Monday, March 16, 2009

Bagdad et Wal-Mart

Une manie que trop de journalistes (ou d'étudiants en journalisme) ont, c'est de parler sans cesse de journalisme, comme si ça intéressait tout le monde. Ça n'intéresse définitivement pas tout le monde.

Je me permets cependant un bref accroc à ma règle maison (Ne les emmerde pas avec ça, emmerde-les avec un obscur sénateur américain) pour vous recommander fortement cet article, sur la chute inévitable des journaux.

Citation-clé :
The expense of printing created an environment where Wal-Mart was willing to subsidize the Baghdad bureau. This wasn’t because of any deep link between advertising and reporting, nor was it about any real desire on the part of Wal-Mart to have their marketing budget go to international correspondents. It was just an accident. The competition-deflecting effects of printing cost got destroyed by the internet, where everyone pays for the infrastructure, and then everyone gets to use it. And when Wal-Mart, and the local Maytag dealer, and the law firm hiring a secretary, and that kid down the block selling his bike, were all able to use that infrastructure to get out of their old relationship with the publisher, they did. They’d never really signed up to fund the Baghdad bureau anyway.

Sunday, March 08, 2009

Dédé.

Je viens d'écouter un peu par hasard le medley des Colocs à Star Académie.

Ça m'a rappelé que dans l'insoutenable légèreté de l'être, Milan Kundera disait que "Le kitsch, c’est la station de correspondance entre l’être et l’oubli."

Il avait raison, malheureusement.

Carl Carmoni est content

Vous serez contents d'apprendre que le Tribunal administratif du Québec a finalement pris une décision qui marquera les annales judiciaires : le mini-putt est un sport.

À quand un jugement sur les dards de gazon ?

Un excellent timing

Si j'avais terminé mes études en économie, j'aurais gradué l'an dernier, arrivant sur le marché du travail pile pour la crise économique et les dizaines de milliers de pertes d'emploi dans ce domaine.

Mais j'ai changé de parcours scolaire, et je terminerai l'an prochain un baccalauréat en journalisme.

Selon la dernière édition du journal de la Fédération Professionnelle des Journalistes du Québec, le Trente, un journaliste sur 10 aura perdu son emploi d'ici cet été.

Je suis une sorte de mauvais sort, au fond.