Wednesday, February 28, 2007

J'ai besoin d'une job steady...


J'ignore qui est l'attaché de presse qui a laissé prendre cette photo se retrouvant à la une de Cyberpresse, mais si j'étais lui, je rafraîchirais un peu mon CV. Juste au cas.

Tuesday, February 27, 2007

Comme les cinq doigts de la main

Nous, on a peur de rien / La vie... ok, désolé, c'est un concept que j'essaie, juste pour vous.

Le petit doigt : Vous seriez surpris du nombre de gens désirant vraiment manger des sushis, mais n'aimant pas l'algue, ou le poisson. Êtes vous déjà allé commander un hamburger en mentionnant spécifiquement que vous n'aimez pas la boulette ? Ridicule.

L'auriculaire (EDIT :OK Seb, l'annulaire, et je suis une merde en anatomie): OK, je sais, vous en avez marre des accomodements, mais je ne lâche pas (et ne lâcherai pas- j'ai loué une pile d elivres sur le multiculturalisme, vous allez avoir de la citation là mes snorros!). Juste dire que Patrick Lagacé est, pour la journée, ma nouvelle personne préférée au monde, pour avoir exposé très exactement le genre d'écarts que je trouve cons ici, et pour avoir dénoncer les morons qui lui ont répondu n'importe quoi ici. Ça m'a fait un bien fou de voir quelqu'un qui sait écrire partager (partiellement) mon point de vue.

Le majeur : Je pense ne jamais avoir mentionné sur ce blogue la haine incroyable que je voue à Pierre Dubuc, symbole ultime de la vieille gauche dogmatique idiote. Alors voilà, c'est fait. Et je signale que si un idiot comme lui a un comté péquiste comme Groulx, ça va mal en chien.

L'index : Celle-là est dédiée à Jay :

According to Nathan Gonzales of the Rothenberg Political Report, Connecticut Democrats are weighing the possibility of running former NHL superstar Mike Richter against the last Republican House member left standing in New England: the battle-hardened Chris Shays. As a longtime hockey fan, the idea certainly leaves me feeling a little giddy. Richter was a career-long member of the New York Rangers, carrying them alongside Mark Messier, Adam Graves and Brian Leetch to a historical Stanley Cup victory in 1994. His Rangers jersey is only one of four to hang retired in the rafters of the Madison Square Garden. That's got to carry at least a little bit of resonance in the NYC metro area, even if hockey hasn't exactly been the taste du jour of the area in the past few years.


Après Dryden, Richter... Si j'étais José Théodore, j'envisagerais cette avenue là, et plus tôt que tard.

Le pouce : L'ADQ est à 24 %. S'ils devaient détenir une quelconque balance du pouvoir, mon sac à dos ne prendra pas la poussière bien bien longtemps.

Saturday, February 24, 2007

Indécision 2007

"Ça vote comment, un fédéraliste de gauche ?" que me demandait récemment l'ami (et commentateur chevronné de mes écrits) Jean-Daniel. La réponse est, eh ben euh. Avec aucune résidence officielle, ni affinité particulière avec aucun parti, avec aucun chef - ni candidat rimouskois - ne faisant frémir mon esprit, mettons que ça va mal. Je suis, ô stupeur, indécis. Fourré, diraient certains. Si l'élection devait avoir lieu demain, je serais mécontent de mon vote, peu importe qui l'aurait. Alors, je suis en mode "convainquez-moi". Je vais écouter le débat, tenter de jaser avec certains candidats. Me laisser séduire, quoi.

Québec Solidaire aurait pu facilement avoir mon vote dans la poche; à l'époque de la tournée d'Option Citoyenne, j'avais adoré le discours de Francoise David. Mais elle s'est démodérée, a laissé du jus à Amir Khadir et à ses idioties de théories de conspiration, et semble, du moins d'un point de vue externe, s'être empêtrée dans les chicanes internes (vive la gauche!). Ajoutez une candidate peu excitante ici, et ça donne un "ouan..." bien mérité. Premier choix pour l'instant, par dépit.

