Sunday, July 15, 2007

Les hommes de principe existent encore

C'est cool, être vert. Si on était dans Josie and the Pussycats (Full disclosure : ce film est un de mes péchés mignons), on dirait que vert est le nouveau rose. on parle fort fort de préservation, on colle des photos de Al Gore ou Steven Guilbeault dans notre agenda, on recycle, puis on se sent bien. On continue de prendre l'auto pour faire 700 mètres, mais on fait un ou deux petits sacrifices, du type manger des pois chiches bio chaque mercredi, ou amener un sac en tissu au supermarché, et on se sent bien. Vachement bien.

Et pendant ce temps, certains font des vrais sacrifices. Non, pas Madonna au Live Earth. Des types dont on ne parle pas. Des types comme Jeffrey Lee. Dernier survivant du clan des Djok, tribu indigène australienne propriétaire légale de la région de Koongarra, au nord du pays Et monsieur Lee demande aux autorités australienne d'intégrer ses terres au parc national de Kakadu, qui est tout près.

Jusque ici, c'est un geste noble, tout au plus. Ce qui en fait un geste carrément héroïque, c'est que les terres de monsieur Lee contiennent de l'uranium. Pas juste un peu : cinq milliards de dollars d'uranium. À peine ça. Et il crache là-dessus, tout simplement. Par amour de la terre, principalement.

L'histoire est ici. Et elle fait fichtrement du bien à lire.

2 comments:

JD said...

Voleur de sujet. J'aurais bien aimé faire un billet sur cet article.

Fréquentes-tu FARK? :p

Anonymous said...

La question est de savoir si le gouvernement va vraiment tenir son engagement...si oui, et bien bravo !