J'avais l'intention d'ecrire un petit bilan personnel de 2006, une sorte de "oh-mais-quelle-annee-tumultueuse", revenir sur l'horrible premiere moitie, finir sur les tres cools derniers mois, mais vous savez quoi ? Au fond, ni vous ni moi n'en avez rien a foutre d'un tel bilan super nombriliste, surtout enterres par les bilans de toute sorte comme on l'est (alors, mon top 10 des meilleurs spectacles franco-manitobains de danse moderne est...), et ca ne serait que resassier (est-ce un vrai verbe ou j'hallucine?) de vieilles histoires qui sont mieux de rester ou elles sont, pour la plupart.
Alors, tout simplement, un gros (immense, gargantuesque, elephantesque) merci a vous tous qui m'ont tendu epaules et mains et qui ont contribue a stopper ma pathetique chute printaniere, un gros calin a tous ceux qui m'apprecient (ou me haient, qui sait?) assez pour lire ce blog (et vous etes vachement plus nombreux que je le croyais - quarante lecteurs par jour ? C'est qui tout ce monde la ?), des bisous aux demoiselles, et, par-dessus tout, que 2007 (que je debuterais sept heures avant vous! Nian-han!), soit emplie de joie, d'amour, de coupes de cheveux reussies, de creme glacee pate a biscuits de Ben & Jerrys, de nuits passees en petite cuiller en charmante compagnie, de roads trips intenses en Gaspesie, de fantastiques spectacles de rock indie, et, pourquoi pas, de rejoignage de Christopher en quelque part en Asie (l'invitation est lancee!).
Allez, bonne annee!
Saturday, December 30, 2006
Thursday, December 28, 2006
Allons tous, a Jerusalem...
A, LFDM est a sept heures... Un coffret DVD est definitivement necessaire.
Noel est deja chose du passe, pieux citoyens... Et ce fut, malgre le ton quelque peu sceptique de mon dernier message, un tres, tres beau Noel. Notre petit noyau d'environ six-sept irreductibles vingtenaires, tous geniaux et rencontres a l'auberge de jeunesse, fut joint dans la cuisine commune par une famille australienne comprenant les deux petites filles les plus cutes de l'histoire de l'humanite (et la plus jeune m'a pris en affection - j'ai passe les trois derniers jour a jouer a tout plein de jeu avec elle et elle m'a meme offert un porte-cle koala). C'etait mon tout premier reveillon non-familial, et bien que je me sois considerablement ennuye, c'etait au-dela de mes attentes, vraiment... Mon lait de poule au brandy a fait fureur - peut-etre meme un peu trop, considerant l'etat deplorable de mon pantalon le lendemain matin (avant que vous ne me soupconniez d'incontinence : il etait dechire lamentablement, c'est tout).
Le lendemain j'ai fuit l'inexistant bnoxing day et suit alle au memorial de l'Holocauste, histoire de me recueillir un peu sur l'olivier plante en l'honneur de mon heros, le grand Raoul Wallenberg. J'ai egalement au cours des derniers jours fait le chemin de croix de Jesus - rien de moins -, vu son lieu de sepulture, grimpe le mont des Oliviers, admire le Dome of the Rock, visite la plus ancienne ville au monde (Jericho!), et bouffe autant de falafel qu'il m'etait possible de consommer. Jerusalem comme base de voyage, c'est absolument incroyable. Je la quitte demain direction le Caire, pour y passer le nouvel an, puis je reviens sur mes pas passer une semaine a plonger dans la mer rouge avec Judith, une Allemande, et Andy, decrit par mon amie de huit ans comme "Your evil clone".
Mais... je n'en ai pas fini avec Israel. Loin de la. Il y a tellement d'histoire ici, tellement a apprendre et du passe et du present, et les gens sont tellement, tellement interessants... Ils s'ouvrent sur ce qui se passe ici a un niveau qui ne cesse de me surprendre. Je tombe presentement amoureux, donc - et l'avantage indeniable d'un pays sur une demoiselle, c'est que le pays ne peut pas dire non (ok, il peut, avec les visas et tout ca, mais vous comprenez ce que je veux dire).
Bref, a moins de revirement majeur (et c'est fort probable qu'il y en ait un, considerant QU'AUCUN de mes plans n'a jusqu'ici ete suivi) je vais faire quelque chose que je n'avais pas le moins du monde envisage. A mon retour d'Egypte, je vais sans doute m'engager dans un kibbutz.
Mon bilan 2006 suivra bientot, jeunes gens.
Noel est deja chose du passe, pieux citoyens... Et ce fut, malgre le ton quelque peu sceptique de mon dernier message, un tres, tres beau Noel. Notre petit noyau d'environ six-sept irreductibles vingtenaires, tous geniaux et rencontres a l'auberge de jeunesse, fut joint dans la cuisine commune par une famille australienne comprenant les deux petites filles les plus cutes de l'histoire de l'humanite (et la plus jeune m'a pris en affection - j'ai passe les trois derniers jour a jouer a tout plein de jeu avec elle et elle m'a meme offert un porte-cle koala). C'etait mon tout premier reveillon non-familial, et bien que je me sois considerablement ennuye, c'etait au-dela de mes attentes, vraiment... Mon lait de poule au brandy a fait fureur - peut-etre meme un peu trop, considerant l'etat deplorable de mon pantalon le lendemain matin (avant que vous ne me soupconniez d'incontinence : il etait dechire lamentablement, c'est tout).
Le lendemain j'ai fuit l'inexistant bnoxing day et suit alle au memorial de l'Holocauste, histoire de me recueillir un peu sur l'olivier plante en l'honneur de mon heros, le grand Raoul Wallenberg. J'ai egalement au cours des derniers jours fait le chemin de croix de Jesus - rien de moins -, vu son lieu de sepulture, grimpe le mont des Oliviers, admire le Dome of the Rock, visite la plus ancienne ville au monde (Jericho!), et bouffe autant de falafel qu'il m'etait possible de consommer. Jerusalem comme base de voyage, c'est absolument incroyable. Je la quitte demain direction le Caire, pour y passer le nouvel an, puis je reviens sur mes pas passer une semaine a plonger dans la mer rouge avec Judith, une Allemande, et Andy, decrit par mon amie de huit ans comme "Your evil clone".
Mais... je n'en ai pas fini avec Israel. Loin de la. Il y a tellement d'histoire ici, tellement a apprendre et du passe et du present, et les gens sont tellement, tellement interessants... Ils s'ouvrent sur ce qui se passe ici a un niveau qui ne cesse de me surprendre. Je tombe presentement amoureux, donc - et l'avantage indeniable d'un pays sur une demoiselle, c'est que le pays ne peut pas dire non (ok, il peut, avec les visas et tout ca, mais vous comprenez ce que je veux dire).
Bref, a moins de revirement majeur (et c'est fort probable qu'il y en ait un, considerant QU'AUCUN de mes plans n'a jusqu'ici ete suivi) je vais faire quelque chose que je n'avais pas le moins du monde envisage. A mon retour d'Egypte, je vais sans doute m'engager dans un kibbutz.
