les conservateurs ont nommé aujourd'hui le leur, Gilles Duguay, un ancien diplomate qui a peu de chances, à moins que la population d'Outremont ne soit allé en grand nombre en Moldavie, ait eu des problèmes de passeport et ait obtenu d'excellents services de l'ambassade.
Tout ça mis ensemble, avec les sondages bien encourageants des derniers mois, me donne l'impression qu'on peut, cette fois, pour la toute première fois (OK, la deuxième - mais mettons, la toute première fois depuis que je sais parler) gagner un siège au Québec. Vraiment. Sincèrement. Faire une brèche dans le mur Québec, et ensuite s'y engouffrer en grand nombre. Poser la première brique de l'édifice de notre conquête de la province. Et tous les autres clichés de construction du genre.
On se quitte sur une citation de Gilles Duguay, candidat conservateur dans Outremont :
"Outremont c'est un résumé du Canada, 100 000 personnes, les religions, les langues, concordent. "
Parce qu'on sait tous que chaque comté au Canada compte une forte population hassidique, une majorité francophone et un quartier rempli de hipster anglophones qui tripent sur Godspeed You Black Emperor.
De un, Like a Prayer est la meilleure chanson de Madonna de tous les temps.
De deux, mon indécrottable optimisme ne m'a jamais transformé en crédule politique : au cours de la dernière élection fédérale, jamais au grand jamais je ne me suis fait d'illusion sur les chances de mon parti (le NPD, si vous aviez oublié) de gagner quoi que ce soit au Québec. On s'entend : croître, oui, et je m'excitais le poil à l'idée de gagner 4 % dans des comtés éloignés, mais gagner un siège, non. Je voyais ça comme un objectif éloigné, distant. Plus maintenant.
J'ai essayé, très, très fort de ne pas trop m'exciter quand Thomas Mulcair, ancien ministre provincial de l'environnement, a fait le saut pour nous, et a décidé de se présenter dans Outremont. Je veux dire, il est très bon, peut attirer des votes autant chez les fédéralistes que chez les souverainistes. Il s'est fait botter par Jean Charest, parce qu'il essayait d'être trop écolo! Et en plus, il porte une barbe. C'est dur à battre comme profil, mais j'essayais de rester... froid. Rien ne sert de s'exciter, me disais-je, il faut militer à point.
Puis, le Bloc a nommé son candidat. Jean-Paul Gilson, président de l'association de comté, communément appelé "le vieux bénévole à qui on donne une chance, parce que hein, personne d'important voulait aller à l'abattoir cette année". Et les libéraux ont nommé le leur, Jocelyn Coulon, un ancien journaliste devenu universitaire, brillant mais ayant laissé derrière lui quinze ans d'écrits qui risquent de frustrer la communauté juive, fort importante dans le comté; de plus, il est loin de soulever les passions. Et les conservateurs ont nommé aujourd'hui le leur, Gilles Duguay, un ancien diplomate qui a peu de chances, à moins que la population d'Outremont ne soit allé en grand nombre en Moldavie, ait eu des problèmes de passeport et ait obtenu d'excellents services de l'ambassade.
Tout ça mis ensemble, avec les sondages bien encourageants des derniers mois, me donne l'impression qu'on peut, cette fois, pour la toute première fois (OK, la deuxième - mais mettons, la toute première fois depuis que je sais parler) gagner un siège au Québec. Vraiment. Sincèrement. Faire une brèche dans le mur Québec, et ensuite s'y engouffrer en grand nombre. Poser la première brique de l'édifice de notre conquête de la province. Et tous les autres clichés de construction du genre.
On se quitte sur une citation de Gilles Duguay, candidat conservateur dans Outremont :
"Outremont c'est un résumé du Canada, 100 000 personnes, les religions, les langues, concordent. "
Parce qu'on sait tous que chaque comté au Canada compte une forte population hassidique, une majorité francophone et un quartier rempli de hipster anglophones qui tripent sur Godspeed You Black Emperor.
Sunday, July 15, 2007
Les hommes de principe existent encore
C'est cool, être vert. Si on était dans Josie and the Pussycats (Full disclosure : ce film est un de mes péchés mignons), on dirait que vert est le nouveau rose. on parle fort fort de préservation, on colle des photos de Al Gore ou Steven Guilbeault dans notre agenda, on recycle, puis on se sent bien. On continue de prendre l'auto pour faire 700 mètres, mais on fait un ou deux petits sacrifices, du type manger des pois chiches bio chaque mercredi, ou amener un sac en tissu au supermarché, et on se sent bien. Vachement bien.
Et pendant ce temps, certains font des vrais sacrifices. Non, pas Madonna au Live Earth. Des types dont on ne parle pas. Des types comme Jeffrey Lee. Dernier survivant du clan des Djok, tribu indigène australienne propriétaire légale de la région de Koongarra, au nord du pays Et monsieur Lee demande aux autorités australienne d'intégrer ses terres au parc national de Kakadu, qui est tout près.
Jusque ici, c'est un geste noble, tout au plus. Ce qui en fait un geste carrément héroïque, c'est que les terres de monsieur Lee contiennent de l'uranium. Pas juste un peu : cinq milliards de dollars d'uranium. À peine ça. Et il crache là-dessus, tout simplement. Par amour de la terre, principalement.
L'histoire est ici. Et elle fait fichtrement du bien à lire.
Et pendant ce temps, certains font des vrais sacrifices. Non, pas Madonna au Live Earth. Des types dont on ne parle pas. Des types comme Jeffrey Lee. Dernier survivant du clan des Djok, tribu indigène australienne propriétaire légale de la région de Koongarra, au nord du pays Et monsieur Lee demande aux autorités australienne d'intégrer ses terres au parc national de Kakadu, qui est tout près.
Jusque ici, c'est un geste noble, tout au plus. Ce qui en fait un geste carrément héroïque, c'est que les terres de monsieur Lee contiennent de l'uranium. Pas juste un peu : cinq milliards de dollars d'uranium. À peine ça. Et il crache là-dessus, tout simplement. Par amour de la terre, principalement.
L'histoire est ici. Et elle fait fichtrement du bien à lire.
Wednesday, July 04, 2007
*Silence*
Vous n'avez aucune raison de connaître Mike Gravel; ancien sénateur de l'Alaska dans les années 70, descendant de Québécois (il parle français!), il s'essaie présentement pour avoir la nomination démocrate pour la présidence. Sincèrement, j'ai plus de chances que lui (allez, j'attends Christo '08!). Et ça lui permet de faire n'importe quoi. Vraiment, n'importe quoi.
Comme faire une pub où il ne dit absolument rien. Et lance une roche à l'eau.
Vraiment étrange.
Comme faire une pub où il ne dit absolument rien. Et lance une roche à l'eau.
Vraiment étrange.
Saturday, June 30, 2007
La madame était contente.
Le bout difficile dans le fait de travailler avec le public, c'est d'assumer que celui-ci a toujours raison. Peu importe ce qu'il dit. Traduction libre d'une discussion de cet après-midi :
CHRISTO- Vous venez de quelle région ?
DAME - États-Unis.
CHRISTO, laissant libre cours à son côté américanophile - Quel état ?
DAME - Arkansas. L'état de Bill Clinton.
CHRISTO - (...) (En fait, c'Est une amorce de phrase, de contemplation de Bill)
DAME - Malheureusement.
Le bout difficile dans le fait de travailler avec le public, c'est d'apprendre à mordre sa lèvre inférieure jusqu'au sang, parfois.
CHRISTO- Vous venez de quelle région ?
DAME - États-Unis.
CHRISTO, laissant libre cours à son côté américanophile - Quel état ?
DAME - Arkansas. L'état de Bill Clinton.
CHRISTO - (...) (En fait, c'Est une amorce de phrase, de contemplation de Bill)
DAME - Malheureusement.
Le bout difficile dans le fait de travailler avec le public, c'est d'apprendre à mordre sa lèvre inférieure jusqu'au sang, parfois.
Friday, June 29, 2007
Hum.
Parler de politique l'été, c'est un peu comme parler de baseball l'hiver : déjà que c'est considérablement ennuyant quand il se passe quelque chose, imaginez quand il se passe rien.
En d'autres mots, je vais tenter de mettre à jour ici le plus possible, mais en attendant septembre et la rentrée parlementaire, ça risque d'être aussi éparse qu'au cours de la dernière semaine.
En attendant, voilà de quoi gâter les mélomanes (et les nerds!) d'entre vous, mon petit péché des derniers mois, The Decemberists.