L'agriculture est une question sociale importante, très importante. Les agriculteurs s'en préoccupent particulièrement. Y a-t-il pour autant un parti agricole ? Non. Ils ont compris que ce ne serait que se cantonner dans un rôle tertiaire, et qu'il était nécessaire de lutter pour d'autres causes également, bref, de ne pas se limiter à une seule question. Les environnementalistes devront le comprendre aussi un jour - le parti Vert, non merci.

J'aime pas André Boisclair. J'ai passé la chefferie toute entière à prévenir des copains du désastre qu'il serait. Avec raison, apparemment. Il est poche, et dirige une équipe terrible ( Irwin Pelletier ?!? On parle d'un frickin' comté sur, et tout ce que tu trouves comme candidat, c'est un vieux comptable plate ?!?). Et je suis fédéraliste. Mais idéologiquement, je reste plus près de la plupart des positions péquistes que de celles des autres partis - et mes attentes pour Boisclair frolent le zéro absolu, il pourra donc me surprendre assez facilement. Plus, avec lui comme premier ministre, je gagnerais assurément mon référendum. On verra.

J'ai grêvé contre Charest. J'ai hurlé contre Charest. J'ai détesté, méprisé, vilipendé Charest. Je déteste le gouvernement des quatre dernières années, et j'adorerais, vraiment, le voir perdre et humer une démission de Charest, histoire de ramener le Parti Libéral où il doit être, où il fut par le passé. Alors, malgré des candidats assez solides (Yves Bolduc ferait un ministre de la santé génial, encore plus que Couillard), il en faudrait énormément pour me faire plier. Genre, un traumatisme cranien.

Et l'ADQ... c't'assez clair, mettons. Juste mentionner que leur balloune est gonflée artificiellement par les médias (on parle "d'une première course à trois", alors que les sondages les donnent à 18 %, soit EXACTEMENT où ils étaient aux dernières élections, avec, hum, cinq députés comme résultat, si près du pouvoir!). Et qu'avec les accomodements raisonnables à seulement 5 % selon un sondage La Presse demandant l'enjeu principal des élections (ces chiffres là m'ont redonné un sourire incroyable), elle risque de se vider ô combien rapidement. L'ADQ ne passera pas les dix députés, et Dumont pourrait perdre son siège au profit de Jean d'Amour.

À suivre, donc.

Running with scissors

Ceux et celles qui me connaissent depupis longtemps connaissent ma fascination (étrange) pour le sujet. Pour les autres, je m'excuse de porter ce petit article à votre attention :
Circumcision may provide even more protection against AIDS than was realized when two clinical trials in Africa were stopped two months ago because the results were so clear, according to studies being published today. The trials, in Kenya
and Uganda, were stopped early by the National Institutes of Health, which was paying for them, because it was apparent that circumcision reduced a man’s risk of contracting AIDS from heterosexual sex by about half. It would have been unethical to continue without offering circumcision to all 8,000 men in the trials, federal health officials said.
That decision, announced on Dec. 13, made headlines around the world and led the two largest funds for fighting AIDS to say they would consider paying for circumcisions in high-risk countries. But the final data from the trials, to be published today in the British medical journal The Lancet, suggest that circumcision reduces a man’s risk by as much as 65 percent.
(...)
“Look,” he added. “This is a one-time, permanent intervention that’s safe when done under the appropriate medical conditions. If we had an AIDS vaccine that was performing as well as this, it would be the talk of the town.”
He said President Bush’s $15 billion AIDS initiative and the World Health Organization were considering paying for circumcisions in high-risk countries, but must work out what training and equipment they would require circumcisers to have.

De deux :
A) La fonction de paragraphes de Blogger fonctionne vraiment tout croche.
B) Des questions éthiques incroyablement intéressantes vont apparaître suite à cette étude : peut-on moralement circoncire des populations entières pour leur propre bien ? Comment appliquer une telle découverte sans redonner des arguments (boîteux, mais arguments tout de même) aux partisans de l'excision ? Jusqu'où avons-nous le droit d'aller dans la modification du corps d'autrui pour le protéger ?