Mon bilan 2006 suivra bientot, jeunes gens.
Monday, December 25, 2006
Mon premier top 5.
Je me suis retenu jusqu'ici mais j'adore en faire... Voici dont les cinq meilleures raisons qui font que la messe de minuit a Bethlehem etait moins reussi que mon bal de finissants!
5) La connection video et sonore fonctionnait a mon bal - et il y avait vachement plus de personnes pour la regarder.
4) Jerome n'avait pas poste des snipers du Fatah et du Hamas pour assurer la securite a ma graduation; aussi, l'acces au Centre des Congres n'etait pas limite par un gigantesque mur et des checkpoints israeliens.
3) Mes cheveux au bal me donnait l'air d'un Beatle; mes cheveux a Bethlehem du deuxieme guitariste de Whitesnake.
2) Y avait un apres-bal. Et des filles. Et de l'alcool.
1) Le president de l'Autorite Palestinienne n'a pas vole la vedette au bal en arrivant une heure en retard.
5) La connection video et sonore fonctionnait a mon bal - et il y avait vachement plus de personnes pour la regarder.
4) Jerome n'avait pas poste des snipers du Fatah et du Hamas pour assurer la securite a ma graduation; aussi, l'acces au Centre des Congres n'etait pas limite par un gigantesque mur et des checkpoints israeliens.
3) Mes cheveux au bal me donnait l'air d'un Beatle; mes cheveux a Bethlehem du deuxieme guitariste de Whitesnake.
2) Y avait un apres-bal. Et des filles. Et de l'alcool.
1) Le president de l'Autorite Palestinienne n'a pas vole la vedette au bal en arrivant une heure en retard.
Saturday, December 23, 2006
ךש נםאאןמק דםורןשמאק
Impressionnes hein ? Christopher 1, languages internationaux 3.
Tres rapidement : j'ai quitte Tel-Aviv aujourd'hui... En bout de ligne c'etait un peu comme le Pllateau : plein de gens jeunes et jolis a nimporte quelle heure du jour dans les rues et les cafes (une vraie job ? connait pas!) et tout a six fois le prix de partout ailleurs. J'y ai meme croise Pierre Lapointe, imaginez...
Hier, a l'auberge, le type zappait entre differentes radios internet quand est arrive... Le reel du forgeron, de la Bottine Souriante. Z'imaginez mon etonnement. J'ai immediatement saute de mon siege et danse a l'etonnement (et l'horreur) general. Que faisait la bottine a Tel-Aviv, c'est un mystere que je devrai resoudre un jour.
(BTW, je tiens a vous faire remarquer que j'avais les cheveux longs. Et un pinch mou. Et une passion pour la musique. Et je fais de l'asthme. Et je suis venu a Tel-Aviv. Quiconque connait son cinema quebecois doit presentement se poser de serieuses questions sur moi.)
Sur ce, cher lecteurs, je vous souhaite le plus beau et joyeux des Noel (avec de la neige, si possible, et de la dinde et du hockey et tout ce dont je m'ennuie de cet hiver) et je vous remercie encore d'etre si nombreux a me lire et, surtout, a me donner de vos nouvelles. A, et tiens, je me permets meme un leger ecart sentimental pour les Fetes : je vous aime tout le monde. Oui oui. Meme toi, Timmy. Immense calin collectif. Gnnnnnnnnnnnn. C'est fini.
Pour ma part mon Noel sera de couleur... Hum... Religieuse mettons, car je serai a Bethlehem histoire de celebrer avec des milliers de chretiens fondamentalistes. Je tenterai de les convaincre que, demain soir, la reponse a What Would Jesus Do ? est tres simple.
Party.
Tres rapidement : j'ai quitte Tel-Aviv aujourd'hui... En bout de ligne c'etait un peu comme le Pllateau : plein de gens jeunes et jolis a nimporte quelle heure du jour dans les rues et les cafes (une vraie job ? connait pas!) et tout a six fois le prix de partout ailleurs. J'y ai meme croise Pierre Lapointe, imaginez...
Hier, a l'auberge, le type zappait entre differentes radios internet quand est arrive... Le reel du forgeron, de la Bottine Souriante. Z'imaginez mon etonnement. J'ai immediatement saute de mon siege et danse a l'etonnement (et l'horreur) general. Que faisait la bottine a Tel-Aviv, c'est un mystere que je devrai resoudre un jour.
(BTW, je tiens a vous faire remarquer que j'avais les cheveux longs. Et un pinch mou. Et une passion pour la musique. Et je fais de l'asthme. Et je suis venu a Tel-Aviv. Quiconque connait son cinema quebecois doit presentement se poser de serieuses questions sur moi.)
Sur ce, cher lecteurs, je vous souhaite le plus beau et joyeux des Noel (avec de la neige, si possible, et de la dinde et du hockey et tout ce dont je m'ennuie de cet hiver) et je vous remercie encore d'etre si nombreux a me lire et, surtout, a me donner de vos nouvelles. A, et tiens, je me permets meme un leger ecart sentimental pour les Fetes : je vous aime tout le monde. Oui oui. Meme toi, Timmy. Immense calin collectif. Gnnnnnnnnnnnn. C'est fini.
Pour ma part mon Noel sera de couleur... Hum... Religieuse mettons, car je serai a Bethlehem histoire de celebrer avec des milliers de chretiens fondamentalistes. Je tenterai de les convaincre que, demain soir, la reponse a What Would Jesus Do ? est tres simple.
Party.
Thursday, December 21, 2006
Post(e) diplomatique
Tout d'abord : si ma sensuelle et suave voix vous manque, et que vous etes a Rimouski emain (vendredi), syntonisez le 89,1 FM a 7h45.
J'ai hier eu tous les problemes du monde a quitter Istanbul : aparremment la loi interdisait a ma compagnie aerienne de m'envoyer a Tel-aviv sans billet de retour (que je n'avais pas, evidemment). Apres avoir passe une heure a attendre, avoir passe pres de devoir achete un billet de retour bidon, ils ont fouille mon sac de fond en comble (les douaniers ont d'ailleurs fait une joke hilarante de fouille corporelle - je vous la raconterai a mon retour) et ont appele les douanes israeliennes; theoriquement, la police militaire devait m'attendre a Tel-Aviv et m'accompagner jusqu'a ce que j'achete un billet de retour, et peut-etre meme me faire passer une nuit en cellule comme j'arrivais au milieu de la nuit quand les trucs sont fermes. Allechant, non ?
Une fois arrive a l'aeroport la personne qui m'a accueilli etait... une douaniere d'environ mon age. J'ai donc sorti mon sourire a sept cent mille trois cent douze dollars, et fait quelques blagues auto-derisoires en la regardant dans les yeux. Et ils m'ont laisse entrer avec moins de problemes que mes comparses americains qui eux avaient des billets de retour. Christo 1, la securite internationale 0. Haha.