En d'autres mots, je vais tenter de mettre à jour ici le plus possible, mais en attendant septembre et la rentrée parlementaire, ça risque d'être aussi éparse qu'au cours de la dernière semaine.
En attendant, voilà de quoi gâter les mélomanes (et les nerds!) d'entre vous, mon petit péché des derniers mois, The Decemberists.
Thursday, June 14, 2007
Balle qui roule Hamas secousses...
Worst. Title. Ever. Vraiment, désolé.
J'étais dans le phare, aujourd'hui. Je regardais l'horizon - Forestville, diront certains, mais je trouve "l'horizon" plus esthétique - et je me disais, tiens, il me semble qu'on manque de gouvernements islamistes à la solde de l'Iran et de la Syrie. Et je rentre dans l'auto, paf! le Hamas a saisi les bâtiments de sécurité présidentiels dans la bande de Gaza, dominant la bande toute entière. Ça tombe bien, hein ?
Sérieusement, c'est triste. Vraiment. Les luttes fratricides intra-palestiniennes sont aussi vieilles que la cause palestinienne elle-même, mais... quand même. D'un coté, un parti traditionnel corrompu et déclinant. De l'autre, un parti islamiste pronant l'usage de la violence. Vraiment, un choix super.
C'est facile d'oublier, depuis Oslo, que la bande de Gaza et la Cisjordanie appartiennent toujours à Israel. Mais les territoires occupés le sont, justement. Occupés. Et si demain matin le gouvernement albertain tombait - par la violence, de surcroît- dans les mains d'une organisation qui ne souhaite pas seulement son indépendance, mais bien l'annihilation complète du Canada, vous pouvez être surs que les forces armées canadiennes vont intervenir illico presto.
Bref, s'il fallait que le Hamas considère comme légitime son nouveau pouvoir, ou tente de prendre la Cisjordanie également, avec le président Abbas qui, fort de l'appui de l'Occident, va tenter de gouverner par décret, tout ça pourrait devenir encore plus sanglant qu'au cours des derniers jours - et déjà, on compte 59 morts depuis lundi. J'espère que, contrairement à la dernière fois, je me trompe; mais j'ai plus l'impression d'assister à un coup de semonce qu'à une conclusion d'une lutte interne.
J'étais dans le phare, aujourd'hui. Je regardais l'horizon - Forestville, diront certains, mais je trouve "l'horizon" plus esthétique - et je me disais, tiens, il me semble qu'on manque de gouvernements islamistes à la solde de l'Iran et de la Syrie. Et je rentre dans l'auto, paf! le Hamas a saisi les bâtiments de sécurité présidentiels dans la bande de Gaza, dominant la bande toute entière. Ça tombe bien, hein ?
Sérieusement, c'est triste. Vraiment. Les luttes fratricides intra-palestiniennes sont aussi vieilles que la cause palestinienne elle-même, mais... quand même. D'un coté, un parti traditionnel corrompu et déclinant. De l'autre, un parti islamiste pronant l'usage de la violence. Vraiment, un choix super.
C'est facile d'oublier, depuis Oslo, que la bande de Gaza et la Cisjordanie appartiennent toujours à Israel. Mais les territoires occupés le sont, justement. Occupés. Et si demain matin le gouvernement albertain tombait - par la violence, de surcroît- dans les mains d'une organisation qui ne souhaite pas seulement son indépendance, mais bien l'annihilation complète du Canada, vous pouvez être surs que les forces armées canadiennes vont intervenir illico presto.
Bref, s'il fallait que le Hamas considère comme légitime son nouveau pouvoir, ou tente de prendre la Cisjordanie également, avec le président Abbas qui, fort de l'appui de l'Occident, va tenter de gouverner par décret, tout ça pourrait devenir encore plus sanglant qu'au cours des derniers jours - et déjà, on compte 59 morts depuis lundi. J'espère que, contrairement à la dernière fois, je me trompe; mais j'ai plus l'impression d'assister à un coup de semonce qu'à une conclusion d'une lutte interne.
Tuesday, June 12, 2007
gotcha!
Monday, June 11, 2007
L'Europe en cinq talking points.
I) D'habitude, je laisse le Sarkozy bashing à plus compétente (et plus jolie, disons-le) que moi. Mais les gars saoûls, c'est mon domaine d'expertise. Alors voilà : Sarkozy saoûl.
II) Aux élections belges, les chrétiens-démocrates ont gagné, faisant de Yves Leterme le probable prochain premier ministre. Ils sont alliés avec un parti flamand séparatiste. Et selon la BBC :
Alors, attendez-vous à ce que ça brasse un peu.
III) George Bush est détesté par toute la planète ou presque. Toute ? Non! Car une poignée d'irréductibles pays résistent à l'enivahisseur du gros bon sens. Dont l'Albanie, où il vient d'être traité en roi. NY Times :
Juste ça. Une compilation au premier lecteur qui me trouve la preuve que quelqu'un de clairement plus important ert plus grandiose y est déjà passé.
IV) Il reste seize jours avant que Gordon Brown ne prenne la place de Tony Blair. À voir comment a fini le dernier pseudo-putsch d'un ministre des Finances dans un parti centriste (*cough*Paul Martin*cough*), je mets un petit deux qu'il ne survit pas à la prochaine élection.
V) Vladimir Poutine est de plus en plus autoritaire. Mais ce qui me glace le sang, c'est son cynisme toujours croissant par rapport aux droits humaines. Extrait d'un entretien du Figaro :
C'était l'Europe.
II) Aux élections belges, les chrétiens-démocrates ont gagné, faisant de Yves Leterme le probable prochain premier ministre. Ils sont alliés avec un parti flamand séparatiste. Et selon la BBC :
He has previously caused controversy by saying that a united Belgium was an "accident of history" and that the country has no "intrinsic value".
Alors, attendez-vous à ce que ça brasse un peu.
III) George Bush est détesté par toute la planète ou presque. Toute ? Non! Car une poignée d'irréductibles pays résistent à l'enivahisseur du gros bon sens. Dont l'Albanie, où il vient d'être traité en roi. NY Times :
Military cannons boomed a 21-gun salute in his honor. Thousands of people jammed Skanderbeg Square in downtown Tirana, wearing Uncle Sam top hats in the sweltering heat, hoping to glimpse the presidential motorcade. The superlatives flowed so freely that Mr. Bush looked a tad sheepish when Prime Minister Sali Berisha proclaimed him “the greatest and most distinguished guest we have ever had in all times.”
Juste ça. Une compilation au premier lecteur qui me trouve la preuve que quelqu'un de clairement plus important ert plus grandiose y est déjà passé.
IV) Il reste seize jours avant que Gordon Brown ne prenne la place de Tony Blair. À voir comment a fini le dernier pseudo-putsch d'un ministre des Finances dans un parti centriste (*cough*Paul Martin*cough*), je mets un petit deux qu'il ne survit pas à la prochaine élection.
V) Vladimir Poutine est de plus en plus autoritaire. Mais ce qui me glace le sang, c'est son cynisme toujours croissant par rapport aux droits humaines. Extrait d'un entretien du Figaro :
-Gerhard Schroeder vous a qualifié de « pur démocrate ». L'êtes-vous vraiment ?
-Oui, bien sûr ! Bien sûr que je suis un pur et absolu démocrate ! La tragédie, c'est que je suis le seul pur démocrate au monde. Voyez les États-Unis : des tortures horribles, des sans-abri, Guantanamo. Voyez l'Europe : des manifestations violentes, durement réprimées. Même les Ukrainiens se sont discrédités et vont vers la tyrannie. Depuis la mort de Gandhi, je n'ai personne à qui parler !
C'était l'Europe.
Friday, June 08, 2007
Un lascar qui m'saoûle un peu plus que les autres.
CBC, sur le dernier sommmet du G8:
Yahoo :
C'est tout. Juste un petit rappel que le Canada n'est le seul à souffrir de Harper. Le tiers-monde peut maintenant invoquer ce privilège aussi.
Music producer Bob Geldof and Bono have singled out Canada for holding up progress on the Africa issue at this year's summit in Heiligendamm, Germany.
Yahoo :
According to Geldof, Canadian officials at pre-summit talks this week were insisting that there should be no fixed figures in the aid communique
C'est tout. Juste un petit rappel que le Canada n'est le seul à souffrir de Harper. Le tiers-monde peut maintenant invoquer ce privilège aussi.
Tuesday, June 05, 2007
La manchette de la semaine prochaine
Vous ne connaissez sans doute pas Ehud Barak. Et c'est triste. Parce que c'est sans doute la meilleure chance qu'a connu Israel et la Palestine de connaître la paix depuis longtemps.
