Tuesday, March 27, 2007

Lendemains qui déchantent

Je vais parler d'élections toute la semaine; au cours des prochains jours, je vais tenter de faire une liste de dix députés disparus, et de dix nouveaux-venus à surveiller. Je promets de recommencer à être intéressant ensuite, ou du moins d'essayer.

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Mes parents ont voté ADQ. Sans farces. J'essaie de comprendre pourquoi. Jusque ici, la meilleure option, c'est que la discussion suivante a eu lieu :

MÈRE - Tu sais Jerry, je pensais à l'instant même à quel point j'aurais aimé payer poru les traitements hospitaliers de Christopher, quand il était enfant.
PÈRE - Moi aussi! Et ses frais de scolarité, il pourrait franchement payer plus! Et puis tant qu'à y être, je n'ai jamais vraiment désiré de sécurité d'emploi en tant que prof!
MÈRE - En plus, on serait tu bien, pas d'immigrants!

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S'il y a un seul point positif que je peux tirer de l'élection, c'est que l'électorat a refusé de sauter de nouveau dans une chicane de constitution. Si on peut débattre d'économie ou d'éducation au lieu de faire de chaque campagne une élection référendaire, ça ne peut qu'être bon à long terme.

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On parle de la perte de crédibilité de Boisclair et de Charest, moi je vous jase de celle Luke Mervil. Après avoir animé la fête du Canada à Ottawa, il est devenu poster-boy des néo-québécois souverainistes, histoire de s'attirer l'attention médiatique que sa musique n'attirait pas (Quiz! Nommer une chanson de Luke Mervill. Oh! Tout le monde a perdu!). Puis, il a appuyé Boisclair à la chefferie du Parti Québécois, avant de le qualifier de clown et de faire campagne pour Québec Solidaire. Mes sources me disent qu'après-demain, il annoncera son adhésion au Front National.

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Vote de protestation hein ?
"Pis toé t’es dépité pis t’es piteux
Pis tu voudrais des députés pas putes et réputés
Mais c’est pas tant les vieux partis pourris
Que ta pathétique apathie
Pis ton hypothétique et petit appétit
Qui aplatit ta patrie pis ton pays"

On ne parle du même pays, mais je ne saurais dire mieux.

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Concours! Dans les commentaires, écrivez la date à laquelle Boisclair annonce qu'il quitte la chefferie du PQ. La personne la plus près gagnera la première compilation Christophersky, avec plein de musique chouette!

Monday, March 26, 2007

Dents blanches et carnassiers

En résumé : ça va être le chaos total.

Si vous êtes de Québec Solidaire, vous pleurez à chaudes larmes. Avec un chef péquiste pas du tout à gauche, vous n'avez même pas 4 %. Vous terminez, malgré des candidats connus, derrière les Verts et leurs équipes de sympathiques étudiants en sciences humaines. Même si le système européen était appliqué ici, vous n'auriez aucun siège, parce que le minimum, c'est 5 %. Francoise David s'est fait péter la gueule dans Gouin. Vous allez sans doute passer les quatre prochaines années à débattre à savoir "Sommes-nous trop à gauche, pas assez à gauche ?" en brassant votre café avec un linguine. Et Khadir a pris votre seul temps en direct de l'année pour lire de la poésie. Bonnes chicanes internes. Yee-pee.

Si vous êtes du PQ, vous vous mouchez dans un fleurdelysé de seconde main. Vous aviez le gouvernement le plus impopulaire de l'histoire, et une victoire assurée, vous l'avez transformé en la pire élection de votre histoire. La pire, vraiment. Vous vous consolez en énumérant les nouveaux députés géniaux que vous avez gagné, Alexis Wawanoloath en tête. Mais il reste que vous vous êtes plantés royalement. Et que votre chef est apparemment plus con que Paul Martin, qui, lui, avait compris que s'accrocher inutilement c'est stupide. Bonne chefferie. Et yee-pee.