Je comprends toutefois leur paranoia face a ma possible immigration ici : les filles a elles-seules valent l'application pour la citoyennete. Plus que les Sloveniennes. Reste a esperer qu'elles aprecient les pads.
Et tant qu'a etre dans la diplomatie : j'ai jase theologie avec le consul egyptien ce matin. Semblerait-il que nous sommes tres peu nombreux a ecrire "atheists" dans la case religion de l'application de visa.
C'est drole : les gens sont super accueillants ici, mais meme leur accueil est politique : c'est Welcome to Palestine, ou Welcome to Israel.
Meme le musee d'art de Tel-Aviv n'echappe pas a la propagande : allez comprendre comment, mais ils ont reussi a ploguer dans la description d'une exposition de scenes bibliques que Mordechai Vanunu, le scientifique qui a expose au monde le fait qu'Israel possede la technologie necessaire a la construction de l'arme atomique, etait "a dangerous atom spy". J'ai ri, a defaut de mieux
J'ai hier eu tous les problemes du monde a quitter Istanbul : aparremment la loi interdisait a ma compagnie aerienne de m'envoyer a Tel-aviv sans billet de retour (que je n'avais pas, evidemment). Apres avoir passe une heure a attendre, avoir passe pres de devoir achete un billet de retour bidon, ils ont fouille mon sac de fond en comble (les douaniers ont d'ailleurs fait une joke hilarante de fouille corporelle - je vous la raconterai a mon retour) et ont appele les douanes israeliennes; theoriquement, la police militaire devait m'attendre a Tel-Aviv et m'accompagner jusqu'a ce que j'achete un billet de retour, et peut-etre meme me faire passer une nuit en cellule comme j'arrivais au milieu de la nuit quand les trucs sont fermes. Allechant, non ?
Une fois arrive a l'aeroport la personne qui m'a accueilli etait... une douaniere d'environ mon age. J'ai donc sorti mon sourire a sept cent mille trois cent douze dollars, et fait quelques blagues auto-derisoires en la regardant dans les yeux. Et ils m'ont laisse entrer avec moins de problemes que mes comparses americains qui eux avaient des billets de retour. Christo 1, la securite internationale 0. Haha.
Je comprends toutefois leur paranoia face a ma possible immigration ici : les filles a elles-seules valent l'application pour la citoyennete. Plus que les Sloveniennes. Reste a esperer qu'elles aprecient les pads.
Et tant qu'a etre dans la diplomatie : j'ai jase theologie avec le consul egyptien ce matin. Semblerait-il que nous sommes tres peu nombreux a ecrire "atheists" dans la case religion de l'application de visa.
C'est drole : les gens sont super accueillants ici, mais meme leur accueil est politique : c'est Welcome to Palestine, ou Welcome to Israel.
Meme le musee d'art de Tel-Aviv n'echappe pas a la propagande : allez comprendre comment, mais ils ont reussi a ploguer dans la description d'une exposition de scenes bibliques que Mordechai Vanunu, le scientifique qui a expose au monde le fait qu'Israel possede la technologie necessaire a la construction de l'arme atomique, etait "a dangerous atom spy". J'ai ri, a defaut de mieux
Wednesday, December 20, 2006
Hıstoire de pouels.
Batard.
Normalement ce message en serait un petit, gentil, sans consequence. Un wrap-up de la Turquie, de comment je l'ai adore au-dela de toute attente, de mon excitation a l'idee de dormir a Tel-Aviv ce soir. Haha. C'etait sans compter sur ma crasse stupidite : ce message parlera donc de capilosite.
C'est que voyez-vous, j'ai decide de couper ma pseudo-barbe de vingt jours aujourd'hui, et de le faire en grande pompe, c'est-a-dire par un barbier truc, parce que ca avait l'air tres drole. Et effectivement, se faire raser par quelqu'un d'autre avec la grosse lame c'est plutot amusant. Et la intervient mon peu de raisonnement : tant qu'a etre chez un barbier, pourquoi ne pas rafraichir legerement ma coupe de cheveux ? Apres tout, c'est pas comme si j'etais jamais capable d'avoir la coupe que je veux meme quand je parle la meme langue que la coiffeuse.
Haha. Hahaha.
Mesdames, mesdemoıselles et messieurs. J'ai une Longueuil. LA Longueil. Pas dans le sens de 'juste un pad', non, ca j'y suis habitue et ca ne ferait pas les nouvelles; nenon, j'ai la Longueuil en entier. J'ai un toupet a la Tintin qui ferait rougir le Ti-Coune des belles annees. J'ai non seulement les cheveux en brosse sur le dessus, mais j'ai les cheveux en brosse en pseudo Mohawk, plus haut dans le milieu. Et j'ai un pad o combien fantastique, colle avec moult gel a ma tempe. C'est une sorte de melange fait en enfer de George Michael a l'epoque Wham et d'un membre quelconque de Whitesnake. Je serais sans doute le chouchou de ces dames sı j'etais en 1983; mais presentement, c'est la coupe de cheveux la plus laide que j'ai vu de ma vie, definitivement. J'ai essaye de trouver une photo qui y ressemblerait mais aucune n'a le meme impact. Mes cheveux sont un crime contre l'humanite.
J'ai bien entendu couru a la salle de bains afin de tenter de reparer les dommages mais en vain; le desastre est trop etendu. C'est impossible de recuperer ca d'une maniere ou d'une autre. J'suis stupetri, tout deconfit. Je m'etais jure d'un jour me faire une Longueuil pour rire mais jamais au grand jamais a ce point la. Me reste qu'a me trouver un chapeau, a porter (comme je le fais presentement) mon capuchon en permanence ou a opter pour l'option nucleaire.
Morale de cette histoire ? Ne jamais, jamais faire confiance a un barbier turc. Jamais.
Normalement ce message en serait un petit, gentil, sans consequence. Un wrap-up de la Turquie, de comment je l'ai adore au-dela de toute attente, de mon excitation a l'idee de dormir a Tel-Aviv ce soir. Haha. C'etait sans compter sur ma crasse stupidite : ce message parlera donc de capilosite.
C'est que voyez-vous, j'ai decide de couper ma pseudo-barbe de vingt jours aujourd'hui, et de le faire en grande pompe, c'est-a-dire par un barbier truc, parce que ca avait l'air tres drole. Et effectivement, se faire raser par quelqu'un d'autre avec la grosse lame c'est plutot amusant. Et la intervient mon peu de raisonnement : tant qu'a etre chez un barbier, pourquoi ne pas rafraichir legerement ma coupe de cheveux ? Apres tout, c'est pas comme si j'etais jamais capable d'avoir la coupe que je veux meme quand je parle la meme langue que la coiffeuse.
Haha. Hahaha.