Wednesday, February 21, 2007

Light my fire...

Un premier ministre conservateur. Sentant les élections. Et une vague environnementale. Qui fait le bon geste pour éviter de se faire botter.

Considérant que les stratèges conservateurs australiens étaient derrière la dernière camapgne canadienne, ça ne m'étonnerait pas de voir quelque chose du genre bientôt.

SYDNEY, Australia, Feb. 20 — Australia looks ready to become the first country to phase out incandescent light bulbs in favor of more energy-efficient compact fluorescent bulbs, as part of its drive to reduce emissions of greenhouse gases.
The Australian environment minister, Malcolm Turnbull, said Tuesday that he would work with the states to get rid of incandescent bulbs by 2009 or 2010.
“The most effective and immediate way we can reduce greenhouse-gas emissions is by using energy more efficiently,” Mr. Turnbull said. “Electric lighting is a vital part of our lives; globally, it generates emissions equal to 70 percent of those from all the world’s passenger vehicles.”

Sunday, February 18, 2007

Accomodements raisonnables, la suite

Un ami dit :
mais bon ma te dire que la camapgne électorale ! c'est relègué au #2 dans mes priorités pour le moment.
Christo dit :
Pas pour moi. Je prendrai les frais de scolarité de la Novuelle-Écosse avant de prendre la montée de la quasi-xénophobie "on va parler de nous" que je sens venir.
Un ami dit :
C'est passagé cette histoire.
Christo - dit :
J'espère. Mais je vais travailler en criss pour que ce le soit. J'en entends tellement, de la xénophobie et de l'antisémitisme, depuis mo n retour, tellement plus qu'avant que je parte. Ou peut-être que j'Y porte plus attention après avoir vu jsutement les ravages que ça peut faire.
Un ami dit :
Boff les osties de juifs la...
Un ami dit :
y courent après le trouble
Un ami dit :
tant ka moi
Un ami dit :
dsl mais spo moi qui va les défendre eux autre!

Voilà. J'étais un peu crinqué pour mon dernier billet. Ça sonnait plus... radical que je le voulais. Est-ce que tous les accomodement raisonnables sont bons ? Non. Les hassidiques devraient être évalués à la SAAQ par une femme, si c'est son chiffre. Les sikhs devraient porter un casque dans le port de Montréal. Et ainsi de suite. Et, évidemment, je suis loin de dire que tous ceux et celles opposés à un quelconque accomodement que ce soit sont racistes. Loin de là.

Mais comme la conversation MSN plus haut le démontre (ça manque de contexte, je sais, mais tout de même), j'ai entendu - et participé - à très peu de débats sur des accomodements raisonnables depuis le début. Très peu souvent j'ai débattu des vertus respectives de ne pas faire siéger le conseil municipal montréalais le jour du Sabbat, ou de tenir un cours de maternité spécial pour femmes musulmanes. La plupart du temps, un débat sur les accomodements raisonnables se résume à casser du sucre sur le dos des immigrants. À les traiter de "criss de musulmans". À reconnaître intrinsèquement qu'il existe deux classes de citoyens, le "nous" de Parizeau, et "eux-autres", et que l'égalité, c'est une belle théorie, mais rien de plus. À diffamer plutôt que débattre.

Peut-être que c'était comme ça avant, et que je ne le remarquais tout simplement pas. Peut-être qu'avant de voir Birkenau, les commentaires sur les juifs ne m'écorchaient pas l'oreille. Peut-être qu'avant de voir Sarajevo, et les horreurs que la distinction entre "nous et eux" peut causer lorsque poussée à l'extrême, ce genre de distinction ne me touchait pas. Peut-être suis-je en train de mettre sur le dos des accomodements quelque chose qui dure depuis plus longtemps, au fond.