Si vous êtes du PLQ, vous êtes déshydratés d'avoir trop pleuré. Non mais! Vous pensiez surfer sur la haine envers Boisclair, sur les chèques de Stephen. Mais non! Vous vous êtes laborieusement effondrés, votre chef perdant presque son siège. Et le pire est à venir : gouverner avec aucune marge de manoeuvre. Former un cabinet avec presqu'aucun député francophone. Et tenter de gagner du terrain ainsi. Ah, et vous aussi, c'est votre pire élection depuis... hum... 1976 ? Bâtard! Bonne chefferie, ou bonne chute aux enfers. Et yee-pee.

Si vous avez voté ADQ, vous souriez peut-être, mais qu'est-ce que vous faîtes sur ce blogue, bâtisse ? Enweye, déguédine! Et avant de partir : je vais vous attendre au tournant. Si mon pack-sack doit rester au garde-robe, sachez que chaque minute de mon existence en sera une que vous regretterez.

D'ici là, Un jour en France jouera haut et fort ici, chaque jour.

On devra encore imprimer le rêve de l'égalité
On n'devra jamais supprimer celui de la fraternité
Restent des pointillés...

Friday, March 23, 2007

L'aimant à cons, c'est moi!

Hier, manifestation à Montréal contre le dégel des frais de scolarité, avec le cégep de Rimouski(parce que l'UQAR, vous savez, ces grands militants tellementsupérieurs aux cégépiens, ils ont lancé la serviette), ce qui signifie six heures aller en autobus, marcher une heure, six heures retour en autobus. Yakkidi-yay, donc.

Pierre-Luc, un sympathique jeune huluberlu, me propose une idée géniale : faire la marche nu torse, en criant "On gèle - Non au dégel!". Vous connaissez mon exibitionnisme - j'ai dit oui immédiatement, et que la pneumonie frappe, il faut souffrir pour être juste!

Cette initiative nous a valu de nombreuses photos, de l'attention de certaines demoiselles, et, dans mon cas, une entrevue à TQS. Que je n'ai su trouvé sur le web, mais que je vous retranscris ici, prenant Arianne et Pierre-Luc comme témoins de la véridicité de ces propos.

Journaliste con - Mais là, les gars, vous allez pogné la grippe!
Pierre-Luc - (Réponse inaudible par moi, trop de tam-tams).
Christopher - Sous-estime jamais un corps de Rimouski, on est faite toughs!
Journaliste con, persuadé d'être tombé sur un moron en bédaine - ouais mais là, le dégel, c'est 50 $ par session, c'est le coût de la vie, dépenses tu ça en bars, cinquante piastres par session ?
Christopher, pensant pour je ne sais trop quelle raison aux barres de chocolat- En barres?
Journaliste- En bars, en discothèques, en boisson!
Christopher, mentant sans scrupules - Ben moi non, mais je sais qu'il y en a qui le font, sauf que c'est pas 50 $ par session, c'Est 50 $ par session à toutes les sessions pendant cinq ans, ça veut dire 1000 $ de plus par année, du 50 % d'augmentation - je pense que même vous vous pouvez admettre que 50 %, c'est de loin supérieur au coût de la vie.

Ça a continué pendant cinq minutes comme ça, lui essyant de me planter, moi essayant d'être crédible sans chandails, sur les hautes.

Depuis, je rêve que Mongrain se soit crinqué contre moi, du genre "(Remontant ses manches de chemise) C'est ça... En bédaine... Ça veut la gratuité pi ça se met tout nu! C,t'un beau modèle pour la jeunesse ça han... Bravo... (Applaudissements sarcastiques) Bravo...Pi nos petits vieux, pleins de pisse dans les hôpitaux ?".

Wednesday, March 21, 2007

Anecdote fédérale(ish...)

Je suis à mon quartier général, aka la Brûlerie. Qui ne rentre pas, histoire d'aller prendre un café, avec deux bénévoles ? La candidate libérale de Rimouski, Hélène Ménard. En bonne candidate, elle fait le tour en serrant la main de tous, et arrie à moi : me regardant, elle voit un type d'une vingtaine d'années avec un pull de laine gris et lisant Le Devoir. Elle rebrousse chemin avant même d'essayer, sachant que c'est peine perdue. Je ris.

Puis, je ais, avant de quitter, la saluer (et lui dire que je ne vote pas pour elle. J'suis de même moi, vous le savez.). La discussion suivante a lieu :

-Je ne voterai pas pour vous, mais ayant déjà fait une campagne fédéraliste à Rimouski, je sais comment c'est dur, donc, hats off.
-T'as fait une campagne fédéraliste ici ?
-Ouais.
-Le Bloc ?