Mesdames, mesdemoıselles et messieurs. J'ai une Longueuil. LA Longueil. Pas dans le sens de 'juste un pad', non, ca j'y suis habitue et ca ne ferait pas les nouvelles; nenon, j'ai la Longueuil en entier. J'ai un toupet a la Tintin qui ferait rougir le Ti-Coune des belles annees. J'ai non seulement les cheveux en brosse sur le dessus, mais j'ai les cheveux en brosse en pseudo Mohawk, plus haut dans le milieu. Et j'ai un pad o combien fantastique, colle avec moult gel a ma tempe. C'est une sorte de melange fait en enfer de George Michael a l'epoque Wham et d'un membre quelconque de Whitesnake. Je serais sans doute le chouchou de ces dames sı j'etais en 1983; mais presentement, c'est la coupe de cheveux la plus laide que j'ai vu de ma vie, definitivement. J'ai essaye de trouver une photo qui y ressemblerait mais aucune n'a le meme impact. Mes cheveux sont un crime contre l'humanite.
J'ai bien entendu couru a la salle de bains afin de tenter de reparer les dommages mais en vain; le desastre est trop etendu. C'est impossible de recuperer ca d'une maniere ou d'une autre. J'suis stupetri, tout deconfit. Je m'etais jure d'un jour me faire une Longueuil pour rire mais jamais au grand jamais a ce point la. Me reste qu'a me trouver un chapeau, a porter (comme je le fais presentement) mon capuchon en permanence ou a opter pour l'option nucleaire.
Morale de cette histoire ? Ne jamais, jamais faire confiance a un barbier turc. Jamais.
Sunday, December 17, 2006
La vie est un sport dangereux.
Dans la serie 'Christopher tente de se defaire de son look d'ıntello aux pulls gris en faisant mılles et une aventures etranges', voici l'episode numero trois de 'Christopher Young Sportif Extreme!' (*Cue a une chorale de filles type Gospel*)
Christopher Young sportif extreme,
Christopher Young c'est comme ca qu'on l'aime!
Pathetique. Donc, apres avoir surfe a Florianopolis deux semaines avant le championnat mondial de surf, apres avoır fait du Bungee au site le plus haut en Amerique du Nord (site legal, on s'entend), j'ai aujourd'hui fait du parapente en tandem a Oludenız, lieu du championnat mondial de ce sport (et avant qu'un finfinaud ne le demande : non, j'ai aucune batisse d'idees de comment tu fais ca une competition de parapente - serait-ce un combat mortel dans les airs ? Anyway.). C'etait achement genial descendre pendant une trentaine de minutes au dessus d'une falaise peuplee par des chevres de montagnes et d'un lagon plus bleu qu'un uniforme des Blue Jays (j'y ai cherche Brooke Shields mais peine perdue; dommage, j'etais pret a teindre ma tignasse blonde). C'etait vraiment, vraiment cool et je vous conseille fortement d'essayer - quand vous serez dans un pays du Tıers-Monde sinon ca va vous couter les yeux de la tete. (Cout d'une descente de parapente dans les alpes : 300 euros. Cout d'une descente hors saison a Oludenız : une cınquantaine de dollars canadiens. Vive la Turquie).
Tout au long de ma descente je n'ai cependant pense a rien d'autre que la (beaucoup trop drole) scene de Wedding Crashers ou Will Ferrell raconte qu'il a pogne une fille a l'enterrement de son chum :
J'eclatais de rire en descendant sans que le type qui conduisait n'y comprenne quoi que ce soit.
N'empeche qu'a force de passer des heures sur des plages a reflechir, on en vient a developper des pensees assez... poussees. Par exemple : Quı est l'imbecile a TVA qui a accepte de financer l'emission Politiquement Colette ? Hum ? Non mais, imaginez. Quelqu'un vient vous voir et vous propose d'ınjecter quelques centaines de milliers de dollars dans un show de debat dont le concept majeur est qu'il est anime par Pierre Brassard deguise en fille! Non mais faut etre singulierement con pour approuver une telle idiotie.
Je suis presentement a Faralya (ne sortez meme pas la carte ca ne vaut pas la peine) dans une pension bio-vegetarienne (la bouffe est vraiment geniale - vive les aubergines!) et demain je descends dans la vallee des papillons pour en voir des centaines d'especes, a condition qu'il ne pleuve pas... Car le sentier que je dois emprunter pour m'y rendre a tue le dernier type (un australien) qui s'y est aventure sous la pluie. Encourageant, non ?
Et parlant de mort possible : Gaza on oublie ca je pense. Definitivement. Je vais attendre d'etre un reporter international high-profile (ca devrait arriver d'ici... six mois mettons) avant de m'aventurer dans des zones en pleine guerre civile. Sinon visiter Gaza avec mes cheveux frises bruns reviendrait a courir dans Harlem avec un costume du Ku Klux Klan (Fait : a l'epoque, jadis, quand j'etais membre de Major Cocu, je trouvais hilarant l'idee d'un jour avoir un fan club nomme le CocuCluxClan). Bref, je serai prudent et me decevrai moi-meme en ne m'y aventurant pas. Coupez egalement le nord du pays - j'hais trop le Hezbollah pour ne pas m'en mefier - et ca reduit singulierement mon sejour en terre sainte, en plus de me peinturer a jamais comme pissou. Enfin.
Comme dirait si bien le poete : Vaut mieux etre pissou que Picsou. Ou quelque chose du genre du moins.
Christopher Young sportif extreme,
Christopher Young c'est comme ca qu'on l'aime!
Pathetique. Donc, apres avoir surfe a Florianopolis deux semaines avant le championnat mondial de surf, apres avoır fait du Bungee au site le plus haut en Amerique du Nord (site legal, on s'entend), j'ai aujourd'hui fait du parapente en tandem a Oludenız, lieu du championnat mondial de ce sport (et avant qu'un finfinaud ne le demande : non, j'ai aucune batisse d'idees de comment tu fais ca une competition de parapente - serait-ce un combat mortel dans les airs ? Anyway.). C'etait achement genial descendre pendant une trentaine de minutes au dessus d'une falaise peuplee par des chevres de montagnes et d'un lagon plus bleu qu'un uniforme des Blue Jays (j'y ai cherche Brooke Shields mais peine perdue; dommage, j'etais pret a teindre ma tignasse blonde). C'etait vraiment, vraiment cool et je vous conseille fortement d'essayer - quand vous serez dans un pays du Tıers-Monde sinon ca va vous couter les yeux de la tete. (Cout d'une descente de parapente dans les alpes : 300 euros. Cout d'une descente hors saison a Oludenız : une cınquantaine de dollars canadiens. Vive la Turquie).
Tout au long de ma descente je n'ai cependant pense a rien d'autre que la (beaucoup trop drole) scene de Wedding Crashers ou Will Ferrell raconte qu'il a pogne une fille a l'enterrement de son chum :
The guy died in a paragliding accident! How loser is that! 'Hello honey, take a pic! Whoops, I'm dead! Man, what a LOSER!'
J'eclatais de rire en descendant sans que le type qui conduisait n'y comprenne quoi que ce soit.