Mais pour l'instant, tout ce que je sais, c'est que présentement, ni le climat, ni le débat ne sont sains. Le deviendraient-ils les accomodements seraient des questions fort intéressantes - je viens de débattre de salle de prière avec MP, et ce fut très enrichissant. D'ici là, cependant, je me sens mal, terriblement mal, d'entendre dénoncer en terme péjoratifs ces "second-class citizens", sous un prétexte de majorité qui fut par le passé invoqué fort souvent à tort, comme si la culture québécoise était assiégée.

C'est passager, disait mon ami plus haut. Je l'espère. Parce que, déjà, j'ai dévissé plusieurs boulons de la statue que je m'étais construite de ma société, un Québec inclusif et ouvert et dont j'étais entiché. Si la statue toute entière devait se révéler au cours des prochains mois n'être qu'un mirage, je ne sais trop si je souhaiterai encore faire partie de la réalité.

Thursday, February 15, 2007

Now I'm gonna stick my finger in its butthole.

(Je m'excuse souvent, mais cette fois c'est justifié. Je vous promets de ne pas trop me lancer comme ça, mais j'ai vraiment besoin de sortir le méchant, comme dirait l'autre.)

Vous vous souvenez de cet épisode de South Park ? Avec Steve Irwin ? C'était l'homme de 1996 qu'ils retrouvaient gelé, trois ans plus tard, en 1999. Incapable de vivre avec les modifications que son monde a subi (Les Falcons au Superbowl! Sa femme avec deux enfants!), il se sauvait dans une ville de 1996, pour retrouver son bonheur, dans un pastiche de tous les hommes d'Encino (Brendan Fraser, où es-tu ?) de ce monde. Ça reste encore aujourd'hui un de mes épisodes favoris. Mais tout le gag principal - l'incapacité de s'adapter à TROIS ans de changement ?!? - résonne un peu plus familièrement à mes oreilles. En d'autres mots, sans vouloir surdramatiser - et Allah sait si je suis bon là-dedans - je pige que dalle à ce qui se passe ici.

J'veux dire, je vais survivre, et le sport ne me pose aucun problème puisque ces idiots de Canadiens se sont remis à perdre à l'instant exact où j'ai remis les pieds ici, mais sinon... Les têtes à claque ? WTF ?!? On dirait un vidéo fait par deux jeunes de quatrième année dans un cours d'anglais, avec des punchs hyper faciles ("Hahahah! Y a dit poulettes cot cot!) prévisibles des millénaires à l'avance et mal animés. Le banquier ? Un jeu télévisé dont le challenge principal est, attention mesdames et messieurs, des valises qui ouvrent. That's it. Une poule aux oeufs d'or avec vingt-cinq oeufs, bâtard, et Guy Mongrain remplacée par une femme qui est sûrement sur la liste des armes interdites par la convention de Genève. Ah, et un montage stressant dont l'objectif semble être de prouver qu'ils utilisent vraiment leurs trente quatre caméras. Un million et demi d'auditeurs. Occupation Double à deux millions, c'est con, mais je peux comprendre : y a des choses qui se passent, un challenge quelconque, des beaux petits voyages dans le Sud avec Air Transat. Mais presque le quart de la province qui regardent des valises ouvrirent pendant une demi-heure ? S'étonneront après que le taux de suicide soit si élevé.

Et, surtout, par dessus tout, le débat sur les accomodements raisonnables. Give me a break. je pars cinq mois, je reviens, et apparemment le québec tout entier se trémousse, cassant du sucre sur le dos des immigrants, avec au passage le classique "ouan au Québec on est tellement mous" etc. etc. Accomodement raisonnable, ce que j'en ai compris depuis mon retour (et à distance) :

