Saturday, November 11, 2006

Aragon, Tito et Mort Sahl.

Perdu dans les magnifiques montagnes du Montenegro (alliteration en m en commencant!), je prends quelques minutes a cote dun antique poele a bois pour, lecteurs avides de nouveaute, vous avouer que les derniers jours furent parmi les plus agreables de ma breve existence. Recapitulons :

A) Jai nage dans la mer Adriatique, prenant possession dune baie rocheuse dont le seul autre occupant etait un vieillard qui pechait.

B) Jai marche a cote du deuxieme plus grand canyon au monde.

C) Jai habite dans une petite demeure avec une famille o combien accueillante, le doyen moffrant chaque matin un petit verre deau de vie pour debuter la journee.

D) Donald Rumsfeld a demissionne.

Essayez de battre ca... Vraiment, ajoutez une compagne de voyage suedoise au sourire resplendissant (en S cette fois!) et cette semaine battrait peut-etre meme celle de mon mariage. "Mais, Christopher," me retorquerez vous, estomaques, "tu nes pas marrie!"

Et cest la preuve que vous ne connaissez pas tous mes secrets!

Les Balkans sont vraiment LA decouverte de mon voyage jusque ici. Les gens sont super accueillants (trois types mont embarque sur le pouce, alors que je ne faisais PAS de pouce, mais que jattendais vaguement un autobus), lhistoire est riche, et la fierte est palpable... Par exemple, les Bosniaques, les Serbes, les Croates et les Montenegrins parlent tous la meme langue, mais refusent de ladmettre. Weird. Ah, et ils ont tous une nostalgie incroyable de Tito, dont le portrait horne chaque chaumiere ou presque.

Dans un tout autre ordre didees, la solitude qui parfois peut peser plus quun paon (hum... un peu tire par les cheveux, mais en P tout de meme...) sera sauvagement assassine jeudi, car la duchesse Alexandrine me rejoint a Bucharest pour une folle semaine en Roumanie ou je compte, entres autres, recreer differentes scenes du film Borat, tourne en Roumanie (et excellent, soit dit en passant). Et oui, je vais aller en Transylvanie. Pa pa pa! (Musique tragique)

Jai fini un premier jet dune piece absurde (et de pietre qualite), en passant. Oui oui, je sais ecrire.

Terminons par notre Mort Sahl national, monsieur Daniel Langlois :

Franchement, il n y a pas de quoi se vanter, monter une montagne avec une biographie de Woody Allen. Le jour ou Woody Allen montera une montagne avec une biographie de Christopher Young, la on reparlera.

4 comments:

Anonymous said...

L-O-L! Ça serait un beau renversement. Au fait, je pense que ton inconscient te fait avoir des sources rétrogrades! Ton texte m'a fait penser, et j'en citerai quelques bouts à preuve, au "Rôle des canadiens français" écrit en 1900 par Henri Bourassa lui-même : Voici donc : "Je viens tout simplement vous offrir le fruit de quelques réflexions qui peuvent hanter le cerveau d'un solitaire rural dans ses moments de loisir." Inspiré par : "la solitude qui parfois peut peser plus quun paon" (en addition des réflexions sur le mariage et quelques superlatifs). Ou bien plus précisément : "Je prends quelques minutes à côté d'un antique poêle a bois" et effectivement, en réponse à : "Certain soir d'hiver, assis comme un Canadien sait s'asseoir, devant mon poêle où flambait un bon feu d'érable [­­­...]"

Je m'en servirai pas pour attribuer arbitrairement pleins de qualificatifs de Bourassa à ta personne... parce que ça ferait de toi un mysogine nationaliste fini! =P Allez @+

Anonymous said...

S'il y a une seule chose qui faut que tu ramènes de ton voyage, c'est la suèdoise, oublies le reste, je veux voir la suèdoise!!! Questions de jaser des déboires de Daniel Alfredsson ;)

Continue de nous donner de tes nouvelles, c'est vraiment plaisant à lire !

Anonymous said...

Je te 'avais bien dit que le Monténégro c'était bien! Content de te lire et de voir que tu apprécie ton expérience.

Anonymous said...

J'ai une question pour toi, cher Christopher:
Est-ce que Bucharest sera nouveau théâtre
De cet affrontement entre toi et la grande
Émasculatrice des plus beaux de nos vers
Douze syllabes et hop! on coupe et on respire

J'ai vraiment trop de temps à perdre à faire des vers
Qui, en plus d'être atroces, ne riment même pas.