Barak, un ancien militaire (à vrai dire, le militaire le plus décoré du pays, juste ça) devenu chef du parti travailliste israelien, fut élu premier ministre en 1999, et, tranchant avec l'attitude agressive de son prédécesseur, Benjamin Netanyahu, il entreprit immédiatement de négocier une paix durable avec l'Autorité Palestinienne, sous la surveillance de Bill Clinton qui souhaitait terminer en beauté sa présidence.
Barak a offert aux Palestiniens l'équivalent de 92 % de l'ancienne Palestine, plus des territoires dans le Negev pour compenser le 8 % manquant. Le droit de retour pour une partie des réfugiés, plus une compensation financière importante pour ceux ne pouvant revenir. L'Autorité sur Jérusalem-Est, future capitale de l'état palestinien. Yasser Arafat, toujours aussi stratège, finit par claquer la porte au nez de Barak, le laissant les mains vides devant son électorat. Le reste est bien connu : Intifada, Sharon, mur, Hamas, etc.
Je parle de ça parce que c'est l'anniversaire de la guerre de six jours, évidemment, et qu'une presque solution (quoique partielle), ça vaut la peine d'en parler. Mais surtout parce que la semaine dernière, les travaillistes ont voté pour démettre leur chef actuel Amir Peretz, extrêmement impopulaire depuis sa direction de l'armée durant la guerre au Liban de l'été dernier. Et qu'au deuxième tour du vote, mardi prochain, Ehud Barak affrontera Ami Ayalon. Et que les deux ont juré de se retirer de la coalition du Kadima, donc de faire tomber le gouvernement. Et donc, que vous en entendrez parler à profusion, sans doute, la semaine prochaine, parce que Barak (ou Ayalon) auront une influence considérable sur la politique moyen-orientale.
Et, surtout, que je suis encore un peu trop idéaliste par rapport à ce dossier, persuadé qu'il y aura, un jour, une paix négociée entre Israéliens et Palestiniens. Et Barak est, jusque ici, celui qui s'en est approché le plus.
Barak, un ancien militaire (à vrai dire, le militaire le plus décoré du pays, juste ça) devenu chef du parti travailliste israelien, fut élu premier ministre en 1999, et, tranchant avec l'attitude agressive de son prédécesseur, Benjamin Netanyahu, il entreprit immédiatement de négocier une paix durable avec l'Autorité Palestinienne, sous la surveillance de Bill Clinton qui souhaitait terminer en beauté sa présidence.
Barak a offert aux Palestiniens l'équivalent de 92 % de l'ancienne Palestine, plus des territoires dans le Negev pour compenser le 8 % manquant. Le droit de retour pour une partie des réfugiés, plus une compensation financière importante pour ceux ne pouvant revenir. L'Autorité sur Jérusalem-Est, future capitale de l'état palestinien. Yasser Arafat, toujours aussi stratège, finit par claquer la porte au nez de Barak, le laissant les mains vides devant son électorat. Le reste est bien connu : Intifada, Sharon, mur, Hamas, etc.
Je parle de ça parce que c'est l'anniversaire de la guerre de six jours, évidemment, et qu'une presque solution (quoique partielle), ça vaut la peine d'en parler. Mais surtout parce que la semaine dernière, les travaillistes ont voté pour démettre leur chef actuel Amir Peretz, extrêmement impopulaire depuis sa direction de l'armée durant la guerre au Liban de l'été dernier. Et qu'au deuxième tour du vote, mardi prochain, Ehud Barak affrontera Ami Ayalon. Et que les deux ont juré de se retirer de la coalition du Kadima, donc de faire tomber le gouvernement. Et donc, que vous en entendrez parler à profusion, sans doute, la semaine prochaine, parce que Barak (ou Ayalon) auront une influence considérable sur la politique moyen-orientale.
Et, surtout, que je suis encore un peu trop idéaliste par rapport à ce dossier, persuadé qu'il y aura, un jour, une paix négociée entre Israéliens et Palestiniens. Et Barak est, jusque ici, celui qui s'en est approché le plus.
Thursday, May 31, 2007
Sans aucune cohérence
A) Mon aventure au sein de la classe ouvrière étant presque terminée (fini les semaines de 60 heures!), ce blogue devrait redevenir actif. Plus. À votre grande tristesse, gens avec une vie.
B) Vous vous souvenez des vieux films des années cinquante, quand deux leaders de gangs de gars avec trop de gel dans les cheveux et des blousons de cuir fonçaient en voiture décapotable vers une falaise, pour déterminer le plus courageux des deux leaders, le dernier sautant hors du véhicule l'emportant ? Entre le PQ et le PLQ, c'est ça présentement. Il n'y aura pas d'élections estivales, parce que le PQ n'a pas d'argent, pas (encore) de chef, pas d'organisation et pas trop de motivation, et parce que je vois vraiment mal comment qui que ce soit au PLQ pourrait vouloir faire campagne sur une baisse d'impôts à ceux gagnant plus de 60 000 dollars (Avec omme slogan "Délivrons les mieux nantis"). Bref, dormez tranquille, peu importe ce que les journalistes ont besoin de dire pour meubler de l'espace.
C) Le syndrôme de "pas dans ma cour", puissance 10 : la ville de Naples, en Italie, voit ses rues envahies par des centaines de sacs à ordure, faute de dépotoir ouvert, les villages environnant refusant tous de l'accueillir. La mafia est également impliquée, contrôlant les syndicats des éboueurs et ouvrant des dépotoirs illégaux assez néfastes merci pour l'environnement (parce que quelqu'un qui commet des assassinats risque peu d'être émus par le fait qu'un marais abrite des canards). Considérant la vague de protestatin contre, hum, bien des constructions qui nous frappe depuis quelque temps, ça peut être bien d'entrevoir le genre de problème qui risque d'arriver. Et en bonus, vous pouvez faire une bonne blague de crème glacée napolitaine dans les commentaires!
D) Le NY Times s'épivarde le poil des jambes sur la ressemblance entre Sarkozy et Kennedy. Parce que, tsé, ils sont jeunes et fringants. Et leurs noms finissent par i grec. Pas un mot sur leur différence idéologique. Sarkozy un nouveau Kennedy ? Pas cool.
E) Mais Sarkozy qui nomme Bernard Kouchner, fondateur de médecins sans frontières et socialiste bien connu, ministre des affaires étrangères, vraiment cool. Si ça peut améliorer la politique étrangère française, qui consiste généralement à appuyer n'importe quelle dictature africaine contre quelques diamants et une poignée de cacahuètes, bravo. (Moment où une lectrice particulièrement haineuse envers Sarko me tranche la jugulaire).
F) Le sexe oral pourrait être fatal. Je croyais qu'il soit bon que vous soyiez prévenus. Au cas où.
Sur ce, good night everybody, I'm Christopher Young, and you're not.
B) Vous vous souvenez des vieux films des années cinquante, quand deux leaders de gangs de gars avec trop de gel dans les cheveux et des blousons de cuir fonçaient en voiture décapotable vers une falaise, pour déterminer le plus courageux des deux leaders, le dernier sautant hors du véhicule l'emportant ? Entre le PQ et le PLQ, c'est ça présentement. Il n'y aura pas d'élections estivales, parce que le PQ n'a pas d'argent, pas (encore) de chef, pas d'organisation et pas trop de motivation, et parce que je vois vraiment mal comment qui que ce soit au PLQ pourrait vouloir faire campagne sur une baisse d'impôts à ceux gagnant plus de 60 000 dollars (Avec omme slogan "Délivrons les mieux nantis"). Bref, dormez tranquille, peu importe ce que les journalistes ont besoin de dire pour meubler de l'espace.
C) Le syndrôme de "pas dans ma cour", puissance 10 : la ville de Naples, en Italie, voit ses rues envahies par des centaines de sacs à ordure, faute de dépotoir ouvert, les villages environnant refusant tous de l'accueillir. La mafia est également impliquée, contrôlant les syndicats des éboueurs et ouvrant des dépotoirs illégaux assez néfastes merci pour l'environnement (parce que quelqu'un qui commet des assassinats risque peu d'être émus par le fait qu'un marais abrite des canards). Considérant la vague de protestatin contre, hum, bien des constructions qui nous frappe depuis quelque temps, ça peut être bien d'entrevoir le genre de problème qui risque d'arriver. Et en bonus, vous pouvez faire une bonne blague de crème glacée napolitaine dans les commentaires!