A) Une vitre d'un YMCA de l'ouest de l'île de Montréal fut givrée pour plaire à des juifs hassidiques. Plus grosse crise sociale au Québec depuis longtemps.
B) Mario Dumont a pété une coche.
C) Des gens de Shawinigan, New Carlisle et Rouyn se sont mis à péter leurs coches contre les immigrants "qui arrivent icitte tsé, pi ils veulent pas s'adapter", connaissant bien évidemment le sujet de l'immigration de fond en comble.
D) Mario Dumont a continué de s'épivarder.
E) Apparemment, personne n'a allumé sur le fait que les juifs hassidiques sont là depuis un siècle, et sont techniquement aussi Québécois que vous et moi (et c'est déprimant de penser à l'homogénie de mon lectorat).
F) Une meute de journalistes se sont rassasiés du moindre petit accomodement raisonnable, genre "mon doux y a des musulmans qui font des recherches au lieu de jouer des instruments de musique mais ON VA PERDRE NOTRE CULTURE!"
G) J'hais Mario Dumont encore plus qu'avant. Aussi extrêmiste que LePen ? Non. Aussi con ? Hell yeah.
H) Mais plus que Mario Dumont, je déteste, j'abhorre, je hais, j'exècre au plus haut point ce vieux fond de xénophobie (et, ne nous le cachons pas, d'antisémitisme) qui ressort soudainement de notre société, son blason redoré par un débat faussé de toute part; pour une opinion modérée, trop de fiel anti-ethnies craché sous un masque couvrant mal l'intolérance et la haine, fiel qui amenuise à chaque jour un peu plus cette image que je m'étais fait de la société québécoise, de ma société. Qu'on ait réussi à construire une société multiculturelle où le plus gros conflit entre les différents groupes est la présence d'un sapin de Noël dans un centre commercial devrait être source de réjouissance, non de débats; et plus que le froid, la neige, l'ennui, ou toute autre raison, c'est de voir mes confrères et consoeurs cracher ainsi sur ce qui est une réussite imparfaite certes, mais une réussite tout de même, et une dont je suis vraiment, vraiment fier, qui me fait le plus regretter ce billet d'avion pour Montréal.

Saturday, February 10, 2007

La Course Destination Moi

La presque totalité des gens désoeuvrés de ma génération rêve aux années 70, à Woodstock, au sexe libre sans problèmes, aux drogues bonnes et pas chères, à cette communion des esprits à laquelle le cinéma nous a fait croire. Pas moi. J'm'en fous. Je l'aime bien Hendrix, mais je peux vivre sans avoir vu le Star-Splangled Banner a Woodstock (d'ailleurs, la presque totalité des gens affirmant l'avoir vu sont des menteurs fieffés : performant tard le dimanche soir, après la fin des festivités, son hymne national américain ne fut vu que par moins d'un cinquième de la foule initiale; s'il est entré dans la légende, ce n'est que grâce à son enregistrement).

Si je devais revivre une période, ce serait la période de 1982 à 1999 (je l'ai déjà vécu, je le sais, mais plus vieux, mettons). Et il n'y a qu'une seule raison - et non David, cette raison n'est pas mon amour pour la musique à clavier. C'est la Course Destination Monde, qui représentait sans doute tout ce que la télé pouvait faire de bien - j'avais neuf ans et j'étais passionné par une émission qui traitait de la guerre en ancienne Yougoslavie.

Inutile de mentionner que si Radio-Canada refuse de même me passer en entrevue pour tenir un vulgaire micro radio, jamais au grand jamais je ne me serais vu confier une caméra. Je le sais. Mais ce genre de rêves eveillés dépasse l'entendement.

Il ya deux ou trois ans, je jasais avec je ne sais plus trop qui, quand l'évidence même me frappa : l'émission fut annulée pour des raisons de coûts. Supposons que cela soit vrai - et j'en doute -, pourquoi ne pas la ramener en format digital ? Pourquoi Radio-Canada ne confirmerait-elle pas son supposé intérêt à développer sa filiale web en créant la Course Destination Monde vingt-et-unième siècle, une dizaines de jeunes bourrés à l'Adrénaline avec une vulgarie caméra mini DV et une perche faisant du webreportage constant ? En plus de redonner à tous ces hippies sans carrière une chance incroyable de se développer, cela donnerait presque assurément un des sites internet de nouvelles internationales les plus dynamiques et intéressants de la toile. Et tout ça pour pas trop cher - sans oublier que ce genre de projets crie "subventions gouvernementales" bien fort.