N'empeche qu'a force de passer des heures sur des plages a reflechir, on en vient a developper des pensees assez... poussees. Par exemple : Quı est l'imbecile a TVA qui a accepte de financer l'emission Politiquement Colette ? Hum ? Non mais, imaginez. Quelqu'un vient vous voir et vous propose d'ınjecter quelques centaines de milliers de dollars dans un show de debat dont le concept majeur est qu'il est anime par Pierre Brassard deguise en fille! Non mais faut etre singulierement con pour approuver une telle idiotie.
Je suis presentement a Faralya (ne sortez meme pas la carte ca ne vaut pas la peine) dans une pension bio-vegetarienne (la bouffe est vraiment geniale - vive les aubergines!) et demain je descends dans la vallee des papillons pour en voir des centaines d'especes, a condition qu'il ne pleuve pas... Car le sentier que je dois emprunter pour m'y rendre a tue le dernier type (un australien) qui s'y est aventure sous la pluie. Encourageant, non ?
Et parlant de mort possible : Gaza on oublie ca je pense. Definitivement. Je vais attendre d'etre un reporter international high-profile (ca devrait arriver d'ici... six mois mettons) avant de m'aventurer dans des zones en pleine guerre civile. Sinon visiter Gaza avec mes cheveux frises bruns reviendrait a courir dans Harlem avec un costume du Ku Klux Klan (Fait : a l'epoque, jadis, quand j'etais membre de Major Cocu, je trouvais hilarant l'idee d'un jour avoir un fan club nomme le CocuCluxClan). Bref, je serai prudent et me decevrai moi-meme en ne m'y aventurant pas. Coupez egalement le nord du pays - j'hais trop le Hezbollah pour ne pas m'en mefier - et ca reduit singulierement mon sejour en terre sainte, en plus de me peinturer a jamais comme pissou. Enfin.
Comme dirait si bien le poete : Vaut mieux etre pissou que Picsou. Ou quelque chose du genre du moins.
Saturday, December 16, 2006
La guerre des Turcs
Premierement, vous voyez en haut ? Oui oui, juste en haut de ce message ? C'est moi qui vend mon integrite (ou le peu qu'il en reste) pour une demi-cenne du clic. On verra ben ce que ca va donner.
Donc je suis presentement a Oludeniz, toujours sur la cote Medıterannee (c'est officiellement le mot que j'hais le plus de toute la langue francaıse) apres des passages a Antalya et a Olympos. Et qu'est-ce que j'y fais ? Je me prelasse. Voıla. Apres des mois a errer dans des rues froides et pas tres transversales (maıs ou chaque jour, et oui, tu es la plus belle...) passer des journees sur la plage ca fait du bien quand meme. J'aı un soupcon de culpabilite a l'idee d'etre trop... hum... touriste (j'aı prıs la mauvaise habitude 'backpackienne' d'attacher a ce mot une connotation negative) mais ca part vite : depuis une semaine jour pour jour je n'ai rencontre AUCUN autre touriste. Niet. Nada. Les plages pour moi tout seul. Hahaha. Aujourd'hui j'ai meme fredonne une etrange fusion de Helene de Roch Voisine et de Dimanche au Soir a Chateauguay. Allez comprendre.
Mais les beaux jours tirent a leur fin et pas plus tard que ce mercredi j'embarquerai dans un avion direction Ben-Gurion afin de rapidement faire la tournee ısraelienne et de renouer avec mes racines. Puis, l'Egypte (Oui bon! J'ai decide!) trop rapidement, comme un hors d'oeuvre, histoire de me la mettre en bouche en sachant que j'y reviendrai un jour (apres l'Amerique du Sud. Et l'Asie du Sud-Est. Et l'Australie. Et l'Afrique en entier, si l'occasion se presente. Trop d'endroits a voir pour si peu de temps.). Donc, au moment d'ecrire ces lignes, il me reste trois jours turcs et, gasp!, moins d'un mois avant de revenir et de devoir trouver un emploi, un appart, un systeme de son, l'amour et tout le tralala, de retourner au Canada quoi. Remarquez ma stupidite crasse cher lecteur : j'ai fait mon voyage pour revenir au pays au moment precis ou il fait le plus froid. Bravo. Brillant.
A part les plages variees, j'aı aussi pu admirer les Chymeres a Olympos, endroit assez weird ou du methane sort des profondeurs terrestres en combustion constante. En d'autres mots, la terre est en feu tout le temps par endroits. Assez impressionnant par une nuit sans lune, et pour y aller, j'aı du marcher une bonne heure sur une plage ou on voyait plus d'etoiles que je n'en avais jamais vu - et beaucoup trop d'etoiles filantes. Dans le sens de trop. Comme dans j'aı epuise les vrais voeux ("Je veux des elections federales ce printemps pour y bosser!"), puis les voeux secondaires ("Euh... Je veux me taper la saison 3 de The West Wing en entier!"), puis les voeux pour d'autres personnes ("Euh... hum... Je veux que David visite le Maroc ?"), puis les voeux secondaires pour d'autres personnes ("Euh... batisse... hum... je veux que Jean-Daniel lise du Eluard demain ?!?!?" ) avant de finalement devoir puiser dans le n'ımporte quoi assume ("Je veux... mysanthrope conjugual!").
"Mais", me retorquerez-vous, le sourcıl arque et le regard m'accusant de mille points d'interrogation affutes tels des poignards arabes, "pourquoı tout simplement ne pas faire de voeux ? " Ce a quoi je repondrai : Vous voulez vraiment que je gaspille des etoiles filantes ? Non mais tse! Y a des limites la.
Dans un tout autre ordre d'ıdees, malgre la distance et une dernıere place en debut de saison, je viens de ravir la premiere position de mon pool de hockey. Oui oui. Je suis fier en tabarnouche! Je pense meme revenir plus tot juste pour baver tout le monde avec ca :
(Lea en pyjama) -Christo ?!? Qu'est-ce tu fais la ?
(Christo trop joyeux) -Dix points d'avan-ceuh! Nananananere!
(Lea en pyjama) -Hein ?
(Christo trop joyeux) -T'as un trou dans ta mitaine.
(Lea en pyjama) -Euh... T'as de la neige sur ta tuque ?
Je vous laisse completer, lecteurs a l'imagination fertile (et aux references culturelles communes).
Donc je suis presentement a Oludeniz, toujours sur la cote Medıterannee (c'est officiellement le mot que j'hais le plus de toute la langue francaıse) apres des passages a Antalya et a Olympos. Et qu'est-ce que j'y fais ? Je me prelasse. Voıla. Apres des mois a errer dans des rues froides et pas tres transversales (maıs ou chaque jour, et oui, tu es la plus belle...) passer des journees sur la plage ca fait du bien quand meme. J'aı un soupcon de culpabilite a l'idee d'etre trop... hum... touriste (j'aı prıs la mauvaise habitude 'backpackienne' d'attacher a ce mot une connotation negative) mais ca part vite : depuis une semaine jour pour jour je n'ai rencontre AUCUN autre touriste. Niet. Nada. Les plages pour moi tout seul. Hahaha. Aujourd'hui j'ai meme fredonne une etrange fusion de Helene de Roch Voisine et de Dimanche au Soir a Chateauguay. Allez comprendre.