D) Le NY Times s'épivarde le poil des jambes sur la ressemblance entre Sarkozy et Kennedy. Parce que, tsé, ils sont jeunes et fringants. Et leurs noms finissent par i grec. Pas un mot sur leur différence idéologique. Sarkozy un nouveau Kennedy ? Pas cool.
E) Mais Sarkozy qui nomme Bernard Kouchner, fondateur de médecins sans frontières et socialiste bien connu, ministre des affaires étrangères, vraiment cool. Si ça peut améliorer la politique étrangère française, qui consiste généralement à appuyer n'importe quelle dictature africaine contre quelques diamants et une poignée de cacahuètes, bravo. (Moment où une lectrice particulièrement haineuse envers Sarko me tranche la jugulaire).
F) Le sexe oral pourrait être fatal. Je croyais qu'il soit bon que vous soyiez prévenus. Au cas où.
Sur ce, good night everybody, I'm Christopher Young, and you're not.
Saturday, May 26, 2007
Arabesques
Le Liban s'entredéchire, encore. Et c'est la faute de la Syrie, encore. Ça rappelle tristement le début de la guerre civile 75-90 (enfin, on se comprend- ça rappelle les trucs que j'ai lu sur ce début), avec des groupes extrêmistes basés dans des camps de réfugiés palestiniens et financés par des empires extérieurs, et un gouvernement central fortement divisé. IL y a même assassinat d'un Gemayel, et Michel Aoun qui fait des siennes. Alors, c'est facile de se verser un autre cognac, de se dire que le monde arabe sera toujours- ou du moins, encore longtemps - ainsi divisé, en proie à d'intuables conflits.
Puis, on tombe sur un article de ce genre :
Et on reprend espoir, un petit peu.
Puis, on tombe sur un article de ce genre :
Women make up 70 percent of Algeria’s lawyers and 60 percent of its judges. Women dominate medicine. Increasingly, women contribute more to household income than men. Sixty percent of university students are women, university researchers say.
In a region where women have a decidedly low public profile, Algerian women are visible everywhere. They are starting to drive buses and taxicabs. They pump gas and wait on tables.
Although men still hold all of the formal levers of power and women still make up only 20 percent of the work force, that is more than twice their share a generation ago, and they seem to be taking over the machinery of state as well.
“If such a trend continues,” said Daho Djerbal, editor and publisher of Naqd, a magazine of social criticism and analysis, “we will see a new phenomenon where our public administration will also be controlled by women.”
Et on reprend espoir, un petit peu.
Saturday, May 19, 2007
Please God, don't ask for my input.
Josh: 68% think we give too much in foreign aid, and 59% think it should be cut.
Will: You like that stat.
Josh: I do.
Will: Why?
Josh: Because 9% think it's too high and shouldn't be cut. 9% of respondents could not fully get their arms around the question. There should be another box you can check for "I have utterly no idea what you're talking about. Please, God, don't ask for my input."
The West Wing, saison 4, épisode Guns not Butter.
66 % des Canadiens veulent une intervention canadienne au Darfour. Les deux tiers. Et c'est répandu : le Québec est à 69 %, l'Alberta à 63 % (ça m'étonne fortement, d'ailleurs). 79 % des 18-34 ans réclament quelque chose, statistique qu'on renverra au prochain vieux con qui nous clamera que notre génération est amorphe et peu conscientisée.
Mais il y a un hic : 52 % des Canadiens croient que l'on devrait envoyer des troupes au sein d'une force onusienne de maintien de la paix. 52 %. Ça fait 14 % des répondants qui croient que l'on doit intervenir, mais ne pas envoyer de soldats.
J'imagine que ce 14 % croit que si on envoie un fax au Soudan "S'il vous plaît, arrêtez, merci, la population canadienne", ils vont comprendre et arrêter.
Will: You like that stat.
Josh: I do.
Will: Why?
Josh: Because 9% think it's too high and shouldn't be cut. 9% of respondents could not fully get their arms around the question. There should be another box you can check for "I have utterly no idea what you're talking about. Please, God, don't ask for my input."
The West Wing, saison 4, épisode Guns not Butter.
66 % des Canadiens veulent une intervention canadienne au Darfour. Les deux tiers. Et c'est répandu : le Québec est à 69 %, l'Alberta à 63 % (ça m'étonne fortement, d'ailleurs). 79 % des 18-34 ans réclament quelque chose, statistique qu'on renverra au prochain vieux con qui nous clamera que notre génération est amorphe et peu conscientisée.
Mais il y a un hic : 52 % des Canadiens croient que l'on devrait envoyer des troupes au sein d'une force onusienne de maintien de la paix. 52 %. Ça fait 14 % des répondants qui croient que l'on doit intervenir, mais ne pas envoyer de soldats.
J'imagine que ce 14 % croit que si on envoie un fax au Soudan "S'il vous plaît, arrêtez, merci, la population canadienne", ils vont comprendre et arrêter.
Simplicité volontaire
J'suis peut-être trop cynique, ou juste trop réaliste. Discussion entre l'auteur de ces lignes et son boss, entre deux makis aux crevettes :
BOSS- Moi j'suis contre la religion. Y a deux choses qui ont créé toutes les guerres selon moi : la religion, ert l'argent. J'abolirais les deux.
BLOGUEUR -Hum... OK pour la religion, mais l'argent, aussi imparfait puisse-t-il être (NDLR : OK, je l'ai sans doute moins bien formulé que ça quand c'est arrivé), est pas mal le meilleur système qu'on peut utiliser quand t'arrives dans une société complexe.
BOSS- Tu veux dire ?
BLOGUEUR- Ben, si t'as pas d'argent, t'as du troc. T'échanges combien de makis pour une chemise ? Le scénariste de films, il échange quoi pour avoir du fromage ? T'échanges combien de vache pour une session d'université ?
BOSS- Si y avait pas d'argent, on aurait pas besoin de tout ça. On pratiquerait l'auto-suffisance.
Il est à mentionner que mon boss a un char avec des mags et système de son dispendieux. Pas moi. J'ai un vélo à dix dollars. Il a un équipement de hockey dernier cri, pas moi. Il court les cinq à sept pour payer des drinks aux jolies demoiselles, pas moi. OK, pu moi. Il désire se payer l'an prochain un voyage dans le sud, semaine tout inclus, pas moi. Il a une casquette et des jeans de marque, pas moi. Bref, il transpire la simplicité volontaire.
J'suis peut-être trop cynique, ou juste trop réaliste.
BOSS- Moi j'suis contre la religion. Y a deux choses qui ont créé toutes les guerres selon moi : la religion, ert l'argent. J'abolirais les deux.
BLOGUEUR -Hum... OK pour la religion, mais l'argent, aussi imparfait puisse-t-il être (NDLR : OK, je l'ai sans doute moins bien formulé que ça quand c'est arrivé), est pas mal le meilleur système qu'on peut utiliser quand t'arrives dans une société complexe.
BOSS- Tu veux dire ?
BLOGUEUR- Ben, si t'as pas d'argent, t'as du troc. T'échanges combien de makis pour une chemise ? Le scénariste de films, il échange quoi pour avoir du fromage ? T'échanges combien de vache pour une session d'université ?
BOSS- Si y avait pas d'argent, on aurait pas besoin de tout ça. On pratiquerait l'auto-suffisance.
Il est à mentionner que mon boss a un char avec des mags et système de son dispendieux. Pas moi. J'ai un vélo à dix dollars. Il a un équipement de hockey dernier cri, pas moi. Il court les cinq à sept pour payer des drinks aux jolies demoiselles, pas moi. OK, pu moi. Il désire se payer l'an prochain un voyage dans le sud, semaine tout inclus, pas moi. Il a une casquette et des jeans de marque, pas moi. Bref, il transpire la simplicité volontaire.
J'suis peut-être trop cynique, ou juste trop réaliste.
Tuesday, May 15, 2007
En mémoire de Jerry Falwell...
...leader principal de la droite religieuse américaine, voici un petit best of, gracieuseté de wiki et du NY Times.
-In 1965 Reverend Falwell gave a sermon at his Thomas Road Baptist Church criticizing Martin Luther King and the Civil Rights Movement, which he sometimes referred to as the Civil Wrongs Movement.
-Jerry Falwell wrote in America Can Be Saved that "I hope I live to see the day when, as in the early days of our country, we won't have any public schools. The churches will have taken them over again and Christians will be running them."