Si je reviens sur tout ça, c'est que je viens de tomber sur cet article sur les vingt-cinq ans de la Course. Et son impact est indéniable, immense, incroyable; au point même où je me suis retrouvé dans une citation de Patrick Masbourian (shock!). Je vous laisse là-dessus. Et si vous avez un million et demi de dollars à investir, faîtes moi signe, on démarrera le projet ensemble.

La Course, elle m'a cassé, comme dirait Brice. Elle a exposé mes limites et m'a fait prendre conscience qu'au-delà du talent, il y a le travail. Avec la Course, j'ai découvert que j'étais arrogant, assoiffé, orgueilleux, paresseux, bref, que je n'avais pas confiance en moi. C'est ce qui a été extraordinairement difficile avec la Course. Elle a offert le meilleur de moi-même au public, ma soif de justice, et m'a laissé me démerder avec le pire. C'est ce qu'on appelle une expérience de vie et on ne peut qu'en sortir grandi.


Amen.

(EDIT : Selon mon contact "dans le milieu" (ça fait bigshot dit de même hein ?), l'émission ne coûtait que 40 000 $ par épisode. Des peanuts pour la télé. J'avais raison de douter des motifs de l'annulation donc.)

Friday, February 09, 2007

La paix, 'Sti

Sens Unique. Band de punk-rock générique, aussi original qu'un produit Choix du Président. Puis, entre deux chansons, un monument de philosophie moderne, symbolisant que trop bien sa génération :

Y a tu du monde qui sont dans l'armée icitte ? Non ? Parce que la prochaine
toune parle de l'armée. Mais pas du bien qu'elle fait. Parce qu'en fait-elle
vraiment du bien ?

Non. Pantoute. Le maintien de la paix en Bosnie. L'expulsion des Serbes qui massacraient les Kosovars. L'empêchement de l'avancée des Nords-Coréens. L'annihilation du fascisme italien et allemand. Le blocage d'un génocide au Rwanda et au Darfour (OK - ça n'a pas eu lieu, mais si ça avait été le cas, c'est l'armée qui aurait fait le sale boulot). Tous des monuments du mal. Le gars l'a dit au show de punk, tsé.

Félicitations une fois de plus pour ton opinion sophistiquée et intelligente, champion.

Thursday, February 08, 2007

Let's talk about sex

Génie marketing que je suis, j'ai compris qu'il n'y avait qu'un seul moyen pour moi de raviver votre intérêt poru ce blogue : parler de cul.

The Star :

The Transportation Safety Board confirmed yesterday it has investigated the possibility that sex was taking place on the bridge of B.C. ferry, Queen of the
North, when it sank last year.
"We've heard that, as part of the investigation," spokesman John Cottreau told the Star's editorial board. "That's been hinted at."
A draft report on the sinking – in which two passengers were missing and presumed dead – is to be delivered to the board within days, said board chair Wendy Tadros. The draft goes next to interested parties for comment, with a final public report expected in three to six months, Tadros said.
"There has been speculation out there (about sexual relations) but we wouldn't comment on that," a spokesperson for B.C. Ferries, which is doing its own investigation, said by phone.
Two crew members – a man and a woman – were reported to have been on the command bridge at the time the Queen of the North sank at 12:22 a.m. last March 22, after crashing at full speed into rocks off Gil Island, south of Prince Rupert.

Admettons que ça donne un nouveau sens à "Safe Sex"... Je n'ose imaginer la facture de psychoanalyse de ces matelots qui devront apprendre à accepter que leur dernière relation sexuelle a laissé derrière elle des cadavres. Et puisqu'on est dans le sujet du transport, Slate a un reportage intéressant : y a-t-il déjà eu du sexe dans l'espace ?

