Tuesday, July 29, 2008

You like ice cream ? Vote republican.

Les Républicains ont l'heureuse habitude d'utiliser des citations d'Obama contre lui. Dont cette ligne, trouvée, sur un quelconque truc Facebook :
We can’t drive our SUVs and eat as much as we want and keep our homes on 72 degrees at all times…and then just expect that other countries are going to say OK. That’s not leadership. That’s not going to happen.

Ils devraient faire un spot télé avec ça.

(Famille heureuse dans une mini-van. Trois enfants, dont une jeune asiatique, en habits de soccer.)

NARRATEUR - You got to bring your children to their latest soccer game.

(Gros plan d'un journal, la ligne "We can't drive our SUVs - B. Hussein Obama")

NARRATEUR - But Barack Obama doesn't want you to do it.

(Plan d'une famille afro-américaine suant à grosses gouttes)

NARRATEUR - Weather's hot ? Forget about comfort with...

(Gros plan d'un journal, la ligne "We can't keep our homes at 72 degrees at all time - B. Hussein Obama")

NARRATEUR - ...Obama as president.

(Plan d'une famille joyeuse et multiculturelle qui mange de la crème glacée)

NARRATEUR - You could forget it by having ice cream, but Barack Obama...

(Gros plan d'un journal, la ligne "We can't eat as much as we want - B. Hussein Obama")

NARRATEUR - ...Doesn't want you to eat enough.

(Plan de la boule de crème glacée d'une petite fille qui tombe. Elle pleure.)

NARRATEUR - Barack Hussein Obama. Against soccer games. Against Comfort. Against Ice Cream.

(Paid for by the Republican National Commitee)

Saturday, July 26, 2008

En réponse à Jeanne

Des enfants, ils en meurent de chaque côté des murs, il y a seulement la différence de l’arme pour les abattre.

C'est là-dessus qu'on diffère. La principale distinction entre Israel et une certaine frange radicale palestinienne n'est pas l'arme, mais l'intention. Je trouve le mur tout aussi déplorable que toi Jeanne, sauf qu'il reste qu'il a été construit avec des objectifs de sécurité, et non pas avec le but de délibérément assassiner des innocents. Je ne veux pas diminuer en rien les sévices que subissent la population palestinienne en raison du mur, mais ceux-ci sont les effets connexes du mur, pas leur objectif principal. Il s'agit d'une horrible décision de politique publique, décision qui entraîne des conséquences catastrophiques, mais une décision qui a été prise avec un objectif défendable à la base, celui de protéger la population israélienne contre de futurs attentats.

En contrepartie, l'exemple que je donnais, celui de Samir Kuntar, était celui d'un assassin ayant de sang froid abattu des civils, de quelqu'un qui a tué une fillette à coups de crosse de carabine et qui est maintenant considéré comme un héros pour cet acte. Un meurtrier en bonne et due forme.

Toute la différence est dans l'intention : si Kuntar avait une claire intention de tuer des civils, tout comme les autres terroristes qui l'ont précédé et suivi, ce n'est pas le cas de ceux qui ont construit le mur. Et aucune commémoration nationale ne célèbre le mur et ses conséquences néfastes; Kuntar, lui, a eu droit à une journée de célébration nationale au Liban pour sa libération.

Il est important de s'opposer au mur autant que possible; mais le mettre sur un pied d'égalité avec des assassins, non.

Monday, July 21, 2008

Ça bat si facilement Dora l'exploratrice

Avant de répondre plus longuement à Jeanne, quelque chose qui, au moins, va faire l'unanimité : Feist et Sesame Street.

I guess there's just a meanness in this world...

RealClearPolitics :
This week, Kuntar, dressed in fatigues and sporting a Hitlerian mustache and haircut, walked down a red carpet arrayed for him in Beirut. The government closed all offices and declared a national day of celebration. Tens of thousands of Lebanese cheered, waved flags, threw confetti, and set off fireworks as Hezbollah staged a rally to celebrate their "victory" over Israel. Mahmoud Abbas,he "moderate" leader of the Palestinian Authority, sent "blessings to Samir Kuntar's family." PA spokesman Ahmad Abdul Rahman sent "warm blessings to Hezbollah ... on the return of the heroes of freedom ... headed by the great Samir Kuntar."