-In the 1980s Jerry Falwell was critical of sanctions against the Apartheid regime of South Africa. He stated that while he was opposed to Apartheid, he feared that sanctions would result in a worse situation, with either a more oppressive white minority government or a Soviet-backed revolution. He drew the ire of many when he called Nobel Peace Prize winner and Anglican Archbishop Desmond Tutu a phony "as far as representing the black people of South Africa."
-In 1994, Falwell released the straight-to-video documentary "The Clinton Chronicles: An Investigation into the Alleged Criminal Activities of Bill Clinton." The video connected Bill Clinton to a conspiracy theory involving Vincent Foster, James McDougall, Ron Brown, and an alleged cocaine-smuggling operation.
-In February 1999, an article in Falwell's National Liberty Journal suggested that a Teletubbies character, Tinky Winky, could be a hidden homosexual symbol, because the character was purple (which the article claimed was a color symbolic of homosexuality), had an inverted triangle on his head and carried a handbag.
-After the September 11, 2001 attacks, Falwell said on the 700 Club, "I really believe that the pagans, and the abortionists, and the feminists, and the gays and the lesbians who are actively trying to make that an alternative lifestyle, the ACLU, People For the American Way, all of them who have tried to secularize America. I point the finger in their face and say 'you helped this happen.'" (a sentiment with which Pat Robertson concurred).
-As for homosexuality, Falwell remarked, "AIDS is the wrath of a just God against homosexuals."
-Falwell has also said, "Labor unions should study and read the Bible instead of asking for more money. When people get right with God, they are better workers."
Plus que ses vues controversées, il a, plus que quiconque, teinté l'Agenda américain de conservatisme religieux, créant la Moral Majority, influençant terriblement Reagan, Bush et Bush, créant ce lien malfaisant entre républicains et évangélistes qui encore aujourd'hui empoisonne la société américaine.
Je suis athée jusqu'au bout des ongles; mais aujourd'hui, j'aimerais pouvoir croire un peu en Dieu, histoire de savoir que Falwell brûlera en enfer jusqu'à la fin des temps.
Amen.
-In 1965 Reverend Falwell gave a sermon at his Thomas Road Baptist Church criticizing Martin Luther King and the Civil Rights Movement, which he sometimes referred to as the Civil Wrongs Movement.
-Jerry Falwell wrote in America Can Be Saved that "I hope I live to see the day when, as in the early days of our country, we won't have any public schools. The churches will have taken them over again and Christians will be running them."
-In the 1980s Jerry Falwell was critical of sanctions against the Apartheid regime of South Africa. He stated that while he was opposed to Apartheid, he feared that sanctions would result in a worse situation, with either a more oppressive white minority government or a Soviet-backed revolution. He drew the ire of many when he called Nobel Peace Prize winner and Anglican Archbishop Desmond Tutu a phony "as far as representing the black people of South Africa."
-In 1994, Falwell released the straight-to-video documentary "The Clinton Chronicles: An Investigation into the Alleged Criminal Activities of Bill Clinton." The video connected Bill Clinton to a conspiracy theory involving Vincent Foster, James McDougall, Ron Brown, and an alleged cocaine-smuggling operation.
-In February 1999, an article in Falwell's National Liberty Journal suggested that a Teletubbies character, Tinky Winky, could be a hidden homosexual symbol, because the character was purple (which the article claimed was a color symbolic of homosexuality), had an inverted triangle on his head and carried a handbag.
-After the September 11, 2001 attacks, Falwell said on the 700 Club, "I really believe that the pagans, and the abortionists, and the feminists, and the gays and the lesbians who are actively trying to make that an alternative lifestyle, the ACLU, People For the American Way, all of them who have tried to secularize America. I point the finger in their face and say 'you helped this happen.'" (a sentiment with which Pat Robertson concurred).
-As for homosexuality, Falwell remarked, "AIDS is the wrath of a just God against homosexuals."
-Falwell has also said, "Labor unions should study and read the Bible instead of asking for more money. When people get right with God, they are better workers."
Plus que ses vues controversées, il a, plus que quiconque, teinté l'Agenda américain de conservatisme religieux, créant la Moral Majority, influençant terriblement Reagan, Bush et Bush, créant ce lien malfaisant entre républicains et évangélistes qui encore aujourd'hui empoisonne la société américaine.
Je suis athée jusqu'au bout des ongles; mais aujourd'hui, j'aimerais pouvoir croire un peu en Dieu, histoire de savoir que Falwell brûlera en enfer jusqu'à la fin des temps.
Amen.
Sunday, May 13, 2007
Duceppis finalement, non.
La campagne de Gilles Duceppe à la chefferie a duré vingt-quatre heures. Vingt-quatre heures. Comme dans "Geez, j'sais que j'ai dit que j'allais le faire, mais là, les sondages me donnent perdant, et j'irai certainement pas créer un débat dans le mouvement souverainiste et ensuite occuper potentiellement un ministère important quand je peux rester ici et être le cheuf." Comme dans "Ouan, je croyais vraiment dans le PQ, tellement que si vous ne m'élisez pas chef, nan, oubliez ça". Si j'étais militant bloquiste, je serais triste un peu de voir que mon chef est là par pis aller seulement.
Et pis, en vingt-quatre heures, tout ce qu'il a fait, c'est parler au téléphone. Tsé! À guise de comparaison, un individu moyen, prenons en un au hasard, disons Jack Bauer, peut, en vingt-quatre heures, sauver un candidat présidentiel d'un assassinat et libérer sa famille de dangereux terroristes. Tsé, Gilles souffre un peu de la comparaison...
J'aime pas Gilles Duceppe, l'ai-je déjà mentionné ?
Et pis, en vingt-quatre heures, tout ce qu'il a fait, c'est parler au téléphone. Tsé! À guise de comparaison, un individu moyen, prenons en un au hasard, disons Jack Bauer, peut, en vingt-quatre heures, sauver un candidat présidentiel d'un assassinat et libérer sa famille de dangereux terroristes. Tsé, Gilles souffre un peu de la comparaison...
J'aime pas Gilles Duceppe, l'ai-je déjà mentionné ?
Friday, May 11, 2007
C'est où vous êtes, pas ce que vous faites
Avez-vous déjà réalisé que la grandeur de vos accomplissements est incroyablement dépendante de votre situation géographique ?
Mettons, mettons que Terry Fox était né en Martinique. Il aurait fini son marathon en deux jours, une seule s'il partait de l'autre sens. C'est une fin de semaine de marche, dans le fond. C'est un peu moisn excitant, et je doute fortement qu'il serait aujourd'hui le deuxième plus grand martiniquien de tous les temps.
C'est tout.
Mettons, mettons que Terry Fox était né en Martinique. Il aurait fini son marathon en deux jours, une seule s'il partait de l'autre sens. C'est une fin de semaine de marche, dans le fond. C'est un peu moisn excitant, et je doute fortement qu'il serait aujourd'hui le deuxième plus grand martiniquien de tous les temps.
C'est tout.
Tuesday, May 08, 2007
Bonsoir il est parti!
Hélène a dit...
Moi je dis le ... 11 mai
Félicitations donc à Hélène, qui emporte la première compilation Christophersky, pour avoir prédit à trois jours près la date de départ d'André "Personne m'aime ? Faisons-nous encore plus d'ennemis!" Boisclair. La seule condition sera de me révéler quelle Hélène est-elle...
(EDIT : Apparemment, le Québec est maintenant en Europe selon le NY Times :
Ça m'apprendra à les défendre.)
Et non, je ne commente pas tout de suite le départ du Dré. Ce serait comme commenter le fait que cette année, l'automne va arriver après le printemps.
Mais, juste en passant : je pratique à nouveau mon imitation de Joseph Facal. Juste au cas...
Monday, May 07, 2007
Que le meilleur...
...retourne chez lui se faire un sandwich au lieu de perdre son temps dans un jeu con.
Non mais, je pensais que c'était impossible de descendre plus bas que le Cercle en terme de facilité de jeu questionnaire, mais là, bout d'viarge, la nouvelle version de Que le meilleur gagne, c't'une joke! J'aurais peut-être dû m'y attendre avec le choix de l'animateur (Qui est l'imbécile qui s'Est dit : "Wow! Un jeu demandant un certain niveau intellectuel, c'Est parfait pour Alain Dumas!"), mais à ce point là!
Ils ont fait jouer un extrait du Canadien, avec le commentateur disant "passe à DiPietro, et le but!", puis ont demandé qui avait fait le but. Ils ont fait chanté Marie-ève Janvier, puis ont demandé une question d'une simplicité idiote sur ses paroles. Ils ont demandé le deuxième nom de l'oiseau-mouche. Et le tout, avec quatre choix de réponses, dont au moins une ou deux niaiseries par question!