Je tiens juste à vous rappeler qu'elle a travaillé en politique toute sa vie.

Tuesday, March 20, 2007

Pour un Québec blanc, francophone, catholique, hétérosexuel et aimant la viande!

Je bosse, un peu trop, dans une épicerie, à rouler des sushis et à accomplir les milles autres tâches connexes. Avec mon nouveau statut de membre de la classe ouvrière viennent de nombreux avantages, par exemple, me sentir perpétuellement dans une toune de Springsteen ou Mellencamp, du genre "Workin' for minimum wages/Hey baby, ain't seen you in ages", mais également d'innombrables inconvénients. Dont celui de posséder le Journal de Québec durant mes pauses. Misère.

Hier, lundi, le gros titre était "Des cabanes à sucre ACCOMODANTES". Parce que, scandale!, un groupe de musulmans a averti d'avance une cabane à sucre, qui a, ô hérésie, fait des plats sans lard à part, pour eux. Et que dans une autre cabane, un groupe ayant réservé on utilisé la salle de danse pendant dix minutes pour prier, mettant en criss un illustre chanteur country dont le nom m'échappe. La présidente de l'association des restaurateurs de cabanes à sucre, qui serait clairement plus crédible si elle représentait quelqu'un d'autre que des restaurateurs de cabanes à sucre, s'est offusquée. Et Richard Martineau, éternel colon, a déclaré que les musulmans n'ont aucune bonne raison d'aller dans une cabane à sucre, "sauf pour provoquer". Apparemment, la tire, t'aimes ça juste si t'aimes le pape, tsé. Le tout fut commenté par deux dames du GP, crinqués contre "les ethnies qui débarquent ici et veulent qu'on change tout" (parce qu'au GP de Rimouski, vous savez, les immigrants ont VRAIMENT du pouvoir), sur le fait que "si on va là-bas, c'est à nous de s'adapter, pas à eux" (apparemment, la norme pour la tolérance, c'est le plus bas dénominateur commun), et, mon petit préféré, "j'suis pas raciste, mais j'suis à veille de le devenir". Parce qu'être raciste, c'est comme être végétarien : c'est pas vraiment que tu méprises les autres, c'est plus qu'un matin tu te lèves, et tu te dis "ah ben tiens, j'pourrais être raciste".

Ethnocentrisme con, quand tu nous tiens.

Wednesday, March 14, 2007

Le discours que vous n'avez pas entendu mardi.

Québécois et Québécoises,

Ce soir, j'aimerais pouvoir vous dire que vous assisterez à un moment historique, à un véritable débat politique, d'où vous ressortirez grandis, mieux informés, et surtout, plus aptes à faire un choix éclairé le 26 mars prochain. Malheureusement, ce ne sera sans doute pas le cas. Si le passé doit être garant du présent, vous savez la vérité aussi bien que moi : nous occulterons les vraies questions, malheureusement. Vous verrez une joute oratoire de premier niveau, certes; vous entendrez également durant des jours des experts en tout genre débattre la couleur de ma cravate ou la blancheur de mes dents. Quelques idées intéressantes fuseront également, d'un coté ou de l'autre; mais chacun de nous sera trop partisan pour le reconnaître. Vous méritez mieux que ces petites politicailleries de bas étage, et ce soir, je ferai de mon mieux pour vous en donner plus.

En santé, un gouvernement Young évitera l'approche facile du "signons de plus gros chèques encore et toujours", et tentera d'intégrer le réseau le mieux possible; trop souvent, un enfant doit rester à Sainte-Justine, où il coûte plus de mille dollars par jour, car son CLSC local ne bénéficie pas des 200 $ par jour nécessaire pour engager un aide-infirmier. Un gouvernement Young tiendra également tête au collège des médecins, et approuvera de plus grands pouvoirs aux infirmières; celles-ci peuvent faire infiniment plus qu'elles font présentement, et c'est notre devoir d'utiliser optimalement leurs compétences.

