Monday, July 21, 2008

I guess there's just a meanness in this world...

RealClearPolitics :
This week, Kuntar, dressed in fatigues and sporting a Hitlerian mustache and haircut, walked down a red carpet arrayed for him in Beirut. The government closed all offices and declared a national day of celebration. Tens of thousands of Lebanese cheered, waved flags, threw confetti, and set off fireworks as Hezbollah staged a rally to celebrate their "victory" over Israel. Mahmoud Abbas,he "moderate" leader of the Palestinian Authority, sent "blessings to Samir Kuntar's family." PA spokesman Ahmad Abdul Rahman sent "warm blessings to Hezbollah ... on the return of the heroes of freedom ... headed by the great Samir Kuntar."

Et qui était ce Kuntar, curieux copains ?
In 1979, as a 16-year-old, he and four others had traveled to northern Israel by boat from Lebanon and come ashore in the seaside town of Nahariya. At midnight, Smadar Haran recalled, they burst into her apartment building. Peering out to see what the noise was, Smadar, mother of two, slammed shut her apartment door when she saw the terrorists -- but too late. Kuntar had glimpsed her. Her husband, Danny, helped Smadar and their younger daughter, 2-year-old Yael, to squeeze into a crawl space above the bedroom.(...)As police began to arrive, Kuntar and the others dragged Danny and 4-year-old Einat down to the beach. With Einat watching, Kuntar shot Danny in the head and then threw his body into the surf. Kuntar then repeatedly smashed Einat's head against a rock with his rifle butt, killing her, too.

Une journée de célébration nationale pour la libération de quelqu'un qui a de sang froid assassiné un enfant de 4 ans.

Et que fera-t-il maintenant ? Selon France24 :
Au Liban, même si l’on considère qu’il est encore tôt de parler d’avenir politique tant que Kantar n’est pas rentré au pays, nombreux sont ceux qui le voient déjà en parlementaire ou en figure de proue de l’opposition.(...)Selon Sayyed Franjieh, analyste politique à Beyrouth, "il ne serait pas étonnant de retrouver Kantar, en tant que candidat druze, sur la liste de l’opposition dans la circonscription de Baabda". Cette circonscription du Mont-Liban compte, en effet, un important électorat chiite pro-Hezbollah ainsi que de nombreux chrétiens partisans du général Aoun, tous deux piliers de l’opposition.

Apparemment, avant sa mort, John Wayne Gacy était en négociation pour se présenter dans une circonscription de Beirut Ouest.

C'est là la principale différence, je crois, entre Israel et ses adversaires présents, le Hamas et le Hezbollah : si les frappes israéliennes frappent (trop) souvent des civils, elles ne sont toutefois jamais sciemment dirigées contre eux, mais contre des membres de groupes armées. De l'autre côté, tout israélien est un ennemi à abattre, fillette de quatre ans incluse.

1 comment:

Jeanne Bourgoin said...

Je ne vais parler ici que de la Cisjordanie.
Les Israéliens ont déjà détruit des milliers d'arbres Palestiniens pour élever leurs immenses structures de bétons que l’on nomme «mur de la honte». (Comme était autrefois nommé le mur de Berlin.)
Derrière les barrières de barbelés électrifiées, créant une situation d’Apartheid en Palestine, il n’y a pas uniquement la perte des milliers d'hectares fertiles ne pouvant être cultivé par les Palestiniens. Il y a aussi le danger des barrières qui tranquillement divisent le peuple.
La Cisjordanie est découpée en onze enclaves séparées les unes des autres par des colonies et des murs. 400 000 Palestiniens se retrouvent enfermés dans ces mêmes murs.
Ils leurs est parfois impossible de rejoindre les hôpitaux.
Plusieurs mères qui attendaient un bébé ont perdu leurs enfants.
Je tiens à ajouter que les Palestiniens n’ont pas une force d’attaque comme celle des Israéliens. Ils ne peuvent pas user de cette méthode subtile de détruire tranquillement un peuple ; en le divisant, en le privant de ses ressources.
Des enfants, ils en meurent de chaque côté des murs, il y a seulement la différence de l’arme pour les abattre.
Bombes, privation de nourriture, d’eau…

Et……. Je ne vais pas parler de la situation du contrôle de l’eau par les Israéliens.
Cette jolie journée de pluie me donne envie de me joindre au Cofondateur du groupe Pink Floyd, Roger Waters, qui a appelé les Israéliens à casser le mur de séparation érigé en Cisjordanie, alors que, devant 50000 personnes, il entonnait sa célèbre chanson « Another Brick in the Wall » !