Bâtisse, je m'ennuie de Tous pour un, avec un crinqué malade qui répondait aux questions les plus obscures sur les sujets les plus pointus ("Quel album d'astérix débute par un coq qui chante?"). J'ai le goût d'écouter un jeu questionnaire pour être flabbergasté par l'étendue de la connaissance de certains individus, pas pour sentir que n'importe quel moron peut gagner 5000 $ s'il se souvient du gars qui chantait dans Don Juan.
Ok, fin de la montée de lait. Et pour se consoler, voici pire :
Non mais, je pensais que c'était impossible de descendre plus bas que le Cercle en terme de facilité de jeu questionnaire, mais là, bout d'viarge, la nouvelle version de Que le meilleur gagne, c't'une joke! J'aurais peut-être dû m'y attendre avec le choix de l'animateur (Qui est l'imbécile qui s'Est dit : "Wow! Un jeu demandant un certain niveau intellectuel, c'Est parfait pour Alain Dumas!"), mais à ce point là!
Ils ont fait jouer un extrait du Canadien, avec le commentateur disant "passe à DiPietro, et le but!", puis ont demandé qui avait fait le but. Ils ont fait chanté Marie-ève Janvier, puis ont demandé une question d'une simplicité idiote sur ses paroles. Ils ont demandé le deuxième nom de l'oiseau-mouche. Et le tout, avec quatre choix de réponses, dont au moins une ou deux niaiseries par question!
Bâtisse, je m'ennuie de Tous pour un, avec un crinqué malade qui répondait aux questions les plus obscures sur les sujets les plus pointus ("Quel album d'astérix débute par un coq qui chante?"). J'ai le goût d'écouter un jeu questionnaire pour être flabbergasté par l'étendue de la connaissance de certains individus, pas pour sentir que n'importe quel moron peut gagner 5000 $ s'il se souvient du gars qui chantait dans Don Juan.
Ok, fin de la montée de lait. Et pour se consoler, voici pire :
Sunday, May 06, 2007
Hors contexte
Cyberpresse, article sur le toujours très pertinent (insérez ici un roulement de drum!) Justin Trudeau. Gros titre : Justin Trudeau désavoue le bilinguisme.
"Viarge!" de me dire, "mais pourquoi rabroue-t-il ainsi le fait de connaître plus D'une langue, connaissance ô combien pratique!"
Alors, je lis.
Et la citation exacte, c'est :
«Non, je ne suis pas en faveur du bilinguisme», a-t-il répondu, avant de faire une longue pause et d'ajouter : «Je suis pour le trilinguisme et le quadrilinguisme C'est de plus en plus vers cette réalité que nous nous dirigeons.»
Ou, comment faire dire à quelqu'un le contraire exact de ce qu'il disait, en un gros titre.
"Viarge!" de me dire, "mais pourquoi rabroue-t-il ainsi le fait de connaître plus D'une langue, connaissance ô combien pratique!"
Alors, je lis.
Et la citation exacte, c'est :
«Non, je ne suis pas en faveur du bilinguisme», a-t-il répondu, avant de faire une longue pause et d'ajouter : «Je suis pour le trilinguisme et le quadrilinguisme C'est de plus en plus vers cette réalité que nous nous dirigeons.»
Ou, comment faire dire à quelqu'un le contraire exact de ce qu'il disait, en un gros titre.
Tuesday, May 01, 2007
Courrier des lecteurs : NY Times
Au fait, à quand remonte le dernier article du NY Times portant sur les droits humains en Birmanie, en Arabie Saoudite, en Somalie, en Syrie, au Zimbabwe, en Érythrée, au Soudan, au Laos, en Libye, en Guinée Équatoriale..?
Dossiers par pays, du NY Times.
Le Myanmar (Birmanie). Janvier/décembre dernier, avec plus d'articles l'été dernier sur des dissidents arrêtés sommairement.
L'Arabie Saoudite. Article sur les réformes démocratiques aux vidanges, jeudi dernier.
Somalie. Articles presque tous les jours depuis des mois sur le conflit qui y fait rage, incluant, oui, certaines critiques du gouvernement, quoique celui-ci, en place depuis trois mois et demi seulement, n'est pas celui critiqué par le rapport mentionnée.
Syrie. Article sur les arrestations de militants anti-gouvernementaux, paru mercredi dernier.
Zimbabwe. Quelques articles sur les roits humains début avril, incluant un éditorial sur la nécessité de cesser d'appuyer le président Mugabe.
Érythrée. Ça y en a moins, j'avoue; mais une brève recherche des articles sur le Darfour permet d'y trouver des tonnes de mentions du rôle néfaste du gouvernement érythréien (?!?) sur la région.
Soudan. Les articles sur les atrocités commises, principalement au Darfour, ne manquent pas, les dernières datant d'il y a deux semaines.
Laos. Ici, j'avoue, pas grand chose.
Lybie. Plusieurs articles sur le manque de réformes démocratiques ou sociales, les derniers datant du début mars.
Guinée équatoriale. Pas grand chose, encore.
Donc, de un, même si l'Iran est traitée plus en profondeur que les autres pays, en raison, oui, de son statut de "pays voyou", mais aussi de son influence géopolitique pas mal plus important que celle du Laos ou du Zimbabwe, ça n'empêche pas le fait que ces plus petits pays aux droit bafoués sont, pour la plupart, eux aussi traités. La couverture n'est pas parfaite, mais elle n'est pas horrible non plus.
De deux, c'est moi l'instrument du gouvernement américain qui ne ramène ici qu les trucs d'Iran, hihi.
Citer le NY Times sur des actualités de l'Iran...
C'est pas parfait, certes. C'est biaisé, parfois. Ils ont fait des gaffes par le passé. Mais jusque ici, je ne connais aucun autre journal qui ont reconnu aussi ovuertement leurs erreurs passées, telle la couverture de la guerre en Irak, ni aucun journal qui s'est doté d'un ombudsman, sorte de superviseur indépendant de la qualité générale (et le leur s'ouvre assez souvent la gueule).
Bref, il est loin d'être parfait, mais poru le consulter quotidiennement et en complément deplusieurs autres journaux, il est loin d'être aussi biaisé que Fox ou même CNN peuvent l'être.
Monday, April 23, 2007
Mathématique électorale, version politique étrangère.
Excitant rare comme titre, hein ?
Petite minute, avant de commenter plus en profondeur les résultats électoraux français, pour souligner que c'est vraisemblablement la dernière élection présidentielle de Jean-Marie LePen. Oui oui. Je me sens comme si un docteur m'annonçait que mon cancer était guéri. Joie! Et tiens, tant qu'à y être, gâtez-vous, mes snorros. Clap clap!
Bon, maintenant que le moment de réjouissance est passé, l'inquiétude. "Aaaaah!" que tout le monde il semble se dire, hein. "Sarkozy il est premier, meilleur résultat de la droite depuis des lustres, on va tous mourir!". Reprenez votre souffle, les amis, et on va analyser ça lentement, mais sûrement.
Meilleur résultat de la droite depuis longtemps ? J'espère. Prenez trente secondes, vérifiez les résultats des premiers tours des élections passés. Nan, pas 2002, qui était une exception, les autres. En 1995, le centre-droit a présenté et Balladur, et Chirac. Score combiné, 38 %. En 1988, et Chirac, et Raymond Barre. Score combiné, 35 %. En 1981, et Giscard D'Estaing, et Chirac (encore!). Score combiné, 43 %. En 1974, et Giscard d'Estaing, et Chaban Delmas. Score combiné, 47 %. Si Sarkozy obtient les meilleurs résultats de premier tour du centre-droit, ce n'est pas parce qu'il est si populaire, c'est parce qu'il est le seul candidat de centre-droit, et que la France possède la droite la plus idiote au monde, ne cessant de se diviser au premier tour.
Et puisqu'on est dans l'histoire... Juste mentionner que Ségolène Royal a obtenu le meilleur score socialiste de premier tour depuis 1988. De loin. Et le deuxième meilleur depuis '74. Et le meilleure score de toute la quatrième république pour un candidat socialiste n'étant pas nommé François Miterrand. Ah, et en 1974, en 1981 et en 1995, le président gagnant avait terminé deuxième au premier tour.