Et qui était ce Kuntar, curieux copains ?
In 1979, as a 16-year-old, he and four others had traveled to northern Israel by boat from Lebanon and come ashore in the seaside town of Nahariya. At midnight, Smadar Haran recalled, they burst into her apartment building. Peering out to see what the noise was, Smadar, mother of two, slammed shut her apartment door when she saw the terrorists -- but too late. Kuntar had glimpsed her. Her husband, Danny, helped Smadar and their younger daughter, 2-year-old Yael, to squeeze into a crawl space above the bedroom.(...)As police began to arrive, Kuntar and the others dragged Danny and 4-year-old Einat down to the beach. With Einat watching, Kuntar shot Danny in the head and then threw his body into the surf. Kuntar then repeatedly smashed Einat's head against a rock with his rifle butt, killing her, too.

Une journée de célébration nationale pour la libération de quelqu'un qui a de sang froid assassiné un enfant de 4 ans.

Et que fera-t-il maintenant ? Selon France24 :
Au Liban, même si l’on considère qu’il est encore tôt de parler d’avenir politique tant que Kantar n’est pas rentré au pays, nombreux sont ceux qui le voient déjà en parlementaire ou en figure de proue de l’opposition.(...)Selon Sayyed Franjieh, analyste politique à Beyrouth, "il ne serait pas étonnant de retrouver Kantar, en tant que candidat druze, sur la liste de l’opposition dans la circonscription de Baabda". Cette circonscription du Mont-Liban compte, en effet, un important électorat chiite pro-Hezbollah ainsi que de nombreux chrétiens partisans du général Aoun, tous deux piliers de l’opposition.

Apparemment, avant sa mort, John Wayne Gacy était en négociation pour se présenter dans une circonscription de Beirut Ouest.

C'est là la principale différence, je crois, entre Israel et ses adversaires présents, le Hamas et le Hezbollah : si les frappes israéliennes frappent (trop) souvent des civils, elles ne sont toutefois jamais sciemment dirigées contre eux, mais contre des membres de groupes armées. De l'autre côté, tout israélien est un ennemi à abattre, fillette de quatre ans incluse.

Saturday, July 05, 2008

C'est M. Cola qui m'a donné ce truc

Un bon truc pour avoir l'air crédible : ne pas parler de l'entreprise d'armement Lockheed Martin comme étant "M. Martin". Surtout pas lorsque vous travaillez pour la Presse Canadienne.

Friday, July 04, 2008

Petit message aux gens de Québec.

Désolé de briser le beau love-in de la ville de Québec qui déferle sur nous depuis quelques jours, mais j'ai un léger conseil pour les gens de Québec.

Félicitations, vous avez Paul McCartney en concert. Bravo. Mais vous voulez que ça arrive de nouveau, des grands spectacles comme ça ? Quand il y a un sondage pour demander quelle chanson vous voulez entendre au spectacle, faîtes un choix sensé. Pas Ob-la-di, ob-la-da, qui est apparemment votre premier choix.

Ob-La-Di, Ob-La-Da. La chanson qui pue la fausse harmonie, la chanson sans aucune imagination, le point sombre de l'album blanc, la chanson numéro 48 des cinquante pires chansons selon le magazine Blender, une chanson que John Lennon a qualifié de "Paul granny shit".

Merci.

Thursday, July 03, 2008

Dumber by the dozen

Hier soir, télévision post-déménagement. Un mauvais film - Mighty Joe Young, si je ne m'abuse, un gros gorille qui agit en humain ou un truc du genre. Trop fatigué pour même changer de poste.

Les pubs commencent, et entre deux blondes permanentées qui m'invitent à jaser "avec les célibataires le plus branchés en ville", une pub de bière. De Coors Light, en fait - la bière de ceux qui ont un jour décidé que le goût était un sens tellement surévalué.

Imaginez-vous, ce dit breuvage de médiocre qualité s'est muni de nouveau gadget promotionnel - la fraîcheur garantie. Si ta bière est froide, la montagne sur l'étiquette change de couleur! Wow!

Merci, Coors Light. C'était tellement compliqué de TOUCHER LA BOUTEILLE, hein.