En éducation, nous lutterons contre le décrochage en assurant une école ouverte et malléable, une école où les activités parascolaires ne sont pas que tolérées mais fortement encouragées, une école qui récompensera les professeurs faisant preuve d'initiative au lieu de les casser dans un moule bureaucratique. Et soyons clairs : l'élection d'un gouvernement Young sonnera le glas des bureaucrates n'ayant jamais enseigné mais définissant nos objectifs. Ce sont les enseignantes et les enseignants du Québec qui doivent détenir, et qui détiendront, ce pouvoir.

En environnement, nous refuserons tout compromis ridicule à la "marché du carbone", qui équivaut à payer quelqu'un d'autre pour perdre du poids à notre place au lieu de suivre un régime. Nous diminuerons réellement nos émissions polluantes, et pas seulement dans un livre comptable. Des emplois seront-ils perdus ? Sans doute. Mais notre gouvernement accordera toujours plus d'importance à une vie qu'à cent emplois.

Et parlant d'emplois, ne soyons pas dupes : malgré toutes les promesses qu'un chef peut faire, les cordons principaux de l'économie seront hors de portée du premier minsitre du Québec, et non, nous ne pourrons stopper l'hémorragie d'emplois manufacturiers vers le Tiers-Monde. Mais nous pouvons nous assurer de prévenir au lieu de guérir, et d'aider les employés de secteurs à risque à se spécialiser sans attendre la fermeture d'usines, tous et chacun le désirant.

Mais la première action du gouvernement Young sera de relancer la phase 2 du projet de la Grande Baleine, pour augmenter substantiellement notre production hydroélectrique. Jumelée à une politique musclée de réduction de notre consommation énergétiques, ce seront des milliards de dollars d'électricité que nous pourrons exporter, à un coùt environnemental minime, afin de financer le Québec moderne.

Depuis des temps immémoriaux, politiciens et journalistes ont marché main dans la main dans ce sport qu'est le débat constitutionnel, comme si cette question était la principale épine dans notre pied collectif. Laissez-moi être clair : le Québec est, et sera toujours, une nation disctincte, et nosu devons défendre cette spécifité à chaque occasion. Mais aussi longtemps que notre système hospitalier craquera de partout, que notre taux de décrochage scolaire restera alarmant, aussi longtemps que des milliers de femmes seront battues par leurs conjoints, que de trop nombreux québécois issus de l'immigration seront parfois ostracisés, souvent insultés, tant et aussi longtemps que le Québec détiendra le record mondial du suicide chez les jeunes, et que des dizaines de milliers d'habitants des régions devront quitter leur terre natale non pas par choix mais par obligation, la rage au coeur, aussi longtemps que des populations entières devront retourner à l'école, ou pire, se rabattre sur l'aide étatique, après des dizaines d'années dans un secteur brusquement frappé par la concurrence internationale, aucune, je dis bien aucune minute de ce précieux deux heures ne devrait être dépensé en tergiversations sur l'accord de Calgary, la clause nobobstant, ou toute autre nouvelle bébelle constitutionnelle. Il y a énormément de choses que mon gouvernement tentera d'améliorer ou de régler avant de se lancer dans un débat de virgule ou de trait d'union.

Tiendrons-nous toutes nos promesses ? Sans doute pas. Il y a des chiffres, des facteurs dont nous ne sommes pas au courant, et nosu savons que vous pourrez comprendre qu'inévitablement, nous devrons reculer sur certains points, à la recherche du concensus le plus large possible. Mais une chose est certaine : nous ne cesserons d'essayer de remplir nos engagements, ou leurs objectifs finaux le cas échéant, et dans quatre ans, nous ne le cacherons pas, comme d'autres le font.

Bonne soirée, et j'espère autant que vous que l'on batte New York ce soir.

Thursday, March 08, 2007

Révisionnisme, quand tu nous tiens...

Robin Philpot, héros incontesté des souverainistes québécois crinqués (non, pas toi David), est un con. Vous vous souvenez sans doute de lui comme celui qui a écrit, avec le toujours révisionniste Normand Lester, le livre d'Option Canada, lancé en pleine campagne fédérale. Ce que je n'avais pas compris à l'époque, c'est pourquoi personne n'avait fouillé un peu le passé de Philpot.