Sarko a 31 %, Ségolène, 26 % (il est à noter que je n'ai que les chiffres des "exit polls", et que j'arrondis). Du coté de l'extrême-droite, LePen (Front National) a 10,5 %, Philippe deVilliers (MPF), 2 %, et Frédéric Nilhous (Chasse, Pêche, Nature et Tradition - non, ce n'est pas une blague), 1 %, pour un total de 13,5 %. Du coté de l'extrême gauche, Olivier Besancenot (Communiste révolutionnaire), 4 %, Marie-George Buffet(parti communiste), 2 %, Dominique Voynet (Verts), 1,5%, Arlette Laguiller (Lutte ouvrière) 1 %, et José Bové, 1 %, pour un total de 9,5 %.
Donc, supposons que personne ne s'abstient, que l'extrême-droite vote pour la droite, et l'extrême-gauche pour la gauche, on arrive à 44,5 % pour Sarko, et 35,5 % pour Ségolène (Ces suppositions sont bidons et j'en suis conscient, mais bon, hein, je ne suis qu'un petit blogueur minuscule sans moyens ou presque). En d'autres mots, Sarko est en avance, mais rien n'est joué. Toute la présidentielle se jouera sur deux questions :
I) Qui François Bayrou, candidat du centre, appuiera. Avec 18 %, il est le grand décideur de cette élection. Tout semble indiquer qu'il pourrait se ranger derrière Ségolène Royal, étant fortement en froid avec Sarkozy (rappelons-nous que Chirac avait été celui qui avait fait gagner le socialiste Miterrand, en 1981). Ce qui nous amène à la deuxième question :
II) Jusqu'à quel point les électeurs de Bayrou lui sont fidèles.
Et là-dessus, votre réponse est aussi valable que la mienne.
Petite minute, avant de commenter plus en profondeur les résultats électoraux français, pour souligner que c'est vraisemblablement la dernière élection présidentielle de Jean-Marie LePen. Oui oui. Je me sens comme si un docteur m'annonçait que mon cancer était guéri. Joie! Et tiens, tant qu'à y être, gâtez-vous, mes snorros. Clap clap!
Bon, maintenant que le moment de réjouissance est passé, l'inquiétude. "Aaaaah!" que tout le monde il semble se dire, hein. "Sarkozy il est premier, meilleur résultat de la droite depuis des lustres, on va tous mourir!". Reprenez votre souffle, les amis, et on va analyser ça lentement, mais sûrement.
Meilleur résultat de la droite depuis longtemps ? J'espère. Prenez trente secondes, vérifiez les résultats des premiers tours des élections passés. Nan, pas 2002, qui était une exception, les autres. En 1995, le centre-droit a présenté et Balladur, et Chirac. Score combiné, 38 %. En 1988, et Chirac, et Raymond Barre. Score combiné, 35 %. En 1981, et Giscard D'Estaing, et Chirac (encore!). Score combiné, 43 %. En 1974, et Giscard d'Estaing, et Chaban Delmas. Score combiné, 47 %. Si Sarkozy obtient les meilleurs résultats de premier tour du centre-droit, ce n'est pas parce qu'il est si populaire, c'est parce qu'il est le seul candidat de centre-droit, et que la France possède la droite la plus idiote au monde, ne cessant de se diviser au premier tour.
Et puisqu'on est dans l'histoire... Juste mentionner que Ségolène Royal a obtenu le meilleur score socialiste de premier tour depuis 1988. De loin. Et le deuxième meilleur depuis '74. Et le meilleure score de toute la quatrième république pour un candidat socialiste n'étant pas nommé François Miterrand. Ah, et en 1974, en 1981 et en 1995, le président gagnant avait terminé deuxième au premier tour.
Sarko a 31 %, Ségolène, 26 % (il est à noter que je n'ai que les chiffres des "exit polls", et que j'arrondis). Du coté de l'extrême-droite, LePen (Front National) a 10,5 %, Philippe deVilliers (MPF), 2 %, et Frédéric Nilhous (Chasse, Pêche, Nature et Tradition - non, ce n'est pas une blague), 1 %, pour un total de 13,5 %. Du coté de l'extrême gauche, Olivier Besancenot (Communiste révolutionnaire), 4 %, Marie-George Buffet(parti communiste), 2 %, Dominique Voynet (Verts), 1,5%, Arlette Laguiller (Lutte ouvrière) 1 %, et José Bové, 1 %, pour un total de 9,5 %.
Donc, supposons que personne ne s'abstient, que l'extrême-droite vote pour la droite, et l'extrême-gauche pour la gauche, on arrive à 44,5 % pour Sarko, et 35,5 % pour Ségolène (Ces suppositions sont bidons et j'en suis conscient, mais bon, hein, je ne suis qu'un petit blogueur minuscule sans moyens ou presque). En d'autres mots, Sarko est en avance, mais rien n'est joué. Toute la présidentielle se jouera sur deux questions :
I) Qui François Bayrou, candidat du centre, appuiera. Avec 18 %, il est le grand décideur de cette élection. Tout semble indiquer qu'il pourrait se ranger derrière Ségolène Royal, étant fortement en froid avec Sarkozy (rappelons-nous que Chirac avait été celui qui avait fait gagner le socialiste Miterrand, en 1981). Ce qui nous amène à la deuxième question :
II) Jusqu'à quel point les électeurs de Bayrou lui sont fidèles.
Et là-dessus, votre réponse est aussi valable que la mienne.
Thursday, April 19, 2007
Sur l'air de Babybel...
...la blague la plus inappropriée de l'histoire des primaires républicaines!
Je pense que ça se passe de commentaires.
Je pense que ça se passe de commentaires.
...And Justice for All
OK. J'ignore si certains d'entre vous font partie du clan des "L'Iran est contre George Bush, George Bush est le mal, donc l'Iran est bon". Mais si oui, ou si certains de vos amis font partie de cette clique refusant de voir le caractère profondément arriéré de l'état iranien, quelques extraits d'un article du NY Times.
Le code pénal t'accorde le droit d'assassiner quelqu'un, s'il est moralement décadent. Je cherche encore la définition de moralement décadent, mais je suis pas mal sur que j'y suis inclus.
Ben là sacrifice! Marcher ensemble en public là, ils l'ont cherché!
Quelqu'un est engagé pour déterminer le prix à payer si vous tuer un homme décadent, ou une femme. Et le deuxième vaut moitié moins cher.
Et ils s'enlignent pour la bombe, mesdames et messieurs.
TEHRAN, April 18 — The Iranian Supreme Court has overturned the murder convictions of six members of a prestigious state militia who killed five people they considered “morally corrupt.” The reversal, in an infamous five-year-old case from Kerman, in central Iran, has produced anger and controversy, with lawyers calling it corrupt and newspapers giving it prominence. (...)
According to the Supreme Court’s earlier decision, the killers, who are members of the Basiji Force, volunteer vigilantes favored by the country’s supreme leader, Ayatollah Ali Khamenei, and President Mahmoud Ahmadinejad, considered their victims morally corrupt and, according to Islamic teachings and Iran’s Islamic penal code, their blood could therefore be shed.
Le code pénal t'accorde le droit d'assassiner quelqu'un, s'il est moralement décadent. Je cherche encore la définition de moralement décadent, mais je suis pas mal sur que j'y suis inclus.
The last victims, for example, were a young couple engaged to be married who the killers claimed were walking together in public.
Ben là sacrifice! Marcher ensemble en public là, ils l'ont cherché!
This is true even if the killer identified the victim mistakenly as corrupt. In that case, the law requires “blood money” to be paid to the family. Every year in Iran, a senior cleric determines the amount of blood money required in such cases. This year it is $40,000 if the victim is a Muslim man, and half that for a Muslim woman or a non-Muslim.
Quelqu'un est engagé pour déterminer le prix à payer si vous tuer un homme décadent, ou une femme. Et le deuxième vaut moitié moins cher.
Et ils s'enlignent pour la bombe, mesdames et messieurs.
Wednesday, April 18, 2007
Commentaires de cabinet
I) Nommer Yolande James à l'immigration et aux communautés culturelles, c'est un pari vachement osé. Une femme issue de l'immigration, bien intégrée, pour gérer les accomodements raisonnables, je ne peux qu'appuyer, en espérant que le pari porte fruit.
II) Parité des sexes, ya-hoo! Maintenant que cet objectif va être atteint, il va être extrêmement difficile pour le prochain gouvernement de reculer là-dessus. Beau gain, mesdemoiselles les féministes.
III) Pierre Paradis doit vraiment être obstiné pour continuer de siéger même s'il se fait snobber continuellement.
