Wednesday, February 13, 2008

Premier texte sur Denis Coderre de l'histoire de ce blogue - tadam!

Ainsi, les libéraux songeraient à ne pas faire tomber le gouvernement ce printemps, après tout.

Si libéraux et conservateurs ont déjà dit qu'il ne faudrait pas qu'une élection soit déclenchée par la question afghane, le député Coderre va plus loin en affirmant qu'il ne devrait pas y avoir un «vide parlementaire», c'est à dire une campagne électorale, tant que les soldats canadiens risquent leur vie en Afghanistan.


Guh.

De un, je comprends mal en quoi une campagne électorale risque d'affecter les soldats. L'État-major de l'armée, qui prend la presque totalité des décisions au jour le jour, sera toujours là. Et si Stéphane Dion a pu prendre deux semaines de congé de campagne, fin 2005, pour présider la conférence de Montréal, le ministre de la défense pourra aisément prendre le temps chaque jour d'approuver peu importe ce qu'il a à approuver.

Mieux : une campagne risque d'amener à l'avant-plan un débat sur le rôle réel de notre armée, qui en sortira soit avec une nouvelle mission plus humanitaire, soit avec un mandat renforcé.

De deux, selon la récente entente entre l'opposition et le gouvernement, les forces canadiennes sont en Afghanistan jusqu'en 2011, minimum. Si on suit la logique tordue de Coderre, les libéraux devraient donc approuver aveuglément toutes les initiatives conservatrices des deux prochaines années.

Je comprends que les libéraux ont besoin d'une meilleure raison pour retarder les élections que "Harper a l'air de plus en plus taouin et on espère en profiter", mais sincèrement, ils pourraient faire mieux.

1 comment:

Anonymous said...

Un mot.
POUSSIZE. (Pour franciser la vulgarité)

Tant qu'à ça c'est pratiquement un drapeau blanc invitant le CPoC à faire passer toutes ses lois en motions de confiance, parce que les libs... hmmm, soit 1) sont d'accord avec l'essentiel de son propos (auquel cas le parti libéral a pas vraiment de raison d'exister), soit 2) ont absolument pas de couilles, ont été incapables d'exploiter correctement la TONNE d'erreurs du parti minoritaire au pouvoir à leur avantage (trois noms me viennent à l'esprit juste de même : Linda Keen, Peter Mackay, Sandra Buckler, top of my head) et ont fait une job d'opposition comparable à celle des Démocrates par rapport aux Républicains dans la dernière année. Basta.

Si Dion décide de voter contre le budget par exemple, je lui décerne une gosse de titane. Au moins une. Mais à leur manière de dealer avec les scandales --latents-- des conservateurs, je les vois mal essayer de s'opposer à un budget somme toute peu rentable éléctoralement... ou bien pourrait-il le devenir? (rentable =P)