Mais les beaux jours tirent a leur fin et pas plus tard que ce mercredi j'embarquerai dans un avion direction Ben-Gurion afin de rapidement faire la tournee ısraelienne et de renouer avec mes racines. Puis, l'Egypte (Oui bon! J'ai decide!) trop rapidement, comme un hors d'oeuvre, histoire de me la mettre en bouche en sachant que j'y reviendrai un jour (apres l'Amerique du Sud. Et l'Asie du Sud-Est. Et l'Australie. Et l'Afrique en entier, si l'occasion se presente. Trop d'endroits a voir pour si peu de temps.). Donc, au moment d'ecrire ces lignes, il me reste trois jours turcs et, gasp!, moins d'un mois avant de revenir et de devoir trouver un emploi, un appart, un systeme de son, l'amour et tout le tralala, de retourner au Canada quoi. Remarquez ma stupidite crasse cher lecteur : j'ai fait mon voyage pour revenir au pays au moment precis ou il fait le plus froid. Bravo. Brillant.
A part les plages variees, j'aı aussi pu admirer les Chymeres a Olympos, endroit assez weird ou du methane sort des profondeurs terrestres en combustion constante. En d'autres mots, la terre est en feu tout le temps par endroits. Assez impressionnant par une nuit sans lune, et pour y aller, j'aı du marcher une bonne heure sur une plage ou on voyait plus d'etoiles que je n'en avais jamais vu - et beaucoup trop d'etoiles filantes. Dans le sens de trop. Comme dans j'aı epuise les vrais voeux ("Je veux des elections federales ce printemps pour y bosser!"), puis les voeux secondaires ("Euh... Je veux me taper la saison 3 de The West Wing en entier!"), puis les voeux pour d'autres personnes ("Euh... hum... Je veux que David visite le Maroc ?"), puis les voeux secondaires pour d'autres personnes ("Euh... batisse... hum... je veux que Jean-Daniel lise du Eluard demain ?!?!?" ) avant de finalement devoir puiser dans le n'ımporte quoi assume ("Je veux... mysanthrope conjugual!").
"Mais", me retorquerez-vous, le sourcıl arque et le regard m'accusant de mille points d'interrogation affutes tels des poignards arabes, "pourquoı tout simplement ne pas faire de voeux ? " Ce a quoi je repondrai : Vous voulez vraiment que je gaspille des etoiles filantes ? Non mais tse! Y a des limites la.
Dans un tout autre ordre d'ıdees, malgre la distance et une dernıere place en debut de saison, je viens de ravir la premiere position de mon pool de hockey. Oui oui. Je suis fier en tabarnouche! Je pense meme revenir plus tot juste pour baver tout le monde avec ca :
(Lea en pyjama) -Christo ?!? Qu'est-ce tu fais la ?
(Christo trop joyeux) -Dix points d'avan-ceuh! Nananananere!
(Lea en pyjama) -Hein ?
(Christo trop joyeux) -T'as un trou dans ta mitaine.
(Lea en pyjama) -Euh... T'as de la neige sur ta tuque ?
Je vous laisse completer, lecteurs a l'imagination fertile (et aux references culturelles communes).
Monday, December 11, 2006
Petite montee de lait
Je m'etais dit d'eviter de trop glisser dans le politique sur ce blog, jusqu'a mon retour, histoire de vous epargner. Mais aujourd'hui, ce soir, peut-etre est-ce le sentiment de futilite d'avoır passe une journee a la plage, maıs ca veut sortir de tout bord tout cote. Et comme ca risque d'influencer (negativement) mon voyage, voici.
Ceux qui ont pu me parler de polıtıque etrangere au cours de l'ete (une foule tres dense - sıgh) savent a quel point j'abhorre le Hizbollah, futile marionnette syrıenne destınee a semer la merde au Moyen-Orient de par tous les moyens possibles - que ce soit la guerre de cet ete, ou l'assassınat recent de Pierre Gemayal. Et cette haine que j'ai envers un extremisme religieux deguise en solidarite sociale de par l'axe monetaire syrıen/iranien, je l'avais, pour des raisons qui m'echappent, jusqu'ici epargne au Hamas. Jusqu'ici.
Car ce qui vient tout juste de se passer, soit assassıner a bout portant trois enfants d'un haut place du Fatah, ages de sıx, neuf et dıx ans, c'est le barbarisme a l'etat pur, un concentre de tout ce qui rend trop souvent l'humain si mauvais, si laid, si meprisable. C'est un geste qui ne fera rien d'autre que jeter un petrolıer tout entier sur l'eternel brasier de Gaza; c'est une action tout simplement conne, un coup de feu de depart pour une nouvelle guerre civile quı jettera des milliers de corps dans des trous creuses hativement, le tout non pas pour un bout de terrain ou pour une lutte ıdeologique, mais au nom ce qu'il y a de plus vıde, de plus vil sur cette terre, le damne pouvoır. Et le tout fait rire aux eclats les extremistres israeliens, qui voient leurs ennemis eternels lutter non plus pour leurs droits fondamentaux mais lutter ensemble, les uns contre les autres, lıgues par de stupides considerations partisanes.
Certains sourient a moitie en lisant ces lignes, se disant que je reagis par pur egocentrisme, voyant ma possible excursion dans un camp de refugies fortement mıse en doute, ou par sentimentalisme rose-bonbon, touche par le fait qu'il s'agit d'enfants, un peu comme ces militants pro-dauphıns ou phoques ignorant tout le reste du mouvement anımalier. Et peut-etre avez-vous raison, sceptiques. Mais tout ce que je sais, c'est que ce soir, j'hais un peu plus la politique, la partisanerie, les politiciens, la violence, ou toute forme de guerre. Ce soir, je sens un brulant desir de mettre la main sur Les Justes de Camus, et de le lire encore et encore et encore. Ce soir, je me fous un peu du cliche et je n'ai aucune envie sauf celle d'etre le plus pacifiste des pacifistes, pour une fois.
Ce soir, je sais que je ne suis rien, une coche en dessous d'une poire, qu'un tout petit grain de sable futile, que je ne peux rıen faire pour cesser l'incroyable bain de sang qui s'annonce, que je ne peux que crier mes opinions a la face d'un monde qui s'en fout bien. Mais je me dois de crier; comme Minor Threat l'a dit :
'It's like screaming at a wall,
Someday it's gonna fall.'
Ceux qui ont pu me parler de polıtıque etrangere au cours de l'ete (une foule tres dense - sıgh) savent a quel point j'abhorre le Hizbollah, futile marionnette syrıenne destınee a semer la merde au Moyen-Orient de par tous les moyens possibles - que ce soit la guerre de cet ete, ou l'assassınat recent de Pierre Gemayal. Et cette haine que j'ai envers un extremisme religieux deguise en solidarite sociale de par l'axe monetaire syrıen/iranien, je l'avais, pour des raisons qui m'echappent, jusqu'ici epargne au Hamas. Jusqu'ici.