IV) Ce qui me fait le plus peur, c'est la concentration immense des pouvoirs entre quelques mains. Jérôme-Forget, finances ET conseil du trésor ? Courchesne, éducation ET famille ? C'est malsain un peu, ça. Surtout quand, à coté, BLais est ministre des aînés. Point. Et puis, Jérome-Forget avec encore plus de pouvoir, je pense que personne n'Avait vraiment demandé ça.
V) Que Julie Boulet, David Whissel et Sam Hamad remercie le ciel de la vague adéquiste. S'ils n'étaient pas seuls députés de leurs coins respectifs, ils seraient au back bench, bien loin, histoire de laisser la place à...
VI) Pierre Arcand, Guy Ouellet ¸Non mais, ça sert à quoi recruter à grands frais des candidats vedettes si c'est pour les laisser paître ensuite ?
VII) Nathalie Normandeau, vice première ministre. Surprise. Deux choses : de un, si elle a un peu d'ambition, elle est salemet heureuse aujourd'hui. De deux, voilà un argument de poids quand vos parents vous diront qu'un certificat en études africaines, ça mène nulle part.
VIII) Plus du tiers des députés libéraux sont anglophones ou allophones. Une seule ministre (Yolande James) n'est pas francophone. Attendez-vous à ce que les comtés du West Island grognent au cours des prochains mois.
II) Parité des sexes, ya-hoo! Maintenant que cet objectif va être atteint, il va être extrêmement difficile pour le prochain gouvernement de reculer là-dessus. Beau gain, mesdemoiselles les féministes.
III) Pierre Paradis doit vraiment être obstiné pour continuer de siéger même s'il se fait snobber continuellement.
IV) Ce qui me fait le plus peur, c'est la concentration immense des pouvoirs entre quelques mains. Jérôme-Forget, finances ET conseil du trésor ? Courchesne, éducation ET famille ? C'est malsain un peu, ça. Surtout quand, à coté, BLais est ministre des aînés. Point. Et puis, Jérome-Forget avec encore plus de pouvoir, je pense que personne n'Avait vraiment demandé ça.
V) Que Julie Boulet, David Whissel et Sam Hamad remercie le ciel de la vague adéquiste. S'ils n'étaient pas seuls députés de leurs coins respectifs, ils seraient au back bench, bien loin, histoire de laisser la place à...
VI) Pierre Arcand, Guy Ouellet ¸Non mais, ça sert à quoi recruter à grands frais des candidats vedettes si c'est pour les laisser paître ensuite ?
VII) Nathalie Normandeau, vice première ministre. Surprise. Deux choses : de un, si elle a un peu d'ambition, elle est salemet heureuse aujourd'hui. De deux, voilà un argument de poids quand vos parents vous diront qu'un certificat en études africaines, ça mène nulle part.
VIII) Plus du tiers des députés libéraux sont anglophones ou allophones. Une seule ministre (Yolande James) n'est pas francophone. Attendez-vous à ce que les comtés du West Island grognent au cours des prochains mois.
Tuesday, April 17, 2007
Je n'aime pas les lundis.
Hier, c'était lundi, le 16 avril. Lundi.
According to the college newspaper, The Collegiate Times, many of the deaths took place in a German class in Norris Hall. Ms. Sheehan added: “I saw bullets hit people’s bodies. There was blood everywhere. People in the class were passed out, I don’t know maybe from shock from the pain. But I was one of only four that made it out of that classroom. The rest were dead or injured.”
Trente-trois personnes. Trente-trois. Plus du double du "record" précédent.
Heavily armed local and state police officers swarmed onto campus. Video clips shown on local stations showed them with rifles at the ready as students ran or sought cover and a freakish snow swirled in heavy winds
Virginia imposes few restrictions on the purchase of handguns and no requirement for any kind of licensing or training. The state does limit handgun purchases to one per month to discourage bulk buying and resale, state officials said.
Once a person had passed the required background check, state law requires that law enforcement officers issue a concealed carry permit to anyone who applies. However, no regulations and no background checks are required for purchase of weapons at a Virginia gun show.
“Virginia’s gun laws are some of the weakest state laws in the country,” said Josh Horwitz, executive director of the Coalition to Stop Gun Violence. “And where there have been attempts to make some changes, a backdoor always opens to get around the changes, like the easy access at gun shows.”
Sur le site de la National Rifle Association :
Today is one of the most important days of the year for gun owners. The start of the NRA Annual Meetings is both a celebration of freedom and a rally for the Second Amendment, but it's also a show of force by gun owners to the enemies of freedom everywhere.
As tens of thousands of freedom-loving Americans descend on St. Louis, the anti-gunners are doing everything they can to chip away at your rights.
A student resident adviser at West Ambler Johnston Hall, Mr. Clark was apparently rushing over to investigate what was going on when he came upon the gunman, according to a student who lives on the fourth floor, where the first shootings took place.
More than any time in recent history, America's destiny is not of our own choosing. We did not seek nor did we provoke an assault on our freedom and our way of life. We did not expect nor did we invite a confrontation with evil. Yet the true measure of a people's strength is how they rise to master that moment when it does arive. 44 people were killed a couple of hours ago at Kennison State University. Three swimmers from the men's team were killed and two others are in critical condition. When, after having heard the explosion from their practice facility, they ran into the fire to help get people out. Ran into the fire. The streets of heaven are too crowded with angels tonight. They're our students and our teachers and our parents and our friends. The streets of heaven are too crowded with angels, but every time we think we have measured our capacity to meet a challenge, we look up and we're reminded that that capacity may well be limitless. this is a time for American heroes. We will do what is hard. We will achieve what is great. This is a time for American heroes and we reach for the stars. God bless their memory, God bless you and God bless the United State of America. Thank you.
The streets of heaven are too crowded with angels tonight.
Thursday, April 12, 2007
Entendu à Rimouski.
Hier, CPE en spectacles. Un big band s'apprête à embarquer, avec section de cuivres et tout. Filles derrière moi et Émilie :
-Ah j'hais ça c'te musique là.
-Mais eux autres y sont bons.
-J'aime pas ça pareil! J'trouve qu'ils volent la place à des vraies chanteuses.
-Ah j'hais ça c'te musique là.
-Mais eux autres y sont bons.
-J'aime pas ça pareil! J'trouve qu'ils volent la place à des vraies chanteuses.
Wednesday, April 11, 2007
Jew want more tea ?
TVA 18 heures, mercredi 11 avril, reportage de Paul Laroque sur l'hôpital juif de réhabilitation de Montréal. Une infirmière dit notamment que les accomodements raisonnables de l'établissement la mettait mal à l'aise, parce que, "il y a aussi des Québécois ici". C'est bon de se rappeler qu'on ne peut pas être juif et québécois, la chose est impossible.
Puis, ti-Paul y va d'une comparaison à peine voilée entre la cafétéria de l'Hôpital, et la ségrégation dans le sud des États-Unis.
D'un côté, un centre hospitalier fondé de façon privé par la communauté juive, intégré depuis au système de santé, qui respecte les règles kosher, mais maintient un tiers de sa cafétéria (non fermé, important de le savoir) pour les gens désirant avoir du fromage dans leur sandwich au bacon, o uautre truc du genre. Pas de section juifs/section pas juifs, c'est seulement la bouffe. Et pendant la pâques juive, ils sont un peu plus strict, voilant les machines distributrices, et demandant aux patients de bien vouloir s'abstenir de manger du porc pendant trois jours.
De l'autre, une société toute entière interdisant l'accès entier à des bâtiments ou à des sections d'autobus, d'établissements publics, sous prétexte de la couleur de peau.
Ça aurait du me sauter aux yeux avant. Noirs américains - Québécois pure laine, même combat.
Puis, ti-Paul y va d'une comparaison à peine voilée entre la cafétéria de l'Hôpital, et la ségrégation dans le sud des États-Unis.
D'un côté, un centre hospitalier fondé de façon privé par la communauté juive, intégré depuis au système de santé, qui respecte les règles kosher, mais maintient un tiers de sa cafétéria (non fermé, important de le savoir) pour les gens désirant avoir du fromage dans leur sandwich au bacon, o uautre truc du genre. Pas de section juifs/section pas juifs, c'est seulement la bouffe. Et pendant la pâques juive, ils sont un peu plus strict, voilant les machines distributrices, et demandant aux patients de bien vouloir s'abstenir de manger du porc pendant trois jours.
De l'autre, une société toute entière interdisant l'accès entier à des bâtiments ou à des sections d'autobus, d'établissements publics, sous prétexte de la couleur de peau.
Ça aurait du me sauter aux yeux avant. Noirs américains - Québécois pure laine, même combat.
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