If astronauts have had space sex, it would have been very difficult. First off, there isn't much privacy up there. A regular shuttle is about as big as a 737, and the two main areas—the crew cabin and middeck—are each the size of a small office. The bathroom is little more than a seat with a curtain, and there aren't any closed rooms where two people could retreat. The space station, on the other hand, has a little more room to operate. The three-person crew generally splits up sleeping time : Two of them bed down in a pair of tiny crew cabins at one end of the station, and the third might jump in a sleeping bag at the other end, almost 200 feet away. (The panel-and-strap design of a space bed might not be that conducive to lovemaking.) Astronauts also have a demanding work schedule, leaving them with little time or energy for messing around. Space-station crews do get time off on weekends, though, when they can watch movies, read books, play games, "and generally have a good time".
Of course, speculation has been rampant. The first mission that included both men and women lauched in 1982. But on that flight, cosmonaut Svetlana Savitskaya's reputation for toughness, not to mention her married status, stamped out rumors. The first married couple went to space in 1991, when training-camp sweethearts Jan Davis and Mark Lee served together on a mission. NASA normally has a policy against letting married couples fly together, not because they're afraid they'll have sex, but because it might hurt the team dynamic. However, they made an exception for Davis and Lee since the couple got married so close to launch time. (...) Both have refused to answer questions about the nature of their relationship during the mission. In the 1990s, rumors circulated about unorthodox coziness between Elena Kondokava and Valery Polyakov on a mission to the space station Mir, especially after a video got out showing Valery playfully splashing water on Elena during the flight.

Which raises the question: Would space sex be any good? Recent research suggests it would not. For one thing, zero gravity can induce nausea—a less-than-promising sign for would-be lovers. Astronauts also perspire a lot in flight, meaning sex without gravity would likely be hot, wet, and surrounded by small droplets of sweat. In addition, people normally experience lower blood pressure in space, which means reduced blood flow, which means … well, you know what that means.

Je viens de tuer quelques fantasmes, hein ? Mais cela importe peu, car les vrais chauds lapins, ce sont vos parents :

British study suggests people older than 50 are more likely than younger Britons to cheat on their spouses or long-term partners.
The British Sexual Fantasy Research Project, which examined the sex lives of more than 13,000 Britons, suggested 30 percent of people over 50 in the country have had sexual relations with someone outside their marriage or partnership, The Daily
Mail reported Wednesday. By contrast, only 14 percent of men and women under
30 reported the same behavior.

Mais n'Ayez crainte, jeunes gens! Peut-être sommes-nous simplement plus
actifs, mais incapables de s'en souvenir, car victimes
de sexsomnie
:

The first use of "sexsomnia" for this condition was by Dr C M Shapiro and two colleagues from the Sleep Alertness Clinic of the University of Toronto and the Toronto Western Hospital in a June 2003 article in the Canadian Journal of Psychiatry. Sexsomnia is described as a mix of sleepwalking and adolescent wet dreams.
According to the researchers, amazingly, not all partners of sexsomniacs are distressed or irritated by the novel experience of having an unconscious person make love to them. In fact, some seem to prefer it. The researchers describe sexsomnia as a "distinct variation" of sleepwalking. The researchers discovered it by interviewing patients referred to their sleep clinic for normal sleep-related problems. According to the Shapiro team, "[o]nly subsequently did the issue of sexual behaviour during sleep emerge", although they noted prior cases of indecent exposure during sleep.
They add: "We anticipate that the number of potential cases is large but sexual behaviour in sleep is not yet recognised by physicians as a behaviour of note or a
problem."
(...)In the May 2006 Journal of Clinical Forensic Medicine, Dr I O Ebrahim of the London Sleep Centre describes a recent sexsomnia case in England "where the defendant was acquitted on three charges of rape on the basis of automatism due to somnambulistic sexual behaviour".

Hihi.