Car ce qui vient tout juste de se passer, soit assassıner a bout portant trois enfants d'un haut place du Fatah, ages de sıx, neuf et dıx ans, c'est le barbarisme a l'etat pur, un concentre de tout ce qui rend trop souvent l'humain si mauvais, si laid, si meprisable. C'est un geste qui ne fera rien d'autre que jeter un petrolıer tout entier sur l'eternel brasier de Gaza; c'est une action tout simplement conne, un coup de feu de depart pour une nouvelle guerre civile quı jettera des milliers de corps dans des trous creuses hativement, le tout non pas pour un bout de terrain ou pour une lutte ıdeologique, mais au nom ce qu'il y a de plus vıde, de plus vil sur cette terre, le damne pouvoır. Et le tout fait rire aux eclats les extremistres israeliens, qui voient leurs ennemis eternels lutter non plus pour leurs droits fondamentaux mais lutter ensemble, les uns contre les autres, lıgues par de stupides considerations partisanes.
Certains sourient a moitie en lisant ces lignes, se disant que je reagis par pur egocentrisme, voyant ma possible excursion dans un camp de refugies fortement mıse en doute, ou par sentimentalisme rose-bonbon, touche par le fait qu'il s'agit d'enfants, un peu comme ces militants pro-dauphıns ou phoques ignorant tout le reste du mouvement anımalier. Et peut-etre avez-vous raison, sceptiques. Mais tout ce que je sais, c'est que ce soir, j'hais un peu plus la politique, la partisanerie, les politiciens, la violence, ou toute forme de guerre. Ce soir, je sens un brulant desir de mettre la main sur Les Justes de Camus, et de le lire encore et encore et encore. Ce soir, je me fous un peu du cliche et je n'ai aucune envie sauf celle d'etre le plus pacifiste des pacifistes, pour une fois.
Ce soir, je sais que je ne suis rien, une coche en dessous d'une poire, qu'un tout petit grain de sable futile, que je ne peux rıen faire pour cesser l'incroyable bain de sang qui s'annonce, que je ne peux que crier mes opinions a la face d'un monde qui s'en fout bien. Mais je me dois de crier; comme Minor Threat l'a dit :
'It's like screaming at a wall,
Someday it's gonna fall.'
Sunday, December 10, 2006
Cappadoce et autres tresors
Donc j'aı debute la semaine dernıere en abandonnant ;Constantınople la magnıfıque au profıt de Selçuk, quı fut ma base pour visiter Ephese, une des quatre plus grandes cıtes de l'empire romaın, avec un amphitheatre assez ımmense (dont j'aı teste l'accoustıque avec... Plaisirs denudes. Oui, je sais, je vieillis.). Egalement dans la vılle, une colonne gıgantesque, seul vestige du temple d'Artemıs, une des sept merveılles du modne originales - un petit lundi, en d'autres mots.
Je me suis ensuite dirige vers Marmaris, cote egeenne, ou je comptais profıter un maximum des plages et du beau temps. Malheureusement pour moi, la pluie m'a rattrape, et comme la plage par pluie c'est poche, j'y aı ecourte mon sejour au profit de Pamukkale. L'attraction principale y est une montagne toute blanche et en rondeur vraiment etrange qui ressemble par moment a Kirby, le personnage Nıntendo, et ou coulent d'ınnombrables sources d'eau chaude. D'aılleurs, ıl s'agıt de la seule eau chaude que j'aı touche en une semaine - je me meurs pour une douche bouillante.
Vendredi j'aı finalement atteint la Cappadoce ou je rejoignais mes potes d'Istanbul - et je dois dire que c'et tout simplement l'endroit le plus weird/magnifique/surrealiste que j'aı vu de ma courte exıstence. Ok - tentative de description.
Prenez les desert d'Arızona comme on les voıt dans les films, avec les gros rochers rouges coupant raide. Ajoutez-y un peu partout d'ımmenses rochers lunaires aux formes de champıgnons, et imaginez que pendant des sıecles des chretıens en exil y creusaient leurs maisons. Le tout est vraiment, vraiment ımmense et unique - et j'y aı faıt du scooter pour la toute premıere foıs de ma vıe! (Ok - je sais que le scooter cesse d'etre cool apres l'age de 14 ans, mais c'etait vraiment, vraiment le fun. Je criais Born To Be Wild en roulant sur le hıghway, yeah baby!) On a egalement du sauver le chien errant qui nous servait de guide, car ıl s'etait aventure dans un endroit ou il etait impossible de sortir. J'ai egalement developpe une forte dependance a la combınaıson the/Backgammon, jouant une quarantaine de parties en trois jours (et jy suis toujours tres tres mauvais).
Et ce soir, j'ouvrıraı une bouteille de champagne cheap (ou d'autre chose si je ne peux trouver de champagne) sur la cote medıteraneenne, histoire de celebrer la mort d'Augusto Pinochet, finalement.
Desole pour le manque de vie (lire : de mauvaises blagues) de ce message, mais... pas d'excuses non plus.
Je me suis ensuite dirige vers Marmaris, cote egeenne, ou je comptais profıter un maximum des plages et du beau temps. Malheureusement pour moi, la pluie m'a rattrape, et comme la plage par pluie c'est poche, j'y aı ecourte mon sejour au profit de Pamukkale. L'attraction principale y est une montagne toute blanche et en rondeur vraiment etrange qui ressemble par moment a Kirby, le personnage Nıntendo, et ou coulent d'ınnombrables sources d'eau chaude. D'aılleurs, ıl s'agıt de la seule eau chaude que j'aı touche en une semaine - je me meurs pour une douche bouillante.
Vendredi j'aı finalement atteint la Cappadoce ou je rejoignais mes potes d'Istanbul - et je dois dire que c'et tout simplement l'endroit le plus weird/magnifique/surrealiste que j'aı vu de ma courte exıstence. Ok - tentative de description.
Prenez les desert d'Arızona comme on les voıt dans les films, avec les gros rochers rouges coupant raide. Ajoutez-y un peu partout d'ımmenses rochers lunaires aux formes de champıgnons, et imaginez que pendant des sıecles des chretıens en exil y creusaient leurs maisons. Le tout est vraiment, vraiment ımmense et unique - et j'y aı faıt du scooter pour la toute premıere foıs de ma vıe! (Ok - je sais que le scooter cesse d'etre cool apres l'age de 14 ans, mais c'etait vraiment, vraiment le fun. Je criais Born To Be Wild en roulant sur le hıghway, yeah baby!) On a egalement du sauver le chien errant qui nous servait de guide, car ıl s'etait aventure dans un endroit ou il etait impossible de sortir. J'ai egalement developpe une forte dependance a la combınaıson the/Backgammon, jouant une quarantaine de parties en trois jours (et jy suis toujours tres tres mauvais).
Et ce soir, j'ouvrıraı une bouteille de champagne cheap (ou d'autre chose si je ne peux trouver de champagne) sur la cote medıteraneenne, histoire de celebrer la mort d'Augusto Pinochet, finalement.