Car avant de devenir posterboy des anglophones pour le oui, Philpot a écrit un livre qui niait le génocide rwandais. Rien de moins. Parce que pas seulement des Tutsis furent tués. Ce qui revient à dire que les Juifs ne furent pas vraiment victimes d'un Génocide durant la deuxième guerre mondiale, étant donné que les Gypsies aussi étaient assassinés. Pire : il a dédié son livre à Juvenal Habyarimana, ancien président rwandais, celui-là même qui a créé les milices hutus qui allaient faire couler le sang durant le génocide. Comme ça.

Et bien, ce trou de cul de première classe est apparemment candidat péquiste dans St-Henri-Ste-Anne, et cette fois-ci, il ne s'en tirera pas. Son passé est ramené à l'avant par l'association rwandaise de Montréal; le chef du PQ n'a toujours pas réagi. J'ai une suggestion d'une déclaration de réaction.

"Robin Philpot est un trou de cul de première, un enfoiré, un idiot incroyable. Il s'est faufilé à travers les mailles du système, mais vous pouvez être persuadés qu'il ne recevra pas une seule once d'aide supplémentaire de notre parti durant cette élection".

Si seulement la vie était comme ça.

(EDIT : Au moment de visionner ce texte pour la première fois, la publicité qui apparaît à droite en est une... du Parti Québécois. Si vous vouliez leur voler quelques dollars qui iraient peut-être à Philpot autrement, vous savez ce qu'Il vous reste à faire.)

Wednesday, March 07, 2007

For the times, they are a-changin'

CBC :

British MPs voted on Wednesday to radically reform the House of Lords, demanding that all members be elected, instead of appointed.

MPs voted 337-224 in favour of the change. It calls for the end of the centuries-old practice of having unelected dukes, earls and other elites in the House of Lords, an upper chamber that has the power to revise and delay laws proposed by MPs in the House of Commons
(...)
The bill must clear several hurdles, including another vote in the House of Commons and scrutiny by the Lords themselves, before becoming law. It potentially could make Britain's House of Lords similar to the U.S. Senate, and upper chambers in Brazil, Japan and Australia.

"[The House of Commons] has taken the momentous step to reform the upper house and make it fit for a modern democracy," said Menzies Campbell, leader of the opposition Liberal Democrats.



Sincèrement, si même le Royaume-Uni refuse la tradition pour s'adapter au dix-huitième siècle (en retard, mais tout de même), je pense qu'on devrait sérieusement, sérieusement comprendre qu'il est plus que temps qu'on le fasse nous aussi.

Sunday, March 04, 2007

Saturday, March 03, 2007

M'enfin!

Ce mercredi dernier, c'était le cinquantième anniversaire de la première apparition de Gaston Lagaffe. Pour souligner l'évènement, la Belgique à rendu tous les "parcmètres" de Bruxelles gratuits.

Ne désirant pas passer à côté d'un tel évènement, la Suisse a hier commis une immense gaffe, de taile plus grande que n'importe laquelle de Gaston (et oui, j'inclue dans cette comparaison le gaffophone). Ils ont accidentellement envahi le Liechtenstein.

Swiss Accidentally Invade Liechtenstein

ZURICH, Switzerland (AP) -- What began as a routine training exercise almost ended in an embarrassing diplomatic incident after a company of Swiss soldiers got lost at night and marched into neighboring Liechtenstein.
According to Swiss daily Blick, the 170 infantry soldiers wandered just over a mile across an unmarked border into the tiny principality early Thursday before realizing their mistake and turning back.
A spokesman for the Swiss army confirmed the story but said that there were unlikely to be any serious repercussions for the mistaken invasion. ''We've spoken to the authorities in Liechtenstein and it's not a problem,'' Daniel Reist told The Associated Press.
Officials in Liechtenstein also played down the incident. Interior ministry spokesman Markus Amman said nobody in Liechtenstein had even noticed the soldiers, who were carrying assault rifles but no ammunition. ''It's not like they stormed over here with attack helicopters or something,'' he said.
Liechtenstein, which has about 34,000 inhabitants and is slightly smaller than Washington DC, doesn't have an army.


En plus, ils ont fait fuir M. De Mesmaeker et ses contrats...