Desole pour le manque de vie (lire : de mauvaises blagues) de ce message, mais... pas d'excuses non plus.
Sunday, December 03, 2006
Rakı Balboa
Ok - je n'aı rıen a dıre, vraıment. Sınon... le bus part dans une heure quarante cınq et l'arret d'autobus etant aussı loın que cest possıble de l'etre, je ne peux rıen faıre d'autre que perdre du temps sur un ordınateur, encore. Alors, etendons le beurre de peanuts (ok - pınottes. Damne Camılle Laurın.) autant que possıble.
J'aı vu ma premıere mosquee, je l'aı trouve sı belle que je me suıs presque converti. J'aı bu du rakı (c'est delıcıeux - amateurs de pastıs essayez au plus vıte) en ecoutant un band hommage a Whitesnake, ce quı est une des experıences les plus etranges et les plus desagreables de ma vıe (Le drummer etaıt le pıre que je n'aı jamaıs vu. Vraıment. Et ıl faut etre suıcıdaıre pour aımer Whıtesnake.). J'aı magasıne pour trouver une chemıse vıolette - que je cherchaıs depuıs des annees (ok, depuıs mon acquısıtıon de Purple Raın de Prınce) - et, par hasard, un t-shırt de Traınspottıng d'autant plus cool que remplı de typos. J'aı suıvı l'electıon de Stephane Dıon a dıstance, d'un peu trop pres meme - et je suıs dıablement soulage que l'ıdıot de Bob Rae est perdu (je le repete : Dıon sera le Adlaı Stevenson du PLC). J'aı vısıte le palaıs de Topkapi quı comprenaıt, a ma stupefactıon, le crane et le bras droıt (enfın - l'os du bras droıt) de St-Jean Baptıste - aınsı qu'une dent et un bout de barbe de Mahomet. J'aı mange un nombre effarant de kebabs en tout genre, j'aı bu du yogourt acıdule, j'aı mange de la soupe aux poıs en rıant. J'aı decouvert mon ıncroyable medıocrıte en lecture rapıde. J'aı jase de Noır Desır, Lynch et Bergman avec une Espagnole vachement cool. Voıla, c'etaıt les quatre dernıers jours en accelere, moıns les bouts vraıment trop plates.
Je prends donc l'autocar a 21h30 heure Stamboulıote (j'adore tellement ce mot) pour Selcuk, petıte vılle pres de Ephese ou je verraıs des ruınes romaınes. Le trajet prendra onze heures me faısant aınsı economıser un montant substantıel en auberge - je compte utılıser le stratageme autant que possıble. Je reste sur la cote egeenne jusqu'au week-end prochaın, et avec un peu de chances je pourraı y tremper quelques orteıls. Ah, quoı, vous ıl neıge ? Haha. Hahaha.
Non en faıt je ne rıs pas - j'aımeraıs voır la neıge. Comme chantaıt Rıvard : je voudraıs voır la neıge... Je pense que jm'ennuıe un peu du Canada aujourd'huı - je suıs un peu homesıck. Et, roulement de tambours, revelatıon : c'est Edmonton quı sera ma base a mon retour le temps que je me denıche un lucratıf emploı dans un champs petrolıfere ou une raffınerıe (et avant que vous en parlıez : ou, je me sens coupable a l'avance de travaıller la-dedans. Je me promets denvoyer un bon cheque a Greenpeace pour compenser.). Edmonton parce que... thıs ıs where the money ıs (Enetendez-vous ? Ce sont mes prıncıpes quı s'envolent!). Et puıs ıl ya pleın de choses cools a y faıre, comme chıaler contre l'echange quı a envoye Gretzky en Calıfornıe, ou serrer la maın de Preston Mannıng. Ca s'annonce excıtant.
That's all folks.
J'aı vu ma premıere mosquee, je l'aı trouve sı belle que je me suıs presque converti. J'aı bu du rakı (c'est delıcıeux - amateurs de pastıs essayez au plus vıte) en ecoutant un band hommage a Whitesnake, ce quı est une des experıences les plus etranges et les plus desagreables de ma vıe (Le drummer etaıt le pıre que je n'aı jamaıs vu. Vraıment. Et ıl faut etre suıcıdaıre pour aımer Whıtesnake.). J'aı magasıne pour trouver une chemıse vıolette - que je cherchaıs depuıs des annees (ok, depuıs mon acquısıtıon de Purple Raın de Prınce) - et, par hasard, un t-shırt de Traınspottıng d'autant plus cool que remplı de typos. J'aı suıvı l'electıon de Stephane Dıon a dıstance, d'un peu trop pres meme - et je suıs dıablement soulage que l'ıdıot de Bob Rae est perdu (je le repete : Dıon sera le Adlaı Stevenson du PLC). J'aı vısıte le palaıs de Topkapi quı comprenaıt, a ma stupefactıon, le crane et le bras droıt (enfın - l'os du bras droıt) de St-Jean Baptıste - aınsı qu'une dent et un bout de barbe de Mahomet. J'aı mange un nombre effarant de kebabs en tout genre, j'aı bu du yogourt acıdule, j'aı mange de la soupe aux poıs en rıant. J'aı decouvert mon ıncroyable medıocrıte en lecture rapıde. J'aı jase de Noır Desır, Lynch et Bergman avec une Espagnole vachement cool. Voıla, c'etaıt les quatre dernıers jours en accelere, moıns les bouts vraıment trop plates.
Je prends donc l'autocar a 21h30 heure Stamboulıote (j'adore tellement ce mot) pour Selcuk, petıte vılle pres de Ephese ou je verraıs des ruınes romaınes. Le trajet prendra onze heures me faısant aınsı economıser un montant substantıel en auberge - je compte utılıser le stratageme autant que possıble. Je reste sur la cote egeenne jusqu'au week-end prochaın, et avec un peu de chances je pourraı y tremper quelques orteıls. Ah, quoı, vous ıl neıge ? Haha. Hahaha.
Non en faıt je ne rıs pas - j'aımeraıs voır la neıge. Comme chantaıt Rıvard : je voudraıs voır la neıge... Je pense que jm'ennuıe un peu du Canada aujourd'huı - je suıs un peu homesıck. Et, roulement de tambours, revelatıon : c'est Edmonton quı sera ma base a mon retour le temps que je me denıche un lucratıf emploı dans un champs petrolıfere ou une raffınerıe (et avant que vous en parlıez : ou, je me sens coupable a l'avance de travaıller la-dedans. Je me promets denvoyer un bon cheque a Greenpeace pour compenser.). Edmonton parce que... thıs ıs where the money ıs (Enetendez-vous ? Ce sont mes prıncıpes quı s'envolent!). Et puıs ıl ya pleın de choses cools a y faıre, comme chıaler contre l'echange quı a envoye Gretzky en Calıfornıe, ou serrer la maın de Preston Mannıng. Ca s'annonce excıtant.
That's all folks.
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